Actualité

Call of Duty: Black Ops 7 – Scénario, Innovations & Polémiques : Le Futur du FPS se Dévoile
Actualité

Il y a 49 jours

Call of Duty: Black Ops 7 – Scénario, Innovations & Polémiques : Le Futur du FPS se Dévoile

Pourquoi Black Ops 7 pourrait bien diviser la communauté Call of Duty...

Avec un cadre futuriste mesuré en 2035 (drones, IA, fake news) et le retour du terroriste emblématique Raul Menendez, Black Ops 7 ose un mélange d’intrigue géopolitique complexe et de gameplay hybride. La campagne propose 11 missions globales (de l’Angola à Tokyo) avant un final controversé : la mission *"Endgame"*, un mode solo/multijoueur à 32 joueurs sur la carte Avalon, où chaque mort efface les progrès. Entre innovations audacieuses (rogue-lite, alliances temporaires) et risques de frustration pour les puristes du solo, le jeu promet aussi le retour de Frank Woods, David Mason, et une nouvelle héroïne augmentée, Leilani Tupola. Une chose est sûre : Treyarch ne joue pas la sécurité.

A retenir :

  • Un futur crédible en 2035 : Pas de science-fiction débridée, mais des drones tactiques, une IA omniprésente et des fake news comme armes de guerre – un réalisme qui rappelle Ghost Recon Breakpoint, en plus abouti.
  • Menendez est de retour : Le terroriste charismatique de Black Ops 2 revient, entouré de la Guild, une milice privée dirigée par Emma Kagan, dont les motivations restent floues. Alliés ou ennemis ? Même le CIA de David Mason semble dubitatif.
  • 11 missions + 1 mode révolutionnaire (et risqué) : Après une campagne classique (jungles d’Angola, néons de Tokyo, base secrète en Alaska), la 12ᵉ mission "Endgame" impose un rogue-lite à 32 joueurs sur Avalonprogrès effacés en cas de mort, alliances fragiles, et une IA encore mystérieuse.
  • 4 protagonistes aux profils variés : David Mason (CIA), Mike Harper (ex-Seal Team 6), Eric Samuels (Services Secrets) et Leilani Tupola, une Néo-Zélandaise augmentée – un clin d’œil aux fans avec les retours de Frank Woods et Alex Mason en flashbacks.
  • Polémique autour d’"Endgame" : Treyarch parle d’"évolution naturelle", mais les joueurs solo crient à la trahison. Un mode 100% hors ligne est promis, sans détails sur l’IA... À suivre.

"2035 : Quand la Guerre Devient un Jeu d'Ombres et de Données"

La révélation de Call of Duty: Black Ops 7 lors de la Gamescom a marqué un tournant. Exit les excès futuristes d’Advanced Warfare ou les aliens d’Infinite Warfare : ici, le réalisme technologique prime. Nous sommes en 2035, dans un monde où les drones surveillent les champs de bataille, où l’intelligence artificielle manipule l’information, et où les fake news deviennent des armes aussi redoutables que les balles. Un univers qui rappelle étrangement le Cyberpunk 2077 de CD Projekt Red, mais ancré dans une guerre géopolitique crédible.

Au cœur de ce conflit : le retour de Raul Menendez, l’antagoniste culte de Black Ops 2, dont la rhétorique révolutionnaire avait marqué les esprits. Cette fois, il est entouré de la Guild, une milice privée dirigée par Emma Kagan, une figure aussi énigmatique que redoutable. Leur objectif ? Contrôler l’information – et donc le pouvoir. Mais leur alliance avec Menendez, un terroriste notoire, interroge : sont-ils des sauveurs ou des manipulateurs ? Le CIA, représenté par David Mason (fils de Alex Mason, héros de la saga), semble pencher pour la deuxième option.

Ce qui frappe, c’est la complexité morale du scénario. Contrairement aux Call of Duty traditionnels où le bien et le mal étaient clairement définis, Black Ops 7 joue sur les zones grises. La Guild, par exemple, se présente comme une force de stabilisation, mais ses méthodes rappellent celles des mercenaires sans scrupules – un thème déjà exploré dans Metal Gear Solid V, mais avec une approche plus contemporaine.


"Dans un monde où la vérité est une monnaie d’échange, qui peut encore faire confiance à qui ?" – Cette phrase, prononcée par Emma Kagan dans la bande-annonce, résume l’ambiance du jeu. Et elle pose une question cruciale : jusqu’où iront les joueurs pour découvrir la vérité ?

Quatre Visages pour une Guerre Sans Frontières

Pour la première fois dans la saga, les joueurs incarneront tour à tour quatre protagonistes, chacun avec son style de jeu et sa perspective unique :

  • David Mason (CIA) : Le vétéran, spécialiste des opérations discrètes et des interrogatoires. Son lien avec son père, Alex Mason, ajoute une dimension émotionnelle au récit.
  • Mike Harper (ex-Seal Team 6) : Le soldat de terrain, brut et efficace, idéal pour les assauts frontaux et les séquences d’action pure.
  • Eric Samuels (ex-Services Secrets) : L’expert en infiltration et en technologie, capable de pirater des systèmes ou de désactiver des drones ennemis.
  • Leilani Tupola : La révélation du jeu. Cette Néo-Zélandaise augmentée (prothèses cybernétiques, réflexes surhumains) apporte une touche de science-fiction mesurée, sans tomber dans l’excès. Son passé mystérieux et ses capacités uniques (comme un mode furtif avancé) en font un personnage clé.

Chacun de ces personnages offre une expérience de jeu distincte, avec des compétences spécifiques et des dialogues personnalisés. Une approche qui rappelle Gears 5, où le choix du protagoniste influençait certaines scènes. Mais ici, Treyarch va plus loin : les décisions prises en solo pourraient avoir un impact sur "Endgame", le mode final.

Et puis, il y a les retours. Les fans reconnaîtront Frank Woods, le légendaire soldat aux lunettes iconiques, ou Alex Mason, dont les archives et flashbacks émaillent le récit. Des clins d’œil qui renforcent la cohérence de l’univers Black Ops, tout en modernisant la formule.

Un Tour du Monde en 11 Missions... et une 12ᵉ qui Divise

La campagne de Black Ops 7 promet un voyage haletant à travers des environnements variés, chacun reflétant les enjeux géopolitiques du jeu :

  • Angola : Des jungles denses où la Guild mène des opérations secrètes. Un cadre qui rappelle Far Cry 2, avec une tension palpable et des embuscades fréquentes.
  • Tokyo : Une ville futuriste baignée de néons, où l’information est une arme. Les joueurs devront naviguer entre hackers, drones espions et milices locales.
  • Alaska : Une base secrète enfouie sous la glace, où se jouent des expériences technologiques interdites. Un niveau qui semble inspiré par The Thing, avec une ambiance claustrophobique et des énigmes à résoudre.
  • Avalon : Le QG de la Guild, une cité-forteresse qui servira aussi de terrain pour la mission finale, *"Endgame"*.

Mais c’est bien cette 12ᵉ mission qui concentre toutes les attentions – et les critiques. Après une campagne linéaire, les joueurs sont projetés dans un mode hybride solo/multijoueur sur la carte Avalon. Le principe ? 32 joueurs (ou bots ?) s’affrontent pour accomplir des objectifs tout en survivant. Un mélange de battle royale et de rogue-lite, où chaque mort efface les progrès du personnage.

Pourquoi un tel choix ? Selon Treyarch, il s’agit de "pousser les limites du genre" et d’offrir une "expérience dynamique" où les compétences acquises en solo sont mises à l’épreuve. Mais la communauté est sceptique. Les puristes du solo y voient une trahison, tandis que les joueurs multijoueur saluent l’audace.

Le studio promet un mode 100% hors ligne pour *"Endgame"*, mais les détails manquent. Les 31 autres slots seront-ils remplis par une IA convaincante, ou par des bots basiques ? La réponse déterminera si ce mode est une révolution... ou un échec cuisant.


"On nous vend un mode solo, mais on nous impose du multijoueur déguisé. Où est la cohérence ?"Réaction d’un joueur sur Reddit, résumant le malaise.

Derrière les Coulisses : Quand la Fiction Rencontre la Réalité

Saviez-vous que l’intrigue de Black Ops 7 s’inspire de réels conflits modernes ? Les scénaristes de Treyarch ont collaboré avec d’anciens agents du renseignement et des experts en cybersécurité pour créer un univers crédible. Par exemple :

  • Les fake news comme arme de guerre ? Une référence directe aux opérations d’influence russes lors des élections américaines.
  • La Guild ? Un mélange entre Wagner Group (les mercenaires russes) et Blackwater (la controversée firme américaine).
  • Les drones autonomes ? Déjà utilisés en Ukraine et au Nagorno-Karabakh, où ils ont changé la donne.

Même le personnage de Leilani Tupola a une origine surprenante. Son nom et son profil s’inspirent des Maoris de Nouvelle-Zélande, connus pour leur résistance coloniale. Une façon pour Treyarch d’ajouter une dimension culturelle à un univers souvent critiqué pour son manichéisme.

Enfin, la carte Avalon n’est pas choisie au hasard. Dans la mythologie arthurienne, Avalon est une île mystérieuse, lieu de repos des héros. Ici, c’est un sanctuaire technologique, où se jouent les derniers combats. Un symbole fort, qui montre que Black Ops 7 ne se contente pas d’action : il veut aussi raconter une histoire.

Ce Qui Nous Attend Encore : Zombies, Multijoueur et Polémiques

Si la campagne et *"Endgame"* occupent le devant de la scène, Treyarch a aussi confirmé le retour des zombies – mais avec une approche inédite. Exit les vagues infinies de morts-vivants : place à un mode "tour par tour", où stratégie et gestion des ressources priment. Une inspiration claire de XCOM ou Into the Breach, qui pourrait diviser les fans.

Côté multijoueur, les rumeurs évoquent :

  • Un système de "factions" (Guild vs CIA vs Mercenaires), avec des compétences uniques.
  • Des cartes dynamiques, où les drones ennemis ou les fake news peuvent changer le cours d’une partie.
  • Un mode "Guerre de l’Info", où les joueurs doivent hacker les défenses adverses avant de les attaquer.

Mais le vrai défi pour Treyarch sera de concilier innovation et tradition. Car si Black Ops 7 ose des choix audacieux (*"Endgame"*, zombies tactiques), il doit aussi satisfaire les attentes d’une communauté habituée à un certain classicisme. Le pari est risqué... mais c’est aussi ce qui rend ce Call of Duty si passionnant.

Black Ops 7 se profile comme le Call of Duty le plus ambitieux – et le plus clivant – depuis des années. Entre un scénario géopolitique mature, des personnages charismatiques (Menendez, Leilani, David Mason) et des innovations gameplay risquées (*"Endgame"*, zombies tactiques), Treyarch prend des paris audacieux. Reste à voir si les joueurs suivront.

Une chose est sûre : avec son mélange de réalisme technologique, de références culturelles et de mécaniques hybrides, ce Black Ops ne laissera personne indifférent. À suivre de près lors de sa sortie, où les premiers retours sur *"Endgame"* et l’équilibrage solo/multijoueur seront cruciaux. En attendant, une question persiste : et si la vraie révolution de Black Ops 7 était de nous faire douter... même dans un jeu vidéo ?

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Treyarch nous sort son *"Endgame"* comme un tonton bourré qui veut absolument te montrer sa nouvelle collection de couteaux à 3h du mat’ : *"Regarde, c’est révolutionnaire !"* Sauf que t’as juste envie de dormir. **Okey**, on a compris, vous voulez innover. Mais quand ton *"mode solo"* sent le multijoueur recyclé à plein nez, même Menendez aurait du mal à **réfuter** que c’est pas un peu du pipeau marketing. *"La vérité est une monnaie d’échange"*, ouais… surtout quand t’échanges ton jeu contre des microtransactions déguisées en *"expérience dynamique"*. **Fatalement**, on se demande : et si le vrai *Black Ops*, c’était nous, les joueurs, en train de nous faire *ghoster* par Treyarch ? *"Do you feel in control yet, Mason ?"* – **Non, Frank. Non.**

Ils en parlent aussi

Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic