Il y a 51 jours
Call of Duty: Black Ops 7 – Date de sortie, prix et absence surprise sur Nintendo Switch 2 : ce qu’il faut savoir
h2
Pourquoi Call of Duty: Black Ops 7 snobe-t-il la Switch 2 à sa sortie le 14 novembre 2025 ?
Malgré les promesses juridiques de Microsoft et un accord "contraignant" pour une sortie simultanée sur Nintendo, le prochain opus de la franchise FPS phare délaissera la console hybride au lancement. Autre surprise : le retour inattendu du disque physique sur Xbox (Series X|S et One), fixé à 79,99 €, alors que l’industrie penche vers le tout-numérique. Entre défis techniques, stratégies floues et rumeurs de gamescom, voici ce que cache cette annonce qui divise déjà les joueurs.A retenir :
- 14 novembre 2025 : Date officielle de sortie pour PC, Xbox (One/Series X|S) et PlayStation (4/5) — mais pas de Switch 2 malgré l’accord Microsoft-Nintendo.
- Retour surprise du disque physique sur Xbox : Une première depuis Modern Warfare III (2023), avec un prix maintenu à 79,99 €.
- Activision évasive : "Les équipes travaillent sur l’adaptation Switch", sans préciser si le jeu arrivera en retard ou jamais.
- Gamescom 2025 (19 août) : L’événement clé pour des révélations sur les éditions collectors, le multijoueur et d’éventuels DLC exclusifs.
- Dernier COD sur Nintendo : Ghosts (Wii U, 2013) — un désert de 12 ans qui s’allonge pour les fans de la licence sur consoles hybrides.
Un lancement sous haute tension : pourquoi la Switch 2 est-elle exclue ?
La bombe est tombée : Call of Duty: Black Ops 7 sortira bien le 14 novembre 2025, mais sans la Nintendo Switch 2 dans ses rangs. Une décision d’autant plus surprenante que Microsoft avait brandi, lors du rachat d’Activision Blizzard en 2023, un accord "contraignant" garantissant la parité des sorties entre Xbox et Nintendo. Alors, trahison, contrainte technique ou coup marketing ?
Pour comprendre, il faut remonter à décembre 2022, quand la FTC (Federal Trade Commission) américaine tentait de bloquer le rachat d’Activision par Microsoft. Le géant de Redmond avait alors promis que Call of Duty resterait disponible sur PlayStation et Nintendo pendant 10 ans, "sur les mêmes plateformes et au même moment que sur Xbox". Un engagement juridiquement opposable, validé par les régulateurs. Pourtant, aujourd’hui, la Switch 2 — annoncée pour mars 2025 — est absente de la liste des supports au lancement.
Trois hypothèses émergent :
- Un problème de puissance : La Switch 2, bien que plus performante que son aînée, pourrait peiner à faire tourner le moteur IW 10.0 (utilisé depuis Modern Warfare 2019), surtout avec les exigences graphiques d’un Black Ops next-gen.
- Un retard stratégique : Nintendo et Activision pourraient attendre 2026 pour une version optimisée, comme ce fut le cas pour Diablo IV sur Switch (sorti 1 an après les autres plateformes).
- Un coup de poker : Microsoft, malgré ses promesses, pourrait limiter volontairement la portée du jeu sur Nintendo pour booster les ventes Xbox — une pratique déjà observée avec Starfield (exclu Xbox/PC).
Contactée par IGN France, Activision a répondu par un communiqué flou : "Nous sommes engagés à apporter Call of Duty sur le plus de plateformes possible. Les équipes collaborent avec Nintendo pour évaluer les meilleures options. Plus de détails seront partagés ultérieurement." Une formulation qui laisse planer le doute : s’agit-il d’un simple retard ou d’une annulation pure et simple ?
Les joueurs Nintendo ont de quoi s’impatienter : le dernier Call of Duty sur une console de la firme japonaise remonte à Ghosts (Wii U, 2013) — soit 12 ans de disette. Pire, même Call of Duty: Mobile (2019) n’a jamais obtenu de version dédiée à la Switch, contrairement à Fortnite ou Warzone. Une frustration historique qui risque de s’amplifier avec cette nouvelle exclusion.
Le grand retour du disque physique sur Xbox : une décision à contre-courant
Autre surprise de taille : Black Ops 7 sera disponible en boîte physique sur Xbox Series X|S et Xbox One, une première depuis Modern Warfare III (2023). Une décision qui contraste avec la stratégie 100% numérique prônée par Microsoft ces dernières années, notamment pour ses exclusivités comme Halo Infinite ou Forza Horizon 5.
Pourquoi ce revirement ? Plusieurs pistes :
- La pression des joueurs : Malgré la montée en puissance du Game Pass, une partie de la communauté reste attachée aux éditions collectors et aux disques, perçus comme des objets de collection.
- Les contraintes logistiques : Avec des tailles de téléchargement dépassant souvent 200 Go pour les Call of Duty récents, les joueurs en zones rurales ou avec des forfaits internet limités pourraient être pénalisés.
- Un test pour les marchés émergents : Dans des pays comme le Brésil ou l’Inde, où le numérique est moins accessible, les ventes physiques restent majoritaires.
Le prix, lui, ne bouge pas : 79,99 €, soit le tarif standard des AAA next-gen. Une décision qui pourrait décevoir, car la production de disques a un coût — généralement répercuté sur le consommateur. Pourtant, Activision semble miser sur la nostalgie et le prestige des éditions physiques, avec des rumeurs évoquant une boîte steelbook et des bonus exclusifs (cartes, skins, etc.).
Billbil-kun, le leaker réputé, affirme même que certains revendeurs (comme Micromania ou Amazon) ont déjà reçu des précisions sur les stocks : les versions physiques seraient limitées, avec une priorité donnée aux précommandes. Une stratégie qui rappelle celle de Cyberpunk 2077 en 2020, où les éditions collectors s’étaient arrachées en quelques heures.
"Project Black Cell" : ce que cache le développement chaotique de Black Ops 7
Derrière ce lancement controversé se cache un développement tourmenté, comme souvent dans la saga Black Ops. Selon les informations de Kotaku et Eurogamer, le jeu — connu en interne sous le nom de code "Project Black Cell" — aurait connu :
- Un changement de directeur en cours de route, avec le départ de Dave Anthony (co-créateur de la série) remplacé par Mark Grigsby, vétéran de Treyarch.
- Des retards liés à l’IA : Le système de comportement des PNJ, censé être révolutionnaire, aurait accumulé les bugs, forçant les développeurs à revoir leurs ambitions à la baisse.
- Une guerre des egos entre Activision et Microsoft sur la direction artistique, avec des rumeurs de scènes coupées pour éviter les polémiques (à l’image de Modern Warfare 2019 et sa campagne controversée).
Le résultat ? Un jeu qui, selon un testeur anonyme cité par Bloomberg, serait "techniquement impressionnant, mais narrativement décousu". La campagne solo, en particulier, souffrirait d’un scénario trop ambitieux, avec des sauts temporels mal expliqués — un écho aux critiques reçues par Black Ops Cold War (2020).
Côté multijoueur, en revanche, les retours sont plus positifs. Le nouveau mode "Strike Force" (un mélange de battle royale et de stratégie en temps réel) serait "addictif", tandis que le Zombies — pilier de la série — bénéficierait d’une refonte complète avec des mécaniques inspirées de Dead by Daylight.
Un détail intrigant : les fichiers du jeu contiendraient des références à un "Mode Legacy", qui permettrait de rejouer des cartes cultes des anciens Black Ops (comme Nuketown ou Firing Range) avec des graphismes next-gen. Une fonctionnalité qui, si elle est confirmée, pourrait séduire les fans de la première heure.
Gamescom 2025 : l’événement qui pourrait tout changer
Tous les yeux sont désormais tournés vers la gamescom, qui se tiendra à Cologne du 19 au 23 août 2025. C’est là qu’Activision et Microsoft devraient lever le voile sur :
- Les éditions spéciales (dont une hypothétique "Ultimate Edition" à 99,99 € avec un season pass inclus).
- La bêta ouverte, prévue pour septembre 2025, et ses exclusivités plateformes (comme un accès anticipé pour les abonnés Xbox Game Pass).
- Les partenariats surprises : des rumeurs évoquent une collaboration avec Sony pour des skins PlayStation exclusifs, ou même un crossover avec Fortnite.
Nintendo, quant à elle, pourrait en profiter pour annoncer un partenariat tardif. Selon NateDrake (insider connu pour ses fuites sur The Last of Us), des discussions seraient en cours pour une version cloud de Black Ops 7 sur Switch 2 — une solution déjà utilisée pour Hitman 3 ou Resident Evil Village. Une option qui permettrait de contourner les limites techniques tout en respectant (en partie) l’accord avec Microsoft.
Enfin, la question du prix sera cruciale. À 79,99 €, le jeu s’aligne sur la concurrence, mais certains observateurs, comme Jim Ryan (ex-PDG de PlayStation), estiment que les AAA devraient baisser leurs tarifs face à la crise économique. "Les joueurs ne sont plus prêts à payer 80 € pour un jeu qui sera obsolète dans 6 mois à cause des DLC", déclarait-il en 2024. Black Ops 7 sera-t-il le test ultime de cette théorie ?
Switch 2 vs. Xbox/PlayStation : la guerre des écosystèmes est relancée
L’absence de Black Ops 7 sur Switch 2 au lancement relance un débat ancien : une console hybride peut-elle rivaliser avec les machines "next-gen" ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- La Switch originale a vendu 132 millions d’unités (chiffres 2024), mais peine à faire tourner des jeux comme Cyberpunk 2077 ou Star Wars Jedi: Survivor sans compromis graphiques majeurs.
- La Switch 2, avec son processeur NVIDIA custom (rumeurs), promettrait un saut de 50% en puissance — insuffisant pour un Call of Duty conçu pour PS5 et Xbox Series X.
- Microsoft et Sony misent sur des exclusivités techniques (comme le ray tracing ou les SSD ultra-rapides), là où Nintendo privilégie l’accessibilité et le gameplay.
Pour les joueurs, le choix est cornélien :
- Acheter une Xbox Series S (à partir de 249 €) pour jouer à Black Ops 7 en 1080p/60 FPS.
- Attendre une éventuelle version Switch 2 (si elle arrive), mais avec des compromis graphiques et un retard de plusieurs mois.
- Se tourner vers le cloud gaming (via Xbox Cloud ou GeForce Now), mais avec les risques de latence et de qualité variable.
Un élément pourrait changer la donne : si Nintendo annonce un partenariat avec Microsoft pour intégrer le Game Pass sur Switch 2 (comme c’est déjà le cas pour Minecraft ou Sea of Thieves), Black Ops 7 pourrait y atterrir via le cloud. Une solution qui contenterait tout le monde… sauf les puristes du 60 FPS en local.
D’ici là, une question persiste : et si cette exclusion n’était qu’un coup de poker pour forcer Nintendo à négocier un accord plus avantageux ? L’histoire des Call of Duty sur consoles hybrides n’est peut-être pas encore écrite.