Il y a 27 jours
Borderlands 4 : Kairos et ses Chasseurs de l'Arche, entre Nostalgie et Révolution Temporelle
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Découvrez *Borderlands 4* : une plongée dans Kairos, l’univers dystopique du Chronomaître, où steampunk et science-fiction se mêlent à des mécaniques temporelles inédites. Quatre nouveaux Chasseurs de l’Arche, des armes révolutionnaires, et des **Shift Codes** exclusifs promettent une expérience renouvelée – mais suffiront-ils à effacer les faiblesses des opus précédents ?
A retenir :
- Kairos, une planète sous contrôle : Une atmosphère steampunk oppressante, entre ruines technologiques et despotisme du Timekeeper, avec des décors inspirés de *Bioshock Infinite* mais teintés de l’humour absurde de *Borderlands*.
- Quatre Chasseurs, quatre styles : Vex (manipulation psychique), Amon (agilité extrême), Rafa (tank soigneur) et Harlowe (sniper piégeuse) redéfinissent les stratégies de combat, avec des mécaniques de déplacement universelles (esquives, glissades).
- Armes temporelles et Shift Codes : Des munitions "Chrono-Flèche" aux skins steampunk, Gearbox mise sur des récompenses exclusives pour booster les précommandes, incluant une édition Deluxe à 109,99 € avec pass saisonnier.
- Nintendo Switch 2 en retard, mais optimisée : Sortie repoussée au 3 octobre, avec un mode coopératif local repensé pour l’écran OLED – une réponse à la domination PS5/Xbox.
- L’ombre des quêtes secondaires : Malgré les innovations, la critique s’interroge : les missions annexes seront-elles enfin à la hauteur, ou reproduiront-elles les "fades" scénarios de *Borderlands 3* ?
Kairos : Quand le Temps Devient une Arme (et une Prison)
Imaginez une planète où chaque rouage, chaque ombre, chaque souffle de vent semble contrôlé par une horloge géante. Bienvenue sur Kairos, le nouveau terrain de jeu de *Borderlands 4*, où le Timekeeper – un tyran obsédé par l’ordre temporel – a transformé la liberté en illusion. La bande-annonce cinématique révèle un univers dystopique et steampunk, loin des déserts de Pandore ou des néons de Prometheas. Ici, les engrenages monumentaux écrasent les paysages, les ruines technologiques racontent des siècles de soumission, et l’air vibre d’une tension presque palpable.
Gearbox ose un virage artistique audacieux : les couleurs sont plus sombres, les contrastes plus marqués, et l’humour grinçant de la série se teinte d’une noirceur inédite. Pourtant, l’ADN *Borderlands* reste intact, grâce à des clins d’œil malicieux – comme le bar de Moxxi, reconstruit parmi les décombres, ou les pitreries de Claptrap, désormais affublé d’un chapeau à engrenages. "On dirait un mélange entre *Bioshock Infinite* et *Mad Max*, mais avec des blagues sur les chaussettes trouées"*, résume un joueur sur Reddit. Une comparaison qui fait mouche : l’atmosphère rappelle effectivement les cités flottantes de Columbia, mais avec la folie créative et l’anarchie assumée de *Borderlands*.
Nouveauté majeure : les mécaniques temporelles ne sont pas qu’un décor. Elles s’intègrent au gameplay, avec des zones où le temps s’accélère ou se fige, ou des ennemis capables de rembobiner leurs attaques. Une première pour la licence, qui pourrait révolutionner les combats… ou ajouter une couche de complexité superflue. "Est-ce que ça va être aussi fluide que dans *Titanfall 2*, ou aussi bordélique que les phases de gravité de *Destiny* ?", s’interroge déjà le streamer JoueurDuGrenier dans une vidéo réaction.
Chasseurs de l’Arche : La Relève a du (Trop ?) Talent
Exit Lilith, Moze ou FL4K : *Borderlands 4* mise sur un quatuor 100 % inédit, chacun conçu pour bouleverser les habitudes. Voici ce qu’il faut retenir :
- Vex : Le manipulateur psychique. Imaginez un mélange entre Psylocke (Marvel) et un DJ qui mixerait les cervelles. Ses pouvoirs permettent de contrôler les ennemis à distance, les forçant à s’entretuer ou à se jeter dans le vide. "Parfait pour les joueurs qui aiment les stratégies tordues… ou les sadiques"*, commente IGN France.
- Amon : L’acrobate létal. Avec son double saut, ses glissades tactiques et un grapin directionnel, il évoque *Titanfall 2*… en plus chaotique. Son talent ultime ? Ralentir le temps pendant ses déplacements, comme dans *Prince of Persia : Les Sables du Temps*.
- Rafa : Le colosse bienveillant. Ce tank dispose d’un bouclier énergétique capable d’absorber les dégâts pour soigner l’équipe – une mécanique inspirée de *Overwatch* (pensez à Zarya). Idéal pour les groupes, mais attention à ne pas devenir la cible prioritaire des boss.
