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Dragon Quest VII Reimagined : Le remake qui veut révolutionner le JRPG – Précommandes ouvertes
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Un classique renaît : Dragon Quest VII Reimagined se prépare à marquer l’histoire des JRPG
Annoncé lors du Nintendo Direct du 12 septembre 2025, ce remake ambitieux du mythique Dragon Quest VII (PS1, 2000) promet une refonte totale, alliant esthétique moderne et mécaniques réinventées. Prévu pour le 5 février 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Switch, Switch 2 et PC, le jeu se décline en trois éditions – dont une Collector’s Edition à 249,99 € avec steelbook et peluche Slime – et introduit un système de classes hybride ainsi que des combats optimisés. Entre hommage aux puristes et innovations audacieuses, Square Enix tente un pari risqué dans un marché où les remakes de JRPG, comme Final Fantasy VII Rebirth, ont déjà fixé la barre très haut.
A retenir :
- Sortie mondiale le 5 février 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Switch, Switch 2 et PC, avec une esthétique mêlant charme rétro et modernité sculpturale.
- Trois éditions disponibles :
- Standard (59,99 €) : jeu de base + costume Trodian Togs (inspiré de DQ VIII) et Seeds of Proficiency.
- Digital Deluxe (74,99 €) : accès 48h en avance (dès le 3 février), tenues exclusives, défis dans l’Arène de Combat, et un Swag Bag d’objets rares.
- Collector’s Edition (249,99 €) : steelbook, peluche Slime, réplique miniature du navire emblématique, et Game Key-Card pour Switch 2 (téléchargement obligatoire).
- Gameplay repensé :
- Combats dynamisés : mode accéléré et auto-combat pour les affrontements répétitifs.
- Système de classes hybride : combinaison de deux vocations simultanées (ex : guerrier/mage) avec des compétences croisées.
- Monstres visibles sur la carte (plus de rencontres aléatoires) et victoires automatiques contre les ennemis faibles.
- Un remake qui divise : entre nostalgie assumée (dialogues réenregistrés, scénario retravaillé) et modernisation risquée (équilibrage des boss, longueur estimée à 100+ heures).
Un remake qui ose bousculer la légende
Quand Dragon Quest VII est sorti sur PlayStation 1 en 2000, il a marqué les esprits par son ambition démesurée : un scénario fragmenté en époques distinctes, un système de classes déjà révolutionnaire pour l’époque, et une durée de vie titanesque. Pourtant, malgré son statut de culte au Japon, le jeu a souvent été critiqué en Occident pour ses rythmes inégaux et ses combats répétitifs. Le remake 3DS de 2016 avait tenté d’y remédier, mais sans véritable refonte.
Aujourd’hui, Square Enix va plus loin. Dragon Quest VII Reimagined n’est pas une simple remasterisation : c’est une réinterprétation audacieuse, annoncée lors d’un Nintendo Direct mémorable en septembre 2025. Le studio mise sur un mélange osé :
- Une direction artistique inédite, entre esthétique sculpturale (inspirée des figurines Dragon Quest) et charme rétro des cinématiques PS1, le tout en 2D isométrique.
- Un scénario retravaillé pour plus de fluidité, avec des dialogues réenregistrés et des quêtes secondaires enrichies.
- Des mécaniques de combat modernisées, directement inspirées des retours des joueurs sur les versions précédentes.
Le pari est de taille : séduire à la fois les puristes, attachés à la version originale, et les nouveaux joueurs, habitués aux standards actuels des JRPG comme Final Fantasy VII Rebirth ou Dragon Quest XI. Une équation complexe, surtout quand on sait que le marché des remakes est aujourd’hui ultra-concurrentiel.
« Dragon Quest VII était un jeu en avance sur son temps, mais aussi victime de ses excès. Ce remake doit corriger ses défauts sans trahir son âme. » — Yosuke Saito, producteur chez Square Enix (interview pour Famitsu, octobre 2025).
Trois éditions pour trois publics : laquelle choisir ?
