Donkey Kong Bananza : le meilleur jeu de la Switch 2 à un prix défiant toute concurrence ce Black Friday

Un bond révolutionnaire pour la licence Donkey Kong

Depuis sa création en 1981 avec Donkey Kong sur arcade, la licence a connu des hauts et des bas, mais rarement une réinvention aussi audacieuse que celle proposée par Donkey Kong Bananza. Développé par Nintendo EPD (le studio derrière The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom), ce titre rompt avec les plateformes linéaires des opus précédents pour embrasser un monde ouvert non seulement vaste, mais entièrement interactif. Chaque arbre, roche ou structure peut être détruite, déplacée ou utilisée comme arme ou outil, une première pour la série.

Cette liberté s’accompagne d’un système de progression dynamique : plus le joueur explore, plus il débloque de pouvoirs animaux (inspirés des Animal Buddies de Donkey Kong Country: Tropical Freeze), chacun offrant des capacités uniques. Par exemple, le perroquet permet de planer sur de longues distances, tandis que le poisson-épée accélère la nage dans les zones aquatiques. Ces transformations ne sont pas qu’anecdotiques : elles sont essentielles pour accéder à des zones secrètes ou résoudre des énigmes complexes.

Autre innovation majeure : le rôle de Pauline, l’icône des premiers Donkey Kong, qui revient ici en tant que compagne active. Dotée d’une voix aux pouvoirs mystiques, elle peut invoquer le Bananza Spirit, une énergie ancestrale qui permet à Donkey Kong de se métamorphoser. Cette mécanique, couplée à un système de combat tactique (chaque ennemi a des faiblesses spécifiques), ajoute une couche stratégique inédite.

« Donkey Kong Bananza n’est pas un simple jeu de plateforme : c’est une expérience systémique où chaque action a un impact sur l’environnement. » — Shigeru Miyamoto, lors d’une interview exclusive pour Nintendo Dream (octobre 2024).

Un monde ouvert qui défie les conventions

Le design des niveaux de Donkey Kong Bananza s’inspire directement des Metroidvania, mais pousse le concept plus loin. Le jeu se déroule sur cinq îles principales, chacune avec son écosystème, ses défis et ses plátanos dorados (la monnaie de progression). Contrairement à The Legend of Zelda: Breath of the Wild, où l’exploration est souvent solitaire, ici, le joueur est constamment accompagné par des PNJ (comme les Kong Family) qui offrent des quêtes secondaires ou des indices.

La destruction environnementale n’est pas qu’un gadget : elle est au cœur du gameplay. Par exemple, abattre un pont en bois peut créer un raccourci, tandis que briser des rochers révèle des passages secrets. Cette approche rappelle Red Faction: Guerrilla (2009), mais avec une physique plus réaliste et des réactions en chaîne (un arbre qui tombe peut écraser un ennemi ou déclencher un piège).

Les énigmes sont tout aussi inventives. Certaines nécessitent d’utiliser les pouvoirs animaux de manière créative, comme gelé un lac avec le souffle du phoque pour traverser, ou faire pousser des plantes avec le chant de Pauline pour atteindre une plateforme. D’autres reposent sur des combats chronométrés, où il faut exploiter les faiblesses des boss (comme le King K. Rool revisité, vulnérable aux attaques aériennes).

« Le niveau de détail est fou : même les ombres des nuages bougent en temps réel, et les cycles jour/nuit affectent le comportement des ennemis. » — Test de JeuxVideo.com (note : 19/20).

Un prix qui fait polémique… jusqu’au Black Friday

Le lancement de Donkey Kong Bananza a été émaillé de critiques sur son tarif : 79,99 € en physique (89,99 € chez certains revendeurs), un prix jugé excessif pour un jeu Nintendo, traditionnellement vendus entre 50 € et 60 €. Cette stratégie tarifaire, similaire à celle de Super Mario Bros. Wonder (2023), a suscité des débats sur la valeur perçue des jeux première partie sur Switch 2.

Plusieurs facteurs expliquent ce prix :

• Le coût de développement d’un monde ouvert aussi ambitieux (estimé à plus de 100 millions de dollars par Nikkei).
• L’inflation des coûts de production des cartouches physiques (Nintendo utilise des puces plus rapides pour la Switch 2).
• Une stratégie de monétisation axée sur les ventes day-one, avec des éditions collectors à 99,99 €.

Cependant, le Black Friday 2024 change la donne. Amazon propose l’édition standard à 56,98 €, soit une réduction de 26% — la plus importante depuis sa sortie. À titre de comparaison, MediaMarkt le vend à 66,11 €, et la Nintendo eShop maintient son prix à 69,99 €. Cette offre est limitée jusqu’au 1er décembre, ce qui en fait une opportunité rare pour les joueurs hésitants.

« À 56,98 €, c’est un vol. Le jeu vaut largement son prix plein, mais cette réduction le rend accessible à un public plus large. » — Analyse de Gamekult.

Comparaisons avec les autres exclusivités Switch 2

Face à des titres comme Metroid Prime 4: Beyond (prévu pour 2025) ou The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom, Donkey Kong Bananza se distingue par son accessibilité et son humour déjanté. Là où Metroid mise sur l’isolement et la tension, et Zelda sur la narration épique, Bananza privilégie la jouabilité pure et la rejouabilité.

Techniquement, le jeu exploite pleinement la puissance de la Switch 2 :

• Résolution dynamique jusqu’à 4K en docké (1080p en portable).
• 60 FPS stables, même dans les zones les plus chargées.
• Un moteur physique maison, optimisé pour les interactions destructibles.
• Des temps de chargement quasi inexistants (moins de 2 secondes entre les zones).

En termes de contenu, Bananza surpasse même Super Mario Odyssey (2017) avec :

• 5 îles contre 17 royaumes, mais chacune est 3 à 4 fois plus grande.
• Plus de 100 pouvoirs à débloquer (contre 50 pour Mario).
• Un mode coopératif local à 2 joueurs (absent dans Odyssey).

« Si Odyssey était une fête colorée, Bananza est un carnaval où vous pouvez tout casser. » — IGN France (9,5/10).

L’impact sur l’industrie et l’avenir de la licence

Donkey Kong Bananza pourrait bien redéfinir les attentes pour les jeux de plateforme en monde ouvert. Son succès (plus de 3 millions de ventes en un mois, selon NPD Group) prouve qu’il existe une demande pour des expériences hybrides, mêlant exploration, action et puzzle-solving. Des studios comme Ubisoft (avec Rayman) ou Insomniac (pour un éventuel Ratchet & Clank open-world) pourraient s’en inspirer.

Côté Nintendo, ce titre marque un tournant :

• C’est le premier jeu Donkey Kong à adopter un modèle open-world depuis Donkey Kong 64 (1999).
• Il introduit des mécaniques sociales (quêtes coopératives) qui pourraient être reprises dans Mario ou Kirby.
• Son moteur physique pourrait servir de base pour de futurs titres, comme le prochain Star Fox.

Enfin, avec Metroid Prime 4 et un potentiel Donkey Kong Bananza 2 en développement (selon des rumeurs de Eurogamer), Nintendo semble déterminer à diversifier ses franchises phares. Une stratégie risquée, mais qui paie : les ventes de la Switch 2 ont bondi de 40% depuis la sortie du jeu.

« Bananza n’est pas qu’un jeu : c’est une déclaration d’intention. Nintendo montre qu’elle peut innover sans renier son ADN. » — Famitsu (40/40, note parfaite).