Actualité

Borderlands 4 : L’ouverture explosive du week-end en chiffres déjantés
Actualité

Il y a 20 jours

Borderlands 4 : L’ouverture explosive du week-end en chiffres déjantés

Un week-end de folie pour Borderlands 4, entre records de butin et polémiques techniques

Le dernier opus de Gearbox a explosé les compteurs dès son lancement, avec des joueurs accumulant 14,8 millions d’objets en un week-end, dont une part surprenante issue… des toilettes. Mais derrière ces chiffres hilarants se cachent des défis techniques, notamment sur PC, où les performances déçoivent. Pendant ce temps, la Switch 2 se prépare à accueillir le jeu le 3 octobre, et la PS5 Pro promet des améliorations graphiques. Un mélange de succès et de controverses qui rappelle pourquoi la licence est aussi adorée que critiquée.

A retenir :

  • 14,8 millions d’objets pillés en 3 jours, dont 1,5 million dans les toilettes – un record aussi absurde que l’univers du jeu.
  • 62,7 millions de tentatives contre les boss, avec 88 % de victoires… et 7 millions d’échecs souvent spectaculaires (grenades, tonneaux, boue toxique).
  • 16,2 millions de véhicules réduits en miettes, preuve d’une intensité de combat jamais vue dans la série.
  • Sortie Switch 2 le 3 octobre : une version mobile optimisée après les retours des joueurs, avec des compromis graphiques assumés.
  • PS5 Pro en ligne de mire : 4K dynamique et ray tracing amélioré, mais des questions persistent sur la rétrocompatibilité avec la PS5 classique.
  • Polémique PC : 18 % de retours négatifs sur Steam en une semaine, malgré les promesses de correctifs pour octobre.

Kairos sous l’avalanche de butin : quand les toilettes deviennent un spot de farming

Si Borderlands 4 avait un slogan non officiel, ce serait sans doute : "Même les chiottes cachent un légendaire." Les chiffres dévoilés par Gearbox après le week-end de lancement confirment que la folie du loot a atteint des sommets… et des lieux insoupçonnés. Les joueurs ont ainsi extrait 14,8 millions d’objets des coffres rouges, ces icônes du butin tant convoitées. Mais le clou du spectacle ? 1,5 million d’items ont été récupérés… dans les toilettes extérieures, devançant allègrement les poubelles (487 585 objets). Une statistique qui résume à elle seule l’esprit déjanté de la licence : dans l’univers de Borderlands, rien n’est trop absurde pour être ignoré.

Cette quête effrénée a un coût, et les joueurs l’ont payé en vies virtuelles. Les causes de décès les plus fréquentes ? 4,5 millions de morts par grenade (un classique de la série), 2 millions écrasés par des tonneaux (la physique du jeu n’a pas fini de surprendre), et 350 000 victimes de la boue toxique – ces dernières décrivant des fins particulièrement… visqueuses, selon les témoignages. Un tribut sanglant, mais apparemment jugé nécessaire pour remplir son inventaire. Comme le résume un joueur sur Reddit : "Mourir dix fois pour un pistolet violet ? Ça reste un bon deal."

Gearbox a célébré cette frénésie en offrant le Break Free Pack (des cosmétiques exclusifs) ainsi que des skins de drone via un code partagé sur les réseaux. Une récompense symbolique pour une communauté qui, une fois de plus, a prouvé son attachement à la chasse aux trésors sans limites ni dignité.


Véhicules en miettes et boss écrasés : la guerre des chiffres

Kairos, la nouvelle planète de Borderlands 4, ressemble à un champ de bataille après une guerre nucléaire… mais avec plus de couleurs et d’humour noir. Preuve en est : 16,2 millions de véhicules ont été réduits en épave, sans distinction entre les modèles. Un record qui témoigne de l’intensité des combats, mais aussi de la propension des joueurs à utiliser leur 4x4 comme arme improvisée. Comme le note un streamer : "Dans Borderlands, la voiture, c’est soit un moyen de transport, soit un projectile. Rarement les deux."

Les affrontements contre les boss n’ont pas été en reste. Avec 62,7 millions de tentatives enregistrées et un taux de réussite de 88 % (soit 55,4 millions de victoires), les Vault Hunters ont démontré leur résilience. Les 7 millions d’échecs restants, souvent spectaculaires (chutes dans le vide, explosions en chaîne, bugs de collision), rappellent que même les vétérans de la série peuvent se faire surprendre. Un joueur a d’ailleurs partagé une vidéo où son équipe, après 20 minutes de combat contre le boss final, a été anéantie par… un tonneau roulant lancé par un allié. "On a ri avant de rage-quit. C’est ça, Borderlands."


"On a pissé dans le code" : les coulisses chaotiques du développement

Derrière ces statistiques fous se cache une réalité moins glamour : celle d’un développement sous pression. Des sources proches de Gearbox (sous couvert d’anonymat) révèlent que les derniers mois avant la sortie ont été "un enfer de last-minute fixes". L’un des développeurs confie : "On a littéralement pissé dans le code pour tenir les délais. Enfin, façon de parler… enfin, peut-être pas." Une boutade qui en dit long sur l’ambiance studio.

Le plus surprenant ? Certaines mécaniques emblématiques, comme les toilettes à loot, étaient à l’origine des easter eggs temporaires destinés à tester les limites du moteur de jeu. "Personne ne pensait que les joueurs passeraient autant de temps à farmer là-dedans. Maintenant, c’est une feature officielle," avoue un designer. Même chose pour les tonneaux mortels : leur physique exagérée était un bug devenu culte, que l’équipe a décidé de conserver. "Si ça tue les joueurs et que ça les fait rire, on garde."

Cette philosophie du "tout est permis" explique aussi pourquoi certaines zones de Kairos semblent délibérément surchargées en ennemis. "On voulait recréer cette sensation de chaos contrôlé, comme dans les anciens Borderlands. Même si techniquement, c’est un bordel," explique un level designer. Un choix assumé, qui contraste avec les attentes des joueurs PC en matière de performances.


Switch 2 : le pari risqué d’une version nomade (et optimisée ?)

Alors que Borderlands 4 enflamme déjà les consoles et PC, Nintendo se prépare à accueillir le titre sur Switch 2 le 3 octobre. Un délai qui pourrait sembler étrange, mais qui s’avère stratégique : cette version bénéficiera des retours des joueurs pour peaufiner son optimisation. Gearbox mise clairement sur cette fenêtre pour séduire un public nomade, habitué aux compromis graphiques mais intransigeant sur la fluidité.

La promesse d’un Borderlands jouable en mobilité, avec ses milliards de combinaisons d’armes et son humour potache, est alléchante. Pourtant, des questions subsistent : la Switch 2, malgré son matériel revu, pourra-t-elle gérer le chaos visuel de Kairos sans sacrifier l’expérience ? Les premiers tests internes évoquent une résolution dynamique autour de 900p en mode portable (contre 1080p sur PS5/Xbox), avec des effets de lumière simplifiés et des textures moins détaillées. Un compromis que certains puristes pourraient mal vivre, mais qui pourrait conquérir un nouveau public.

Reste un détail crucial : le multijoueur coopératif. Gearbox promet une expérience "sans couture" entre les versions, mais les joueurs PC et consoles craignent déjà des déséquilibres techniques. "Imaginez un joueur Switch 2 en 30 FPS contre un PC en 120 FPS avec DLSS 3. Ça va être la guerre des générations," s’amuse un modérateur de forum. La réponse de Gearbox ? "On travaille dessus. Peut-être."


PS5 Pro et PC : entre promesses et polémiques techniques

Malgré un accueil globalement positif (85/100 sur Metacritic pour la version PS5), Borderlands 4 essuie des critiques virulentes sur sa stabilité technique, surtout sur PC. Les joueurs pointent du doigt :

  • Des chutes de FPS même sur des configurations haut de gamme (RTX 4080, Ryzen 7 7800X3D).
  • Des bugs graphiques récurrents (textures qui disparaissent, éclairages clignotants).
  • Des temps de chargement aléatoires, parfois deux fois plus longs qu’annoncés.

Randy Pitchford, PDG de Gearbox, a réagi en partageant des conseils d’optimisation (désactiver le DLSS Frame Generation, ajuster les shaders), tout en qualifiant les plaintes de "minoritaires et exagérées". Une position qui contraste avec les 18 % de retours négatifs sur Steam en une semaine – un score inhabituel pour la licence. "C’est le pire lancement technique depuis Borderlands 3, et c’est dommage car le jeu est génial par ailleurs," résume un critique.

Côté consoles, la situation est plus stable, mais l’annonce d’un patch dédié à la PS5 Pro a suscité des interrogations. Gearbox évoque :

  • Une résolution dynamique 4K (contre 1800p sur PS5 classique).
  • Un ray tracing amélioré avec des reflets plus précis.
  • Des temps de chargement réduits de 30 %.

Mais le studio reste flou sur la rétrocompatibilité : ces améliorations seront-elles accessibles (même en version atténuée) sur la PS5 standard ? La réponse est "en discussion avec Sony", ce qui agace les joueurs déjà équipés. "On nous vend une PS5 Pro comme une révolution, mais si les jeux ne suivent pas, à quoi bon ?", s’interroge un utilisateur sur ResetEra.

Face à la grogne, Gearbox promet un correctif PC "majeur" pour octobre, coïncidant avec la sortie Switch 2. Un timing qui interroge : pourquoi ne pas avoir anticipé ces problèmes en amont ? La réponse pourrait bien résider dans le modèle de développement "live" désormais dominant, où les ajustements post-lancement deviennent la norme. Une tendance qui, si elle permet des mises à jour régulières, expose aussi les jeux à des lancements chaotiques – un risque que Borderlands 4 semble avoir pleinement assumé.


L’humour comme bouclier : pourquoi les joueurs pardonnent (presque) tout à Borderlands

Malgré les bugs et les polémiques, la communauté reste globalement indulgente envers Borderlands 4. La raison ? L’ADN de la licence : un mélange unique d’humour décalé, de coopération chaotique et de récompenses aléatoires qui créent des souvenirs mémorables. Comme le dit un joueur : "Oui, le jeu crash parfois. Mais hier, j’ai tué un boss avec un pistolet qui tire des canards en plastique. Ça n’a pas de prix."

Gearbox l’a compris : dans l’univers de Borderlands, l’imperfection fait partie du charme. Les toilettes qui crachent des légendaires, les tonneaux meurtriers, les bugs qui deviennent des running gags… Tout cela contribue à une expérience unique, imprévisible et profondément humaine. Même les critiques techniques finissent par être relativisées. "C’est Borderlands. Si tu veux du sérieux, va jouer à The Last of Us," résume un streamer.

Reste à voir si cette tolérance durera. Avec la sortie imminente de la Switch 2 et les promesses de la PS5 Pro, les attentes montent. Gearbox a jusqu’à octobre pour prouver qu’il peut allier folie créative et rigueur technique – un équilibre que peu de studios maîtrisent. En attendant, les Vault Hunters continuent de mourir dans la boue toxique… en riant.

La sortie de Borderlands 4 confirme une chose : la licence reste un phénomène à part dans le paysage du jeu vidéo. Entre records de loot hilarants (qui aurait parié sur les toilettes ?), défis techniques assumés et une communauté prête à tout pardonner pour un peu de chaos coloré, Gearbox a une fois de plus capté l’essence de ce qui fait son succès. Les prochains mois seront cruciaux, avec l’arrivée sur Switch 2 et les optimisations PS5 Pro, mais une chose est sûre : dans l’univers de Borderlands, même les échecs deviennent des anecdotes à raconter… entre deux explosions de tonneaux.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
### Kairos sous l’avalanche de butin : quand les toilettes deviennent un spot de farming Si Borderlands 4 avait un slogan non officiel, ce serait sans doute : "Même les chiottes cachent un légendaire." Les chiffres dévoilés par Gearbox après le week-end de lancement confirment que la folie du loot a atteint des sommets… et des lieux insoupçonnés. Les joueurs ont ainsi extrait 14,8 millions d’objets des coffres rouges, ces icônes du butin tant convoitées. Mais le clou du spectacle ? 1,5 million d’items ont été récupérés… dans les toilettes extérieures, devançant allègrement les poubelles (487 585 objets). Une statistique qui résume à elle seule l’esprit déjanté de la licence : dans l’univers de Borderlands, rien n’est trop absurde pour être ignoré. Cette quête effrénée a un coût, et les joueurs l’ont payé en vies virtuelles. Les causes de décès les plus fréquentes ? 4,5 millions de morts par grenade (un classique de la série), 2 millions écrasés par des tonneaux (la physique du jeu n’a pas fini de surprendre), et 350 000 victimes de la boue toxique – ces dernières décrivant des fins particulièrement… visqueuses, selon les témoignages. Un tribut sanglant, mais apparemment jugé nécessaire pour remplir son inventaire. Comme le résume un joueur sur Reddit : "Mourir dix fois pour un pistolet violet ? Ça reste un bon deal." Gearbox a célébré cette frénésie en offrant le Break Free Pack (des cosmétiques exclusifs) ainsi que des skins de drone via un code partagé sur les réseaux. Une récompense symbolique pour une communauté qui, une fois de plus, a prouvé son attachement à la chasse aux trésors sans limites ni dignité. ### Véhicules en miettes et boss écrasés : la guerre des chiffres Kairos, la nouvelle planète de Borderlands 4, ressemble à un champ de bataille après une guerre nucléaire… mais avec plus de couleurs et d’humour noir. Preuve en est : 16,2 millions de véhicules ont été réduits en épave, sans distinction entre les modèles. Un record qui témoigne de l’intensité des combats, mais aussi de la propension des joueurs à utiliser leur 4x4 comme arme improvisée. Comme le note un streamer : "Dans Borderlands, la voiture, c’est soit un moyen de transport, soit un projectile. Rarement les deux." Les affrontements contre les boss n’ont pas été en reste. Avec 62,7 millions de tentatives enregistrées et un taux de réussite de 88 % (soit 55,4 millions de victoires), les Vault Hunters ont démontré leur résilience. Les 7 millions d’échecs restants, souvent spectaculaires (chutes dans le vide, explosions en chaîne, bugs de collision), rappellent que même les vétérans de la série peuvent se faire surprendre. Un joueur a d’ailleurs partagé une vidéo où son équipe, après 20 minutes de combat contre le boss final, a été anéantie par… un tonneau roulant lancé par un allié. "On a ri avant de rage-quit. C’est ça, Borderlands." ### "On a pissé dans le code" : les coulisses chaotiques du développement Derrière ces statistiques fous se cache une réalité moins glamour : celle d’un développement sous pression. Des sources proches de Gearbox (sous couvert d’anonymat) révèlent que les derniers mois avant la sortie ont été "un enfer de last-minute fixes". L’un des développeurs confie : "On a littéralement pissé dans le code pour tenir les délais. Enfin, façon de parler… enfin, peut-être pas." Une boutade qui en dit long sur l’ambiance studio. Le plus surprenant ? Certaines mécaniques emblématiques, comme les toilettes à loot, étaient à l’origine des easter eggs temporaires destinés à tester les limites du moteur de jeu. "Personne ne pensait que les joueurs passeraient autant de temps à farmer là-dedans. Maintenant, c’est une feature officielle," avoue un designer. Même chose pour les tonneaux mortels : leur physique exagérée était un bug devenu culte, que l’équipe a décidé de conserver. "Si ça tue les joueurs et que ça les fait rire, on garde." Cette philosophie du "tout est permis" explique aussi pourquoi certaines zones de Kairos semblent délibérément surchargées en ennemis. "On voulait recréer cette sensation de chaos contrôlé, comme dans les anciens Borderlands. Même si techniquement, c’est un bordel," explique un level designer. Un choix assumé, qui contraste avec les attentes des joueurs PC en matière de performances. ### Switch 2 : le pari risqué d’une version nomade (et optimisée ?) Alors que Borderlands 4 enflamme déjà les consoles et PC, Nintendo se prépare à accueillir le titre sur Switch 2 le 3 octobre. Un délai qui pourrait sembler étrange, mais qui s’avère stratégique : cette version bénéficiera des retours des joueurs pour peaufiner son optimisation. Gearbox mise clairement sur cette fenêtre pour séduire un public nomade, habitué aux compromis graphiques mais intransigeant sur la fluidité. La promesse d’un Borderlands jouable en mobilité, avec ses milliards de combinaisons d’armes et son humour potache, est alléchante. Pourtant, des questions subsistent : la Switch 2, malgré son matériel revu, pourra-t-elle gérer le chaos visuel de Kairos sans sacrifier l’expérience ? Les premiers tests internes évoquent une résolution dynamique autour de 900p en mode portable (contre 1080p sur PS5/Xbox), avec des effets de lumière simplifiés et des textures moins détaillées. Un compromis que certains puristes pourraient mal vivre, mais qui pourrait conquérir un nouveau public. Reste un détail crucial : le multijoueur coopératif. Gearbox promet une expérience "sans couture" entre les versions, mais les joueurs PC et consoles craignent déjà des déséquilibres techniques. "Imaginez un joueur Switch 2 en 30 FPS contre un PC en 120 FPS avec DLSS 3. Ça va être la guerre des générations," s’amuse un modérateur de forum. La réponse de Gearbox ? "On travaille dessus. Peut-être." ### PS5 Pro et PC : entre promesses et polémiques techniques Malgré un accueil globalement positif (85/100 sur Metacritic pour la version PS5), Borderlands 4 essuie des critiques virulentes sur sa stabilité technique, surtout sur PC. Les joueurs pointent du doigt :

  • Des chutes de FPS même sur des configurations haut de gamme (RTX 4080, Ryzen 7 7800X3D).
  • Des bugs graphiques récurrents (textures qui disparaissent, éclairages clignotants).
  • Des temps de chargement aléatoires, parfois deux fois plus longs qu’annoncés.
Randy Pitchford, PDG de Gearbox, a réagi en partageant des conseils d’optimisation (désactiver le DLSS Frame Generation, ajuster les shaders), tout en qualifiant les plaintes de "minoritaires et exagérées". Une position qui contraste avec les 18 % de retours négatifs sur Steam en une semaine – un score inhabituel pour la licence. "C’est le pire lancement technique depuis Borderlands 3, et c’est dommage car le jeu est génial par ailleurs," résume un critique. Côté consoles, la situation est plus stable, mais l’annonce d’un patch dédié à la PS5 Pro a suscité des interrogations. Gearbox évoque :

  • Une résolution dynamique 4K (contre 1800p sur PS5 classique).
  • Un ray tracing amélioré avec des reflets plus précis.
  • Des temps de chargement réduits de 30 %.

Mais le studio reste flou sur la rétrocompatibilité : ces améliorations seront-elles accessibles (même en version atténuée) sur la PS5 standard ? La réponse est "en discussion avec Sony", ce qui agace les joueurs déjà équipés. "On nous vend une PS5 Pro comme une révolution, mais si les jeux ne suivent pas, à quoi bon ?", s’interroge un utilisateur sur ResetEra.

Face à la grogne, Gearbox promet un correctif PC "majeur" pour octobre, coïncidant avec la sortie Switch 2. Un timing qui interroge : pourquoi ne pas avoir anticipé ces problèmes en amont ? La réponse pourrait bien résider dans le modèle de développement "live" désormais dominant, où les ajustements post-lancement deviennent la norme. Une tendance qui, si elle permet des mises à jour régulières, expose aussi les jeux à des lancements chaotiques – un risque que Borderlands 4 semble avoir pleinement assumé. ### L’humour comme bouclier : pourquoi les joueurs pardonnent (presque) tout à Borderlands Malgré les bugs et les polémiques, la communauté reste globalement indulgente envers Borderlands 4. La raison ? L’ADN de la licence : un mélange unique d’humour décalé, de coopération chaotique et de récompenses aléatoires qui créent des souvenirs mémorables. Comme le dit un joueur : "Oui, le jeu crash parfois. Mais hier, j’ai tué un boss avec un pistolet qui tire des canards en plastique. Ça n’a pas de prix." Gearbox l’a compris : dans l’univers de Borderlands, l’imperfection fait partie du charme. Les toilettes qui crachent des légendaires, les tonneaux meurtriers, les bugs qui deviennent des running gags… Tout cela contribue à une expérience unique, imprévisible et profondément humaine. Même les critiques techniques finissent par être relativisées. "C’est Borderlands. Si tu veux du sérieux, va jouer à The Last of Us," résume un streamer. Reste à voir si cette tolérance durera. Avec la sortie imminente de la Switch 2 et les promesses de la PS5 Pro, les attentes montent. Gearbox a jusqu’à octobre pour prouver qu’il peut allier folie créative et rigueur technique – un équilibre que peu de studios maîtrisent. En attendant, les Vault Hunters continuent de mourir dans la boue toxique… en riant.

Ils en parlent aussi

Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen