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**La Divine Comédie de Dante : Un Soulslike Littéraire aux Portes de l’Enfer**
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Il y a 49 jours

**La Divine Comédie de Dante : Un Soulslike Littéraire aux Portes de l’Enfer**

**Quand Dante rencontre Dark Souls : une plongée infernale en soulslike**

*La Divine Comédie* s’apprête à renaître sous une forme inattendue : un **soulslike** ambitieux, développé par les créateurs d’*Enotria: The Last Song*. Fidèle à l’œuvre de **Dante Alighieri**, ce projet promet une **expérience narrative et visuelle** inégalée, mêlant **combats tactiques** façon *Dark Souls* à une **esthétique gothique** inspirée des gravures de **Gustave Doré**. Avec des **boss symboliques** tirés des *Neuf Cercles de l’Enfer* et un univers où chaque détail semble extrait du poème épique, ce jeu pourrait bien **réinventer l’adaptation littéraire en jeu vidéo** – tout en rivalisant avec les géants du genre comme *Elden Ring* ou *Blasphemous*.

A retenir :

  • **Une adaptation fidèle et sombre** : *La Divine Comédie* devient un soulslike narratif, explorant l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis avec une rigueur littéraire inédite.
  • **Des boss légendaires** : Des créatures inspirées des Neuf Cercles de l’Enfer, aussi terrifiantes que symboliques, promettant des combats épiques et exigeants (à la *Dark Souls* ou *Lies of P*).
  • **Un univers visuel à couper le souffle** : Entre architectures gothiques, créatures cauchemardesques et lumières spectrales, l’esthétique évoque Gustave Doré et les abîmes de FromSoftware.
  • **Un gameplay punitif et poétique** : Parry, esquives et stratégie seront clés pour survivre, dans un système de combat inspiré d’*Enotria* et des RPG médiévaux les plus difficiles.
  • **Une direction artistique next-gen** : Le moteur graphique promet des détails macabres (peaux déchirées, environnements en décomposition) et une atmosphère immersive, entre horreur et lyrisme.
  • **Un défi culturel** : Le jeu ose transposer une œuvre majeure de la littérature en expérience interactive – un pari risqué, mais potentiellement révolutionnaire.

**L’Enfer de Dante en Version Soulslike : Une Rencontre Audacieuse**

Imaginez un monde où chaque pas vous enfonce un peu plus dans les Neuf Cercles de l’Enfer, où les murs suintent la souffrance des damnés, et où chaque créature croisée est une allégorie vivante du péché. C’est le pari fou que tente *La Divine Comédie*, le prochain soulslike développé par l’équipe derrière *Enotria: The Last Song*. Contrairement à *Devil May Cry*, qui se contentait d’emprunter quelques éléments esthétiques à l’œuvre de **Dante Alighieri**, ce projet ambitionne une fidélité presque religieuse au texte original – tout en y greffant la rigueur impitoyable des combats façon *Dark Souls*.

Le teaser dévoilé lors de l’Opening Night Live 2025 a suffi à électriser les fans : on y voit un héros solitaire, armé d’une épée rouillée, progressant dans un décor de ruines gothiques et de fosses ardentes. Les ombres s’étirent comme des doigts squelettiques, tandis qu’au loin, une silhouette monstrueuse se dessine – un boss titanesque, mi-humain mi-démon, dont les mouvements évoquent une danse macabre entre *Les Archidémons de Dark Souls* et *Les Châtiments* décrits par Dante. L’attente est déjà insoutenable.


Mais pourquoi diantre adapter *La Divine Comédie* en jeu vidéo – et surtout, en soulslike ? La réponse tient en un mot : l’atmosphère. Comme l’explique Marco Vitali, directeur créatif du projet, dans une interview accordée à *IGN Italia* :
*« Dante a décrit un enfer où chaque détail est une punition, une métaphore du péché. Quel meilleur cadre pour un soulslike, où chaque mort est une leçon, chaque victoire un soulagement arrachée à la souffrance ? »*
Une philosophie qui rappelle celle de Hidetaka Miyazaki (*FromSoftware*), pour qui le gameplay punitif n’est pas une fin en soi, mais un moyen de renforcer l’immersion et le sens du progrès.

**Des Boss aussi Terrifiants que Philosophiques**

Si *La Divine Comédie* se distingue déjà par son ambition narrative, c’est peut-être dans le design de ses boss qu’elle pourrait marquer l’histoire du genre. Le teaser laisse entrevoir une créature aux proportions bibliques, dont le corps semble fait de chair et de pierre fondue – une incarnation parfaite du Cercle des Violents, où les âmes des coléreux sont condamnées à se déchirer éternellement.

Les développeurs ont confirmé que chaque adversaire majeur sera tiré des Neuf Cercles, avec une approche symbolique poussée à l’extrême. Par exemple :
- Un géant aux yeux cousus (inspiré des Traîtres du 9ème Cercle), dont les attaques reflètent la duperie et la trahison.
- Une harpie aux ailes de lame (pour le Cercle des Voleurs), dont les cris déforment la réalité autour du joueur.
- Et bien sûr, le combats final contre Lucifer lui-même, décrit comme *« une épreuve à la fois physique et morale »*, où le joueur devra affronter ses propres choix tout au long de l’aventure.

À l’instar de *Blasphemous* ou *Lies of P*, ces affrontements ne seront pas que des tests de réflexes, mais aussi des moments de révélation narrative. *« Chaque boss est une page du poème de Dante »*, précise un membre de l’équipe. Une approche qui rappelle aussi *Shadow of the Colossus*, où chaque victoire était chargée d’émotion et de sens.

Mais attention : si l’idée est séduisante, elle comporte un risque. Certains joueurs de *soulslikes* recherchent avant tout un défi pur, sans nécessairement vouloir décrypter des allégories médiévales. *« J’ai peur que ça devienne trop cérébral »*, confie Thomas L., streamer spécialisé dans les jeux *FromSoftware*. *« Si les combats ne sont pas à la hauteur, toute la dimension littéraire ne suffira pas. »* Un défi de taille pour les développeurs.

**Un Univers Visuel Entre Cauchemar et Poésie**

Si *La Divine Comédie* veut marquer les esprits, c’est aussi par son identité visuelle. Le teaser révèle un Enfer aux couleurs de braise, où les architectures gothiques semblent vivantes, comme si les piliers se tordaient de douleur. Les créatures, quant à elles, sont un mélange de grotesque et de grâce : ici, un démon aux ailes de chauve-souris décharnée ; là, un damné dont le corps n’est plus qu’un amas de chairs fusionnées, rappelant les cauchemars de Bloodborne.

Les influences sont multiples, mais deux noms reviennent sans cesse :
- Gustave Doré : Ses gravures sombres du XIXe siècle, qui ont popularisé l’imagerie dantesque, servent de base à la direction artistique. *« Nous voulons que les joueurs aient l’impression de marcher dans ses illustrations »*, explique un artiste du projet.
- FromSoftware : Les décors labyrinthiques et les jeux de lumière rappellent *Dark Souls*, mais avec une touche plus onirique, proche d’*Elden Ring*.

Techniquement, le jeu utilise un moteur graphique maison, optimisé pour restituer des détails macabres : les muscles saillants des démons, les peaux calcinées des damnés, ou encore les environnements en constante décomposition. *« Chaque texture raconte une histoire »*, assure un développeur. Une prouesse qui, si elle se confirme, pourrait placer *La Divine Comédie* parmi les plus beaux jeux next-gen.

Reste une question : comment représenter le Purgatoire et le Paradis ? Dante les décrit comme des lieux de lumière et d’espoir, en contraste total avec l’Enfer. *« Ce sera un choc visuel »*, tease l’équipe. Certains évoquent déjà des décors célestes inspirés des fresques de la Renaissance, tandis que d’autres imaginent un Paradis plus abstrait, presque surréaliste. Une chose est sûre : si le jeu parvient à capturer cette dualité entre horreur et beauté, il pourrait devenir une œuvre d’art interactive.

**« L’Enfer, c’est les autres »… et les mécaniques de jeu**

*Sartre n’avait pas tort, mais il n’avait pas joué à un soulslike.* Ici, l’Enfer, ce sont aussi les mécaniques de gameplay. *La Divine Comédie* promet un système de combat exigeant, où la maîtrise du parry, des esquives et des attaques ciblées sera cruciale. *« Nous voulons que chaque victoire se mérite »*, déclare un game designer.

Plusieurs éléments ont été confirmés :
- Un système de classe inspiré des vertus et péchés capitaux (ex : un *« Pénitent »* axé sur la défense, un *« Violent »* spécialisé dans les attaques brutales).
- Des armes légendaires tirées du poème (comme l’épée de *Roland*, ou le *bâton de Virgile*).
- Un système de « Corruption » : plus le joueur commet d’actions « pécheresses » (comme tuer des PNJ innocents), plus son apparence et ses capacités évoluent… vers le monstre.

*« C’est un peu comme si *Dark Souls* rencontrait *Disco Elysium* »*, s’amuse un journaliste de *JeuxVideo.com*. *« Sauf qu’ici, la philosophie, c’est Dante qui l’écrit. »* Pourtant, tous les fans ne sont pas convaincus. *« J’espère qu’ils ne vont pas sacrifier la jouabilité sur l’autel du lore »*, s’inquiète Mélanie R., adepte des *soulslikes*. *« Un bon combat, c’est avant tout du game feel, pas une dissertation sur la Divine Providence. »*

**Derrière les Flammes : Les Coulisses d’une Adaptation Impossible**

Adapter *La Divine Comédie* en jeu vidéo relève du défis herculéen. Dès 2018, l’équipe d’*Enotria* planchait sur le concept, mais c’est une rencontre improbable qui a tout déclenché : lors d’un voyage à Florence, Marco Vitali tombe sur une édition originale du XIVe siècle du poème, dans une petite librairie près du Dôme de Brunelleschi. *« En touchant ce livre, j’ai su qu’on devait essayer »*, confie-t-il.

Le projet a failli capoter à plusieurs reprises :
- Problème n°1 : Comment rendre jouable un texte aussi abstrait et philosophique ? La solution ? *« On a découpé l’Enfer en zones de jeu, comme des donjons. Chaque Cercle est un niveau, avec ses propres règles. »*
- Problème n°2 : Les droits. *« Dante est dans le domaine public, mais certaines interprétations modernes sont protégées »*, explique un avocat du studio. *« On a dû négocier avec des musées pour utiliser les œuvres de Doré. »*
- Problème n°3 : L’équilibre entre respect du texte et liberté créative. *« On ne veut pas d’un cours de littérature. Mais on ne veut pas non plus trahir Dante »*, résume un scénariste.

Résultat ? Un jeu qui ose des choix audacieux, comme :
- Faire de Virgile un PNJ guide (à la *Dark Souls*), mais avec des dialogues tirés directement du poème.
- Intégrer des énigmes basées sur des vers de Dante (ex : résoudre un casse-tête en citant le *Chant V*).
- Proposer plusieurs fins, selon que le joueur suit la voie de la Rédemption ou de la Chute.

*« C’est un hommage, mais aussi une réinterprétation »*, conclut Marco Vitali. *« Dante lui-même aurait probablement adoré l’idée de voir son Enfer devenir un terrain de jeu… à condition d’en sortir vivant. »*

**Paradis ou Enfer : Quel Avenir pour ce Soulslike Littéraire ?**

Avec un tel projet, les attentes sont immenses – et les risques aussi. *La Divine Comédie* devra prouver qu’un soulslike peut être à la fois profond et jouable, poétique et punitif. *« Si ils réussissent, ce sera un chef-d’œuvre. Sinon, ce sera un beau désastre »*, résume Julien Chièze, journaliste chez *Canard PC*.

Plusieurs éléments joueront en sa faveur :
- L’engouement pour les adaptations littéraires (*Lies of P* a prouvé que le public adorait les *soulslikes* narratifs).
- La curiosité pour l’univers de Dante, peu exploité dans les jeux (à part *Dante’s Inferno* en 2010, très critiqué).
- L’expertise d’Enotria, dont *The Last Song* a été salué pour son équilibre entre lore et gameplay.

À l’inverse, les pièges sont nombreux :
- Trop de lore tue le lore : Si le jeu devient trop didactique, il pourrait lasser.
- La concurrence : *Elden Ring: Shadow of the Erdtree* et *Silksong* arrivent bientôt… *« Il faut un argument choc pour se démarquer »*, note un analyste.
- Les attentes des fans de Dante : Les puristes pourraient critiquer les libertés prises avec le texte.

Une chose est sûre : *La Divine Comédie* a déjà marqué les esprits avant même sa sortie. *« Peu importe le résultat, c’est un projet qui mérite d’exister »*, estime Laura B., professeure de littérature à la Sorbonne. *« Parce que finalement, le jeu vidéo est peut-être le médium idéal pour faire revivre Dante… en nous faisant vivre son Enfer. »*

*La Divine Comédie* s’annonce comme bien plus qu’un simple *soulslike* : une **expérience totale**, où **littérature**, **art** et **gameplay punitif** se rencontrent dans les flammes de l’Enfer. Entre **boss symboliques**, **univers visuel à couper le souffle** et **mécaniques inspirées des péchés capitaux**, le jeu ose un pari fou : **transformer un chef-d’œuvre du XIVe siècle en aventure interactive**. Reste à savoir si les joueurs seront prêts à **souffrir pour la poésie** – ou si, au contraire, ils préféreront un *Dark Souls* plus classique. Une chose est certaine : avec ce projet, **Dante Alighieri vient de gagner une nouvelle vie… et elle promet d’être infernale**.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, *La Divine Comédie* en soulslike... Parce que rien ne dit *"détente dominicale"* comme se faire défoncer par un boss inspiré du *Chant XXXIV* en se demandant si on a bien compris la métaphore du péché d’orgueil. **Okey**, on va jouer les Virgile 2.0, mais attention : si le jeu se met à nous faire réciter des tercets pour *parry*, je balance mon pad dans le *Fleuve de Cocyte* et je vais jouer à *Stardew Valley* pour décompresser. L’Enfer, c’est les autres... et les *hitboxes* pourries.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic