Il y a 22 jours
Borderlands 4 : Le Bug Qui Efface Vos Compétences – Pourquoi Les Joueurs Sont À Bout
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Un bug dévastateur frappe Borderlands 4 : les joueurs perdent leurs points de compétence après un crash ou une déconnexion, sans possibilité de récupération. Gearbox, malgré les confirmations, tarde à agir, provoquant une colère généralisée. Entre solutions de fortune et attente d’un patch, la communauté s’impatiente – d’autant que le jeu, vendu 70€, peine à justifier son statut AAA face à des problèmes aussi critiques.
A retenir :
- Borderlands 4 victime d’un bug majeur : les skill points des Vault Hunters disparaissent après un crash (solo) ou une déconnexion (multijoueur), sans solution temporaire.
- Gearbox confirme le problème mais reste silencieux sur un correctif ou une compensation, alimentant la frustration face à un level-scaling impitoyable.
- Randy Pitchford (PDG) répond avec maladresse sur X (Twitter), déclenchant une avalanche de notes négatives sur Steam (60 % d’approbation, contre 85 % pour Borderlands 3).
- Les joueurs s’organisent : sauvegardes manuelles, désactivation des overlays (Discord, NVIDIA), et méfiance envers la machine Respec, suspectée d’aggraver le bug.
- Contrairement à CD Projekt Red (Cyberpunk 2077), Gearbox n’offre aucune compensation malgré un jeu vendu 70€ – un traitement qui indigne.
- La communauté réclame un patch urgent, tandis que certains abandonnent temporairement le jeu, craignant de perdre des heures de progression.
Borderlands 4 devait marquer le grand retour de la franchise après cinq ans d’attente. Pourtant, depuis sa sortie, le jeu accumule les critiques – et pour cause : un bug dévastateur efface purement et simplement les points de compétence des joueurs après un crash en solo ou une déconnexion en multijoueur. Pire encore, aucune solution ne permet de les récupérer, contraignant les victimes à reprendre leur progression depuis zéro, dans un univers où chaque point compte.
À l’heure où les joueurs de Diablo IV ou Elden Ring bénéficient de systèmes de réinitialisation ou de sauvegardes cloud, Borderlands 4 se distingue… pour les mauvaises raisons. Ici, ni la machine Respec (permettant de redistribuer ses points), ni le gain de nouveaux niveaux ne restaurent les compétences perdues. Un problème d’autant plus grave que le jeu repose sur un level-scaling dynamique, rendant les combats extrêmement difficiles sans une build optimisée.
Gearbox dans la tourmente : entre silence et réponses maladroites
Le studio a reconnu l’existence du bug via sa page d’assistance, mais sans fournir de calendrier pour un correctif. Une attitude qui a ulcéré les joueurs, habitués à des réactions plus proactives de la part d’un éditeur AAA. Pour comparaison, Borderlands 3 avait démarré avec 85 % de notes positives sur Steam en 2019 – contre à peine 60 % pour ce nouvel opus, inondé de critiques depuis son lancement.
Randy Pitchford, PDG de Gearbox, a tenté de calmer le jeu via X (ex-Twitter), mais ses propos ont eu l’effet inverse. *"Les jeux AAA modernes sont complexes, nous travaillons sur des solutions"*, a-t-il écrit, une justification perçue comme un déni de responsabilité par une communauté déjà exaspérée. Certains joueurs n’ont pas hésité à lui répondre vertement : *"70€ pour un jeu en early access ?"* ou encore *"On veut des actes, pas des excuses"*.
Pendant ce temps, l’équipe technique a publié une liste de contournements provisoires… mais uniquement pour les problèmes PC (vérification des fichiers via Steam, désactivation des overlays). Aucune mention du bug des compétences, comme si le problème était secondaire. Une négligence qui rappelle les débuts chaotiques de Cyberpunk 2077 – sauf que CD Projekt Red avait rapidement déployé des patches massifs et proposé des remboursements. Ici, rien.
"On se débrouille seul" : les joueurs inventent leurs solutions
Face à l’inaction de Gearbox, la communauté s’organise. Des guides communautaires fleurissent sur Reddit et les forums, proposant des méthodes pour limiter les risques :
- Sauvegardes manuelles avant chaque session multijoueur (une méthode peu intuitive pour un jeu censé gérer automatiquement la progression).
- Éviter la machine Respec, suspectée d’aggraver le bug dans certains cas.
