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Dissidia Duellum Final Fantasy : Quand les Légendes de Final Fantasy Conquièrent Tokyo
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Il y a 16 jours

Dissidia Duellum Final Fantasy : Quand les Légendes de Final Fantasy Conquièrent Tokyo

Un choc des mondes : les héros de Final Fantasy débarquent dans un Tokyo contemporain, armés de tenues streetwear et d’un gameplay repensé pour le mobile. Avec Dissidia Duellum Final Fantasy, Square Enix ose un virage radical, troquant les arènes oniriques contre des combats en équipe dans les rues de la mégalopole japonaise. Un pari risqué, mais fascinant, dont les premières esquisses se dévoilent lors d’un closed beta test réservé aux joueurs nord-américains. Entre nostalgie et innovation, ce nouveau Dissidia saura-t-il marquer l’histoire de la saga ?

A retenir :

  • Dissidia Duellum Final Fantasy transporte les icônes de la série dans un Tokyo ultra-moderne, avec des combats en 3 contre 3 et une direction artistique inédite.
  • Cloud Strife, Lightning et autres légendes troquent leurs armures pour des looks streetwear, une révolution esthétique pour la licence.
  • Un gameplay tactique optimisé pour mobile, centré sur des affrontements d’équipe contre des boss, loin des duels 1v1 des précédents opus.
  • Closed beta test exclusif aux joueurs Android des États-Unis et du Canada jusqu’au 28 octobre – inscriptions limitées.
  • Square Enix mise sur l’accessibilité mobile pour attirer un nouveau public, tout en défiant les attentes des fans historiques.
  • Comparaisons inévitables avec Final Fantasy VII Rebirth et Octopath Traveler II : ce Dissidia parviendra-t-il à captiver autant ?

Quand Final Fantasy Rencontre le Tokyo du XXIe Siècle

Imaginez Cloud Strife, l’emblématique mercenaire de Final Fantasy VII, arpentant les ruelles néon de Shibuya, vêtu d’un blouson oversize et de baskets futuristes. Ou encore Lightning, l’héroïne stoïque de Final Fantasy XIII, échangeant son armure militaire contre un ensemble urbain aux couleurs vives. Ce n’est pas un fan-art audacieux, mais bien la réalité de Dissidia Duellum Final Fantasy, le dernier-né de Square Enix qui propulse la saga dans une dimension inédite.

Depuis ses débuts en 2008 avec Dissidia: Final Fantasy sur PSP, la série a toujours joué la carte du fantastique épuré, opposant ses personnages dans des arènes flottantes ou des paysages oniriques. Mais cette fois, le studio ose un choc culturel : exit les décors stylisés, place à un Tokyo hyperréaliste, où les combats se déroulent entre gratte-ciels, enseignes lumineuses et rues bondées. Un choix qui interroge : comment les fans réagiront-ils à cette réinterprétation radicale de l’univers Final Fantasy ?


Pour Naoki Yoshida, producteur exécutif chez Square Enix, ce virage s’inscrit dans une volonté de "démocratiser l’univers Dissidia" : "Nous voulions créer un jeu accessible à tous, pas seulement aux joueurs habitués aux mécaniques complexes des précédents opus. Tokyo, avec son énergie et sa modernité, offre un cadre parfait pour moderniser les affrontements tout en gardant l’âme des personnages." Une déclaration qui laisse présager une approche plus "casual", mais qui risque de décevoir les puristes en quête de profondeur tactique.

3 contre 3 : Une Révolution Gameplay (ou un Sacrilège ?)

Autre nouveauté de taille : Dissidia Duellum Final Fantasy abandonne les duels 1 contre 1 qui faisaient la renommée de la série (notamment dans Dissidia NT en 2018) pour des affrontements en équipe de 3 joueurs. Une mécanique inspirée des MOBA mobiles comme League of Legends: Wild Rift ou Pokémon Unite, où la coordination et les compétences complémentaires priment sur la performance individuelle.

Chaque héros conserve ses mouvements signature (le "Buster Sword" de Cloud, les invocations de Yuna), mais ceux-ci sont désormais pensés pour s’enchaîner avec ceux de ses coéquipiers. Par exemple, un sort de Terra peut amplifier les dégâts d’une attaque de Tidus, créant des combos dévastateurs si la synergy est maîtrisée. À l’inverse, un joueur isolé aura du mal à tenir face à un boss, même avec un personnage surpuissant comme Sepiroth.


Cette orientation "team-based" divise déjà la communauté. Marc, un joueur historique de Dissidia, confie : "Je comprends l’envie de renouveler la formule, mais perdre les 1v1, c’est comme enlever le sel d’un plat. L’adrénaline des duels en miroir, c’était l’essence de Dissidia !" À l’inverse, Léa, une streamer mobile, se réjouit : "Enfin un Dissidia où on peut jouer avec des potes sans se prendre la tête sur des timings ultra-précis. Et puis, voir Cloud en mode streetwear, c’est trop stylé !"

Square Enix mise clairement sur l’aspect social du jeu, avec un système de guildes et des événements coopératifs. Une stratégie qui rappelle celle de Final Fantasy Brave Exvius, autre titre mobile du studio ayant su fédérer une communauté active.

"Derrière les Néons" : Les Coulisses d’un Dissidia Inattendu

Saviez-vous que l’idée d’un Dissidia urbain est née d’une blague interne chez Square Enix ? Lors d’un brainstorming pour un nouveau projet mobile, un designer a lancé : "Et si on mettait Cloud dans un open-world à Tokyo, comme dans Yakuza ?" L’équipe a ri… avant de se dire que le concept avait du potentiel. Tetsuya Nomura, directeur créatif de la série, a alors imposé une condition : "Si on fait ça, il faut que ce soit crédible. Pas question de voir des personnages en armure médiévale au milieu de Shibuya. Il faut les réinventer."

C’est ainsi qu’est né le "Projet Neon" (nom de code interne), un travail titanesque de redesign des personnages. Les équipes ont collaboré avec des créateurs de mode japonais pour imaginer des tenues qui mélangent l’identité des héros et les tendances streetwear. Par exemple :

  • Cloud porte un blouson inspiré des motards de Akihabara, avec des détails rappelant sa célèbre épée.
  • Lightning arbore une veste technique aux couleurs de son armure, mais avec des lignes épurées façon Yohji Yamamoto.
  • Zidane (de Final Fantasy IX) a droit à un look décontracté, entre queue-de-cheval et veste en jean, tout en gardant ses gants emblématiques.


Côté technique, le jeu utilise une version optimisée du moteur Unity, permettant des combats fluides même sur des smartphones milieu de gamme. Les décors de Tokyo ont été modélisés à partir de scans 3D des quartiers réels, avec une attention particulière portée aux reflets des néons sur les personnages – un clin d’œil aux jeux comme Cyberpunk 2077 ou Persona 5.

Closed Beta Test : Une Chance (Limitée) de Découvrir le Jeu

Les joueurs nord-américains ont jusqu’au 28 octobre 2023 pour s’inscrire au closed beta test de Dissidia Duellum Final Fantasy, exclusif aux possesseurs d’appareils Android (iOS n’est pas mentionné pour l’instant). Les heureux élus pourront tester :

  • Un mode histoire introduisant l’intrigue et les nouveaux designs.
  • Des combats 3v3 contre des boss inspirés des Primordiaux de la série (comme Ifrit ou Shiva).
  • Un système de customisation légère (accessoires, couleurs de tenues).
  • Des mécaniques sociales basiques (chat de guilde, défis quotidiens).

Attention cependant : les places sont limitées, et Square Enix a prévenu que les inscriptions pourraient fermer avant la date butoir si le quota est atteint. Une stratégie qui rappelle les bêta fermées de Final Fantasy VII Rebirth (où les codes d’accès s’arrachait sur eBay) ou d’Octopath Traveler II (avec des serveurs saturés en quelques heures).


Les retours de cette phase test seront cruciaux. En 2015, le closed beta de Final Fantasy XV: A New Empire (un jeu mobile très différent du RPG principal) avait été un désastre, avec des critiques unanimes sur son pay-to-win agressif. Square Enix semble avoir tiré les leçons : "Cette fois, nous écoutons d’abord la communauté avant de finaliser les mécaniques de monétisation", assure un porte-parole.

Monétisation et Modèle Économique : Le Grand Inconnu

C’est le sujet qui fâche : comment Dissidia Duellum Final Fantasy sera-t-il monétisé ? Les précédents jeux mobiles de Square Enix (Final Fantasy Brave Exvius, Mobius Final Fantasy) ont souvent été critiqués pour leur système de gacha (tirages aléatoires) jugés trop coercitifs. Cette fois, le studio promet une approche "plus équilibrée", mais les détails restent flous.

Plusieurs pistes sont évoquées :

  • Un battle pass saisonnier, avec des récompenses cosmétiques (tenues alternatives, effets visuels).
  • Des personnages gratuits à débloquer via des quêtes, mais avec des variantes premium (ex : Cloud en tenue "Cyberpunk").
  • Un système de "pity timer" pour les tirages aléatoires, garantissant un personnage rare après un certain nombre d’essais.


Julien, analyste chez Sensor Tower, tempère : "Square Enix a une réputation de studio 'gacha-friendly', mais ils savent aussi ajuster leurs modèles. Regardez Dragon Quest Walk : après des critiques, ils ont réduit les prix et ajouté plus de contenu gratuit. Dissidia pourrait suivre cette voie." Reste à voir si les joueurs seront patients…

Comparaisons Inévitables : Entre Final Fantasy VII Rebirth et Octopath Traveler II

Impossible de parler de Dissidia Duellum sans évoquer les deux autres gros titres mobiles de Square Enix en 2023 :

  • Final Fantasy VII Rebirth (sortie prévue en février 2024) : un RPG AAA qui fait déjà saliver les fans. Dissidia pourrait-il servir de "vitrine mobile" pour attirer les joueurs vers Rebirth ?
  • Octopath Traveler II : un succès critique et commercial, prouvant que les jeux mobiles de Square Enix peuvent être profonds et rentables sans être ultra-punitifs.

Le défi pour Dissidia Duellum sera de trouver sa place dans ce paysage. Trop "casual", il risque de décevoir les fans de la série principale. Trop "hardcore", il pourrait effrayer les nouveaux joueurs. Yoshinori Kitase, producteur historique de Final Fantasy, résume : "Notre objectif est de créer un pont entre les univers. Un jeu qui donne envie aux joueurs mobiles de découvrir Final Fantasy VII Rebirth, et inversement."

Avec Dissidia Duellum Final Fantasy, Square Enix prend un risque calculé : celui de réinventer une licence culte pour coller aux attentes du marché mobile, sans trahir son ADN. Entre les combats 3v3, les tenues streetwear et un Tokyo photoréaliste, le pari esthétique est osé. Reste à savoir si le gameplay tiendra ses promesses, et si la monétisation ne gâchera pas l’expérience.

Les joueurs nord-américains auront un premier aperçu via le closed beta, mais c’est bien l’accueil du grand public qui déterminera si ce Dissidia est un coup de maître ou une parenthèse oubliable. Une chose est sûre : après des années de duels en arènes flottantes, voir Cloud et Sepiroth s’affronter entre deux konbini de Shinjuku a quelque chose de surrealiste… et d’excitant.

À suivre de près, donc. Et si vous faites partie des chanceux sélectionnés pour la bêta, n’hésitez pas à partager vos impressions – car ce Dissidia, plus que jamais, a besoin de votre avis pour trouver sa voie.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Dissidia Duellum : Un Tokyo Hyperréaliste pour Cloud et ses Amis Imaginez Cloud Strife arpentant Shibuya, son blouson oversize et ses baskets futuristes. C'est le nouveau Dissidia, un choc culturel qui pourrait bien diviser les fans. Naoki Yoshida veut rendre le jeu accessible, mais les puristes craignent pour la profondeur tactique. À voir si ce Tokyo urbain saura attirer les nouveaux joueurs sans froisser les anciens.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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