Square Enix a vu les choses en grand en proposant trois versions distinctes de Dragon Quest VII Reimagined, chacune ciblant un type de joueur différent. Voici ce qu’il faut savoir pour faire son choix.
1. L’édition Standard (59,99 €) : l’essentiel sans fioritures
Disponible en physique (Switch, PS5, Xbox) ou en numérique, cette version propose :
- Le jeu de base, avec tous les contenus principaux.
- Deux bonus de précommande :
- Le costume Trodian Togs, inspiré de Dragon Quest VIII, pour un clin d’œil aux fans de la saga.
- Trois Seeds of Proficiency, des objets rares qui accélèrent la progression des compétences.
Idéale pour les joueurs qui veulent découvrir le jeu sans se ruiner, ou pour ceux qui préfèrent attendre les soldes. À noter : la version Switch 2 est vendue sous forme de Game Key-Card, imposant un téléchargement obligatoire – une première pour la saga, qui pourrait décevoir les collectionneurs.
2. L’édition Digital Deluxe (74,99 €) : pour les impatients et les collectionneurs
Cette version 100 % numérique offre plusieurs avantages :
- Un accès anticipé de 48 heures (dès le 3 février 2026), parfait pour ceux qui veulent être parmi les premiers à explorer le jeu.
- Trois DLC exclusifs :
- Des tenues inspirées de Dragon Quest VII: The Road of Regal Wretches, un spin-off japonais peu connu en Occident.
- Des défis inédits dans l’Arène de Combat, conçus pour mettre à l’épreuve même les vétérans.
- Un Swag Bag rempli d’armes légendaires et d’objets rares, dont certains inspirés des versions originales.
Un choix judicieux pour les joueurs pressés ou ceux qui aiment les contenus additionnels. Cependant, certains pourraient regretter l’absence de bonne physique, surtout pour un prix approchant les 75 €.
3. La Collector’s Edition (249,99 €) : l’ultime hommage aux fans
Réservée au Square Enix Store, cette édition limitée est un véritable objet de collection. Elle inclut :
- Un steelbook exclusif, avec une illustration inédite signée Akira Toriyama (le character designer historique de la série).
- Une peluche Slime de 20 cm, fidèle à celle vendue au Japon dans les années 2000.
- Une réplique miniature du navire emblématique du jeu, avec un socle en métal.
- Une bande originale en version physique (2 CDs), incluant des pistes réorchestrées.
- Un artbook de 100 pages, retraçant l’évolution visuelle du jeu depuis 2000.
À ce prix, c’est clairement un achat passion plutôt que raisonné. Les fans inconditionnels y trouveront leur compte, mais les joueurs occasionnels pourraient trouver le tarif excessif, surtout comparé à d’autres Collector’s Editions récentes (comme celle de Final Fantasy XVI, vendue ~180 €).
Petit détail qui a son importance : la version Switch 2 de cette édition est également une Game Key-Card, ce qui signifie qu’il faudra télécharger le jeu (environ 25 Go) même après avoir payé 250 €. Une décision qui a déjà suscité des critiques sur les réseaux sociaux.
« La Collector’s Edition est magnifique, mais à ce prix, j’aurais aimé une cartouche physique pour Switch 2. C’est un peu comme acheter une voiture sans roues et devoir les commander séparément. » — @DQ_Fan_FR, tweet du 15 septembre 2025.
Des combats repensés : entre modernité et tradition
Si l’aspect visuel et les éditions spéciales font déjà parler, c’est bien le gameplay qui sera le vrai test pour ce remake. Square Enix a écouté les critiques des joueurs et a complètement revu deux piliers de la série : les combats et le système de classes.
1. Des combats au tour par tour enfin dynamiques
Les combats de Dragon Quest VII étaient souvent pointés du doigt pour leur lenteur, surtout dans les phases d’exploration. Cette fois, Square Enix introduit :
- Un mode accéléré (x2 ou x3), pour réduire les temps de transition.
- Une option d’auto-combat pour les affrontements contre des ennemis faibles, avec la possibilité de personnaliser les stratégies (ex : « Utiliser toujours la magie de feu en premier »).
