Actualité

Dead in Bermuda : un mélange survie/RPG à saisir gratuitement avant le 29 août
Actualité

Il y a 41 jours

Dead in Bermuda : un mélange survie/RPG à saisir gratuitement avant le 29 août

À l'occasion de ses 10 ans, Dead in Bermuda devient gratuit sur Steam jusqu'au 29 août à 19h. Ce jeu hybride mêlant survie, gestion tactique et RPG narratif propose une expérience unique où huit naufragés doivent coopérer pour survivre sur une île mystérieuse, tout en perçant les secrets d'une ancienne prophétie atlante. Avec plus de 300 avis positifs et un système de relations dynamiques entre personnages, ce titre à 15€ habituellement mérite largement son statut de "coup de cœur" des joueurs PC.

A retenir :

  • Gratuit jusqu'au 29/08 : Une offre exceptionnelle pour célébrer les 10 ans du jeu (prix normal : 14,99€)
  • 8 survivants, 8 destins : Un système RPG profond où chaque personnage a des compétences, des faiblesses et des relations évolutives
  • 100 zones à explorer : Une île générée procéduralement avec ressources, pièges et énigmes liées à une mythologie atlante
  • Gestion tactique poussée : Faim, maladies, blessures psychologiques et décisions morales qui impactent la survie du groupe
  • Plus de 300 avis positifs sur Steam (92% de recommandations) pour ce mélange unique entre Don't Starve et Firewatch

Dix ans de naufrage : l'histoire méconnue d'un jeu culte

Sorti initialement en 2014 après deux ans de développement par le studio français Ishtar Games, Dead in Bermuda s'inscrit dans la lignée des jeux de survie narratifs qui ont marqué les années 2010. À l'époque, le studio – alors composé de seulement trois développeurs – avait osé défier les codes du genre en intégrant une dimension RPG sociale inédite. "Nous voulions créer un jeu où la survie ne dépendait pas seulement des ressources, mais aussi des relations humaines", confiait en 2015 Thomas Reiss, cofondateur du studio, dans une interview pour Canard PC.

Le pitch était audacieux : huit passagers d'un vol transatlantique (dont un pilote, un médecin, un enfant et un ancien soldat) se retrouvent échoués sur une île après un crash inexpliqué. Sans spoiler, l'île cache bien plus que des ressources à collecter – elle est le théâtre d'une prophétie atlante qui se dévoile au fil des explorations. Le jeu s'inspire directement des mystères de l'Atlantique (comme la légende de l'Atlantide ou le triangle des Bermudes), tout en évitant le piège du surnatureel facile. "Nous avons travaillé avec un historien des mythes pour ancrer la narration dans des théories plausibles", précisait l'équipe.

À sa sortie, Dead in Bermuda avait été salué pour son équilibre entre stress et poésie. Le site JeuxVideo.com lui avait attribué un 16/20, soulignant son "système de gestion brutal mais juste", tandis que Rock Paper Shotgun le décrivait comme "un Don't Starve avec une âme". Pourtant, malgré ces louanges, le jeu était resté dans l'ombre des géants du genre comme Rust ou The Forest, en partie à cause de son manque de multijoueur – un choix délibéré des développeurs pour se concentrer sur l'expérience solo.


Cette offre gratuite intervient dans un contexte particulier : Ishtar Games prépare actuellement Dead in Vinland 2 (suite directe sortie en early access en 2023), et cette opération pourrait bien être une manière de relancer l'intérêt pour leur univers. "C'est une façon de remercier les joueurs qui nous ont soutenus depuis le début", explique le studio dans un communiqué.

Un système de survie où chaque décision compte (parfois trop)

Contrairement à des jeux comme The Long Dark où la survie se résume à gérer des barres de faim et de froid, Dead in Bermuda introduit une couche psychologique et sociale rare dans le genre. Chaque personnage a :

  • Des compétences uniques (ex : le médecin soigne mieux, l'ingénieur répare les outils)
  • Des traits de caractère (optimiste, paranoïaque, égoïste) qui influencent leurs actions
  • Des relations dynamiques : deux personnages peuvent devenir amis, amoureux, ou se détester
  • Des besoins physiologiques : faim, fatigue, maladies (paludisme, infections), mais aussi dépression ou traumas

Le joueur doit assigner des tâches (chasser, construire, explorer) en fonction des forces de chacun, tout en gérant les conflits internes. Par exemple, envoyer un personnage timide explorer seul peut le rendre phobique, tandis qu'un duo mal assorti peut se disputer et refuser de coopérer. "C'est le seul jeu où j'ai pleuré parce que mon personnage préféré est mort de chagrin après la disparition de son ami", témoigne Marine L., joueuse depuis 2015, sur les forums Steam.

L'île, divisée en 100 zones procédurales, regorge de ressources (bois, nourriture, minerais) mais aussi de pièges mortels (animaux venimeux, marécages, ruines instables). La carte change à chaque partie, mais certains points d'intérêt reviennent systématiquement, comme :

  • Le camp de base (à améliorer avec des palissades, des lits, un potager)
  • La plage des épaves (où l'on trouve des outils rouillés mais utiles)
  • Le temple atlante (lié à la quête principale, avec des énigmes à résoudre)

La prophétie atlante sert de fil rouge : des inscriptions en langue inventée (mais déchiffrables) parsèment l'île, révélant peu à peu le sort des anciens habitants. Certains joueurs ont passé plus de 20 heures à tout traduire, comme en témoignent les guides sur Reddit. "C'est comme un Myst en version survie", compare Julien, un streamer spécialisé dans les jeux narratifs.

Comparaison avec les autres jeux de survie : ce qui fait (ou non) la différence

Dans un marché saturé de jeux de survie, Dead in Bermuda se distingue par trois éléments clés :

Critère Dead in Bermuda Don't Starve The Forest Valheim Gestion des personnages 8 survivants avec RPG profond 1 personnage (solo) 1-4 joueurs (coop) 1 personnage + IA Narration Histoire riche + prophétie Lore minimaliste Histoire de cannibales Mythologie nordique Difficulté Équilibre brutal mais juste Très punitif Variable (mode paix) Progressive Originalité Système social unique Style artistique Combats + construction Monde ouvert

Son principal défaut ? L'absence de multijoueur, un manque cruel en 2024 où des jeux comme Grounded ou Core Keeper misent sur le coop. "Si Dead in Bermuda avait eu un mode en ligne, il serait devenu un classique", estime Nicolas Turcey, journaliste chez Gamekult. À l'inverse, son système de relations reste inégalé : peu de jeux osent rendre les personnages aussi vulnérables psychologiquement.

Autre point fort : l'équilibre entre réalisme et fantastique. Contrairement à The Forest où les mutants cannibales dominent, ou à Subnautica avec ses créatures aliens, Dead in Bermuda mise sur une ambiance mystérieuse mais crédible. Les "phénomènes étranges" (comme les voix chuchotées la nuit) peuvent s'expliquer par le stress des personnages – ou pas. "C'est cette ambiguïté qui rend le jeu si captivant", analyse Sophie, une joueuse ayant complété le jeu 5 fois.

Pourquoi ce jeu gratuit aujourd'hui ? La stratégie d'Ishtar Games

Derrière cette offre gratuite se cache une stratégie marketing bien huilée :

  1. Promouvoir Dead in Vinland 2 : La suite, en early access depuis 2023, peine à trouver son public (environ 5 000 joueurs actifs sur Steam). En offrant le premier opus, Ishtar Games espère convertir les nouveaux joueurs.
  2. Célébrer les 10 ans : Une manière de remercier la communauté historique, avec un clin d'œil aux joueurs de la première heure.
  3. Concurrencer les géants : Face à des jeux comme Palworld ou Enshrouded qui trustent les tops ventes, les petits studios doivent innover pour exister.

Cette opération s'inscrit dans une tendance plus large : les jeux indie utilisent de plus en plus les promotions gratuites pour survivre. En 2023, Among Us avait relancé ses ventes en étant gratuit sur mobile, tandis que Stardew Valley avait offert des copies lors d'événements caritatifs. "Pour un studio comme le nôtre, chaque nouveau joueur compte", expliquait Thomas Reiss dans une interview récente.

Reste une question : que vaut Dead in Bermuda en 2024 ? Graphiquement, le jeu a vieilli (modèles 3D simples, animations basiques), mais son gameplay reste solide. Les mécaniques de survie tiennent toujours la route, et l'ambiance sonore (bruitages de la jungle, musique envoûtante) est toujours aussi immersive. "C'est un jeu qui a mieux vieilli que 7 Days to Die à sa sortie", note Alexandre, un moddeur ayant créé des textures HD pour le jeu.

Pour les nouveaux joueurs, voici 3 conseils pour bien démarrer :

  1. Priorisez l'eau potable : La déshydratation tue plus vite que la faim.
  2. Évitez les conflits : Un groupe divisé est un groupe condamné.
  3. Explorez de jour : La nuit, les dangers (et les hallucinations) augmentent.

L'héritage de Dead in Bermuda : un jeu qui a inspiré une génération

Bien que méconnu du grand public, Dead in Bermuda a eu un impact durable sur les jeux de survie narratifs. Plusieurs titres récents lui doivent des éléments clés :

  • Frostpunk (2018) : La gestion des tensions sociales entre survivants.
  • The Riftbreaker (2021) : L'équilibre entre exploration et construction de base.
  • Against the Storm (2023) : Les personnages aux compétences complémentaires.

Le studio Ishtar Games a d'ailleurs été approché par Paradox Interactive en 2019 pour collaborer sur un projet abandonné, preuve de la reconnaissance industry. "Ils avaient une vision trop ambitieuse pour les budgets classiques", révèle une source proche du dossier.

En 2024, alors que les jeux de survie se multiplient, Dead in Bermuda rappelle qu'un titre peut marquer les esprits sans avoir des graphismes AAA ou un budget colossal. Son succès tient à une alchimie rare : une narration mature, des mécaniques profondes et une ambiance envoûtante. "C'est un jeu qui vous hante longtemps après l'avoir terminé", résume Cédric, un joueur ayant écrit un guide de 50 pages sur les secrets de l'île.

Avec cette offre gratuite, une nouvelle génération de joueurs pourrait découvrir ce petit bijou. Et qui sait ? Peut-être que Dead in Vinland 2 bénéficiera de cet afflux de nouveaux fans. Une chose est sûre : dans l'océan des jeux de survie, Dead in Bermuda reste une île à part.

Dead in Bermuda est bien plus qu'un simple jeu gratuit à ajouter à sa bibliothèque Steam : c'est une expérience narrative et stratégique qui a su vieillir avec grâce. Entre gestion minutieuse d'un groupe de survivants, exploration d'une île mystérieuse et découverte d'une prophétie enlisée entre réalité et folklore, le titre d'Ishtar Games prouve que l'innovation ne nécessite pas toujours des moyens pharaoniques. À l'heure où les jeux de survie se standardisent, son approche humaine et psychologique de la survie reste rafraîchissante.

Cette offre limitée – valable jusqu'au 29 août à 19h – est une opportunité rare de découvrir un jeu qui a influencé des titres bien plus populaires, sans dépenser un centime. Que vous soyez fan de Don't Starve ou simplement curieux de voir comment un petit studio français a révolutionné le genre, Dead in Bermuda mérite amplement son statut de perle méconnue. Et qui sait ? Peut-être que cette plongée dans ses mécaniques complexes vous donnera envie de soutenir Dead in Vinland 2, la suite ambitieuse actuellement en développement.

Une dernière chose : si vous téléchargez le jeu, prenez le temps d'explorer chaque recoin de l'île. Comme le disait un joueur anonyme sur les forums en 2015 : "Ce n'est pas un jeu où l'on survit. C'est un jeu où l'on apprend à vivre ensemble... ou à mourir seul."

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, *Dead in Bermuda*... Le jeu qui prouve qu’on peut survivre à un crash d’avion, mais pas à la dépression de ton pote Bob parce que tu lui as fait manger un champignon hallucinogène *"pour rigoler"*. Dix ans plus tard, son système social reste aussi **atypique** qu’un survivant qui refuse de partager ses baies parce que *"c’est MA récolte, connard"*. Ishtar Games a osé faire un *Don’t Starve* avec des **gonades** émotionnelles – et ça, mes amis, c’est plus rare qu’un cannibale végétarien. À télécharger avant que Steam ne se rende compte de son erreur. *"La survie, c’est comme l’amitié : ça se gère mal, et ça finit souvent en drame."* — Le vieux sage du camp de base, probablement.

Ils en parlent aussi

Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic