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Call of Duty: Black Ops 7 – Le Grand Ménage : Adieu les Skins Tape-à-l’Œil, Bonjour le Réalisme ?
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Il y a 41 jours

Call of Duty: Black Ops 7 – Le Grand Ménage : Adieu les Skins Tape-à-l’Œil, Bonjour le Réalisme ?

Activision fait le ménage : Black Ops 7 abandonne les skins fantaisistes et les transferts de cosmétiques depuis Black Ops 6, misant tout sur un retour au réalisme militaire inspiré de l’âge d’or de la franchise. Un virage à 180° qui risque de coûter cher : les collaborations (comme celles avec Nicki Minaj ou les Tortues Ninja) représentaient jusqu’à 40 % des microtransactions en 2023. Entre pression financière et volonté de regagner les puristes, le pari est audacieux… et périlleux.

A retenir :

  • Fin de la "fortnitisation" : Activision enterre les skins déjantées (de Beavis et Butt-Head à Snoopy) pour un Black Ops 7 recentré sur *« l’immersion viscérale »*, au risque de perdre 1,3 milliard de dollars de revenus annuels (*collaborations*, 2023).
  • Rupture nette avec Black Ops 6 : Aucun transfert des opérateurs ou armes personnalisés – une première dans la franchise, justifiée par la volonté de *« retrouver l’âme de Call of Duty »*.
  • Un mode Zombies plus sombre que jamais : Inspiré par l’horreur survivaliste des débuts, le titre promet une ambiance *« oppressante et mature »*, loin des excès colorés des dernières années.
  • La campagne "Endgame" mise sur le thriller géopolitique : Une narration *« adulte »* et des enjeux réalistes pour séduire les fans de Modern Warfare (2019), mais aussi pour rivaliser avec Battlefield 6 et son *« réalisme brut »*.
  • Le dilemme financier : Avec 2,6 milliards de dollars de microtransactions en 2023 (*rapport Activision Blizzard*), le studio peut-il se permettre de renoncer aux skins lucrative ? Les joueurs craignent un *« effet de lancement »* : sobre à la sortie, puis retour aux excès.
  • Les streamers vs. les puristes : *« On veut du fun, pas un simulateur »* (réaction d’un joueur sur Twitter). Le défi ? Conciliere les attentes des casuals, habitués aux collaborations pop-culture, et celles des vétérans, nostalgiques de Black Ops 2.

Imaginez la scène : un soldat des forces spéciales, équipé d’une arme futuriste, se prépare à infiltrer une base ennemie… vêtu d’un costume de Snoopy ou d’une tenue inspirée de Nicki Minaj. Absurde ? Pourtant, c’était la norme dans Call of Duty ces dernières années. Jusqu’à aujourd’hui. Avec Black Ops 7, Activision frappe un grand coup : exit les skins tape-à-l’œil, place au retour aux *« fondements immersifs »* de la licence. Un virage à 180° qui sent la poudre… et les milliards de dollars en jeu.

« Fortnitisation » : Le Mot qui Fâche

Depuis 2019 et le succès fulgurant de Warzone, Call of Duty avait progressivement adopté une stratégie agressive de collaborations pop-culture. Résultat ? Des opérateurs transformés en personnages de Beavis et Butt-Head, des armes customisées façon Tortues Ninja, ou encore des skins signées Seth Rogen. Une dérive que les joueurs ont rapidement surnommée la *« fortnitisation »* – en référence à Fortnite, roi des cosmétiques décalés.

Pourtant, les chiffres donnaient raison à Activision : en 2023, ces collaborations représentaient près de 40 % des revenus des microtransactions (*Niko Partners*), soit plus d’1 milliard de dollars sur les 2,6 milliards générés par la franchise (*rapport annuel*). *« On nous vendait du rêve avec des skins sérieuses, puis on se retrouvait avec des personnages de dessin animé »*, résumait un joueur sur Reddit, exaspéré.

Mais voici le tournant : Black Ops 7 ne reprendra aucun cosmétique de Black Ops 6. Une décision radicale, presque symbolique, qui marque la fin d’une ère. *« Nous voulons offrir une expérience cohérente, fidèle à l’identité historique de Call of Duty »*, a déclaré un porte-parole d’Activision. Traduction : adieu, les excès.

Retour aux Sources… ou Coup de Poker ?

Pour comprendre ce revirement, il faut remonter à 2012, année de sortie de Black Ops 2 – souvent considéré comme le summum du réalisme tactique dans la franchise. À l’époque, pas de skins clownesques, mais une ambiance sombre, des enjeux géopolitiques crédibles, et un mode Zombies terrifiant. *« C’était du Call of Duty pur, sans artifices »*, se souvient un vétéran de la série.

Black Ops 7 promet de renouer avec cette essence. Comment ?

  • Un mode Zombies « horreur survivaliste » : Fini les couleurs flashy et les Easter eggs humoristiques. Place à une ambiance *« oppressante, inspirée des films d’horreur des années 80 »*, selon Treyarch. *« On veut que les joueurs aient peur, pas qu’ils rigolent »*, confie un développeur sous couvert d’anonymat.
  • Une campagne coopérative ("Endgame") mature : Exit les scénarios abracadabrants. Le titre mise sur un thriller géopolitique *« ancré dans la réalité »*, avec des choix moraux et des conséquences tangibles. *« Think Metal Gear Solid, mais en plus nerveux »*, résume un insider.
  • Des opérateurs et armes réalistes : Les skins seront désormais *« plausibles »* – pas de tenues de super-héros, mais des équipements inspirés des unités d’élite réelles (Delta Force, Spetsnaz, etc.).

Un pari risqué, surtout quand on sait que Modern Warfare (2019), qui avait tenté un retour au réalisme, avait finalement cédé à la tentation des collaborations après seulement 6 mois. *« Ils nous avaient promis un jeu sérieux, puis ils ont sorti des skins de Die Hard et Terminator. On se fait avoir à chaque fois »*, s’agace un joueur sur les forums.

La Guerre des Titans : Black Ops 7 vs. Battlefield 6

Ce recentrage n’est pas un hasard. Depuis 2021, Battlefield 6 mise tout sur le *« réalisme brut »* – des graphismes ultra-détaillés, des mécaniques de jeu exigeantes, et surtout, aucune skin fantaisiste. *« Ils nous prennent pour des soldats, pas pour des mannequins »*, résumait un joueur de Battlefield sur Twitter.

Avec Black Ops 7, Activision répond enfin à la critique. Mais peut-elle se permettre de perdre 1,3 milliard de dollars de revenus annuels (*estimations Newzoo*) ? *« C’est un calcul stratégique »*, analyse Thomas, expert en économie du jeu vidéo. *« Ils savent que si ils perdent les puristes, Battlefield va les récupérer. Mais s’ils abandonnent les skins lucrative, ils risquent de voir leurs profits chuter. »*

D’autant que les streamers, moteurs de visibilité pour Call of Duty, adorent les cosmétiques décalés. *« Les viewers kiffent quand je joue avec un skin de Snoopy ou de John McClane »*, explique un streamer français sous contrat avec Activision. *« Si le jeu devient trop sérieux, ça va moins faire rêver. »*

Derrière les Coulisses : Pourquoi Ce Changement Maintenant ?

Officiellement, Activision évoque une *« volonté de recentrage artistique »*. Mais selon nos sources, la réalité serait plus complexe.

D’abord, les retours des joueurs : depuis 2020, les critiques contre la *« fortnitisation »* n’ont cessé de croître. *« On dirait un jeu pour enfants »*, *« C’est plus du Call of Duty, c’est du Roblox »*… Les forums regorgent de messages similaires. *« Les joueurs hardcore menacent de quitter la franchise »*, confirme un modérateur de la communauté.

Ensuite, la pression des investisseurs : après le rachat par Microsoft en 2023, la direction d’Activision a été sommée de *« rationaliser »* ses dépenses. Or, développer des collaborations coûte cher (droits d’auteur, design, marketing). *« Ils se sont rendu compte que le ROI [retour sur investissement] n’était pas toujours au rendez-vous »*, révèle une source proche du dossier.

Enfin, l’usure du modèle : *« Les joueurs en ont marre de payer 20 € pour un skin qui sera remplacé dans 6 mois »*, explique un analyste de Newzoo. *« La saturation est atteinte. Il fallait innover. »*

Résultat : Black Ops 7 serait le premier opus depuis 2012 à ne pas inclure de contenu crossover à sa sortie. *« C’est un test »*, résume un développeur. *« Si les ventes tiennent sans les skins, ils continueront. Sinon… on sait tous ce qui se passera. »*

Les Joueurs Divisés : Entre Espoir et Scepticisme

Sur les réseaux, les réactions sont partagées.

Les puristes applaudissent : *« Enfin ! On va pouvoir rejouer à un vrai Call of Duty, sans se sentir dans un parc d’attractions »*, s’enthousiasme un joueur sur le subreddit dédié. *« Si c’est aussi bon que Black Ops 2, je rachète la franchise les yeux fermés. »*

Les casuals s’inquiètent : *« Moi ce que je veux, c’est m’amuser avec mes potes, pas faire un stage commando »*, écrit un autre. *« Les skins, c’est ce qui rend le jeu fun et unique. Sans ça, ça va être triste. »*

Les streamers en ordinaires : *« On verra bien »*, tempère une streamer française. *« Si le gameplay est là, les viewers suivront. Mais il faut que ce soit ultra-dynamique pour compenser l’absence de skins hilarantes. »*

Un point fait consensus : la méfiance. *« On nous a déjà fait le coup avec Vanguard [2021] »*, rappelle un joueur. *« Au début, c’était sobre… puis boom, les skins Rambo et John Wick sont arrivées. »* La question est donc : Black Ops 7 tiendra-t-il ses promesses ?

Le Piège des Microtransactions : Peut-on Vraiment S’en Passer ?

Voilà l’équation impossible : comment concilier réalisme et rentabilité ? Les chiffres sont implacables :

  • En 2023, Call of Duty a généré 2,6 milliards de dollars (*microtransactions*), dont 40 % grâce aux collaborations (*Niko Partners*).
  • Un skin limité (comme celui de Nicki Minaj) peut rapporter plus de 50 millions de dollars en une semaine (*estimations SuperData*).
  • Les joueurs dépensent en moyenne 3 fois plus sur des cosmétiques *« fun »* que sur des skins *« réalistes »* (*étude Newzoo 2022*).

*« Ils vont devoir trouver un autre modèle »*, prédit un économiste du jeu vidéo. *« Peut-être des passes de combat plus chers, ou des DLC narratifs. Mais une chose est sûre : ils ne peuvent pas se permettre de perdre 40 % de leurs revenus du jour au lendemain. »*

Une piste ? Les skins « réalistes mais premium ». *« Imaginez des tenues inspirées de vétérans réels, avec des détails historiques »*, propose un designer. *« Ça pourrait plaire aux puristes… tout en restant lucratif. »* Reste à voir si les joueurs seront prêts à payer 20 € pour un gilet pare-balles *« authentique »* plutôt que pour un costume de Teenage Mutant Ninja Turtle.

Et Si Tout Ça N’était Qu’un Coup de Bluff ?

Certains observateurs restent dubitatifs. *« Activision est un géant du business, pas une ONG »*, rappelle un journaliste de JeuxVideo.com. *« Ils savent très bien que les joueurs vont râler… puis acheter les skins quand même. »*

Preuve en est : malgré les critiques, Warzone a battu des records de revenus en 2023, avec des collaborations toujours plus audacieuses. *« Les joueurs critiquent, mais ils cliquent sur "Acheter" »*, résume un analyste.

Alors, Black Ops 7 tiendra-t-il ses promesses ? *« Tout dépend des ventes »*, estime un développeur. *« Si le jeu se vend bien sans skins fantaisistes, ils continueront. Sinon, attendez-vous à voir débarquer Mario ou Hellboy d’ici 6 mois. »*

Une chose est sûre : avec ce virage, Activision joue gros. Très gros. Et dans l’industrie du jeu vidéo, les paris audacieux… se paient cash.

Black Ops 7 pourrait bien marquer un tournant historique pour Call of Duty – ou un simple feu de paille. En renonçant aux skins extravagantes qui ont fait la fortune de la franchise, Activision prend un risque colossal : celui de perdre des centaines de millions de dollars en microtransactions, mais aussi de décevoir une partie de sa communauté, habituée au côté *« fun »* et décalé des derniers opus. À l’inverse, si le pari réussit, la licence pourrait retrouver son prestige d’antan, tout en forçant la concurrence (à commencer par Battlefield 6) à innover. Les prochains mois seront cruciaux. Les joueurs surveilleront chaque mise à jour, chaque annonce de nouveau contenu, à l’affût du moindre signe de retour en arrière. Une chose est certaine : avec Black Ops 7, Call of Duty ne joue pas seulement sa crédibilité… mais aussi son avenir.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, la belle *utopie* d’un CoD qui se la joue sobre, comme un vieux soldat rangant ses médailles avant de partir à la retraite. Sauf que dans l’ombre, les actionnaires frottent leurs gonades en imaginant déjà le DLC *"Black Ops 7: Featuring SpongeBob in Vietnam"*. On a vu ce film, Activision : tu nous sors un trailer graveleux avec des mecs en treillis qui pleurent sous la pluie, et trois mois plus tard, bam, ton opérateur a une tête de *dobé* fluo parce que *"les joueurs l’ont demandé"*. Spoiler : non. Personne n’a demandé ça. Sauf peut-être le gars qui a cru que *Warzone* était un simulateur de défilé de mode. Alors oui, ce *Black Ops 7* sent bon le retour aux sources… jusqu’à ce que le premier skin *"TactiCool™"* débarque, avec son prix en édition limitée et son effet de particule *"réaliste"* qui fait ressembler ton AK à un sapin de Noël. *"On a écouté la communauté"*, qu’ils disent. Ouais. Comme j’écoute mon réveil le lundi matin.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic