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Borderlands 4 : Le DLC **"How Rush Saved Mercenary Day"** débarque avec missions, boss et butin légendaire – Tout ce qu’il faut savoir
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Gearbox Software lance le premier DLC narratif de Borderlands 4, **"Bounty Pack 1: How Rush Saved Mercenary Day"**, le 20 novembre. Au programme : une quête hilarante pour sauver une fête déjantée, des boss inédits, des armes légendaires rerollables et 24 cosmétiques. En parallèle, l’événement gratuit **"Horrors of Kairos"** (23 octobre – 6 novembre) promet des défis sanglants et des récompenses rares, tandis que le raid **"Bloomreaper the Invincible"** se profile comme l’épreuve ultime pour les vétérans. Décryptage d’une stratégie hybride mêlant contenu payant et mises à jour gratuites, inspirée des meilleurs looter-shooters.
A retenir :
- 20 novembre 2024 : Sortie du DLC **"How Rush Saved Mercenary Day"**, avec une intrigue centrée sur Mercenary Day, une parodie de Noël menacée par le Ministre de la Culture.
- 24 cosmétiques + 4 équipements réinitialisables : Personnalisation poussée et optimisation des builds, avec des armes rerollables inédites.
- Événement gratuit "Horrors of Kairos" (23 oct. – 6 nov.) : Affrontez des boss mondiaux sous une pluie de sang pour débloquer du butin légendaire.
- Bloomreaper the Invincible : Un raid-like exigeant, comparable aux Takedowns de Borderlands 3, mais avec une complexité inédite.
- Stratégie hybride : Gearbox combine DLC payants (Bounty Packs), événements gratuits et codes SHiFT pour fidéliser les joueurs, s’inspirant de Diablo IV et Fortnite.
- Éditions Deluxe : Accès automatique au DLC pour les possesseurs de ces versions, sinon disponible en bundle ou en achat solo.
Un Noël déjanté à sauver : L’intrigue rocambolesque du DLC
Imaginez un Noël version Pandore : des guirlandes clignotantes accrochées à des armes à feu, des cadeaux explosifs, et un Père Fouettard remplacé par un psychopathe en costume de renne. Bienvenue dans Mercenary Day, la fête la plus chaotique de l’univers Borderlands, menacée cette année par le Ministre de la Culture du Timekeeper, un bureaucrate aussi sinistre que son nom l’indique. C’est dans ce décor absurde que Gearbox Software plonge les joueurs avec Bounty Pack 1: How Rush Saved Mercenary Day, disponible dès le 20 novembre.
Le scénario, typique de l’humour noir de la licence, promet des dialogues cinglants et des situations ubuesques. Les joueurs incarneront (ou seconderont) Rush, un personnage haut en couleur, pour déjouer les plans du Ministre et sauver les célébrations. Une touche narrative qui rappelle "Tiny Tina’s Assault on Dragon Keep" (Borderlands 2), souvent cité comme le meilleur DLC de la saga pour son mélange de folie et d’émotion. Ici, Gearbox mise sur une durée de vie étendue avec des quêtes secondaires aussi décalées que le lore principal, comme une chasse aux bonbons piégés ou une bataille de boules de neige… explosives.
"On voulait un DLC qui capture l’esprit de Borderlands : du chaos, mais avec un cœur. Mercenary Day, c’est notre façon de célébrer les fêtes… à la sauce Pandore"*, explique un développeur dans un communiqué. Une promesse qui devrait ravir les fans, même si certains redoutent déjà un ton trop "forcé" après les critiques sur l’humour inégal de Borderlands 3.
Butin légendaire et personnalisation : Ce qui attend les chasseurs de coffres
Au-delà de l’histoire, ce DLC se veut généreux en contenu jouable :
- 24 cosmétiques exclusifs : Des skins de personnages inspirés des fêtes (un Claptrap en bonhomme de neige, une Amara en elfe guerrière…), mais aussi des armes thématiques, comme un lance-roquettes en forme de canne de bonbon.
- 4 équipements réinitialisables : Une première dans la série, permettant d’ajuster les stats (dégâts, précision, effets élémentaires) via un système proche des Vault Cards de Borderlands 3, mais avec plus de flexibilité.
- Armes légendaires rerollables : Des drops uniques, comme le "Frostbite" (un pistolet qui gèle les ennemis en statues de glace… avant de les faire exploser), avec des propriétés modifiables pour s’adapter à tous les builds.
- Nouveaux ennemis et boss : Parmi eux, "Jingle the Jolly", un psychopathe déguisé en lutin qui lance des grenades en forme de clochettes.
L’accès dépend de votre édition :
- Éditions Deluxe/Ultimate : DLC inclus dès le lancement.
- Édition Standard : Achat solo (≈15€) ou via un Season Pass (regroupant les 4 Bounty Packs prévus).
Une stratégie commerciale classique, mais qui divise : certains joueurs saluent la transparence (le contenu est clairement segmenté), tandis que d’autres critiquent un "éclatement" des DLC rappelant les dérives des années 2010. "Pourquoi payer 60€ pour un jeu incomplet ?"*, s’interroge un utilisateur sur Reddit, soulignant que Borderlands 2 offrait des extensions plus fournies pour un prix similaire.
"Horrors of Kairos" : L’événement gratuit qui va faire couler le sang (littéralement)
Avant même la sortie du DLC, Gearbox lance un événement saisonnier gratuit du 23 octobre au 6 novembre : "Horrors of Kairos". Inspiré des Blood Harvest de Destiny 2, ce mode temporaire transforme Pandore en un cauchemar sanglant :
- Pluies de sang : Un effet visuel spectaculaire (et légèrement glaçant) qui altère les combats.
- Boss mondiaux : Des ennemis géants, comme "The Butcher of Kairos", un monstre à trois têtes qui crache des flaques d’acide.
- Récompenses légendaires : Des armes exclusives, comme le "Harvester" (un fusil à pompe qui draine la vie des ennemis), et des cosmétiques macabres (un masque de clown ensanglanté pour FL4K, par exemple).
Le twist ? Les joueurs devront collaborer pour vaincre les boss, même en mode solo : les dégâts infligés par la communauté s’additionnent, réduisant progressivement la santé de l’ennemi. Une mécanique sociale qui rappelle les Invasions de Dark Souls, mais en plus coopératif. "On a testé en interne, et voir 10 000 joueurs unis pour descendre un boss, c’est épique"*, confie un testeur.
À noter : les codes SHiFT (distribués via les réseaux sociaux) débloqueront des récompenses supplémentaires, comme des skins ou des boosts d’XP. Une façon maligne de maintenir l’engagement, même hors événement.
Bloomreaper the Invincible : Le raid qui va briser vos builds (et vos nerfs)
Pour les vétérans en mal de défis, Gearbox prépare "Bloomreaper the Invincible", un raid-like annoncé pour le Q4 2024. Voici ce qu’on sait :
- Un boss en 3 phases : Chaque segment impose une mécanique différente (gestion des adds, esquive de patterns mortels, puzzle environnemental).
- Un loot ultra-rare : Seules les équipes les mieux optimisées obtiendront l’"Eternal Bloom", une arme qui évolue avec le niveau du joueur.
- Un système de "checkpoints" : Contrairement aux Takedowns de Borderlands 3, les joueurs pourront sauvegarder leur progression après chaque phase… mais avec un nombre de tentatives limité par semaine.
Le problème ? Ce type de contenu risque de diviser la communauté. Les "hardcore gamers" adorent, mais les joueurs occasionnels pourraient se sentir exclus. "Borderlands, c’est avant tout du fun accessible. Si on doit farmer 100 heures pour espérer battre Bloomreaper, c’est plus du Borderlands"*, critique un streamer. Gearbox promet des réglages de difficulté, mais les détails restent flous.
Derrière les coulisses : Comment Gearbox gère (ou pas) sa communauté
La sortie de Borderlands 4 a été marquée par des critiques mitigées : un open-world trop vide, des bugs persistants, et un manque de contenu endgame au lancement. Avec ce DLC et ces événements, Gearbox tente de rattraper le coup, mais la méthode a ses détracteurs.
Le bon côté :
- Un rythme soutenu de mises à jour : Entre les événements gratuits et les DLC, les joueurs ont de quoi faire.
- Une écoute (relative) des feedbacks : Les développeurs ont corrigé certains bugs majeurs après les plaintes des joueurs.
Les points noirs :
- Une monétisation agressive : Entre les éditions Deluxe, les Season Pass et les cosmétiques, certains estiment que le jeu "coûte cher pour ce qu’il propose".
- Un manque de transparence : Les roadmaps sont vagues, et les dates des prochains DLC (comme le Bounty Pack 2) restent secrètes.
Comparaison avec la concurrence :
Gearbox s’inspire clairement de Diablo IV (Battle Pass) et Fortnite (événements limités), mais avec une touche Borderlands : plus d’humour, plus de coopération, et des récompenses moins "pay-to-win". Reste à voir si cette formule hybride suffira à convaincre les joueurs lassés par les live-services répétitifs.
Faut-il craquer pour ce DLC ? Notre verdict
Pour les fans inconditionnels : Oui, sans hésiter. Le DLC apporte du contenu narratif solide, des cosmétiques hilarants, et des armes uniques. Si vous avez aimé Borderlands 2, ce retour aux sources devrait vous plaire.
Pour les joueurs occasionnels : Attendez une baisse de prix ou un bundle. Le contenu est qualitatif, mais trop cher pour 3-4 heures de jeu supplémentaires.
Pour les compétiteurs : "Horrors of Kairos" et Bloomreaper sont faits pour vous. Préparez vos builds, car ces défis demanderont une optimisation minutieuse.
Notre conseil : Si vous hésitez, testez d’abord l’événement gratuit pour voir si le gameplay vous plaît. Et gardez un œil sur les codes SHiFT : Gearbox en distribue souvent via Twitter, et ils peuvent débloquer des récompenses sans dépenser un centime.