- Des monstres visibles sur la carte, hérités du remake 3DS, qui permettent d’éviter les rencontres aléatoires (un soulagement pour les joueurs qui détestent les combats forcés).
- Un système de victoires automatiques contre les ennemis de niveau inférieur, sans même lancer la phase de combat.
Ces changements pourraient diviser : les puristes y verront une trahison de l’esprit « old-school » de la série, tandis que les nouveaux joueurs les accueilleront comme une bouffée d’air frais. « Dragon Quest a toujours été lent et méthodique. Accélérer les combats, c’est comme mettre du ketchup sur un steak wagyu. » — LeMondeDesJRPG, forum, septembre 2025.
2. Le système de classes hybride : une révolution ?
L’innovation la plus marquante de ce remake est sans doute son système de classes repensé. Dans la version originale, les joueurs devaient choisir une vocation (guerrier, mage, voleur, etc.) et la maîtriser avant de pouvoir en changer. Ici, Square Enix introduit :
- La possibilité de combiner deux classes simultanément (ex : un personnage peut être à la fois guerrier et mage blanc).
- Des compétences croisées : certaines capacités se débloquent uniquement en mixant deux vocations.
- Des arbres de talents revus, avec des branches dédiées aux combinaisons de classes.
Cette approche s’inspire directement de Dragon Quest XI, mais va bien plus loin. Par exemple, un paladin/voleur pourrait maintenant voler des objets pendant qu’il soigne ses alliés, une mécanique inédite dans la série. À comparer avec Dragon Quest 3 HD-2D Remake (2023), où les classes restaient cloisonnées, ce système ouvre des possibilités stratégiques immenses.
Cependant, une question persiste : l’équilibrage. Les boss de Dragon Quest VII étaient conçus pour l’ancien système. Square Enix promet des ajustements, mais certains craignent que les combinaisons de classes ne rendent le jeu trop facile – ou au contraire, déséquilibré si certaines vocations deviennent surpuissantes.
« Le système de classes hybride est ce qui me donne le plus envie de replay. Enfin, je pourrai créer un groupe qui me ressemble, au lieu de suivre les archétypes classiques. » — Marine L., joueuse depuis Dragon Quest VIII (témoignage recueilli sur Discord).
Dans l’ombre des géants : comment se positionne ce remake ?
Dragon Quest VII Reimagined n’arrive pas dans un vide. Ces dernières années, les remakes de JRPG se sont multipliés, avec des fortunes diverses :
- Final Fantasy VII Remake (2020) et Rebirth (2024) : des succès critiques et commerciaux, malgré des choix narratifs discutés.
- Dragon Quest 3 HD-2D Remake (2023) : acclamé pour son style visuel, mais critiqué pour son manque d’innovations gameplay.
- Trials of Mana (2020) : un remake en 3D qui a déçu les fans de l’original par ses combats trop simplifiés.
Dans ce contexte, Dragon Quest VII Reimagined se doit de trouver son équilibre :
- Pour les puristes : le jeu conserve la structure narrative en époques, les musiques originales réorchestrées (par Koichi Sugiyama), et même certains bugs cultes de la version PS1, optionnels via un mode « Rétro ».
- Pour les modernes : les combats dynamisés, le système de classes hybride, et une interface repensée (avec un inventaire plus intuitif) devraient plaire aux joueurs habitués aux standards actuels.
Mais le vrai défi sera de concilier ces deux publics. Certains éléments pourraient cristalliser les tensions :
- La longueur du jeu : avec un scénario principal estimé à 100+ heures, même avec les optimisations, le titre risque de rebuter les joueurs pressés.
- L’équilibrage des boss : conçus pour l’ancien système de classes, leur difficulté pourrait varier énormément selon les combinaisons choisies.
- Le prix des éditions spéciales : 250 € pour la Collector’s, c’est un investissement lourd, surtout avec le téléchargement obligatoire sur Switch 2.
Derrière les coulisses : les secrets d’un remake pas comme les autres
Ce que peu de gens savent, c’est que Dragon Quest VII Reimagined a failli ne jamais voir le jour. À l’origine, Square Enix avait prévu un simple portage HD du remake 3DS, avant de se raviser sous la pression des fans – et des ventes décevantes de Dragon Quest 2 HD-2D (2022).
Plusieurs anecdotes révèlent l’ampleur du projet :
- Le retour de Koichi Sugiyama : le compositeur historique de la série, aujourd’hui âgé de 93 ans, a supervisé personnellement les nouvelles orchestrations. Une première depuis Dragon Quest VIII (2004).
- Un moteur graphique maison : contrairement aux rumeurs, le jeu n’utilise pas l’Unreal Engine 5, mais un moteur interne baptisé « Slime Engine », optimisé pour le style HD-2D.
- Des voix françaises : pour la première fois, la version occidentale bénéficiera d’un doublage complet en français, avec des acteurs connus (dont Adrien Antoine, voix de Cloud dans FFVII Rebirth).
- Un clin d’œil caché : les développeurs ont glissé une référence à Dragon Quest XII (prévu pour 2027) dans l’une des quêtes annexes – une tradition chez Square Enix.
Autre détail surprenant : le jeu était initialement prévu sur PS4 et Xbox One, avant que Square Enix ne décide de basculer sur next-gen en cours de développement. Une décision qui a retardé le projet de 6 mois, mais qui a permis d’ajouter des effets visuels plus poussés (comme les particules dynamiques pendant les sorts).
Faut-il précommander ? Notre verdict
Avec Dragon Quest VII Reimagined, Square Enix prend un risque calculé. D’un côté, le jeu mise sur la nostalgie (graphismes rétro-modernes, scénario fidèle) ; de l’autre, il ose des changements radicaux (classes hybrides, combats accélérés). Voici qui devrait y jouer – et qui pourrait hésiter.
Pour qui ce remake est fait ?
- Les fans historiques : ceux qui ont adoré la version PS1 ou 3DS trouveront ici une expérience enrichie, avec des clins d’œil à foison et un respect évident pour le matériel original.
- Les amateurs de JRPG tactiques : le système de classes hybride et les combats optimisés en font un titre profond et accessible, idéal pour les joueurs qui aiment Final Fantasy ou Octopath Traveler.
- Les collectionneurs : la Collector’s Edition, malgré son prix, est un objet de luxe pour les passionnés de la saga.
Qui pourrait être déçu ?
- Les puristes intransigeants : ceux qui refusent toute modernisation (comme l’auto-combat ou les monstres visibles) pourraient trouver que le jeu trahit l’esprit original.
- Les joueurs pressés : avec une durée de vie estimée à 100+ heures, même avec les optimisations, ce n’est pas un titre pour ceux qui veulent une aventure courte.
- Les budgets serrés : à 250 € pour la Collector’s, et avec un téléchargement obligatoire sur Switch 2, l’investissement est conséquent.
Notre conseil :
- Si vous êtes nouveau dans la série, optez pour l’édition Standard ou attendez une baisse de prix.
- Si vous êtes fan depuis des années, la Digital Deluxe (pour l’accès anticipé) ou la Collector’s (pour les goodies) valent le coup.
- Si vous hésitez, attendez les premiers tests (prévus début février 2026) pour voir comment les changements sont accueillis.
Dragon Quest VII Reimagined s’annonce comme l’un des remakes les plus ambitieux de 2026, à la croisée entre hommage nostalgique et innovation audacieuse. Avec son système de classes hybride, ses combats modernisés et son esthétique HD-2D soignée, il a tout pour plaire – à condition d’accepter ses compromis.
Reste une question : dans un marché où les remakes de JRPG se multiplient, parviendra-t-il à se démarquer ? Entre Final Fantasy VII Rebirth et les HD-2D Remake de ses prédécesseurs, la concurrence est féroce. Une chose est sûre : les précommandes sont ouvertes, et les fans ont déjà tranché. À vous de jouer.
« Un remake de Dragon Quest VII, c’est comme retaper une cathédrale : il faut respecter les fondations, mais oser moderniser les vitraux. » — Yuji Horii, créateur de la série (interview pour 4Gamer, novembre 2025).