- Désactiver les overlays (Discord, Steam, NVIDIA) pour réduire les crashes, une astuce déjà utilisée pour Starfield ou The Last of Us Part I sur PC.
- Jouer en solo jusqu’à la sortie d’un patch, quitte à sacrifier l’aspect coopératif, pourtant central dans la franchise.
Certains streamers, comme Shroud ou DrLupo, ont même interrompu leurs sessions en direct, refusant de risquer de perdre des heures de progression devant des milliers de spectateurs. *"Je ne vais pas gaspiller mon temps sur un jeu qui peut tout effacer en un clic"*, a déclaré DrLupo, résumant l’humeur générale.
Pourquoi ce bug est un coup dur pour la réputation de Gearbox
Au-delà de la frustration immédiate, ce problème soulève des questions sur la qualité du développement. Borderlands 4 était annoncé comme une évolution majeure, avec un système de compétences plus profond et un level-scaling ambitieux. Pourtant, un bug aussi critique suggère un manque de tests rigoureux, surtout en multijoueur – un comble pour une franchise historiquement axée sur le coopératif.
Les joueurs pointent aussi du doigt le prix du jeu : 70€ pour une expérience instable, c’est difficile à avaler. *"À ce tarif, on s’attend à un produit fini, pas à un bêta test payant"*, écrit un utilisateur sur Steam. D’autres comparent avec Hades II (Early Access mais stable) ou Helldivers 2 (sorti dans un état bien plus poli), soulignant que des jeux moins ambitieux offrent une expérience plus fluide.
Enfin, l’absence de compensation (même symbolique, comme des skins ou des crédits en jeu) contraste avec les pratiques d’autres éditeurs. Square Enix avait offert des items gratuits après les bugs de Final Fantasy XIV, et Bethesda avait distribué des crédits pour Fallout 76. Ici, le silence radio de Gearbox donne l’impression d’un mépris pour sa base de fans.
Et maintenant ? L’attente du patch… ou l’abandon
La balle est dans le camp de Gearbox. Deux scénarios se dessinent :
- Un patch urgent dans les jours à venir, avec peut-être une compensation rétroactive (restauration des points perdus, objets exclusifs). Cela pourrait apaiser les tensions, comme l’avait fait Blizzard avec les problèmes de Diablo IV.
- Un silence prolongé, laissant le bug persister et poussant les joueurs vers d’autres titres. Dans ce cas, Borderlands 4 risquerait de devenir un échec commercial, malgré son potentiel.
En attendant, les plus passionnés continuent de jouer… en retenant leur souffle à chaque sauvegarde. Les autres ? Ils se tournent vers des alternatives comme Destiny 2 ou Warframe, où les progrès, au moins, ne s’effacent pas en un clic.
Une chose est sûre : ce bug a déjà laissé une tache indélébile sur le lancement de Borderlands 4. Et même avec un correctif, la confiance des joueurs mettra du temps à se reconstruire.
Borderlands 4, c'est un peu comme si Randy Pitchford avait décidé de jouer à "Je te tiens, tu me tiens, par la queue" avec nos compétences. Un bug qui efface tout, c'est comme si on avait joué à un jeu de cartes et que quelqu'un avait décidé de mélanger les as avec les deux de pique. Gearbox, c'est un peu comme un parent qui promet de ranger sa chambre et qui finit par dire "Je vais le faire plus tard". Les joueurs, c'est comme si on leur avait donné un jeu de construction et qu'on leur avait dit "Faites-en quelque chose de génial, mais attention, si vous vous trompez, tout s'effondre".
Pour résumer : Borderlands 4, c'est un peu comme si on avait joué à un jeu de cache-cache avec des fantômes, sauf que les fantômes sont des bugs et qu'ils ne veulent pas se faire trouver. Gearbox, c'est un peu comme un magicien qui promet des tours de passe-passe, mais qui finit par dire "Je ne peux pas le faire, c'est trop difficile". Les joueurs, c'est comme si on leur avait donné un puzzle et qu'on leur avait dit "Résolvez-le, mais attention, si vous vous trompez, tout s'effondre".
En définitive, Borderlands 4, c'est un peu comme si on avait joué à un jeu de société avec des règles qui changent tout le temps. Gearbox, c'est un peu comme un chef d'orchestre qui joue une symphonie, mais qui décide de changer la partition à chaque mesure. Les joueurs, c'est comme si on leur avait donné un livre de recettes et qu'on leur avait dit "Cuisinez, mais attention, si vous vous trompez, tout s'effondre".