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**Crank : Veneno en la sangre** – Le retour explosif du film culte d'action sur Prime Video
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Il y a 1 jour

**Crank : Veneno en la sangre** – Le retour explosif du film culte d'action sur Prime Video

Pourquoi **Crank : Veneno en la sangre** reste-t-il un ovni du cinéma d'action ?

Disponible à nouveau sur **Prime Video**, ce film de **2006** signé **Mark Neveldine et Brian Taylor** est une ode à l’action pure, portée par un **Jason Statham** en tueur à gages empoisonné, contraint de courir pour survivre. Entre scènes absurdes, rythme effréné et budget modeste (12M$) ayant généré plus de 42M$ au box-office, Crank défie les codes des blockbusters avec un mélange d’humour noir, de chaos assumé et d’adrénaline brute. Un film culte qui puise son inspiration dans les excès des années 80 (Mad Max, RoboCop) tout en révolutionnant le genre par son audace.

A retenir :

  • Un retour surprise : **Crank : Veneno en la sangre** est de nouveau disponible sur Prime Video, 18 ans après sa sortie.
  • Un concept fou : Jason Statham incarne un tueur à gages empoisonné, obligé de rester en mouvement permanent pour survivre.
  • Un succès inattendu : Tourné avec 12M$, le film a rapporté 42M$ au box-office, prouvant qu’une vision audacieuse peut rivaliser avec les gros budgets.
  • L’anti-blockbuster : Contrairement à Fast & Furious ou John Wick, **Crank** assume son absurdité (scènes de sexe en pleine rue, combats improvisés).
  • Un hommage aux années 80 : Mélange d’humour noir, de violence stylisée et d’effets pratiques, inspiré par Mad Max et RoboCop.
  • Une bande-son électrisante : Rock et techno amplifient l’urgence du scénario, créant une expérience sensorielle unique.
  • Un film culte méconnu : Moins médiatisé que les franchises actuelles, mais adoré des fans d’action décomplexée.

**Un retour qui fait vibrer les fans d’action pure**

Si vous pensiez avoir tout vu en matière de films d’action, Crank : Veneno en la sangre est là pour vous prouver le contraire. Disponible depuis peu sur Prime Video, ce long-métrage de **2006**, réalisé par le duo explosif **Mark Neveldine et Brian Taylor**, est une bombe d’adrénaline qui n’a pas pris une ride. Ici, pas de super-héros en collants ni de sauvetage du monde : juste un tueur à gages empoisonné (Jason Statham, au sommet de son charisme) qui doit courir, sauter, se battre et même faire l’amour en pleine rue pour éviter que son cœur ne s’arrête. Un pitch aussi absurde que génial, porté par un rythme effréné qui ne laisse aucune place à l’ennui.

À sa sortie, Crank a divisé la critique mais conquis un public en quête de sensations fortes. Avec un budget dérisoire de 12 millions de dollars (une misère comparé aux 200M$ des blockbusters actuels), le film a pourtant engendré plus de 42 millions de recettes mondiales, preuve qu’une idée folle et une réalisation audacieuse peuvent faire des étincelles. Aujourd’hui, son retour sur Prime Video est une aubaine pour les amateurs de cinéma déjanté, mais aussi pour ceux qui cherchent une alternative aux productions aseptisées de Hollywood.


Ce qui frappe dès les premières minutes, c’est l’absence totale de temps mort. Le film démarre in medias res : Chev Chelios (Statham) se réveille dans un entrepôt, une aiguille plantée dans le bras, et découvre qu’il a été empoisonné. La règle est simple : s’il s’arrête, il meurt. Dès lors, s’enchaînent courses-poursuites improvisées, combats ultra-violents (avec des armes aussi variées que des extincteurs ou des seringues), et des scènes tellement absurdes qu’elles en deviennent cultes – comme cette séquence où Chev doit faire monter son rythme cardiaque en plein milieu de Chinatown, sous les yeux médusés des passants.

**L’anti-Fast & Furious : quand l’absurdité devient une force**

À l’époque de sa sortie, Crank a été comparé à des franchises comme Fast & Furious ou Die Hard, mais la comparaison s’arrête là. Là où ces dernières misent sur un réalisme relatif (même dans leurs excès), Crank assume pleinement son côté démesuré et parodique. Pas de CGI surutilisé ici : les cascades sont réelles, les effets pratiques, et l’humour noir à souhait.

Prenez la scène d’ouverture : Chev Chelios saute d’un hélicoptère en plein vol, atterrit sur une voiture en mouvement, et enchaîne avec un combat contre des gangsters… le tout en pyjama. Ou encore cette autre séquence où il se bat dans un supermarché avant de voler une ambulance pour se rendre à l’hôpital. Chaque plan semble conçu pour pousser les limites du genre, comme si les réalisateurs avaient dit : *« Et si on faisait un film où tout est permis ? »*

Cette approche rappelle l’audace des films d’action des années 80, comme Mad Max 2 (1981) ou RoboCop (1987), où la violence était stylisée mais tangible, et où l’humour servait à désamorcer l’extrême. Pourtant, Crank n’est pas une simple copie : il modernise ce style avec une énergie frénétique, une bande-son électrisante (mélange de rock et de techno) et un montage ultra-rapide qui donne l’impression de vivre l’action en temps réel.


*« Crank, c’est comme si quelqu’un avait mélangé un shoot d’adrénaline, une dose de LSD et un marathon de films de Hong Kong »*, résumait un critique à l’époque. Et c’est exactement ça : un cocktail détonant qui ne cherche pas à être crédible, mais à électriser le spectateur. D’ailleurs, le film a même inspiré une suite encore plus folle, Crank: High Voltage (2009), où Chev se fait greffer un cœur artificiel et doit recharger ses batteries en cours de route… parce que pourquoi pas ?

**Derrière la folie : l’histoire d’un tournage aussi chaotique que le film**

Ce que beaucoup ignorent, c’est que le tournage de Crank a été aussi improvisé et mouvementé que le film lui-même. Les réalisateurs, **Mark Neveldine et Brian Taylor**, alors inconnus, ont dû bricoler avec un budget serré et des contraintes de temps incroyables. Résultat : certaines scènes ont été tournées sans autorisation, comme la célèbre course-poursuite dans les rues de Los Angeles, où l’équipe a bluffé les passants en faisant croire à un vrai rodéo urbain.

Jason Statham, déjà star grâce à Transporter et Snatch, a accepté le rôle parce qu’il cherchait *« quelque chose de complètement différent »*. Et différent, c’est peu de le dire : l’acteur a dû apprendre à conduire une moto sur deux roues, se battre avec des armes improvisées et même tourner une scène de sexe en pleine rue (avec des figurants qui ne savaient pas qu’ils étaient filmés !). *« On m’a dit : "Tu vas courir, sauter, te battre, et peut-être mourir à la fin." J’ai signé tout de suite »*, confiait-il plus tard.

Le plus surprenant ? Malgré le chaos apparent, chaque scène était méticuleusement chorégraphiée. Les cascades, réalisées sans doublures pour la plupart, ont demandé des semaines de répétitions. *« On voulait que tout ait l’air spontané, mais en réalité, c’était ultra-préparé »*, expliquait Brian Taylor. Un paradoxe qui résume bien l’esprit du film : un équilibre parfait entre contrôle et folie pure.

**Pourquoi Crank reste-t-il un film culte 18 ans après ?**

Aujourd’hui, à l’ère des blockbusters surpolissés et des franchises sans âme, Crank apparaît comme une bouffée d’oxygène. Il rappelle une époque où le cinéma d’action osait prendre des risques, où les réalisateurs n’avaient pas peur de casser les codes pour surprendre le public.

Bien sûr, le film a ses détracteurs. Certains lui reprochent son manque de profondeur ou son excès de violence gratuite. *« C’est du cinéma pour ados attardés »*, lançait un critique du New York Times en 2006. Mais c’est justement cette naïveté assumée qui en fait un objet culte. Crank ne prétend pas être un chef-d’œuvre intellectuel : c’est un rollercoaster d’adrénaline, conçu pour divertir, choquer et marquer les esprits.

Son héritage ? Une génération de cinéastes qui ont osé repousser les limites, comme Robert Rodriguez (avec Machete) ou même les réalisateurs de Deadpool, qui ont compris que l’autodérision et l’excès pouvaient être des atouts. Et puis, il y a cette scène mythique où Chev Chelios se bat contre un géant en plein aéroport, sous les yeux de voyageurs médusés… une image qui résume à elle seule la folie du film.


Alors, si vous cherchez un film qui ne ressemble à aucun autre, où l’action est reine et où l’absurdité est une vertu, Crank : Veneno en la sangre est fait pour vous. Et avec son retour sur Prime Video, il n’a jamais été aussi facile de (re)découvrir cette pépite du cinéma d’action. Prêts à embarquer pour le voyage le plus dingue de votre vie ?

Disponible dès maintenant sur **Prime Video**, Crank : Veneno en la sangre reste une expérience cinématographique unique, où l’adrénaline le dispute à l’absurdité. Entre hommage aux classiques des années 80 et réinvention décomplexée du genre, le film de Neveldine et Taylor prouve qu’avec un budget modeste, une idée folle et un Jason Statham au sommet de sa forme, on peut créer un ovni du cinéma d’action. À consommer sans modération – mais avec un cardio solide.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, Crank, c'est comme si quelqu'un avait mélangé un shoot d'adrénaline, une dose de LSD et un marathon de films de Hong Kong. Jason Statham en pyjama, des cascades réelles, et une bande-son qui te fait vibrer comme un électrochoc. C'est le genre de film qui te donne envie de crier "Oui, je veux plus de ça !" même si tu sais que c'est une pure folie.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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