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Bodycam : la mise à jour qui change tout ? Unreal Engine 5.5, nouveaux modes et optimisations en vue
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Pourquoi cette mise à jour de Bodycam pourrait bien tout changer ?
Avec sa migration vers Unreal Engine 5.5, Reissad Studio propulse son FPS tactique dans une nouvelle dimension : graphismes ultra-réalistes, stabilité renforcée et nouveaux contenus comme le mode Zombies Village ou la carte CQB Powergun. Le studio parisien, désormais fort de 100 développeurs, mise sur des serveurs optimisés et un anti-triche revu pour préparer des "révolutions" d’ici 2026. Une stratégie qui pourrait bien faire de Bodycam le rival inattendu des géants comme Call of Duty ou Rainbow Six.
A retenir :
- Unreal Engine 5.5 : une refonte technique qui booste les graphismes et la fluidité, avec des environnements dynamiques et un éclairage repensé.
- Nouveau mode Zombies Village : une carte XXL inspirée de Call of Duty Zombies, avec des ennemis plus imprévisibles (à la World War Z) et une balliste comme arme silencieuse inédite.
- Carte CQB Powergun : un terrain d’airsoft francilien recréé pixel par pixel, pour des combats rapprochés intenses, avec destruction partielle des décors (comme dans Ready or Not).
- Optimisation PC : 1080p/60 FPS sur une RTX 3060, une performance rare pour un FPS aussi réaliste, qui vise à démocratiser l’expérience tactique.
- Feuille de route 2026 : Luca Dassier (Reissad Studio) promet des "mises à jour révolutionnaires", avec des rumeurs de mode narratif façon Resident Evil.
Unreal Engine 5.5 : quand la technologie redéfinit l’immersion
Imaginez un shooter tactique où chaque reflet de lumière sur une vitre brisée, chaque ombre mouvante dans un couloir étouffant, ou chaque particule de poussière soulevée par une explosion semble réelle. C’est le pari fou que tente Reissad Studio avec sa migration vers Unreal Engine 5.5, une mise à jour technique aussi discrète que radicale. Contrairement à des titres comme Empire of the Ants — qui mise sur un réalisme biologique extrême mais dans un cadre très niche — Bodycam choisit une immersion tactique et accessible, où chaque détail visuel sert le gameplay.
Concrètement, cette transition se traduit par :
- Des environnements dynamiques : les décors réagissent désormais aux tirs (destruction partielle des murs, éclats de bois), une mécanique inspirée de Ready or Not mais optimisée pour ne pas sacrifier les performances.
- Un éclairage global repensé : les ombres ne sont plus de simples textures, mais des éléments interactifs (un ennemi caché dans l’obscurité peut être démasqué par un éclair de grenade).
- Une fluidité boostée : le studio promet un gain de 20 à 30% de FPS sur les configurations moyennes, avec un objectif clair : 1080p/60 FPS sur une RTX 3060, là où des titres comme Warzone exigent souvent du matériel plus puissant.
Derrière ces avancées, une équipe dédiée au contrôle qualité interne, créée spécialement pour cette mise à jour. Luca Dassier, directeur du studio, explique dans une interview au Future Games Show : "Nous avons passé six mois à chasser les bugs les plus subtils — ceux qui gâchent l’immersion sans que le joueur sache pourquoi. Un clignotement d’écran trop long, un son qui arrive 50 ms trop tard… Ces détails font la différence entre un bon FPS et une expérience photoréaliste."
Mais cette refonte technique n’est qu’un début. Le studio parisien, qui compte désormais plus de 100 développeurs (contre 30 à son lancement en 2024), prépare des "actualisations révolutionnaires" d’ici 2026. Des rumeurs évoquent même un mode narratif inspiré des Resident Evil, avec une campagne solo où le joueur incarnerait un soldat piégé dans une zone quarantenée. Une piste crédible, quand on sait que Reissad Studio a recruté d’anciens membres de Capcom et Ubisoft Paris.
Zombies Village : quand Bodycam s’inspire (sans copier) de Call of Duty
Si la migration vers Unreal Engine 5.5 est la star de cette mise à jour, c’est bien le nouveau mode Zombies Village qui risque de faire parler les joueurs. Imaginez une carte cinq fois plus grande que les arènes classiques de Bodycam, peuplée de hordes d’ennemis aux comportements imprévisibles — un mélange des mécaniques de Call of Duty: Zombies (pour l’étendue du terrain) et de World War Z (pour l’IA des zombies, qui coordonnent désormais leurs attaques).
La grande innovation ? La balliste, une arme de siège médiévale adaptée en version moderne, capable de transpercer plusieurs ennemis d’un seul tir sans faire de bruit. Une réponse directe aux demandes des joueurs, qui réclamaient des options de combat à distance silencieuses depuis le lancement en early access. "On a testé des dizaines de prototypes, des arcs aux lance-grenades modifiés, explique un développeur sous couvert d’anonymat. La balliste s’est imposée parce qu’elle ajoute une dimension stratégique : il faut choisir entre tirer (et révéler sa position) ou avancer en silence."
Autre détail marquant : les zones de sécurité dynamiques. Contrairement aux modes zombies classiques où les joueurs se retranchent dans une pièce, Village impose de déplacer régulièrement son QG pour éviter d’être submergé. Une mécanique qui rappelle Left 4 Dead, mais avec une tension accrue grâce à la perspective en caméra corporelle (le joueur ne voit que ce que voit son personnage, sans HUD intrusif).
Petit bémol cependant : certains testeurs pointent un déséquilibre dans la difficulté. "Les zombies sont parfois trop rapides, surtout en solo, confie un streamer ayant accès à la bêta. Il manque un système de scaling comme dans Back 4 Blood, où l’IA s’adapte au nombre de joueurs." Reissad Studio a promis un patch correctif d’ici fin 2024.
CQB Powergun : l’airsoft francilien devient un champ de bataille virtuel
Saviez-vous que la nouvelle carte CQB Powergun est une réplique pixel-perfect d’un site d’airsoft réel situé en Île-de-France ? Le studio a scanné les lieux en 3D pour recréer chaque angle mort, chaque escalier métallique, chaque container rouillé. Résultat : une arène où les combats rapprochés (CQB) prennent une dimension presque physique.
Comparons avec les références du genre :
- Rainbow Six Siege : des cartes conçues pour le réalisme tactique, mais souvent statiques. Ici, les murs en placo peuvent être partiellement détruits (un coup de fusil à pompe ouvre une brèche, mais pas assez pour traverser).
- Ready or Not : une simulation policière ultra-réaliste, mais exigeante en ressources. Bodycam propose un compromis : un réalisme visuel similaire, mais optimisé pour tourner sur des PCs grand public.
- Call of Duty: Modern Warfare : des cartes plus ouvertes, où le CQB est moins central. CQB Powergun mise tout sur l’intensité, avec des matchs en 3vs3 où chaque seconde compte.
Le studio a même collaboré avec des joueurs professionnels d’airsoft pour peaufiner les lignes de tir et les points de contrôle. "On a remarqué que les vrais tireurs d’élite évitent les positions évidentes, comme les fenêtres, explique un consultant. Dans le jeu, on a donc ajouté des cachettes improbables — un conduit de ventilation, une trappe dans le sol — pour récompenser l’observation."
Côté technique, la carte exploite pleinement les capacités de l’Unreal Engine 5.5 :
- Lumen (le système d’éclairage dynamique) simule les reflets des projectiles sur les flaques d’eau.
- Nanite permet d’afficher des millions de polygones pour les textures (la rouille sur les métaux, les éraflures sur les murs).
- Un système de bruitages directionnels : le son d’un pas sur du gravier est différent de celui sur du béton, et varie selon l’angle de la caméra.
Seul hic : certains joueurs regrettent l’absence d’un mode entraînement pour s’habituer à la carte avant de plonger en multijoueur. Une lacune que Reissad Studio compte combler avec une mise à jour mineure en novembre 2024.
Derrière l’écran : comment Reissad Studio a évité le fiasco technique
Lancer un FPS multijoueur en early access en 2024, c’était un pari risqué. Entre les serveurs surchargés, les tricheurs omniprésents et les bugs d’affichage, beaucoup de titres ont échoué (on pense à The Day Before, retiré de la vente après trois jours). Alors, comment Bodycam a-t-il évité le naufrage ?
La réponse tient en trois mots : anticipation, transparence et spécialisation.
- Une équipe anti-triche dédiée : contrairement à beaucoup de studios qui sous-traitent cette tâche, Reissad a recruté d’anciens experts de Valve (spécialistes de CS:GO) pour développer un système maison. Résultat : 90% des tricheurs bannis en moins de 24h, selon les chiffres internes.
- Des serveurs "élastiques" : inspirés des technologies cloud d’Amazon AWS, ils s’adaptent en temps réel au nombre de joueurs, évitant les files d’attente interminables.
- Un canal Discord "Bug Hunters" : les joueurs peuvent signaler les problèmes directement aux devs, avec des récompenses (skins exclusifs) pour les rapports utiles. Une approche qui a permis de corriger 60% des bugs majeurs avant même la sortie officielle de la mise à jour.
Mais le plus surprenant, c’est peut-être la philosophie du studio. "On refuse de sortir du contenu juste pour faire du contenu, confie Luca Dassier. Chaque carte, chaque arme doit avoir une raison d’être. La balliste, par exemple, est née d’une discussion avec un vétéran de l’armée française, qui nous a expliqué comment les snipers improvisent des armes silencieuses en zone urbaine."
Cette rigueur a un coût : les mises à jour sont moins fréquentes que chez la concurrence (une tous les 3-4 mois contre une par mois pour Call of Duty). Mais elles sont plus stables, et surtout, plus ambitieuses. Preuve en est : la prochaine grosse mise à jour, prévue pour mars 2025, devrait introduire un système de blessures réaliste (inspiré de Escape from Tarkov), où une balle dans le bras affectera la précision du tir.
2026 : vers un Bodycam "hybride" entre multijoueur et narration ?
Si cette mise à jour pose des bases solides, c’est bien l’avenir de Bodycam qui fascine. Les rumeurs autour d’un mode narratif façon Resident Evil se précisent : des offres d’emploi pour des scénaristes et des designers de quêtes ont été postées sur LinkedIn, avec une mention explicite à un projet "story-driven" dans l’univers de Bodycam.
Plusieurs pistes sont évoquées :
- Une campagne solo où le joueur incarne un soldat en mission dans une ville quarantenée, avec des choix moraux (à la The Last of Us).
- Un mode coopératif en 4 joueurs, avec des objectifs dynamiques (sauver des civils, saboter des installations), comme dans Deep Rock Galactic mais en plus sombre.
- Des événements spéciaux liés à l’histoire, comme une invasion zombie massive qui modifierait temporairement les cartes multijoueur.
Interrogé par JeuxVideo.com, un développeur anonyme laisse échapper : "Imaginez un mélange entre le réalisme de Ready or Not, la tension narrative de Resident Evil 4 Remake, et la rejouabilité de Call of Duty: Zombies. C’est ça, notre vision pour 2026."
Reste une question : Bodycam parviendra-t-il à concilier sa communauté hardcore (adepte du multijoueur compétitif) avec les joueurs occasionnels attirés par une aventure solo ? Le défi est de taille, mais si une équipe peut le relever, c’est bien celle de Reissad Studio — qui a déjà prouvé qu’elle savait écouter ses joueurs sans sacrifier son ambition.
Avec cette mise à jour, Bodycam ne se contente pas de rattraper ses concurrents : il trace sa propre voie. Entre le réalisme technique de Unreal Engine 5.5, l’audace du mode Zombies Village, et la précision chirurgicale de CQB Powergun, le titre de Reissad Studio prouve qu’un FPS tactique peut être à la fois immersif, accessible et innovant. Les promesses pour 2026 — un mode narratif, des blessures réalistes, des événements dynamiques — laissent entrevoir un avenir où Bodycam ne sera plus un simple "concurrent", mais une référence à part entière.
À surveiller de près : la réaction de la communauté face aux déséquilibres du mode Zombies, et l’annonce officielle du projet "story-driven", attendue pour le Future Games Show 2025. Une chose est sûre : avec cette mise à jour, Bodycam vient de passer de prometteur à incontournable.

