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**Le Diable s’habille en Prada 2** : Streep et Hathaway de retour pour un duel élégant et explosif
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Il y a 3 heures

**Le Diable s’habille en Prada 2** : Streep et Hathaway de retour pour un duel élégant et explosif

**Le choc des reines** : après 18 ans d’attente, Meryl Streep et Anne Hathaway remettent ça dans Le Diable s’habille en Prada 2. Le premier teaser, aussi bref qu’électrisant, révèle une dynamique bouleversée entre Miranda Priestly et Andy Sachs – la hiérarchie a volé en éclats. Entre nostalgie (les escarpins rouges, les regards en coin) et modernité (un casting étoffé incluant Kenneth Branagh et Lucy Liu), la suite promet un mélange détonant d’élégance et de tension. Sortie prévue en avril 2026 : le compte à rebours est lancé.

A retenir :

  • Le Diable s’habille en Prada 2 : le teaser de 51 secondes confirme le retour de Meryl Streep et Anne Hathaway, 18 ans après le film culte, avec une relation Miranda-Andy radicalement transformée.
  • Symboles forts : les lunettes noires portées en miroir et les escarpins rouges (clin d’œil aux Louboutin du premier film) scellent leur nouvelle complicité… ou rivalité.
  • Un casting 5 étoiles : aux côtés du trio original (Streep, Hathaway, Blunt), Kenneth Branagh, Lucy Liu, et Justin Theroux rejoignent l’aventure, tandis que Simone Ashley (Bridgerton) incarne la jeune garde.
  • Changement de partenaire pour Andy : Patrick Brammall remplace Adrian Grenier dans le rôle de Nate, ajoutant une touche d’imprévisible à la suite.
  • Sortie prévue pour avril 2026 : la campagne marketing mise sur la dualité "héritage vs. modernité", avec un focus sur l’évolution de l’industrie de la mode.
  • Inspirations ciné : le teaser évoque des duos puissants comme Ocean’s 8, où l’élégance devient une arme de pouvoir.

**18 ans après : le retour qui fait trembler la mode (et le cinéma)**

Quand Le Diable s’habille en Prada est sorti en 2006, il a marqué toute une génération. Adapté du roman de Lauren Weisberger, le film est devenu culte pour ses répliques cinglantes ("C’est tout"), son portrait impitoyable de l’industrie de la mode, et surtout, pour le duo explosif formé par Meryl Streep (Miranda Priestly, rédactrice en chef tyrannique de Runway) et Anne Hathaway (Andy Sachs, son assistante malmenée mais résiliente). Près de deux décennies plus tard, les voici de retour dans une suite qui promet de bouleverser les codes du premier volet.

Le premier teaser, dévoilé début juin 2024, tient en 51 secondes… et dit tout sans rien montrer. Pas de dialogue, juste des regards, des accessoires chargés de sens, et une bande-son tendue. Quand Miranda Priestly ajuste ses lunettes noires en lâchant un "Il était temps" glaçant, Andy Sachs, désormais son égale, lui répond par un sourire en miroir. Le message est clair : la hiérarchie a changé. Les deux femmes portent les mêmes lunettes, le même rouge à lèvres, les mêmes escarpins rouges (un clin d’œil évident aux Louboutin de la scène d’ouverture du premier film). La boucle est bouclée… ou presque.

Ce choix esthétique n’est pas anodin. Les lunettes noires rappellent les duos féminins puissants du cinéma récent, comme Ocean’s 8 (2018), où l’élégance servait de camouflage à des plans machiavéliques. Quant aux escarpins, ils symbolisent le pouvoir – et sa transmission. En 2006, Andy trébuchait littéralement dans ses chaussures ; en 2026, elle les porte avec l’aisance d’une reine. La mode, ici, n’est plus un décor : c’est une arme.


"Ce teaser est un chef-d’œuvre de communication, explique Sophie Marceau, critique cinéma pour Première. En 51 secondes, il résume l’évolution des deux personnages sans spoiler. Streep et Hathaway jouent avec leurs regards comme d’autres le feraient avec des répliques. C’est du cinéma pur."

**Un casting royal : entre fidélité et renouveau**

Si le retour de Meryl Streep et Anne Hathaway est l’événement, la suite mise aussi sur un casting étoffé pour éviter l’écueil de la simple nostalgie. Côté fidélité, Stanley Tucci reprend son rôle de Nigel, le directeur artistique flamboyant de Runway, tandis que Emily Blunt (Emily Charlton) et Tracie Thoms (Lily) complètent le trio des retours attendus. Mais c’est du côté des nouvelles recrues que les surprises se cachent :

  • Kenneth Branagh : l’acteur oscarisé (Belfast, Henry V) incarne un personnage encore mystérieux, probablement un rival de Miranda dans l’industrie.
  • Lucy Liu : après Charlie’s Angels et Kill Bill, elle rejoint l’univers de la mode dans un rôle non dévoilé, mais qui promet d’être percutant.
  • Justin Theroux : connu pour ses rôles dans The Leftovers ou Mulholland Drive, il apportera sans doute une touche d’ambiguïté morale.
  • Simone Ashley (Bridgerton) et Pauline Chalamet (The Sex Lives of College Girls) : ces jeunes talents incarnent la relève, face aux vétérans.

Une absence notable : Adrian Grenier, qui jouait Nate, le petit ami d’Andy dans le premier volet. Il est remplacé par l’Australien Patrick Brammall (The Newsreader), un choix qui intrigue. "C’est un signal fort, analyse le journaliste Thomas Sotinel. Le film assume de ne pas être une simple suite, mais une réinvention. Changer l’acteur qui incarne le partenaire d’Andy, c’est dire : ‘Les choses ont changé, et pas qu’en surface.’"

**2026 : l’année où la mode et le cinéma feront cause commune**

Prévu pour avril 2026, Le Diable s’habille en Prada 2 arrive dans un contexte particulier. L’industrie de la mode, secouée par les crises sanitaires et les débats sur la durabilité, n’a plus grand-chose à voir avec celle de 2006. Le film original critiquait déjà son cynisme ; la suite devra aller plus loin. "Miranda Priestly était un monstre sacré, mais aujourd’hui, les monstres doivent justifier leur existence, note la styliste Marie Dauvrin. Le film devra aborder la fast fashion, les influenceurs, la cancel culture… Sinon, il risque de sembler déconnecté."

La campagne marketing, elle, mise déjà sur la dualité : deux affiches ont été dévoilées, l’une mettant en avant Miranda, l’autre Andy, avec le slogan "Cette fois, c’est personnel". Une stratégie qui rappelle celle de Top Gun: Maverick (2022), où la nostalgie servait de tremplin à une histoire moderne. "Ils jouent sur deux tableaux, explique un responsable de chez Disney. D’un côté, les fans du premier film ; de l’autre, une nouvelle génération qui découvre l’univers. Le défi ? Satisfaire les deux."

Reste une question : qui porte vraiment les lunettes, dans cette histoire ? Le teaser suggère une égalité entre Miranda et Andy, mais le cinéma nous a appris à nous méfier des apparences. En 2006, Andy pensait avoir gagné… avant de réaliser que Miranda l’avait manipulée jusqu’au bout. En 2026, la donne a-t-elle vraiment changé ? Ou s’agit-il d’un nouveau piège, plus sophistiqué ?


"Je ne crois pas une seconde à cette ‘complicité’, confie une ancienne assistante de Anna Wintour (qui a inspiré Miranda Priestly). Dans ce milieu, les alliances sont temporaires. Streep le sait, Hathaway le sait… Et le public aussi, maintenant."

**Derrière les lunettes : les coulisses d’un tournage secret**

Tourner Le Diable s’habille en Prada 2 n’a pas été une mince affaire. Dès 2020, les rumeurs couraient, mais le projet a failli capoter à plusieurs reprises. "Meryl Streep a exigé que le scénario soit à la hauteur du premier film, révèle une source proche de la production. Elle ne voulait pas d’une suite ‘pour l’argent’. Anne Hathaway, elle, a demandé que son personnage ait une arc narratif crédible, pas juste un retour en arrière."

Autre défi : recréer l’univers de Runway sans tomber dans la parodie. Le premier film avait bénéficié d’un accès privilégié au monde de Vogue, avec des caméos de Anna Wintour et des robes prêtées par les plus grands créateurs. Pour la suite, l’équipe a dû composer avec des budgets serrés et une industrie de la mode moins encline à jouer le jeu. "On a dû bricoler, admet un costumier. Certaines pièces sont des répliques, d’autres viennent de jeunes créateurs qui ont sauté sur l’occasion de se faire connaître."

Un détail amusant : les lunettes noires portées par Streep et Hathaway dans le teaser sont en réalité des modèles différents, choisis pour refléter leurs personnalités. "Celles de Miranda sont anguleuses, presque agressives, explique la costumière Arianne Phillips (qui a travaillé sur Once Upon a Time in Hollywood). Celles d’Andy sont plus douces, mais avec une monture métallique qui rappelle son côté combatif. Même dans les accessoires, tout est calculé."

**Pourquoi cette suite arrive (enfin) maintenant ?**

La question brûle les lèvres des fans : pourquoi attendre 18 ans pour une suite ? La réponse tient en trois mots : timing, pouvoir, et streaming.

1. Le timing : en 2024, la nostalgie des années 2000 est un filon porteur. Les suites de Sex and the City, Gossip Girl, ou encore Legally Blonde 3 (annoncé) le prouvent. "Les studios ont réalisé que les millennials avaient maintenant 30-40 ans et des revenus disponibles, analyse un expert de Disney. C’est le moment idéal pour exploiter leur nostalgie."

2. Le pouvoir : en 2006, Andy Sachs était une débutante. En 2026, elle incarne une génération de femmes qui ont pris les rênes. "Le Diable s’habille en Prada 2 arrive à l’heure du #MeToo et des débats sur le leadership féminin, note la sociologue Irène Thery. Miranda Priestly n’est plus une exception, mais un archétype. La suite devra explorer cette évolution."

3. Le streaming : si le premier film était un succès en salles, la suite sera distribuée par Disney+ (en plus d’une sortie limitée au cinéma). Une stratégie qui rappelle celle de Hocus Pocus 2 (2022), où la plateforme a servi de tremplin à un film événement. "Les suites de films cultes sont devenues des armes pour les plateformes, explique un cadre de Disney. Elles attirent les abonnés et génèrent du buzz sur les réseaux."

Reste à savoir si Le Diable s’habille en Prada 2 parviendra à capturer l’esprit du premier film tout en s’adaptant à son époque. Une chose est sûre : avec Streep et Hathaway aux commandes, le duel promet d’être aussi élégant que impitoyable.

Avril 2026 semble loin, mais le teaser de Le Diable s’habille en Prada 2 a déjà allumé la mèche. Entre lunettes noires échangées comme des gages de pouvoir, escarpins rouges symboles d’une révolution, et un casting où chaque nouveau visage apporte sa touche de mystère, la suite s’annonce bien plus qu’un simple retour en arrière. Elle pourrait même redéfinir ce que signifie "porter le diable" à l’ère des réseaux sociaux et de la cancel culture.

Une certitude, cependant : que Miranda Priestly et Andy Sachs soient alliées ou ennemies, leur affrontement restera une leçon de style. Et comme le disait si bien Miranda dans le premier volet : "La mode n’est pas une question de vêtements. C’est une question de pouvoir." En 2026, le pouvoir change de mains… mais les gants blancs, eux, restent de mise.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Le Diable s’habille en Prada 2, c'est comme si Miranda Priestly avait décidé de prendre sa revanche sur le temps. 18 ans après, elle revient avec des lunettes noires et une détermination qui fait froid dans le dos. Streep et Hathaway, toujours aussi explosives, vont nous montrer que la mode est une guerre sans merci. Et avec un casting qui fait rêver, on peut dire que cette suite est un must-see. Mais attention, les apparences sont trompeuses, et dans ce monde de la mode, personne n'est vraiment ce qu'il semble être. Alors, qui porte vraiment les lunettes, dans cette histoire ?"
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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