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**Cumbres Borrascosas** : Margot Robbie et Jacob Elordi enflamment l’écran dans une adaptation sombre et électrisante
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Il y a 6 heures

**Cumbres Borrascosas** : Margot Robbie et Jacob Elordi enflamment l’écran dans une adaptation sombre et électrisante

Une réinvention audacieuse du chef-d’œuvre de Brontë

Le trailer de Cumbres Borrascosas, réalisé par Emerald Fennell (Saltburn, Promising Young Woman), révèle une adaptation sombre, sensuelle et résolument moderne du roman culte d’Emily Brontë. Porté par le duo explosif Margot Robbie et Jacob Elordi, le film mise sur une esthétique gothique revisitée, des paysages des landes anglaises à une photographie audacieuse signée Linus Sandgren (La La Land, No Time to Die). Entre passion destructrice, jeux de pouvoir et tension palpable, cette version promet de bousculer les codes des adaptations précédentes. Date de sortie : 11 février 2026.

A retenir :

  • Un duo incandescent : Margot Robbie et Jacob Elordi, après Saltburn, réinventent Cathy et Heathcliff avec une chimie à couper le souffle et une intensité crue.
  • Une esthétique hypnotique : entre lumières contrastées, paysages sauvages et palette saturée, le film mêle gothique classique et modernité visuelle.
  • Un casting de rêve : Hong Chau (The Menu) et Ewan Mitchell (House of the Dragon) complètent une distribution psychologiquement profonde.
  • Une bande-son envoûtante : alternance de silences oppressants et de crescendos orchestraux, évoquant l’univers sonore de Joker.
  • Une réinterprétation sans concession : Emerald Fennell promet une version loin des clichés romantiques, explorant la toxicité et la complexité morale des personnages.

Quand la passion devient un champ de bataille

Le trailer de Cumbres Borrascosas (Wuthering Heights en anglais) frappe comme un coup de poing. Dès les premières images, on comprend que cette adaptation ne sera ni sage ni romantique : ici, l’amour entre Cathy Earnshaw (Margot Robbie) et Heathcliff (Jacob Elordi) est une arme, une obsession qui consume tout sur son passage. Emerald Fennell, après avoir exploré les dynamiques de pouvoir et la perversion sociale dans Saltburn, s’attaque à un monument de la littérature avec une audace rare. Exit les landes brumeuses et les regards languissants des versions passées : place à une violence émotionnelle presque physique, où chaque mot, chaque geste, semble chargé d’une électricité dangereuse.

La réalisatrice le confirme d’ailleurs dans une interview pour Variety : « Ce n’est pas une histoire d’amour, c’est une histoire de possession. Cathy et Heathcliff ne s’aiment pas – ils s’appartiennent, et cette idée les détruit. » Une déclaration qui résume à elle seule le ton du film. Les plans du trailer montrent d’ailleurs des étreintes qui ressemblent à des strangulations, des baisers qui semblent arrachés, et des dialogues ciselés comme des lames. Quand Robbie murmure à Elordi « Tu es ma malédiction », on sent que le film va explorer les zones d’ombre du roman bien plus que ses moments de grâce.


Et c’est précisément cette ambiguïté morale qui rend le projet si captivant. Contrairement aux adaptations précédentes – comme celle, trop polie, de 2011 avec Kaya Scodelario – Fennell assume pleinement la noirceur des personnages. Heathcliff n’est pas un héros romantique, mais un homme brisé par la vengeance ; Cathy n’est pas une victime, mais une manipulatrice qui joue avec le feu. Le trailer suggère même que leur relation pourrait frôler l’inceste symbolique (une lecture controversée, mais présente dans certaines analyses du roman). Une prise de risque qui divise déjà les puristes… mais qui promet de marquer les esprits.

Un casting qui explose l’écran

Si le projet attire autant l’attention, c’est aussi grâce à son casting cinq étoiles, où chaque acteur semble taillé pour son rôle. Margot Robbie, après avoir incarné des femmes complexes et ambivalentes (de Barbie à I, Tonya), trouve en Cathy un personnage à sa mesure : charismatique, imprévisible, et profondément égoïste. Les quelques plans du trailer où elle rit aux éclats, les yeux brillants de folie, rappellent son interprétation de Harley Quinn – mais en plus subtile, plus humaine.

Face à elle, Jacob Elordi confirme qu’il est bien plus qu’un simple heartthrob. Après son rôle torturé dans Euphoria et sa performance magnétique dans Saltburn, il incarne un Heathcliff physiquement imposant mais émotionnellement vulnérable. Une scène du trailer, où il serre les poings jusqu’à saigner en regardant Cathy danser avec un autre homme, résume à elle seule son approche du personnage : une rage contenue, prête à exploser. Leur alchimie, déjà électrisante dans Saltburn, atteint ici des sommets de tension sexuelle non dite – un regard en coin, une main qui frôle une autre, et l’écran semble prêt à prendre feu.

Autour d’eux, les seconds rôles ne sont pas en reste. Hong Chau (The Menu, The Whale), dans le rôle de Nelly Dean (la narratrice du roman), apporte une profondeur psychologique qui manque souvent aux adaptations. Son regard à la fois compatissant et jugeant suggère qu’elle sera bien plus qu’un simple deus ex machina narratif. Quant à Ewan Mitchell (House of the Dragon), son interprétation de Hindley Earnshaw (le frère tyrannique de Cathy) promet d’être terrifiante – son rire sardonique dans le trailer donne des frissons.

Une esthétique entre gothique et modernité

Visuellement, Cumbres Borrascosas est un régal. La direction artistique, signée Linus Sandgren (oscarisé pour La La Land), transforme les landes anglaises en un personnage à part entière : vastes, hostiles, presque vivantes. Les plans larges, où les personnages semblent perdus dans l’immensité, rappellent le style de The Witch (2015), mais avec une palette de couleurs plus saturée – des bleus glacés pour les scènes de conflit, des rouges sanglants pour les moments de passion.

Les intérieurs, eux, sont filmés avec un réalisme cru : les murs suintent l’humidité, les bougies tremblotent, et les costumes (signés Jacqueline Durran, Anna Karenina, Little Women) sont à la fois somptueux et usés, comme si la richesse des Earnshaw était rongée de l’intérieur. Une scène en particulier frappe : Cathy, vêtue d’une robe blanche tachée de boue, danse seule dans un salon décrépit, tandis que Heathcliff l’observe depuis l’ombre. Pas besoin de dialogue – l’image dit tout.

La bande-son, encore inédite, semble tout aussi travaillée. Le trailer alterne entre des silences oppressants (où l’on n’entend que le vent hurler) et des montées orchestraux brutales, évoquant le travail de Hildur Guðnadóttir pour Joker. Une source proche du projet révèle d’ailleurs que la compositrice Isobel Waller-Bridge (Fleabag, Black Mirror) serait aux commandes – une information qui, si elle se confirme, promettrait une ambiance sonore unique.

Derrière les coulisses : une adaptation qui divise déjà

Le projet n’a pas été sans controverses. Dès l’annonce du casting, certains fans du roman ont critiqué le choix de Margot Robbie, jugée trop glamour pour incarner une Cathy sauvage et tourmentée. « Elle a l’air d’une star de cinéma, pas d’une femme des landes du XIXe siècle », pouvait-on lire sur les réseaux. Emerald Fennell a répondu avec humour : « Si vous voulez une Cathy réaliste, allez voir un documentaire. Moi, je veux une Cathy qui détruit des vies. »

Autre sujet de débat : la modernisation du récit. Le trailer suggère que le film pourrait actualiser certains thèmes, comme la violence conjugale ou la toxicité des relations amoureuses, en les rendant plus explicites. Une approche qui séduit les jeunes spectateurs (le hashtag #ToxicHeathcliff a déjà fait le tour de TikTok), mais qui inquiète les puristes. « Brontë parlait de passion, pas de red flags », s’indigne un professeur de littérature interrogé par The Guardian.

Enfin, la scène de la fenêtre – moment clé du roman où Heathcliff supplie Cathy de le laisser entrer – a été radicalement réinventée. Dans le trailer, on voit Elordi frapper la vitre à coups de poing, le visage déformé par la rage, tandis que Robbie le regarde avec un sourire cruel. « Une trahison du texte » pour certains, « une interprétation géniale » pour d’autres. Une chose est sûre : cette version ne laissera personne indifférent.

Pourquoi ce film pourrait bien devenir culte

Au-delà des polémiques, Cumbres Borrascosas a tout pour devenir l’un des drames les plus marquants de 2026. D’abord, parce qu’il arrive à un moment où le public est avide de récits complexes sur l’amour et la destruction – après des succès comme The Favorite ou Poor Things, les spectateurs sont prêts pour des héroïnes ambiguës et des anti-héros sans rédemption.

Ensuite, parce que l’équipe artistique a tout compris à l’esprit du roman : Brontë ne voulait pas écrire une romance, mais une méditation sur la cruauté humaine. En poussant les personnages dans leurs retranchements les plus sombres, Fennell reste fidèle à l’essence du livre – même si elle en modernise la forme. Enfin, il y a cette alchimie indéniable entre Robbie et Elordi, qui transcende le matériel original. Leur scène finale dans le trailer, où ils s’embrassent comme s’ils voulaient s’avaler l’un l’autre, est d’une intensité rare au cinéma.

Reste une question : le film parviendra-t-il à équilibrer sa noirceur avec uneonce d’humanité ? Les adaptations précédentes ont souvent échoué à rendre Heathcliff à la fois monstrueux et pathétique. Si Fennell y parvient, Cumbres Borrascosas pourrait bien devenir la référence absolue – celle qui fera oublier toutes les autres.

Avec Cumbres Borrascosas, Emerald Fennell s’apprête à livrer bien plus qu’une simple adaptation : une réinvention radicale, où la passion se mêle à la haine, et où chaque plan semble chargé d’une urgence tragique. Porté par un duo d’acteurs au sommet de leur art et une esthétique à couper le souffle, le film promet de secouer les fondations d’un classique souvent mal compris.

Reste à voir si le public sera prêt à accepter une version aussi crue, aussi sans concession. Une chose est sûre : entre les paysages hypnotiques, les performances explosives et une réalisatrice qui n’a peur de rien, ce Cumbres Borrascosas a tout pour devenir l’un des événements cinématographiques de 2026. À marquer d’une pierre blanche dans les agendas : 11 février.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Cathy et Heathcliff, c'est comme si Fennell avait pris le roman et l'avait passé au mixeur. Exit les landes romantiques, place à la violence émotionnelle. Margot Robbie et Jacob Elordi, c'est du pur théâtre de l'absurde. On sent que ce film va être un putain de trip. Mais attention, les puristes, ça va saigner."
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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