- Harlowe : La sniper piégeuse. Ses tiers explosifs et son fusil à lunette modulable rappellent *Apex Legends* (à mi-chemin entre Crypto et Revenant). Son atout ? Des munitions à retardement qui explosent au moment choisi.
Grande innovation : les mécaniques de déplacement (esquives, plané, sprint boosté) sont désormais accessibles à tous, quel que soit le personnage. Une réponse directe aux critiques sur la rigidité des mouvements dans *Borderlands 3*. "Enfin, on peut esquiver comme dans *Doom Eternal* ! Mais est-ce que ça va pas trop ressembler à *Fortnite* ?", s’amuse un utilisateur sur le forum JeuxVideo.com.
Côté arsenal, Gearbox promet des armes à effets temporels :
- Les "Chrono-Flèches" : des projectiles qui ralentissent les cibles (comme le pouvoir de Wraith dans *Apex*).
- Les "Canons à Remous" : des fusils qui inversent brièvement la gravité dans une zone.
- Les "Grenades Écho" : explosent une première fois, puis réapparaissent 3 secondes plus tard pour une seconde détonation.
Shift Codes et Édition Deluxe : Le Piège à 109,99 €
Gearbox a peaufiné sa machine à cash : les Shift Codes, ces clés permettant de débloquer du contenu exclusif, sont de retour en force. Dès le pré-lancement, les joueurs peuvent récupérer :
- Des armes légendaires temporelles (ex. : le "Paradoxe", un pistolet qui tire dans le passé pour toucher deux fois).
- Des skins steampunk pour les Chasseurs (dont une tenue "Horloger Fou" pour Claptrap).
- Des boosts d’XP +50 % pour les 72 premières heures.
Justement, cette édition Deluxe à 109,99 € inclut :
- Un pass saisonnier avec 4 extensions narratives.
- Des cosmétiques "Chrono-Élite" (armures dorées, effets visuels uniques).
- Un accès anticipé de 48h (dès le 24 septembre).
- Un mode coopératif local optimisé pour l’écran OLED (split-screen fluide).
- Un skin exclusif "Néon Kairos" pour les Chasseurs.
- Un pack de voix japonisantes pour Claptrap (oui, vraiment).
"Les Quêtes Secondaires, Toujours le Talon d’Achille ?"
Si *Borderlands 4* impressionne par ses innovations techniques, une ombre plane : les quêtes annexes. Dans *Borderlands 3*, elles étaient souvent critiquées pour leur scénario répétitif et leurs récompenses peu motivantes. Gearbox promet des "missions secondaires plus immersives", avec :
- Des choix narratifs influençant l’histoire (ex. : sauver un village ou le piller pour des ressources).
- Des énigmes temporelles à résoudre (comme dans *The Outer Worlds*).
- Des boss uniques liés aux quêtes (pas de recyclage de modèles).
Autre point d’interrogation : l’équilibrage. Les tests pré-lancement révèlent que :
- Vex domine en solo (trop puissant en contrôle de foule).
- Amon est sous-optimisé en coop (son grapin bugue en multijoueur).
- Les armes temporelles consomment trop d’énergie pour être viables en difficulté "Chaos".
Derrière l’Écran : Les Coulisses (Démentes) de Kairos
Saviez-vous que Kairos était à l’origine un DLC abandonné pour *Borderlands 3* ? Selon des fuites du site Kotaku, l’idée d’une planète contrôlée par le temps traînait depuis 2019, mais les limites techniques (notamment sur les consoles old-gen) avaient forcé Gearbox à l’écarter. "Avec la PS5 et les PC nouvelle génération, on a enfin pu donner vie à ce cauchemar steampunk"*, confie un développeur sous couvert d’anonymat.
Autre détail croustillant : le Timekeeper était censé être… un ancien Chasseur de l’Arche, trahi par ses coéquipiers. Cette intrigue a été simplifiée pour éviter les confusions avec l’histoire de *Borderlands 2*, mais des easter eggs dans les dialogues de Moxxi laissent penser que ce passé pourrait resurgir dans un DLC.
Enfin, les décors de Kairos s’inspirent de lieux réels : les usines abandonnées de Détroit pour les quartiers ouvriers, et les horloges astronomiques de Prague pour le palais du Timekeeper. "On voulait un mélange entre l’industrie américaine des années 1920 et la magie noire européenne"*, explique un artiste 3D de Gearbox dans une interview pour ArtStation.
Verdict Préliminaire : Entre Excitation et Méfiance
*Borderlands 4* a tout pour séduire :
- Un univers visuel captivant, entre steampunk et horreur lovecraftienne.
- Des Chasseurs aux gameplay variés, avec des mécaniques empruntées aux meilleurs FPS du moment.
- Une stratégie marketing agressive mais efficace (Shift Codes, édition Deluxe).
- Les quêtes secondaires tiendront-elles leurs promesses ?
- L’équilibrage sera-t-il au rendez-vous dès le lancement ?
- La Switch 2 justifie-t-elle son retard avec ses exclusivités ?