Il y a 25 jours
Dragon Quest VII Remake : Un Voyage Temporel Réinventé pour 2026
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Un classique enfin réhabilité
Après 26 ans d’attente, *Dragon Quest VII: Reimagined* débarque sur **Nintendo Switch et Switch 2 le 5 février 2026**, offrant une refonte totale du RPG culte de 2000. Ce remake promet des **graphismes HD-2D inspirés de *Dragon Quest XI***, une **histoire intégrale** (contrairement à la version 3DS tronquée), et des **combats optimisés** pour une expérience moderne. Une première mondiale : une sortie synchronisée sur tous les territoires, avec des précommandes déjà ouvertes sur l’eShop.A retenir :
- Sortie mondiale le 5 février 2026 sur Switch et Switch 2, avec une compatibilité cross-génération similaire à *Final Fantasy VII Remake*.
- Graphismes HD-2D et modélisations 3D dynamiques, inspirés de *Dragon Quest XI*, pour un style visuel hybride unique.
- Histoire complète restaurée : plus de coupures comme sur 3DS, avec des cinématiques et quêtes inédites en Occident.
- Système de combat repensé : interface fluidifiée et qualité de vie améliorée, répondant aux critiques sur la lenteur des menus.
- Précommandes ouvertes dès maintenant sur l’eShop, mais éditions spéciales et prix encore secrets – une stratégie marketing calculée.
Il était temps. Après des années de spéculations et de fausses alertes, *Dragon Quest VII: Reimagined* a enfin été officiellement dévoilé lors du dernier Nintendo Direct, avec une date de sortie fixée au 5 février 2026. Ce remake, annoncé pour Nintendo Switch et Switch 2, marque le retour d’un titre trop souvent éclipsé par ses aînés, malgré son statut de pierre angulaire de la série. Pour les fans, c’est une révolution : après la version 3DS de 2016, critiquée pour ses coupures narratives et son absence de voix, ce nouveau projet promet de restaurer l’intégralité du contenu original, tout en l’adaptant aux standards modernes.
Un remake qui corrige les erreurs du passé
La version PlayStation originale (2000) de *Dragon Quest VII* était un monument technique pour son époque, mais son adaptation sur 3DS avait déçu. Entre les scènes supprimées, les dialogues abrégés, et l’absence de doublage, les joueurs occidentaux n’avaient eu qu’un aperçu tronqué de l’œuvre. *Dragon Quest VII: Reimagined* change la donne : Square Enix a confirmé que ce remake reprendra l’intégralité du scénario, y compris les quêtes secondaires et cinématiques manquantes, le tout dans une traduction soignée et (espérons-le) doublée en français.
Côté gameplay, les développeurs ont écouté les retours des fans. Les combats au tour par tour, cœur de la série, conservent leur mécanique classique, mais bénéficient d’une interface repensée pour éviter les temps de chargement interminables qui plaçaient *Dragon Quest VIII* (2004) ou même *XI* (2017) dans une lumière moins flatteuse. Les menus sont désormais instantanés, et les animations de sort ont été optimisées pour un rythme plus dynamique – un détail crucial pour séduire les nouveaux joueurs, habitués aux standards de *Octopath Traveler* ou *Bravely Default*.
"Le projet qui a failli ne jamais exister"
Peu de gens le savent, mais *Dragon Quest VII* a bien failli disparaître des radars. À l’origine, le jeu était prévu pour la Super Famicom (SNES) au milieu des années 1990, avant d’être repoussé vers la PlayStation en raison de ses ambitions démesurées. Le développement, chaotique, a duré plus de cinq ans, avec des rumeurs de cartouches de 128 Mo (un record pour l’époque) et des conflits internes chez Enix sur la direction à prendre. Le titre final, sorti en août 2000 au Japon, était si massif que sa localisation en Occident a été annulée… jusqu’à ce que la version 3DS ne lui offre une seconde chance en 2016.
Aujourd’hui, ce remake est bien plus qu’une simple remasterisation. Selon Yosuke Saito, producteur chez Square Enix, l’équipe a travaillé avec l’auteur original Yuji Horii pour "réinventer l’expérience sans trahir son âme". Cela passe par des ajustements narratifs (certains dialogues datés ont été modernisés), mais aussi par une refonte des donjons, désormais conçus pour éviter le "grinding" excessif qui avait frustré les joueurs à l’époque. Un équilibre délicat, mais nécessaire pour un titre qui vise à la fois les nostalgiques et les nouveaux venus.
Un style visuel entre tradition et modernité
L’un des défis majeurs de ce remake était de moderniser les graphismes sans perdre l’identité de la série. Square Enix a opté pour un mélange audacieux :
- Des décors en HD-2D : comme dans *Octopath Traveler*, les environnements allient sprites 2D détaillés et effets de profondeur 3D, pour un rendu à la fois rétro et immersif.
- Des modèles de personnages en 3D : inspirés de *Dragon Quest XI*, mais avec des proportions plus proches du style Akira Toriyama (créateur des designs originaux).
- Des cinématiques redessinées : les séquences clés, autrefois en 2D fixe, bénéficient désormais d’animations fluides, proches d’un film d’animation japonais.
Le résultat est visuellement cohérent avec les derniers opus de la série, tout en rendant hommage à l’esthétique des années 2000. Un pari risqué, mais qui pourrait bien devenir une référence pour les futurs remakes de RPG classiques.
Switch et Switch 2 : une stratégie cross-génération ambitieuse
Square Enix joue la carte de l’accessibilité maximale en proposant *Dragon Quest VII: Reimagined* sur les deux générations de Switch. Une décision qui rappelle celle de *Final Fantasy VII Remake*, sorti sur Switch 2 en mai 2025 avec des améliorations techniques majeures. Ici, la version Switch 2 devrait profiter de :
- Une résolution dynamique 4K en mode docké (contre 1080p sur Switch classique).
- Des temps de chargement réduits, grâce au SSD de la Switch 2.
- Des effets visuels supplémentaires (comme des particules plus détaillées pendant les sorts).
Une approche qui permet de toucher les joueurs encore sur Switch (plus de 140 millions d’unités vendues) tout en préparant l’avenir avec la Switch 2. Reste à savoir si le jeu proposera un cross-save entre les deux versions – une fonctionnalité de plus en plus demandée par les joueurs.
Précommandes ouvertes, mais des zones d’ombre persistent
Les précommandes sont d’ores et déjà disponibles sur l’eShop, avec une page dédiée mettant en avant des captures d’écran inédites et une bande-annonce de 3 minutes (disponible sur YouTube). Pourtant, plusieurs éléments restent flous :
- Le prix : aucun tarif n’a été communiqué, mais on peut s’attendre à un positionnement entre 50 et 60€, comme pour *Dragon Quest XI S*.
- Les éditions spéciales : aucune information sur un éventuel collector (artbook, figurine, bande originale), alors que la série s’y prête particulièrement.
- Les langues disponibles : le doublage français est très probable (Square Enix le fait systématiquement depuis *DQXI*), mais rien n’est confirmé.
Une stratégie de communication en "drip-feeding" (informations distillées petit à petit) qui maintient l’intérêt, mais frustre aussi les fans les plus impatients. À noter que les précommandes physiques (si elles existent) ne devraient être annoncées que début 2025, probablement lors d’un Nintendo Direct spécial.
Pourquoi ce remake pourrait marquer l’histoire de la série
*Dragon Quest VII* est souvent considéré comme le chaînon manquant entre l’ère classique (DQ I-VI) et la modernité (DQ VIII et suivants). Son scénario, centré sur la reconstruction de continents disparus via des voyages temporels, était en avance sur son temps, mais sa complexité avait rebuté une partie du public. Ce remake a une occasion unique de :
- Réhabiliter un chef-d’œuvre méconnu : en Occident, beaucoup ignorent encore son existence, éclipsée par *Dragon Quest VIII* (2004) ou *XI* (2017).
- Innover dans la narration : avec des choix moraux et des fins alternatives (une première pour la série), selon les rumeurs.
- Relancer l’intérêt pour les remakes : après *Final Fantasy VII*, *Live A Live*, ou *Triangle Strategy*, les joueurs attendent des refontes ambitieuses, pas de simples ports.
Si Square Enix réussit son pari, *Dragon Quest VII: Reimagined* pourrait bien devenir la référence des remakes de J-RPG, au même titre que *Final Fantasy VII Remake* pour les action-RPG. À l’inverse, un échec (technique ou narratif) risquerait de compromettre l’avenir des autres projets de la série, comme le remake tant attendu de *Dragon Quest V*...
Reste à voir si Square Enix saura éviter les pièges des remakes récents (contenu coupé, bugs persistants) et offrir une expérience à la fois nostalgique et révolutionnaire. Une chose est sûre : avec les précommandes déjà ouvertes, les joueurs ont désormais un an et demi pour se préparer à replonger dans l’univers intemporel de Yuji Horii. Et cette fois, espérons-le, sans compromis.