Clair Obscur : Expedition 33 – Le coup d’envoi d’une saga française audacieuse ?

Imaginez un jeu qui, sous ses airs de *survival RPG* classique, cache en réalité les prémices d’un **univers étendu**, pensé pour s’étendre sur une décennie. *Clair Obscur: Expedition 33* est précisément ce pari fou, porté par le studio français **Sandfall** et son directeur **Guillaume Broche**, un créateur connu pour son refus des sentiers battus. Lors d’un échange avec le YouTubeur *MrMattyPlays*, ce dernier a levé le voile : *« Expedition 33 n’est pas un one-shot, mais le premier chapitre d’une histoire bien plus grande. »* Une révélation qui change la donne pour ce titre déjà acclamé par la critique.

Une philosophie inspirée de *Final Fantasy* : des univers autonomes, une identité commune

La comparaison avec *Final Fantasy* n’est pas anodine. Comme la saga japonaise, *Clair Obscur* mise sur des **opuses indépendants**, chacun explorant un **cadre narratif et des mécaniques uniques**, sans continuité directe. *« J’aime l’idée de repartir de zéro à chaque fois »*, explique Guillaume Broche, *« comme si chaque jeu était une nouvelle toile blanche. »* Une approche qui rappelle celle de **Yoshitaka Amano** ou **Hironobu Sakaguchi** dans les années 90, où chaque *Final Fantasy* réinventait ses codes tout en conservant une **signature visuelle et thématique forte**.

Mais attention : si *Expedition 33* pose les bases d’un **mythe moderne**, Broche insiste sur un point crucial : *« Il n’y aura pas de suite directe. Les prochains jeux partageront peut-être des thèmes ou une ambiance, mais chaque aventure sera autonome. »* Une liberté narrative qui pourrait bien devenir la **marque de fabrique** de la franchise, à l’heure où les joueurs réclament des expériences **fraîches et imprévisibles**.

« Et si *Clair Obscur* devenait le *Dark Souls* du RPG narratif ? Un univers où chaque opus explore une facette différente de l’horreur et de la survie, sans jamais se répéter. » – Extrait d’un thread Reddit (r/RPG_gaming)

L’alchimie unique du *survival RPG* et de l’horreur lovecraftienne

Ce qui frappe dès les premières heures de jeu, c’est ce mélange **déséquilibré à première vue, mais diablement efficace** : d’un côté, les mécaniques exigeantes d’un *survival RPG* (gestion des ressources, crafting, exploration méthodique) ; de l’autre, une **atmosphère oppressante** directement inspirée des écrits de **H.P. Lovecraft**, où chaque recoin cache une menace indicible. *« On a voulu que le joueur ressente cette tension permanente, comme s’il était piégé dans un cauchemar éveillé »*, confie un développeur de Sandfall.

Les retours des joueurs sont unanimes : *« C’est comme si *Darkwood* et *Bloodborne* avaient un enfant, élevé par des fans de *Call of Cthulhu*. »* (Note Metacritic : **87/100** en version PC). Mais la question se pose : les futurs volets conserveront-ils cette **recette gagnante** ? Broche reste évasif : *« L’horreur sera toujours là, mais sous des formes différentes. Peut-être plus psychologique, ou plus cosmique… »* Une réponse qui laisse rêveur – et inquiète les puristes.

Le saviez-vous ? Le système de "folie" dans *Expedition 33* (où le personnage perd progressivement pied avec la réalité) a été inspiré par des témoignages réels de survivants de situations extrêmes, étudiés par l’équipe pendant deux ans.

Des mises à jour qui transforment l’expérience : la leçon de *Hades*

Autre point fort de *Clair Obscur* : son **support post-lancement**, pensé comme un dialogue permanent avec la communauté. Sandfall a déjà annoncé :

• Un **mode "Accessibilité+"** (sous-titres dynamiques, options de difficulté modulables, daltonisme), en collaboration avec des associations spécialisées.
• Du **contenu narratif supplémentaire** (quêtes secondaires, journaux audio inédits) pour approfondir le lore.
• Des **événements saisonniers** (inspirés des "cauchemars collectifs" de Lovecraft) pour maintenir l’engagement.

*« On ne veut pas d’un jeu qui meurt trois mois après sa sortie. Notre modèle, c’est *Hades* : un titre qui évolue avec ses joueurs. »*, déclare Broche. Une stratégie payante : les ventes ont **doublé** après la première mise à jour majeure en mars 2024.

Chiffre clé : +40% de joueurs actifs après l’ajout du mode "Accessibilité+" (source : rapport Steam, avril 2024).

2025 : l’année de tous les défis ?

Avec une **nomination potentielle au titre de Jeu de l’Année 2025** déjà évoquée par *GameSpot* et *IGN*, *Expedition 33* se retrouve propulsé dans la cour des grands. Face à des monstres sacrés comme :

• *Silksong* (Team Cherry) – la suite tant attendue de *Hollow Knight*.
• *Kingdom Come: Deliverance 2* (Warhorse Studios) – le retour du RPG historique réaliste.
• *The Castigan* (Don’t Nod) – un autre titre français, concurrent direct en narration.

*« Un studio indépendant qui tient tête à des productions AAA, c’est rare. Mais *Clair Obscur* a cette folie créative qui manque cruellement aujourd’hui. »*, analyse **Julien Chièze**, journaliste chez *Canard PC*.

Pourtant, tous les observateurs ne sont pas convaincus. Certains pointent du doigt :

• Un **manque de polish** sur certaines animations (notamment en combat).
• Une **courbe de difficulté abrupte**, qui pourrait décourager les nouveaux joueurs.
• L’absence de **multijoueur** – un choix assumé, mais risqué à l’ère du *live service*.

*« C’est un jeu de niche, et c’est très bien comme ça. Mais pour prétendre au GOTY, il faudra élargir son public. »*, tempère **Marie-Louise Roche**, critique chez *JeuxVideo.com*.

"Oublier pour mieux renaître" : la méthode Broche

Derrière *Clair Obscur*, il y a une philosophie de création **radicale**. Guillaume Broche, ancien de **Ubisoft** et **Quantic Dream**, a bâti Sandfall sur un principe : *« Chaque nouveau projet doit tuer le précédent. »* Une méthode qui rappelle celle de **Shigeru Miyamoto** (Nintendo), pour qui l’innovation naît de la remise en question permanente.

Concrètement, cela signifie :

• **Aucun asset réutilisé** d’un jeu à l’autre (même les moteurs sont parfois repensés).
• Des **équipes réduites** (15 personnes max) pour éviter la bureaucratie.
• Un **prototype jetable** tous les 6 mois – même si cela signifie recommencer de zéro.

*« On perd du temps, mais on gagne en originalité. Et aujourd’hui, c’est ce qui fait la différence. »*, assume Broche. Un pari risqué, mais qui pourrait bien faire de *Clair Obscur* **la franchise française la plus innovante depuis *Assassin’s Creed***.

« Broche est un peu le *Tarantino du jeu vidéo* : il pioche dans des influences variées, mais en sort quelque chose d’uniquement sien. » – **Extrait d’un podcast (*Le Render*)**

Et demain ? Les rumeurs et les attentes

Si Sandfall reste discret sur les **prochains opus**, quelques indices ont fuité :

• *Expedition 47* (titre provisoire) : un cadre **steampunk horrifique**, avec des mécaniques de *rogue-lite*.
• Un **spin-off narratif** centré sur le personnage de *Léa Voss* (l’héroïne d’*Expedition 33*), en style *visual novel*.
• Une collaboration avec un **écrivain de horror** (rumeur : **China Miéville** ou **Paul Tremblay**).

*« On explore des pistes folles. L’une d’elles implique un jeu où le joueur incarne… la folie elle-même. »*, glisse Broche, malicieux. De quoi alimenter les théories des fans pour les mois à venir.

En attendant, *Expedition 33* continue de grandir, porté par une communauté **ultra-engagée** (plus de 50 000 membres sur Discord, des *mods* déjà en développement). *« Ce n’est pas qu’un jeu, c’est une expérience qui vit avec nous. »*, résume un joueur sur Twitter. Preuve que Sandfall a peut-être trouvé la recette pour **réinventer le RPG indépendant**.