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Black Ops 7 : Activision Passe à l’Offensive Contre les Tricheurs Dès la Bêta – 1 200 Comptes Bannis en 72 Heures
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Activision frappe fort dès la bêta de Black Ops 7 : plus de 1 200 comptes tricheurs bannis en 72 heures grâce à Ricochet, son système anti-triche renforcé. Une réactivité inédite pour la franchise, avec des suspensions en temps réel et une IA capable de détecter les comportements suspects. L’éditeur promet un lancement "propre" le 14 novembre, s’inspirant des succès enregistrés sur Warzone.
A retenir :
- 1 200 comptes bannis en 72 heures : Ricochet frappe vite et fort dès la bêta de Black Ops 7, un record pour la franchise.
- Détection en temps réel : l’IA et l’analyse comportementale permettent des suspensions quasi instantanées, une première pour Call of Duty.
- Objectif "zéro tolérance" : Activision veut faire de Black Ops 7 le volet le plus "propre" de l’histoire récente, avec des mesures inspirées de Warzone (réduction de 40 % des triches en 6 mois).
- Bêta ouverte sur tous les supports : PC, PlayStation 4/5 et Xbox Series X|S testent le système avant le lancement officiel du 14 novembre 2024.
- Wallhacks et aimbots ciblés : les vidéos de tricheurs, comme celle partagée par HateToSeeMeComing le 2 octobre, ont accéléré la réponse d’Activision.
La Bêta de Black Ops 7 Déjà Infiltrée par les Tricheurs – Mais Activision Contre-Attaque
À peine la bêta en accès anticipé de Call of Duty: Black Ops 7 lancée, les premiers tricheurs ont fait leur apparition. Dès le 2 octobre 2024, des vidéos circulaient sur X (ex-Twitter), montrant des joueurs utilisant des wallhacks pour voir à travers les murs ou des aimbots pour éliminer leurs adversaires avec une précision surnaturelle. Parmi les preuves les plus flagrantes, celle partagée par l’utilisateur HateToSeeMeComing, où un joueur enchaîne les headshots impossibles sans même viser. Un scénario malheureusement classique pour les bêtas de Call of Duty, mais cette fois, la réponse d’Activision a été immédiate.
Contrairement aux années précédentes, où les tricheurs pouvaient agir en toute impunité pendant des jours, voire des semaines, le studio a réagi en moins de 24 heures. Le compte Call of Duty Updates a confirmé sur X que plusieurs comptes, dont celui repéré par le streamer Stodeh, avaient déjà été bannis définitivement par Ricochet, le système anti-triche maison. Une première victoire symbolique, mais qui envoie un message clair : cette fois, la tolérance sera nulle.
Ricochet : L’Arme Secrète d’Activision, Déjà Testée sur Warzone
Déployé pour la première fois dans Call of Duty: Warzone en 2021, Ricochet est un système anti-triche en constante évolution, combinant détection comportementale, analyse par IA et sanctions automatisées. Selon les données communiquées à Dexerto, près de 1 200 comptes auraient été suspendus en seulement 72 heures lors de cette bêta, contre à peine 300 pour Modern Warfare III sur la même période. Une différence qui s’explique par plusieurs innovations :
- Une IA plus agressive : capable de repérer des schémas de jeu anormaux (comme des séries de headshots impossibles ou des déplacements trop précis).
- Des suspensions en temps réel : contrairement aux anciennes méthodes, où les bannissements intervenaient après analyse manuelle, Ricochet agit désormais presque instantanément.
- Un apprentissage continu : le système s’améliore au fil des parties, en identifiant de nouvelles techniques de triche (comme les strike packs ou les scripts sur PC).
Les résultats parlent d’eux-mêmes : dans Warzone, Ricochet avait permis de réduire les signalements de triche de 40 % en six mois après son déploiement complet. Activision mise désormais sur cette même rigueur pour Black Ops 7, avec l’ambition affichée de faire de ce volet le plus "propre" de l’histoire récente de la franchise.
Pourquoi une Réaction aussi Rapide ? La Stratégie en Deux Temps d’Activision
Si Ricochet montre déjà son efficacité, Activision ne compte pas s’arrêter là. Selon des sources internes citées par CharlieIntel, des mesures supplémentaires, encore non dévoilées, seraient prévues pour le lancement officiel du 14 novembre 2024. Une approche en deux temps qui rappelle celle adoptée pour Warzone, où les mises à jour anti-triche s’échelonnaient sur plusieurs mois pour éviter que les fraudeurs ne s’adaptent trop vite.
Mais pourquoi une telle urgence dès la bêta ? Plusieurs raisons :
- Éviter un mauvais départ : les joueurs se souviennent encore des bêtas chaotiques de Modern Warfare (2019) ou Vanguard, où les tricheurs gâchaient l’expérience dès les premières heures.
- Tester l’anti-cheat en conditions réelles : la bêta ouverte, accessible sur PC, PlayStation 4/5 et Xbox Series X|S, sert de laboratoire pour affiner Ricochet avant le jour J.
- Rassurer la communauté : après les critiques sur le manque de réactivité par le passé, Activision veut prouver qu’elle prend le problème au sérieux.
Une stratégie risquée, cependant. Certains joueurs, comme le streamer Dr Disrespect, ont déjà exprimé leurs doutes : et si Ricochet devenait trop intrusif, au point de sanctionner des joueurs légitimes par erreur ? Activision assure que des recours sont possibles, mais l’histoire a montré que les faux positifs restent un point sensible pour les anti-cheats.
Derrière les Chiffres : Comment Ricochet Traque-t-il les Tricheurs ?
Pour comprendre l’efficacité de Ricochet, il faut plonger dans son fonctionnement. Contrairement aux anciens systèmes, qui se contentaient de scanner les fichiers de jeu à la recherche de logiciels tiers (comme Cheat Engine), Ricochet adopte une approche comportementale. Voici comment :
- L’analyse des mouvements : un joueur qui tourne instantanément vers un ennemi sans le voir à l’écran ? Suspect. Un flick shot parfait à 360 degrés ? Très probablement un aimbot.
- La précision anormale : une série de headshots à 100 % sur 20 kills ? Même les pros comme Scump ou Shroud n’y arrivent pas.
- Les patterns répétitifs : un joueur qui tire exactement au même endroit à travers un mur ? Wallhack détecté.
- La comparaison avec les données historiques : Ricochet croise les performances du joueur avec ses parties précédentes. Une soudaine amélioration inexplicable ? Rouge.
Mais le système va plus loin : il utilise aussi des algorithmes de machine learning pour détecter les nouvelles formes de triche, comme les scripts qui automatisent les reculs de tir ou les strike packs (des manettes modifiées pour tirer plus vite). Une technologie qui a déjà fait ses preuves dans d’autres jeux comme Valorant (avec Vanguard) ou Fortnite (avec Easy Anti-Cheat), mais que Call of Duty semble enfin maîtriser.
Les Limites du Système : Et si Ricochet Allait Trop Loin ?
Malgré ces avancées, des voix s’élèvent pour critiquer Ricochet. Certains joueurs, comme ceux de la scène compétitive, craignent que le système ne devienne trop strict, au point de pénaliser des techniques légitimes. Par exemple :
- Les "quick scopes" : une technique de tir rapide après un zoom, souvent confondue avec un aimbot par les algorithmes.
- Les mouvements agressifs : un joueur qui drop-shot (se couche en tirant) ou jump-shot (saute en tirant) peut être marqué comme suspect.
- Les parties en LAN : certains tournois utilisent des configurations réseau spécifiques, qui peuvent déclencher des alertes.
Activision promet des ajustements, mais l’équilibre entre efficacité et justice reste délicat. Comme le souligne Nero, un ancien développeur de Cheat Engine interrogé par PC Gamer : "Les anti-cheats modernes sont comme des filets à mailles serrées. Ils attrapent beaucoup de poissons, mais parfois aussi des dauphins." Une métaphore qui résume bien le défi auquel fait face Ricochet.
Et Maintenant ? Ce qui Attend les Joueurs au Lancement
Avec la bêta ouverte jusqu’au 14 octobre et le lancement officiel prévu le 14 novembre, Activision a encore quelques semaines pour peaufiner son système. Voici ce qu’on peut attendre :
- Des vagues de bannissements massifs : comme pour Warzone, des milliers de comptes pourraient être suspendus dans les premiers jours.
- Un mode "Shadow Ban" : certains tricheurs seront peut-être placés dans des lobbies invisibles, sans savoir qu’ils sont bannis.
- Une collaboration avec les plateformes : Sony, Microsoft et Valve (pour Steam) pourraient aider à traquer les tricheurs via leurs propres outils.
- Des récompenses pour les signalements : comme dans Fortnite, les joueurs qui dénoncent des tricheurs pourraient recevoir des cosmétiques exclusifs.
Reste une question : Ricochet suffira-t-il à endiguer un fléau qui gangrène les FPS depuis des années ? Les tricheurs, eux, ne restent jamais inactifs. Comme le dit un proverbe dans le milieu : "Pour chaque anti-cheat, il y a un nouveau cheat." La bataille ne fait que commencer.