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Borderlands 4 : Le Patch de la Dernière Chance ? Stabilité, Contenu Hebdo et Switch 2 en Approche
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Il y a 20 jours

Borderlands 4 : Le Patch de la Dernière Chance ? Stabilité, Contenu Hebdo et Switch 2 en Approche

Gearbox tente de sauver les meubles : un patch massif pour Borderlands 4 cible les crashes PC et les bugs de récompenses, tandis que des mises à jour hebdomadaires (boss exclusifs, missions revisitées) visent à relancer l’engouement. Parallèlement, le studio prépare un portage optimisé pour Nintendo Switch 2 (3 octobre), promettant une expérience "fluide" grâce au DLSS 2.0. Suffira-t-il à effacer le lancement chaotique ?

A retenir :

  • Patch critique pour PC : correction des plantages liés aux animations, à l’audio et aux GPU, ainsi que des bugs du Gilded Glory Pack (armes légendaires apparues dans des coffres standards) et du Reward Center.
  • Contenu hebdomadaire inédit :
    • Weekly Big Encore Boss : versions surpuissantes de boss avec un loot pool exclusif.
    • Weekly Wildcard Missions : missions revisitées avec des récompenses légendaires garanties, renouvelables pour farmer.
    • Maurice’s Black Market Vending Machine : marchand itinérant aux offres personnalisées, inspirée de Destiny 2 mais avec le chaos typique de Borderlands.
  • Nintendo Switch 2 : sortie le 3 octobre avec une version optimisée (DLSS 2.0, CPU boosté). Gearbox promet une expérience "fluide et fidèle", mais le scepticisme persiste après les déboires de Borderlands 3 sur Switch.
  • Stratégie de rattrapage : après des critiques virulentes (Randy Pitchford avait parlé de "bruit"), Gearbox mise sur des updates régulières pour fidéliser les joueurs en endgame.
  • Chiffres clés : 100 000 joueurs simultanés sur Steam au lancement (12 septembre), mais une chute rapide due aux problèmes techniques.

Un lancement en demi-teinte : entre records et crashes

Le 12 septembre, Borderlands 4 débarquait sur PC et consoles avec un mélange d’enthousiasme et d’appréhension. Le titre de Gearbox, attendu comme le messie des looter-shooters, a rapidement divisé la communauté. D’un côté, un pic à 100 000 joueurs simultanés sur Steam – un score honorable pour la licence. De l’autre, une avalanche de rapports de bugs : crashes à répétition, animations qui se figent, problèmes audio, et même des blocages de progression (comme dans la mission "Parler à Zadra"). Sans compter les joueurs lésés par le Gilded Glory Pack, ce bonus de précommande censé offrir quatre armes légendaires et un cosmétique... mais dont le contenu apparaissait aléatoirement dans des coffres standards, gâchant la rareté promise.

Face à la grogne, Randy Pitchford, le patron de Gearbox, avait d’abord minimisé les critiques, les qualifiant de "bruit" excessif. Une déclaration mal reçue, qui avait attisé les tensions. Pourtant, derrière les mots, l’équipe travaillait d’arrache-pied. Résultat : un patch d’urgence déployé cette semaine, censé corriger les pires soucis. Les crashes liés aux GPU (notamment sur les configurations AMD), les collisions fantômes et les problèmes audio qui coupaient l’immersion sont désormais dans le collimateur. Même le Reward Center, ce système de récompenses souvent capricieux, a été retravaillé pour éviter les erreurs de distribution.

Mais était-ce trop peu, trop tard ? Certains joueurs, comme @VaultHunter42 sur Reddit, restent sceptiques : "Ils ont mis des mois à fixer des bugs évidents sur Borderlands 3. Pourquoi cette fois serait différent ?" Une question qui plane, alors que la concurrence (comme Destiny 2: The Final Shape) ne laisse aucun répit.


"On ne lâche rien" : la contre-attaque de Gearbox avec du contenu hebdo

Pour redorer son blason, Gearbox mise sur une stratégie agressive de contenu hebdomadaire. L’idée ? Donner aux joueurs une raison de revenir chaque semaine, même après avoir terminé l’histoire principale. Voici ce qui attend les Vault Hunters :

1. Les Weekly Big Encore Boss : une version stéroïdée des boss du jeu, avec des mécaniques inédites et un loot pool exclusif. Par exemple, le Typhon Devorator (un favori des fans) revient avec une attaque de zone élargie et des drops garantis en légendaire. "C’est comme un raid miniaturisé, mais sans la pression des MMO", explique Julie, game designer chez Gearbox, dans une interview accordée à PC Gamer.

2. Les Weekly Wildcard Missions : des missions secondaires revisitées avec des modifiers aléatoires (ennemis plus résistants, temps limité, etc.) et une récompense légendaire garantie à la clé. Le twist ? Ces missions sont renouvelables : une fois terminées, elles réapparaissent après un cooldown, permettant aux joueurs de farmer des équipements spécifiques. Une mécanique qui rappelle les Nightfall Strikes de Destiny 2, mais avec l’humour déjanté de Borderlands.

3. Maurice’s Black Market Vending Machine : le retour d’un personnage culte. Ce marchand ambulant, déjà présent dans Borderlands 3, propose désormais un inventaire personnalisé en fonction des progrès du joueur. "Si tu as du mal à trouver un certain type d’arme, Maurice pourrait te proposer un échange avantageux", détaille un communiqué officiel. Son emplacement change chaque semaine, et son stock est limité – de quoi stimuler les échanges entre joueurs sur les forums.

Une approche qui semble porter ses fruits : selon les premiers retours, les joueurs apprécient particulièrement les Wildcard Missions, jugées "addictives et bien récompensées" par IGN France. Reste à voir si ce rythme sera tenu sur le long terme. Car dans l’univers impitoyable des live-service games, la régularité est reine.


Switch 2 : le pari fou de Gearbox pour octobre

Alors que les joueurs PC attendent encore des corrections, Gearbox annonce une surprise : Borderlands 4 débarquera sur Nintendo Switch 2 le 3 octobre. Un défi technique de taille, quand on se souvient des performances catastrophiques de Borderlands 3 sur la première Switch (720p/30 FPS instables, textures floues).

Cette fois, le studio promet une version "optimisée" pour la nouvelle console hybride, grâce à :

  • Un GPU basé sur l’architecture DLSS 2.0 de NVIDIA, permettant un upscaling dynamique pour maintenir 60 FPS en 1080p (en mode docké).
  • Un CPU plus performant, réduisant les temps de chargement et les stutters en combat.
  • Des réglages graphiques adaptatifs, qui ajustent les effets visuels en fonction de l’action à l’écran.

"On ne vise pas la parité avec les PS5/Xbox Series X, mais une expérience fluide et fidèle à l’esprit Borderlands", précise un porte-parole. Une déclaration prudente, qui laisse planer le doute. Les joueurs se souviennent encore des promesses non tenues pour Diablo IV sur Switch (OLED), où les compromis graphiques avaient déçu.

Pourtant, certains éléments jouent en faveur de Gearbox :

  • Le moteur Unreal Engine 5, utilisé pour Borderlands 4, est mieux optimisé pour les architectures hybrides que son prédécesseur.
  • La Switch 2 disposerait d’une mémoire RAM unifiée (comme les consoles next-gen), limitant les goulots d’étranglement.
  • Les tests internes évoquent une stabilité supérieure à celle de Borderlands 3 sur PS4 Pro, souvent citée comme référence basse.

"Si ils arrivent à tenir 60 FPS en combat avec quatre joueurs en coop, ce sera déjà un miracle", ironise @SwitchHunter sur Twitter. Le 3 octobre nous le dira.


Derrière les bugs : les coulisses d’un développement sous pression

Pour comprendre les déboires de Borderlands 4, il faut remonter à 2021. À l’époque, Gearbox est en pleine tourmente : Battleborn a échoué, Borderlands 3 a divisé, et une partie de l’équipe travaille sur Tiny Tina’s Wonderlands, un spin-off risqué. C’est dans ce contexte que le développement de Borderlands 4 est lancé, avec un objectif clair : "Renaître ou mourir", selon un ancien employé sous couvert d’anonymat.

Plusieurs facteurs ont compliqué la tâche :

  • Un changement de moteur : passage d’Unreal Engine 4 à UE5, avec son lot de compatibilités à régler (notamment pour les shaders et les particules).
  • Une équipe dispersée : entre le télétravail post-COVID et les départs clés (comme celui du directeur artistique Scott Kester en 2022), la coordination a souffert.
  • Des attentes démesurées : après l’échec relatif de Wonderlands, la pression des investisseurs (dont Embracer Group) était immense.

Résultat : des délais serrés, des tests insuffisants sur certaines configurations PC, et une version day-one truffée de bugs. "On savait que le lancement serait chaotique, mais personne n’imaginait à quel point", confie une source proche du projet. Pourtant, malgré tout, l’équipe reste optimiste. Les patches se succèdent, et les mises à jour hebdomadaires sont déjà prêtes jusqu’à Noël.

"Borderlands, c’est comme une famille dysfonctionnelle : on se chamaille, mais on se serre les coudes quand ça compte", résume un développeur. À Gearbox de prouver que cette famille peut encore faire rêver.

Entre les corrections techniques sur PC, les innovations en endgame et le portage Switch 2, Gearbox multiplie les fronts pour sauver Borderlands 4. Si les joueurs semblent séduits par le contenu hebdomadaire – notamment les Wildcard Missions – les cicatrices du lancement restent visibles. La balle est désormais dans le camp du studio : tenir le rythme des updates, stabiliser définitivement la version PC, et livrer une expérience Switch 2 à la hauteur des promesses. Un défi de taille, mais pas insurmontable pour une licence qui a déjà survécu à bien des tempêtes.

À suivre de près : la prochaine mise à jour, prévue le 26 septembre, devrait introduire un nouveau raid et corriger les derniers blocages de progression. Les joueurs les plus impatients peuvent d’ores et déjà explorer les emplacements des planques (Safehouse Locations) pour déverrouiller des quêtes secondaires cachées – un bon moyen de patienter en attendant la Nintendo Switch 2.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
## Un lancement en demi-teinte : entre records et crashes Le 12 septembre, Borderlands 4 débarquait sur PC et consoles avec un mélange d’enthousiasme et d’appréhension. Le titre de Gearbox, attendu comme le messie des looter-shooters, a rapidement divisé la communauté. D’un côté, un pic à 100 000 joueurs simultanés sur Steam – un score honorable pour la licence. De l’autre, une avalanche de rapports de bugs : crashes à répétition, animations qui se figent, problèmes audio, et même des blocages de progression (comme dans la mission "Parler à Zadra"). Sans compter les joueurs lésés par le Gilded Glory Pack, ce bonus de précommande censé offrir quatre armes légendaires et un cosmétique... mais dont le contenu apparaissait aléatoirement dans des coffres standards, gâchant la rareté promise. Face à la grogne, Randy Pitchford, le patron de Gearbox, avait d’abord minimisé les critiques, les qualifiant de "bruit" excessif. Une déclaration mal reçue, qui avait attisé les tensions. Pourtant, derrière les mots, l’équipe travaillait d’arrache-pied. Résultat : un patch d’urgence déployé cette semaine, censé corriger les pires soucis. Les crashes liés aux GPU (notamment sur les configurations AMD), les collisions fantômes et les problèmes audio qui coupaient l’immersion sont désormais dans le collimateur. Même le Reward Center, ce système de récompenses souvent capricieux, a été retravaillé pour éviter les erreurs de distribution. Mais était-ce trop peu, trop tard ? Certains joueurs, comme @VaultHunter42 sur Reddit, restent sceptiques : "Ils ont mis des mois à fixer des bugs évidents sur Borderlands 3. Pourquoi cette fois serait différent ?" Une question qui plane, alors que la concurrence (comme Destiny 2: The Final Shape) ne laisse aucun répit. ## "On ne lâche rien" : la contre-attaque de Gearbox avec du contenu hebdo Pour redorer son blason, Gearbox mise sur une stratégie agressive de contenu hebdomadaire. L’idée ? Donner aux joueurs une raison de revenir chaque semaine, même après avoir terminé l’histoire principale. Voici ce qui attend les Vault Hunters : 1. **Les Weekly Big Encore Boss** : une version stéroïdée des boss du jeu, avec des mécaniques inédites et un loot pool exclusif. Par exemple, le Typhon Devorator (un favori des fans) revient avec une attaque de zone élargie et des drops garantis en légendaire. "C’est comme un raid miniaturisé, mais sans la pression des MMO", explique Julie, game designer chez Gearbox, dans une interview accordée à PC Gamer. 2. **Les Weekly Wildcard Missions** : des missions secondaires revisitées avec des modifiers aléatoires (ennemis plus résistants, temps limité, etc.) et une récompense légendaire garantie à la clé. Le twist ? Ces missions sont renouvelables : une fois terminées, elles réapparaissent après un cooldown, permettant aux joueurs de farmer des équipements spécifiques. Une mécanique qui rappelle les Nightfall Strikes de Destiny 2, mais avec l’humour déjanté de Borderlands. 3. **Maurice’s Black Market Vending Machine** : le retour d’un personnage culte. Ce marchand ambulant, déjà présent dans Borderlands 3, propose désormais un inventaire personnalisé en fonction des progrès du joueur. "Si tu as du mal à trouver un certain type d’arme, Maurice pourrait te proposer un échange avantageux", détaille un communiqué officiel. Son emplacement change chaque semaine, et son stock est limité – de quoi stimuler les échanges entre joueurs sur les forums. Une approche qui semble porter ses fruits : selon les premiers retours, les joueurs apprécient particulièrement les Wildcard Missions, jugées "addictives et bien récompensées" par IGN France. Reste à voir si ce rythme sera tenu sur le long terme. Car dans l’univers impitoyable des live-service games, la régularité est reine. ## Switch 2 : le pari fou de Gearbox pour octobre Alors que les joueurs PC attendent encore des corrections, Gearbox annonce une surprise : Borderlands 4 débarquera sur Nintendo Switch 2 le 3 octobre. Un défi technique de taille, quand on se souvient des performances catastrophiques de Borderlands 3 sur la première Switch (720p/30 FPS instables, textures floues). Cette fois, le studio promet une version "optimisée" pour la nouvelle console hybride, grâce à : - Un GPU basé sur l’architecture DLSS 2.0 de NVIDIA, permettant un upscaling dynamique pour maintenir 60 FPS en 1080p (en mode docké). - Un CPU plus performant, réduisant les temps de chargement et les stutters en combat. - Des réglages graphiques adaptatifs, qui ajustent les effets visuels en fonction de l’action à l’écran. "On ne vise pas la parité avec les PS5/Xbox Series X, mais une expérience fluide et fidèle à l’esprit Borderlands", précise un porte-parole. Une déclaration prudente, qui laisse planer le doute. Les joueurs se souviennent encore des promesses non tenues pour Diablo IV sur Switch (OLED), où les compromis graphiques avaient déçu. Cependant, certains éléments jouent en faveur de Gearbox : - Le moteur Unreal Engine 5, utilisé pour Borderlands 4, est mieux optimisé pour les architectures hybrides que son prédécesseur. - La Switch 2 disposerait d’une mémoire RAM unifiée (comme les consoles next-gen), limitant les goulots d’étranglement. - Les tests internes évoquent une stabilité supérieure à celle de Borderlands 3 sur PS4 Pro, souvent citée comme référence basse. "Si ils arrivent à tenir 60 FPS en combat avec quatre joueurs en coop, ce sera déjà un miracle", ironise @SwitchHunter sur Twitter. Le 3 octobre nous le dira. ## Derrière les bugs : les coulisses d’un développement sous pression Pour comprendre les déboires de Borderlands 4, il faut remonter à 2021. À l’époque, Gearbox est en pleine tourmente : Battleborn a échoué, Borderlands 3 a divisé, et une partie de l’équipe travaille sur Tiny Tina’s Wonderlands, un spin-off risqué. C’est dans ce contexte que le développement de Borderlands 4 est lancé, avec un objectif clair : "Renaître ou mourir", selon un ancien employé sous couvert d’anonymat. Plusieurs facteurs ont compliqué la tâche : - Un changement de moteur : passage d’Unreal Engine 4 à UE5, avec son lot de compatibilités à régler (notamment pour les shaders et les particules). - Une équipe dispersée : entre le télétravail post-COVID et les départs clés (comme celui du directeur artistique Scott Kester en 2022), la coordination a souffert. - Des attentes démesurées : après l’échec relatif de Wonderlands, la pression des investisseurs (dont Embracer Group) était immense. Résultat : des délais serrés, des tests insuffisants sur certaines configurations PC, et une version day-one truffée de bugs. "On savait que le lancement serait chaotique, mais personne n’imaginait à quel point", confie une source proche du projet. Pourtant, malgré tout, l’équipe reste optimiste. Les patches se succèdent, et les mises à jour hebdomadaires sont déjà prêtes jusqu’à Noël. "Borderlands, c’est comme une famille dysfonctionnelle : on se chamaille, mais on se serre les coudes quand ça compte", résume un développeur. À Gearbox de prouver que cette famille peut encore faire rêver.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen