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Un humain contre des dieux : le pari fou d’Invincible Vs
Cecil Stedman, directeur de la Global Defense Agency, rejoint le casting d’Invincible Vs en tant que premier personnage 100 % humain dans un univers peuplé de titans. Sans super-pouvoirs, il compense par un arsenal high-tech financé par des fonds gouvernementaux "quasi illimités" – un défi de game design aussi risqué qu’excitant. Le jeu propose en prime une intrigue originale et canon, écrite en collaboration avec les scénaristes de la série, incluant des affrontements inédits comme Cecil vs Atom Eve. Une expérience qui promet de repousser les limites du lore tout en offrant une mécanique de combat unique.
A retenir :
- Premier humain sans pouvoirs dans Invincible Vs : Cecil Stedman affronte des surhommes comme Omni-Man grâce à une technologie gouvernementale ultra-avancée.
- Un arsenal inspiré de la série : mines soniques, téléporteurs tactiques et bullet hell pour saturer l’écran, avec une touche bureaucratique assumée ("Avec l’argent des contribuables, on fait des miracles").
- Un scénario inédit et canon, validé par Robert Kirkman, explorant des dynamiques jamais vues (ex. : Cecil contre Rex Splode) et s’intégrant parfaitement dans la chronologie.
- Un design équilibré entre autorité et exagération, avec une armure légère et des effets holographiques pour marquer sa présence face à des colosses.
- Un défis technique : comment rendre un mortel crédible contre des êtres capables de détruire des planètes ? La réponse : la stratégie et la surcharge technologique.
"Un humain ? Dans Invincible Vs ? Vous plaisantez ?"
La réaction fut quasi unanime quand Skybound Games annonça l’arrivée de Cecil Stedman dans Invincible Vs. Dans un roster où même les "faibles" comme Atom Eve peuvent soulever des immeubles, un simple mortel semblait aussi décalé qu’un poisson dans un concours de bodybuilding. Pourtant, c’est bien ce pari fou que les développeurs ont relevé – et les premières démonstrations prouvent qu’ils ont peut-être trouvé la formule magique.
Pour comprendre ce choix, il faut revenir à la série. Cecil, directeur de la Global Defense Agency (GDA), y incarne l’autorité terrienne face à l’invasion viltrumite. Son rôle ? Coordonner les contre-attaques, gérer les crises, et surtout, trouver des solutions quand les surhommes échouent. Une philosophie que le jeu reprend à la lettre : "Si vous ne pouvez pas les battre avec des muscles, écrasez-les sous une montagne de technologie", résume Mike Willette, producteur exécutif, lors d’une interview pour IGN.
L’arsenal qui transforme un bureaucrate en machine de guerre
Sur le papier, affronter Battle Beast ou Omni-Man avec un costume et des gadgets relève de la mission suicide. Mais Cecil Stedman n’est pas un agent lambda : son équipement, directement inspiré des comics et de la série, pousse la logique du "brain over brawn" à son paroxysme. Voici ce qui le rend redoutable :
1. Les mines soniques à détonation différée : Posées stratégiquement, elles explosent après un délai ou quand un adversaire s’en approche, créant des zones de contrôle idéales pour les combats en arène. "On a voulu recréer la scène où Cecil piège les Viltrumites dans le QG de la GDA", explique Dan Eder, directeur artistique. "C’est un outil défensif qui devient offensif si vous savez jouer avec le timing."
2. Les téléporteurs tactiques : Pas de vol ni de super-vitesse ? Qu’à cela ne tienne. Ces dispositifs permettent à Cecil de se déplacer instantanément sur de courtes distances, esquivant les attaques ou se repositionnant pour un assaut surprise. Une mécanique qui rappelle Nightcrawler dans Marvel vs. Capcom, mais avec une touche high-tech.
3. Le système "Bullet Hell" : Le clou du spectacle. En activant ce mode, Cecil déploie un déluge de projectiles qui saturent l’écran, forçant l’adversaire à se concentrer pour éviter les dégâts. "C’est notre façon de traduire son côté 'stratège impitoyable'", précise Mike Rogers, directeur narratif. "Il ne frappe pas fort, mais il vous use."
Résultat : un style de jeu cérébral, où la victoire dépend moins des combos que de la gestion de l’espace et des ressources. Une approche qui divise déjà la communauté. Certains y voient une bouffée d’air frais dans un genre souvent dominé par les combos à 50 hits, tandis que d’autres craignent un personnage "trop gimmick" en compétition. "Si tu rates tes téléportations ou tes poses de mines, tu es mort en deux coups", résume Jérémy "Kazoku", joueur pro français, lors d’un stream de préversion.
Derrière les écrans : comment Cecil a failli ne jamais exister
Saviez-vous que Cecil Stedman n’était pas dans les premiers plans du jeu ? À l’origine, Skybound voulait se concentrer sur les personnages iconiques de la série – Mark Grayson, Nolan, Battle Beast – avant qu’une idée ne germe : "Et si on poussait le concept du jeu à l’extrême ?" raconte une source proche du projet. "Invincible Vs, c’est l’affrontement des titans… mais aussi la célébration des outsiders. Cecil en est l’archétype."
Le défi était double : le rendre jouable sans frustrer les joueurs, et le rendre crédible dans l’univers. Pour cela, l’équipe a collaboré avec Robert Kirkman lui-même, qui a insisté sur un point : "Cecil doit rester Cecil. Pas un super-soldat, pas un génie fou. Un bureaucrate qui a appris à survivre dans un monde de monstres." D’où son design sobre – une armure légère aux reflets métalliques, des effets holographiques pour ses interfaces, et une posture qui rappelle les officiers militaires.
"On a évité les clichés du 'scientifique dingue' ou du 'soldat surentraîné'", confirme Dan Eder. "Son charisme vient de son calme. Même face à Omni-Man, il ne panique pas. Il calcule." Une philosophie qui transparaît dans ses animations : pas de cris de guerre, mais des ordres secs ("Déploiement des mines, maintenant !"), et une gestuelle mesurée, comme s’il dirigeait une opération depuis son bureau.
Un scénario qui comble les trous de la série
Si le gameplay de Cecil intrigue, c’est son rôle dans l’histoire qui pourrait bien voler la vedette. Invincible Vs ne se contente pas d’être un simple jeu de combat : il propose une intrigue originale, écrite en collaboration avec les scénaristes de la série, et canon pour l’univers. "Imaginez un épisode spécial qui explorerait des dynamiques jamais vues à l’écran", tease Mike Rogers.
Parmi les moments clés révélés :
- L’alliance improbable entre Cecil et Rex Splode, où le premier doit gérer l’ego explosif du second pour neutraliser une menace commune.
- Un face-à-face tendu avec Atom Eve, où la jeune héroïne remet en question les méthodes "trop humaines" de la GDA.
- Une révélation choc sur les origines des fonds de la GDA, liant Cecil à un complot bien plus vaste que prévu (les rumeurs évoquent un lien avec… Thragg ?).
Le format jeu de combat permet des libertés narratives impossibles en série ou en comic. "Dans un épisode, on ne peut pas montrer Cecil affronter Omni-Man en 1 contre 1 sans que ça semble ridicule", explique Robert Kirkman. "Là, on justifie ça par la technologie, et ça ouvre des portes folles."
Les puristes apprécieront les clins d’œil disséminés dans les dialogues, comme quand Cecil lance à Invincible : "Ton père a détruit mon bâtiment préféré. Ça va me coûter une fortune en papierasse." – une réplique directement tirée d’un script abandonné de la saison 2.
Le test ultime : Cecil peut-il tenir tête aux géants ?
Reste la question cruciale : un humain, même suréquipé, peut-il rivaliser avec des êtres capables de raser des villes ? Les premières sessions de jeu suggèrent que oui… à condition de maîtriser ses outils. Voici ce qu’en pensent les testeurs :
Les points forts :
- Une courbe d’apprentissage gratifiante : Contrairement à des personnages comme Battle Beast, où la victoire dépend souvent des réflexes, Cecil récompense la stratégie.
- Un contre-pied bienvenu : Dans un roster où tout le monde tape fort, son style défensif/zoning force les adversaires à adapter leur jeu.
- Un potentiel en team play : Ses mines et téléporteurs en font un support idéal pour les duos en mode 2v2.
Les limites :
- Une dépendance aux gadgets : Si un adversaire neutralise ses mines ou bloque ses téléportations, Cecil devient vulnérable.
- Un manque de "hype" : Certains joueurs regrettent l’absence de mouvements spectaculaires, comparé à un Thragg qui arrache des membres.
- Un design qui divise : Son apparence "trop humaine" tranche avec les designs exubérants du reste du cast.
Pour Thomas "Toma" Legrand, commentateur esport, "Cecil est le personnage qu’on adore détester. Il casse les codes, et ça, c’est précieux. Mais en tournoi, il faudra voir s’il peut tenir la distance face à des brutes comme Allen the Alien."
Et demain ? Les portes ouvertes par Cecil
L’inclusion de Cecil Stedman dans Invincible Vs pourrait bien marquer un tournant pour les jeux de combat adaptés. Preuve que même dans un univers de surhommes, l’humanité a sa place – à condition d’être maline. "Si ça marche, pourquoi ne pas ajouter d’autres humains ?" s’interroge Mike Willette, évoquant des noms comme Debbie Grayson (avec un arsenal de cuisine improvisée ?) ou William Clockwell (et ses gadgets de reporter fouineur).
Plus largement, ce choix pose une question fascinante : jusqu’où peut-on pousser le concept de "combattant" dans un jeu de combat ? Après tout, si un bureaucrate peut tenir tête à Omni-Man, qui dit qu’un journaliste, un scientifique, ou même un civil lambda ne pourrait pas rejoindre la mêlée un jour ?
Une chose est sûre : avec Cecil, Invincible Vs ne se contente pas de reproduire la série. Il l’étend, et ça, c’est peut-être sa plus grande force.
Avec Cecil Stedman, Invincible Vs prouve qu’un jeu de combat peut surprendre sans sacrifier son ADN. Entre gameplay stratégique, scénario canon audacieux et design fidèle à la série, le directeur de la GDA s’impose comme bien plus qu’un simple "gimmick" – une déclaration d’intention. Celle d’un titre qui ose bousculer les conventions, tout en restant ancré dans l’univers qu’on aime.
Reste à voir si les joueurs adopteront ce style de jeu cérébral dans un genre souvent dominé par la brute force. Une chose est certaine : après avoir vu Cecil tenir tête à Omni-Man avec rien d’autre que de l’ingéniosité et des fonds gouvernementaux, on a hâte de découvrir qui sera le prochain outsider à rejoindre la bataille.