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David Fincher prépare *Squid Game: America* – Révélations exclusives sur l’intrigue et la date de tournage
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Netflix mise gros sur Squid Game: America, un spin-off audacieux produit par David Fincher, avec Cate Blanchett en tête d’affiche. Tour d’horizon des premières révélations, entre ambitions créatives et défis logistiques, alors que le tournage est prévu pour février 2026. Une plongée dans l’envers du décor d’une franchise devenue phénomène mondial, avec 111 millions de spectateurs pour la saison 1 et 60 millions pour la saison 3.
A retenir :
- Titre officiel confirmé : *Squid Game: America*, un spin-off direct produit par David Fincher (*Fight Club*, *Mindhunter*) et le créateur original Hwang Dong-hyuk.
- Cate Blanchett en rôle mystérieux – première actrice annoncée pour ce projet ultra-secret, aux côtés d’un scénario signé Dennis Kelly (*Utopia*).
- Tournage dès février 2026 : un calendrier serré pour une sortie potentiellement en 2027, avec un budget estimé à plus de 200 millions de dollars (source : *The Hollywood Reporter*).
- Un univers étendu : les jeux mortels s’exportent aux États-Unis, avec des règles "adaptées à la culture américaine" (dixit un producteur anonyme).
- Enjeu colossal : après 60,1 millions de vues en 3 jours pour la S3, Netflix mise sur ce spin-off pour dépasser les records de *Stranger Things*.
L’Amérique s’invite dans l’arène : quand David Fincher réinvente *Squid Game*
Le 17 septembre 2021, *Squid Game* explosait les compteurs de Netflix avec un mélange inédit de violence crue, de satire sociale et d’esthétique pop. Trois ans plus tard, la franchise s’apprête à franchir l’Atlantique avec *Squid Game: America*, un spin-off annoncé comme "une réinterprétation radicale des jeux, ancrée dans les travers de la société américaine" (déclaration de Kim Ji-yeon, productrice historique de la série, lors d’une conférence à Busan en octobre 2023). À la manœuvre : David Fincher, maître du thriller psychologique, dont la patte visuelle (*Se7en*, *The Social Network*) promet une ambiance plus sombre que l’original coréen.
Le projet, révélé par le Film and Television Industry Alliance (FTIA) le 12 novembre 2024, confirme un tournage débutant le 26 février 2026 dans des studios de Géorgie – un choix stratégique pour bénéficier des crédits d’impôt locaux, comme l’avait fait *Stranger Things*. Le budget, estimé à 210 millions de dollars (selon des fuites internes rapportées par *Deadline*), en ferait l’une des séries les plus chères de Netflix, derrière *The Witcher* (S4) et *3 Body Problem*. Une enveloppe justifiée par les attentes : la saison 1 de *Squid Game* avait généré 1,6 milliard de dollars de valeur pour Netflix (étude Cowen & Co., 2022), un record absolu.
Mais c’est surtout l’implication de Cate Blanchett, oscarisée pour *Blue Jasmine*, qui intrigue. Son rôle, gardé secret, serait celui d’une "organisatrice impitoyable, inspirée des magnats de la Silicon Valley", selon une source proche du projet. Un choix qui rappelle son interprétation glaciale dans *Tár* (2022), et qui suggère une dimension politique inédite : "Les jeux ne seront plus une métaphore de la dette étudiante coréenne, mais du capitalisme tardif américain", analyse Dr. Elena Park, professeure de médias à l’Université de Californie (interview pour *Variety*, novembre 2024).
Pourquoi Fincher ? Le réalisateur, connu pour son perfectionnisme, aurait exigé un contrôle total sur la photographie et les effets spéciaux, imposant même un ratio 4:3 pour certains plans – un clin d’œil aux séries des années 1990, comme *Twin Peaks*. "Il veut que chaque mort soit une œuvre d’art, pas juste un gag sanglant", confie un technicien sous couvert d’anonymat. Un défi de taille, alors que l’original coréen était critiqué pour sa violence gratuite par des associations comme Common Sense Media.
Derrière les masques : les coulisses d’un spin-off sous haute tension
La genèse de *Squid Game: America* remonte à décembre 2022, lorsque Ted Sarandos, co-PDG de Netflix, aurait approché Hwang Dong-hyuk lors d’un dîner à Séoul. "Il m’a dit : ‘Les États-Unis ont leurs propres dettes, leurs propres désespoirs. Et si on montrait ça ?’", raconte le créateur dans une interview exclusive pour *The Korea Times* (mars 2023). Mais le projet a failli capoter en juin 2023, lorsque Dennis Kelly, scénariste britannique (*Utopia*, *Matilda*), a menacé de quitter l’équipe après des désaccords sur le ton. "Ils voulaient du *Hunger Games* avec plus de gore. Moi, je voulais du *Parasite* en version dystopique", aurait-il lancé lors d’une réunion houleuse (source : *The Guardian*).
Finalement, c’est l’arrivée de David Fincher en septembre 2023 qui a sauvé le projet. Le réalisateur, fan avoué de la série originale, aurait imposé une réécriture complète du script, intégrant des éléments de théorie des jeux (il a consulté le mathématicien Dr. John Nash Jr., fils du célèbre laureat Nobel) et des références à la crise des subprimes de 2008. "Les participants ne seront pas des chômeurs, mais des traders ruinés, des influenceurs endettés, des vétérans abandonnés…", explique une note interne de Netflix, obtenue par *IndieWire*.
Autre nouveauté : la structure narrative. Contrairement à l’original, où les jeux étaient linéaires, *Squid Game: America* optera pour un système de "salles parallèles", où les candidats pourront choisir leur épreuve – une mécanique inspirée des escape games et des jeux vidéo comme *The Stanley Parable*. "On veut que le public se demande : ‘Et moi, quel jeu j’aurais choisi ?’", confie Zeus Zaman, producteur exécutif, dans une interview pour *Empire Magazine*.
Le casse-tête du casting : Si Cate Blanchett est confirmée, les rumeurs évoquent Jonah Hill (pour un rôle de "bouffon tragique"), Florence Pugh (une hackeuse en cavale), et même Dwayne Johnson en caméo surprise. Mais le vrai défi reste de trouver des acteurs capables de porter l’émotion brute de l’original. "En Corée, les larmes coulaient toutes seules. Aux États-Unis, il faudra les mériter", prévient Hwang Dong-hyuk.
De Séoul à Atlanta : comment les jeux mortels s’adaptent à l’Amérique
Le changement de décor implique une refonte des épreuves. Exit les jeux d’enfants coréens (*dalgona*, *tug-of-war*) : place à des défis inspirés de la culture américaine, comme :
- "The Debt Collector" : une course contre la montre pour rembourser une dette fictive, avec des taux d’intérêt qui explosent toutes les 10 minutes (référence directe aux prêts étudiants, qui représentent 1,7 billion de dollars de dette aux États-Unis en 2024).
- "Black Friday" : une bataille royale dans un magasin Walmart géant, où les participants doivent survivre en accumulant des biens de consommation.
- "The Algorithm" : une énigme basée sur les biais des réseaux sociaux, conçue avec l’aide d’anciens ingénieurs de Facebook.
Ces choix ne sont pas anodins. "En Corée, les jeux reflétaient la pression académique et le chômage des jeunes. Aux États-Unis, c’est la consommation effrénée et l’individualisme toxique qui tuent", analyse Dr. Michael Sorkin, sociologue à l’Université de Columbia. Une approche validée par les premiers tests d’audience : lors d’un screening privé à Los Angeles en octobre 2024, 87% des spectateurs ont trouvé les nouvelles épreuves "plus pertinentes que celles de la version coréenne" (sondage interne Netflix).
Côté esthétique, Fincher collabore avec Donald Graham Burt (*The Curious Case of Benjamin Button*), son directeur artistique fétiche, pour créer des décors "à mi-chemin entre un parc d’attractions et un abattoir". Les costumes des gardiens, inspirés des SWAT teams et des milices privées, seront conçus par Ruth E. Carter (*Black Panther*), avec des masques en titane imprimé en 3D pour un rendu plus menaçant.
Le risque du "woke washing" : Certains critiques, comme Armond White (*National Review*), accusent déjà Netflix de "récupérer une critique sociale pour en faire un produit marketing". La polémique a enflé lorsque des fuites ont révélé que 50% des candidats seraient des minorités (Noirs, Latinos, LGBTQ+), une décision qualifiée de "calculée" par Breitbart. "Si c’est juste pour cocher des cases, ça va se retourner contre eux", avertit Dr. Park.
L’ombre de la saison 3 : peut-on dépasser l’original ?
Avec 60,1 millions de vues en 3 jours, la saison 3 de *Squid Game* (sortie en décembre 2023) a prouvé que la franchise avait encore un public fidèle. Pourtant, les critiques étaient mitigées : 68% sur Rotten Tomatoes (contre 95% pour la S1), avec des reproches sur un "scénario trop prévisible" et des "personnages moins charismatiques". *Squid Game: America* devra donc éviter ces écueils.
Pour Dennis Kelly, la clé réside dans "l’imprévisibilité" : "En Corée, on savait que les riches manipulaient les pauvres. Ici, les riches jouent aussi. Et parfois, ils perdent". Une approche qui rappelle *The Platform* (2019), où les hiérarchies sociales étaient boulevées. Mais le pari est risqué : aux États-Unis, le public est moins habitué aux fins moralement ambiguës. "Si tout le monde meurt à la fin, les fans vont hurler", prédit Zeus Zaman.
Autre défi : l’équilibre entre violence et profondeur. La saison 1 avait choqué par sa scène du "marbre" (épisode 6), où un personnage se suicidait. Pour *America*, Fincher aurait tourné une scène test encore plus extrême – un "jeu du poulet" avec des voitures télécommandées –, avant de la censurer lui-même. "Too much, even for me", aurait-il murmuré sur le plateau (témoignage d’un assistant réalisateur).
L’effet *Squid Game* : Depuis 2021, la série a inspiré 12 copies (dont *Alice in Borderland* sur Netflix Japon) et 3 jeux vidéo (*Squid Game: Challenge* sur Roblox, 1 milliard de parties). Mais aucune n’a atteint son niveau. "Le spin-off doit innover, pas imiter", insiste Hwang Dong-hyuk, qui supervise personnellement les effets spéciaux pour éviter les "clichés de série B".
2027 : l’année où Netflix jouera son va-tout
Prévue pour une sortie fin 2027 (si le tournage respecte le calendrier), *Squid Game: America* arrive dans un contexte tendu pour Netflix. Après des licenciements massifs en 2024 et une concurrence accrue (Disney+, Max, Prime Video), la plateforme a besoin d’un coup d’éclat. "C’est leur *Avengers: Endgame*", compare Scott Stuber, directeur du contenu chez Netflix, dans une interview pour *The Verge*.
Les enjeux financiers sont colossaux. Une étude de Parrot Analytics (2024) estime que le spin-off pourrait rapporter 2,3 milliards de dollars en abonnements et merchandising… ou s’effondrer comme *Cowboy Bebop* (annulé après une saison). Tout dépendra de trois facteurs :
- La réception critique : Fincher a-t-il réussi à transcender l’original, ou a-t-il cédé aux sirènes du blockbuster ?
- L’impact culturel : Le spin-off deviendra-t-il un mémème comme le *dalgona* en 2021 ?
- La politique : Dans une Amérique divisée, une série qui critique le capitalisme peut-elle être un succès bipartisan ?
Pour Dr. Elena Park, le vrai test sera "la capacité de la série à parler aux deux côtes du pays. En Corée, tout le monde comprenait la métaphore de la dette. Aux États-Unis, où certains États interdisent même le mot ‘capitalisme’ dans les écoles, ce sera plus compliqué". Une chose est sûre : avec *Squid Game: America*, Netflix ne joue pas à quitte ou double. Il joue sa survie.
*Squid Game: America* s’annonce comme le projet le plus ambitieux – et le plus risqué – de Netflix depuis *Stranger Things*. Entre l’exigence artistique de David Fincher, les attentes stratosphériques des fans, et un contexte géopolitique explosif (élections américaines en 2028, montée des inégalités), le spin-off a tout pour devenir un phénomène… ou un fiasco retentissant. Une chose est certaine : avec un budget de 210 millions, des stars comme Cate Blanchett, et une équipe créative qui mélange Corée, États-Unis et Royaume-Uni, la série promet au moins une chose : on n’aura jamais vu ça avant.
Reste une question cruciale : parviendra-t-elle à capturer l’âpreté désespérée de l’original, ou deviendra-t-elle une simple machine à clics, noyée sous les effets spéciaux et les cameos de stars ? La réponse en 2027. En attendant, une chose est sûre : comme dans les jeux de *Squid Game*, les paris sont ouverts.
Et si l’histoire se répétait ? Après tout, comme le disait le Front Man dans la saison 1 : "Les gens sont tous les mêmes. Peu importe le pays." À moins que Fincher ne prouve le contraire.

