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Crowsworn : le Metroidvania sombre entre Bloodborne et Hollow Knight dévoile un nouveau trailer – et ça promet l’enfer
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Il y a 1 heure

Crowsworn : le Metroidvania sombre entre Bloodborne et Hollow Knight dévoile un nouveau trailer – et ça promet l’enfer

Un Metroidvania qui marie l’horreur gothique et l’exploration poétique

Crowsworn, le projet ambitieux du studio Mongoose Rodeo, revient sous les projecteurs avec un nouveau trailer de gameplay qui confirme ses promesses : un mélange envoûtant des atmosphères de Bloodborne et de l’exploration méticuleuse de Hollow Knight, le tout rehaussé d’un système de combat inspiré de Devil May Cry. Après un Kickstarter triomphal (1,26 million de dollars canadiens en quelques heures) et une attente savamment entretenue, le jeu se dévoile enfin concrètement, avec une sortie prévue sur PC, Switch, PS5 et Xbox Series X|S. Plongez dans Fearanndal, un royaume maudit où chaque recoin cache un secret… ou un cauchemar.

A retenir :

  • Un mélange explosif : l’ambiance gothique de Bloodborne, l’exploration de Hollow Knight et le combat dynamique de Devil May Cry, le tout dans un univers original, Fearanndal.
  • Un Kickstarter historique : 19 600 contributeurs, 1,26 million de dollars canadiens récoltés en moins de trois heures, et une hype intacte deux ans plus tard.
  • Un monde à l’identité forte : des décors dessinés à la main, une narration environnementale riche, et des créatures lovecraftiennes aussi terrifiantes que poétiques.
  • Une bande-son envoûtante : entre mélodies orchestrales et dissonances angoissantes, pour une immersion entre épopée tragique et conte macabre.
  • Multiplateforme et exigeant : annoncé sur PC, Switch, PS5 et Xbox Series X|S, le jeu promet des combats techniques et une exploration sans concession.
  • Un trailer qui en dit long : présenté lors de l’Xbox Partner Preview, il révèle enfin des mécaniques de gameplay et l’atmosphère unique du titre.

Quand Bloodborne rencontre Hollow Knight : la recette audacieuse de Crowsworn

Imaginez un univers où la noiresse oppressante de Bloodborne se marie à la précision chirurgicale de Hollow Knight, le tout rehaussé d’une touche de folie combative façon Devil May Cry. C’est le pari fou de Crowsworn, le Metroidvania développé par le studio canadien Mongoose Rodeo. Mais attention : si les inspirations sont assumées, le jeu ne se contente pas d’être un simple mélange. Dès les premières images, on devine une identité visuelle et narrative forte, portée par un monde en décomposition, Fearanndal, où les derniers humains luttent pour survivre parmi des créatures dignes des pires cauchemars lovecraftiens.

Le studio insiste sur un système de combat dynamique, où chaque affrontement demande réflexion et réactivité. Les ennemis, aussi grotesques que poétiques, rappellent les boss de Dark Souls par leur design, mais leur comportement semble plus agressif et imprévisible, à l’image des démons de Devil May Cry. Une approche qui promet des duels intenses et spectaculaires, où la maîtrise des mécaniques sera clé.

Et puis, il y a cette atmosphère. Entre les ruines ancestrales baignées d’une lumière blafarde et les forêts dévorées par l’ombre, Fearanndal respire la mélancolie et la menace. Les décors, dessinés à la main, fourmillent de détails qui racontent une histoire sans qu’un seul mot ne soit prononcé. Une narration environnementale poussée, comme dans Hollow Knight, mais avec une touche de drame gothique qui n’est pas sans évoquer Castlevania ou Blasphemous.


Pourtant, Crowsworn ne se contente pas de copier. Le studio promet des mécaniques d’exploration inédites, comme un système de "corruption" qui influence à la fois le gameplay et l’histoire. De quoi éviter l’écueil du "Souls-like en 2D" pour offrir une expérience vraiment unique.

Kickstarter : quand la communauté dit "oui" en moins de trois heures

Lancé en juillet 2021, le Kickstarter de Crowsworn a été un véritable raz-de-marée. L’objectif initial ? Atteint en moins de trois heures. Le total final ? 1,26 million de dollars canadiens, grâce à 19 600 contributeurs conquis par la promesse d’un Metroidvania sombre, exigeant et beau. Un succès qui en dit long sur l’attente des joueurs pour des jeux ambitieux et narrativement riches, loin des formules éculées.

Depuis, Mongoose Rodeo a entretenu la hype avec des mises à jour exclusives pour les backers, révélant peu à peu les coulisses du développement. Les retours des testeurs alpha ont été unanimement positifs, soulignant notamment la fluidité des combats et la profondeur de l’exploration. Certains ont même comparé l’expérience à un mélange entre Hollow Knight et Salt and Sanctuary, avec une touche de folie créative qui rappelle The Ender Lilies.

Mais le vrai tournant, c’est le récent Xbox Partner Preview. Pour la première fois, le grand public a pu découvrir des extraits de gameplay concrets, confirmant que Crowsworn n’est pas qu’un beau projet sur le papier. Les réactions ont été immédiates : les joueurs saluent la direction artistique, la variété des ennemis et surtout, cette sensation de danger permanent qui rappelle les meilleurs Souls-like.


Et puis, il y a la bande-son. Composée par Gareth Coker (connu pour Ori and the Will of the Wisps et Hytale), elle alterne entre mélodies orchestrales envoûtantes et dissonances angoissantes, renforçant l’immersion dans ce monde au bord du gouffre. Un détail qui a son importance : dans un Metroidvania, l’ambiance sonore est souvent aussi cruciale que le gameplay.

Fearanndal : un royaume maudit qui se raconte sans mots

Si Crowsworn séduit autant, c’est aussi grâce à son univers. Fearanndal n’est pas un simple décor : c’est un personnage à part entière, un royaume jadis glorieux, aujourd’hui rongé par une malédiction ancienne. Les joueurs y incarnent l’un des derniers humains, condamné à errer parmi les ruines d’une civilisation disparue, hantée par des entités à la fois tragiques et monstrueuses.

Les décors sont un mélange de gothique macabre et de poésie sombre. Les ruines cyclopéennes, couvertes de runes oubliées, côtoient des forêts pétrifiées où chaque arbre semble murmurer des secrets. Les jeux de lumière sont particulièrement travaillés : une lueur bleutée filtre parfois à travers les branches mortes, éclairant des fresques murales qui racontent l’histoire de Fearanndal. Une approche qui rappelle Hollow Knight, mais avec une touche plus adulte et désespérée.

Les créatures, elles, sont un régal pour les amateurs de lore lovecraftien. Entre les géants difformes aux membres multiples et les ombres rampantes qui semblent faites de pure souffrance, chaque ennemi semble sorti d’un cauchemar éveillé. Leurs animations, d’une fluidité remarquable, trahissent une agressivité calculée – prévenez-vous, les combats ne seront pas une promenade de santé.


Et puis, il y a cette narration environnementale. Pas de longs dialogues pompeux ici : l’histoire se découvre à travers des objets disséminés, des inscriptions mystérieuses et des rencontres avec des PNJ énigmatiques. Une approche qui rappelle Dark Souls, où chaque détail peut cacher un indice crucial… ou une mort atroce.

Un trailer qui révèle (enfin) le gameplay – et ça décoiffe

Le nouveau trailer, dévoilé lors de l’Xbox Partner Preview, est une bombe d’informations. On y voit enfin le héros en action, enchaînant combos aériens, esquives précises et attaques chargées contre des ennemis aussi impressionnants que terrifiants. Le système de combat semble profond et technique, avec une gestion des ressources (comme une jauge de "corruption") qui ajoute une couche stratégique.

L’exploration, elle, est aussi fluide que exigeante. Le personnage se déplace avec une agilité remarquable, grimpant aux murs, effectuant des sauts périlleux et utilisant des compétences spéciales pour atteindre des zones secrètes. Les mécaniques de plateforme rappellent Hollow Knight, mais avec une touche plus nerveuse, comme si le héros était constamment au bord du précipice – littéralement et métaphoriquement.

Les boss, eux, sont spectaculaires. Le trailer en montre un aperçu : une créature colossale, mi-humaine mi-monstre, dont les attaques dévastent l’écran. Les patterns semblent complexes mais justes, dans la grande tradition des Souls-like. Et puis, il y a cette ambiance… Les combats se déroulent dans des arènes grandeur nature, sous une pluie battante ou une lueur lunaire sinistre, renforçant le sentiment d’être un simple mortel face à l’apocalypse.


Enfin, le trailer confirme la sortie multiplateforme : PC, Switch, PS5 et Xbox Series X|S sont au rendez-vous. Une bonne nouvelle pour les joueurs, même si certains s’interrogent déjà sur les performances sur Switch – un Metroidvania aussi ambitieux pourrait-il tourner sans compromis sur la console hybride de Nintendo ? Mongoose Rodeo reste évasif, mais promet des optimisations spécifiques pour chaque plateforme.

Derrière les ombres : les coulisses d’un développement passionné

Ce que peu de gens savent, c’est que Crowsworn est né d’une passion partagée pour les jeux difficiles mais justes. L’équipe de Mongoose Rodeo, composée de vétérans ayant travaillé sur des titres comme Assassin’s Creed ou Far Cry, voulait créer un jeu qui "respecte l’intelligence du joueur". Pas de tutoriels interminables, pas de main courante : juste un monde à explorer, des mécaniques à maîtriser et des énigmes à résoudre.

Le studio a d’ailleurs partagé une anecdote révélatrice : lors des premiers tests, certains joueurs bloquaient sur un boss "impossible". Plutôt que de le nerfer, l’équipe a ajouté des indices environnementaux pour guider vers une stratégie alternative. Résultat ? Les testeurs ont fini par triompher… et ont adoré ça. Une philosophie qui rappelle celle de FromSoftware : "La difficulté doit être un défi, pas une punition."

Autre détail intéressant : la bande-son a été enregistrée avec un orchestre live, une rareté pour un jeu indépendant. Gareth Coker a insisté pour donner à la musique une "dimension organique", comme si chaque note était arrachée à l’âme de Fearanndal. Les morceaux changent même dynamiquement en fonction des actions du joueur – un combat épique déclenchera des cuivres triomphaux, tandis qu’une exploration prudente sera accompagnée de violons mélancoliques.


Enfin, saviez-vous que le design des ennemis s’inspire de légendes celtiques ? Les créatures ne sont pas là juste pour faire joli : chacune a un lien avec le lore de Fearanndal. Par exemple, le "Dévoreur d’Âmes" (un boss vu dans le trailer) serait une ancienne divinité corrompue par la malédiction du royaume. Une touche de mythologie sombre qui donne une épaisseur rare à l’univers.

Entre hype et scepticisme : que pensent les joueurs ?

Sur les réseaux, les réactions sont globalement enthousiastes, mais certains restent prudents. Les fans de Hollow Knight saluent l’ambition artistique, tandis que les amateurs de Souls-like apprécient la promesse d’un challenge corsé. En revanche, une minorité craint un "too much" : et si Crowsworn essayait de faire trop de choses à la fois ?

Un utilisateur de Reddit résume bien le débat : "Ça a l’air incroyable, mais j’ai peur que ce soit un autre ‘Aeterna Noctis’ – beau, mais brouillon." Une critique qui pique, mais Mongoose Rodeo semble la prendre au sérieux. Le studio a d’ailleurs annoncé un report de la sortie (prévue initialement pour 2023) afin de "peaufiner chaque détail". Une décision risquée, mais qui montre une volonté de qualité.

Du côté des influenceurs, les retours sont plus unanimement positifs. Des chaînes comme Skill Up ou VaatiVidya (spécialisées dans les Souls-like) ont déjà exprimé leur excitation, soulignant que Crowsworn pourrait bien être "le Metroidvania qui réinvente le genre". Wait and see, donc.

Crowsworn se profile comme l’un des Metroidvania les plus ambitieux de ces dernières années. Entre l’héritage gothique de Bloodborne, la précision poétique de Hollow Knight et une touche de folie combative, le jeu de Mongoose Rodeo a tout pour séduire. Son univers riche, son gameplay exigeant et sa bande-son envoûtante en font un titre à suivre de près, d’autant que son succès sur Kickstarter prouve qu’il a déjà conquis une communauté passionnée.

Reste à voir si le studio parviendra à tenir toutes ses promesses. Une chose est sûre : avec son mélange audacieux, son atmosphère unique et son approche sans compromis, Crowsworn a le potentiel pour marquer durablement le genre. À surveiller de très près, donc – surtout si vous aimez les mondes sombres, les défis corsés et les histoires qui se racontent entre les lignes.

En attendant, le nouveau trailer est là pour attiser l’impatience. Et franchement… ça donne envie de plonger dans l’enfer de Fearanndal.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Crowsworn, c'est comme si Bloodborne avait décidé de prendre un cours de yoga avec Hollow Knight. Le résultat ? Un Metroidvania qui balance entre la précision chirurgicale et la folie combative. Les décors sont à couper le souffle, les combats sont intenses, et l'atmosphère est aussi oppressante qu'une soirée chez tonton. Bref, un jeu qui promet de faire vibrer les amateurs de défis et de lore sombre. Attendez-vous à une expérience unique, mais soyez prêts à vous prendre une bonne raclée."
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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