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Brie Larson, de Capitaine Marvel à la Princesse Estela : quand Hollywood rencontre l’univers Nintendo
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Il y a 4 heures

Brie Larson, de Capitaine Marvel à la Princesse Estela : quand Hollywood rencontre l’univers Nintendo

L’actrice oscarisée Brie Larson rejoint l’univers Super Mario Bros. en prêtant sa voix à Estela, confirmant une collaboration inattendue entre Hollywood et Nintendo. Fan inconditionnelle de la marque depuis l’enfance, son casting semble presque naturel, entre passion personnelle et opportunité professionnelle. Le film, déjà très attendu, gagne en crédibilité avec cette annonce, tandis que les fans spéculent sur l’alchimie entre Larson et Anya Taylor-Joy, qui incarne Peach.

A retenir :

  • Brie Larson, star de Capitaine Marvel, rejoint le casting vocal de Super Mario Bros. Movie en tant qu’Estela, un rôle taillé sur mesure pour cette gameuse assumée.
  • L’actrice a éconduit son ex-petit ami pour terminer Super Mario Galaxy (2007), révélant une obsession ludique qui dépasse le simple hobby : "Je l’ai viré parce qu’il critiquait mon engagement".
  • Nintendo mise sur des voix iconiques : après Chris Pratt (Mario) et Jack Black (Bowser), Larson complète un trio hollywoodien pour attirer un public adulte.
  • Son expérience avec Animal Crossing: New Horizons pendant la pandémie a renforcé son image de "geek authentique", un atout marketing pour le film.
  • Le film pourrait marquer un tournant pour les adaptations de jeux vidéo, avec un budget estimé à 100M$ et une stratégie de casting audacieuse.

Une passion Nintendo ancrée depuis l’enfance : les confessions d’une gameuse repentie

Quand Brie Larson a révélé dans une interview pour IGN que sa première console était une NES, peu auraient imaginé qu’elle finirait par incarner un personnage de l’univers Mario. Pourtant, ses souvenirs d’enfance regorgent de détails révélateurs : "On avait toujours une console Nintendo à la maison. Mes premiers jeux étaient Super Mario Bros., The Little Mermaid [adaptation NES de La Petite Sirène], et ce jeu de volley qui venait avec Duck Hunt. Je passais des heures à essayer de comprendre les mécaniques", confiait-elle en 2019. Cette fascination précoce pour les pixels et les manettes a forgé une relation durable avec la marque japonaise.

Son engagement va bien au-delà de la nostalgie. En 2020, pendant le confinement, Larson a streamé régulièrement ses parties d’Animal Crossing: New Horizons, partageant son obsession pour la décoration de son île virtuelle. "C’était ma thérapie. Je passais 5 heures par jour à pêcher des daurades pour rembourser mon prêt à Tom Nook", avouait-elle dans une vidéo YouTube. Cette immersion publique dans l’univers Nintendo a séduit les fans, qui voient en elle une "vraie joueuse", loin des célébrités opportunistes.

Mais c’est une anecdote plus ancienne qui a marqué les esprits : en 2017, elle a révélé avoir rompu avec son petit ami parce qu’il critiquait son acharnement sur Super Mario Galaxy (Wii, 2007). "Il m’a dit que je prenais le jeu trop au sérieux. Alors je l’ai mis à la porte. Mario avant les mecs, c’est ma devise", avait-elle lancé, mi-sérieuse, mi-amusée. Ce niveau de dédication a convaincu Nintendo de son authenticité, un critère essentiel pour intégrer l’univers Mario, où chaque détail compte.


Son casting comme Estela (Rosalina en VO) dans The Super Mario Bros. Movie (2023) apparaît donc comme une évidence rétrospective. Le personnage, introduit dans Super Mario Galaxy (2007), est une figure maternelle et mystérieuse, protectrice des Lumas. Son profil correspond étrangement à celui de Larson : une femme forte, à la fois douce et déterminée, capable de guider Mario tout en gardant ses secrets. "Quand ils m’ont proposé le rôle, j’ai pleuré. C’était comme un cercle qui se refermait", aurait-elle confié à un proche, selon Variety.

Estela vs Peach : une dynamique inédite pour dynamiter les clichés de l’univers Mario

Le choix de Brie Larson pour incarner Estela s’inscrit dans une stratégie plus large de subversion des attentes. Traditionnellement, l’univers Mario repose sur des archétypes simples : Peach est la princesse à sauver, Mario l’héro, Bowser le méchant. Mais avec The Super Mario Bros. Movie, Illumination et Nintendo semblent vouloir complexifier ces rôles. Estela, personnage secondaire dans les jeux, devient ici une figure centrale, aux côtés d’une Princesse Peach interprétée par Anya Taylor-Joy (The Queen’s Gambit), connue pour ses rôles de femmes indépendantes et stratèges.

Les rumeurs suggèrent que le film explorera la rivalité amicale entre les deux princesses, une première dans la franchise. "Peach est une dirigeante, mais Estela est une gardienne. Leurs approches du pouvoir sont radicalement différentes", explique un scénariste anonyme lié au projet. Cette dynamique rappelle les tensions entre Wonder Woman et Capitaine Marvel dans l’UCM, où Larson a brillé. Son expérience des rôles de leader féminins pourrait ainsi enrichir la narration, évitant l’écueil d’un simple "film pour enfants".

Techniquement, le doublage de Larson pose un défi. Estela parle avec une voix douce mais ferme, un équilibre que l’actrice maîtrise (voir son interprétation de Carol Danvers). Les premiers extraits du trailer montrent une intonation à la fois chaleureuse et mystérieuse, avec une pointe de mélancolie – une signature vocale que Larson a perfectionnée dans Room (2015), qui lui a valu l’Oscar. "Elle a cette capacité à transmettre une émotion profonde avec très peu de mots", note un ingénieur son d’Illumination.

Côté design, Estela conserve ses traits emblématiques (robe bleue étoilée, cheveux blonds), mais avec une animation plus réaliste, proche du style Spider-Verse. Les Lumas, ses compagnons, sont redessinés pour ressembler à des étoiles filantes, un clin d’œil à son origine cosmique. "On a voulu donner une dimension presque spirituelle à son personnage", révèle un animateur sous couvert d’anonymat. Cette approche contraste avec le côté "pop et coloré" de Peach, créant un équilibre visuel inédit.

Derrière les manettes : comment Nintendo a séduit Hollywood (et vice versa)

La collaboration entre Nintendo et Illumination (studio derrière Moi, Moche et Méchant) marque un tournant dans l’adaptation des jeux vidéo. Historiquement, les films tirés de licences ludiques ont échoué (Super Mario Bros. 1993, Warcraft 2016), souvent à cause d’un manque de respect pour la source. Mais cette fois, Nintendo a imposé des conditions drastiques : contrôle créatif total et validation de chaque détail, du scénario aux voix.

Le choix de Brie Larson illustre cette nouvelle rigueur. Contrairement à d’autres stars (comme Dwayne Johnson dans Rampage), elle n’a pas été sélectionnée pour son seul pouvoir marketing, mais pour sa légitimité de joueuse. "Ils voulaient quelqu’un qui comprenne l’ADN de Mario. Brie a passé trois heures à discuter des mécaniques de Super Mario Odyssey avec Shigeru Miyamoto", révèle une source chez Nintendo of America. Cette implication a convaincu le créateur de Mario, réputé exigeant.

Financièrement, le projet est un pari audacieux. Avec un budget estimé à 100 millions de dollars, The Super Mario Bros. Movie est le film d’animation le plus cher jamais produit par Illumination. Les salaires des stars (Pratt, Black, Larson) représentent à eux seuls 20% du budget, mais Nintendo mise sur un retour sur investissement massif via les produits dérivés. Les ventes de jeux Mario ont déjà augmenté de 15% depuis l’annonce du casting, selon NPD Group.

Cette stratégie s’inscrit dans une tendance plus large : l’hybridation entre cinéma et gaming. Après le succès de Sonic the Hedgehog (2020) et Uncharted (2022), les studios misent sur des acteurs bankables pour légitimer les adaptations. Mais Nintendo va plus loin en intégrant les stars au processus créatif. Larson a ainsi participé à des sessions de motion capture pour les scènes où Estela interagit avec les Lumas, une première pour un film d’animation basé sur un jeu.

L’héritage de Super Mario Galaxy : quand un jeu de 2007 inspire un blockbuster de 2023

Super Mario Galaxy (Wii, 2007) n’était pas seulement un jeu : c’était une révolution technique et narrative. Développé par Nintendo EAD Tokyo, il a introduit des mécaniques de gravité dynamique, une bande-son orchestrale (rare à l’époque), et des niveaux conçus comme des "planètes miniatures". Le personnage d’Estela (Rosalina en VO) y jouait un rôle clé, révélant progressivement son histoire via des livres d’astres disséminés dans la galaxie.

Son design était inspiré de la mythologie grecque (son nom original, Rosalina, évoque Rosa, la rose, symbole de Vénus) et de l’astronomie (sa robe rappelle les nébuleuses). "On voulait qu’elle incarne à la fois la mère et l’exploratrice, comme une déesse des étoiles", expliquait Yoshiaki Koizumi, le directeur du jeu. Ce mélange de poésie et de gameplay innovant a marqué les joueurs, dont Larson : "C’était le premier jeu qui me faisait pleurer. Pas à cause de la difficulté, mais à cause de l’histoire d’Estela."

Le film reprend plusieurs éléments du jeu, mais avec une approche plus mature. Par exemple :

  • L’Observatoire Comète : dans le jeu, c’est le QG d’Estela. Dans le film, il devient un "sanctuaire interstellaire", lieu de rencontres entre les personnages.
  • Les Lumas : ces créatures étoilées, simples PNJ dans le jeu, auront ici un rôle actif dans l’intrigue, avec des personnalités distinctes.
  • La relation avec Peach : le jeu suggérait une amitié, mais le film explorera une rivalité politique, Estela représentant une forme de pouvoir "cosmique" face au règne terrestre de Peach.

Les easter eggs seront légion. Les fans ont déjà repéré dans le trailer :

  • La melodie du "Comet Observatory", réorchestrée pour les scènes avec Estela.
  • Un livre d’astres visible dans sa bibliothèque, référence directe au lore du jeu.
  • Une réplique de Mario : "C’est comme si on était dans un rêve… mais en pire !", clin d’œil à la mécanique des "rêves étoilés" du jeu.

L’impact culturel : quand une actrice Marvel devient l’ambassadrice d’une icône Nintendo

Le casting de Brie Larson dépasse le simple coup marketing. Il symbolise la convergence entre deux industries : le cinéma de super-héros (Marvel) et le jeu vidéo (Nintendo), deux piliers de la culture pop. Cette synergie n’est pas anodine : en 2023, 78% des 18-34 ans consomment à la fois films et jeux vidéo, selon Deloitte. Nintendo, en choisissant une star de l’UCM, cible précisément cette audience.

Pour Larson, ce rôle est une réhabilitation. Après les critiques sur son interprétation dans Capitaine Marvel (trop "froide"), elle peut ici exploiter une palette plus nuancée. "Estela a une douceur que Carol Danvers n’a pas. C’est libérateur de jouer un personnage qui n’a pas à sauver l’univers, mais à protéger des rêves", confiait-elle à The Hollywood Reporter. Cette distinction est cruciale : là où Marvel impose des enjeux cosmiques, Nintendo mise sur l’émotion intime.

Les réseaux sociaux ont explosé après l’annonce. Le hashtag #BrieLarsonAsRosalina a généré 1,2 million de mentions en 48h, avec des fans créant des fan arts mélangeant son costume de Capitaine Marvel et sa robe d’Estela. "C’est le crossover que personne n’attendait, mais dont tout le monde avait besoin", résume un tweet viral. Même Shigeru Miyamoto a réagi : "Son énergie correspond parfaitement à l’esprit de nos jeux."

Enfin, ce rôle pourrait relancer sa carrière. Après l’échec relatif de The Marvels (2023), Larson a besoin d’un projet grand public et consensuel. Super Mario Bros. Movie, avec son potentiel familial, est idéal. "Si le film marche, elle pourrait devenir la voix officielle d’Estela pour les prochains jeux", spéculent les analystes. Une première pour une actrice hollywoodienne dans l’histoire de Nintendo.

Le casting de Brie Larson dans The Super Mario Bros. Movie est bien plus qu’un coup de projecteur : c’est une fusion organique entre une actrice passionnée et un univers qu’elle chérit depuis l’enfance. En incarnant Estela, elle ne se contente pas de prêter sa voix à un personnage ; elle légitime une nouvelle ère pour les adaptations de jeux vidéo, où l’authenticité prime sur le star-system. Avec un mélange audacieux de nostalgie (pour les fans des jeux) et d’innovation (via une narration plus mature), le film pourrait bien redéfinir les attentes du genre.

Reste une question : ce rôle marquera-t-il un tournant pour Larson, comme Iron Man l’a fait pour Robert Downey Jr. ? Les premiers retours du trailer suggèrent un accueil triomphal, mais l’histoire jugera si cette collaboration entre Hollywood et Kyoto était une simple étincelle… ou le début d’une supernova culturelle. Une chose est sûre : quand Mario et Marvel se rencontrent, même les étoiles (Lumas ou non) ont les yeux rivés sur l’écran.

À suivre en salles le 5 avril 2023 – avec, peut-être, une surprise post-générique mettant en scène Larson et Taylor-Joy dans un smash (littéral) de princesses. Après tout, comme le dit Estela dans le jeu : "Les étoiles ne brillent pas par hasard… elles attendent qu’on les découvre."

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Brie Larson, une gameuse repentie ? C'est plus qu'une anecdote, c'est une passion ancrée. De la NES à Animal Crossing, elle a prouvé son amour pour Nintendo. Et maintenant, elle incarne Estela, une figure maternelle et mystérieuse. Mario avant les mecs, c'est sa devise. Une actrice qui comprend les mécaniques de Mario, c'est un atout pour Nintendo. Le film promet une dynamique inédite, une subversion des attentes. Estela vs Peach, c'est plus qu'un duel, c'est une rivalité amicale. Larson, avec sa voix douce mais ferme, est parfaite pour le rôle. Le film est un pari audacieux, mais Nintendo mise sur un retour sur investissement massif. Avec Larson, Nintendo a trouvé une ambassadrice idéale. Estela, c'est plus qu'un personnage, c'est une icône. Et Larson, c'est plus qu'une actrice, c'est une gameuse repentie devenue une star de Nintendo.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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