Actualité

Eddie Murphy : "Ces 3 rôles que j’aurais dû accepter… et qui auraient tout changé"
Actualité

Il y a 1 jour

Eddie Murphy : "Ces 3 rôles que j’aurais dû accepter… et qui auraient tout changé"

Et si Eddie Murphy avait dit "oui" ?

L’acteur emblématique révèle ses trois plus grands regrets de carrière : des rôles dans Ghostbusters, Rush Hour et Qui veut la peau de Roger Rabbit qui auraient pu redéfinir son héritage cinématographique. Des choix audacieux (ou leurs refus) qui soulignent comment le destin d’une star hollywoodienne se joue parfois à un scénario près.

A retenir :

  • Ghostbusters : Le rôle que Murphy a refusé pour Beverly Hills Cop… avant de voir le film devenir une franchise intemporelle.
  • Rush Hour : Un scénario initialement écrit pour lui, finalement transformé pour Jackie Chan et Chris Tucker – un duo qui a marqué les années 90.
  • Qui veut la peau de Roger Rabbit : Un film qu’il a jugé "trop absurde", mais qui a révolutionné le cinéma avec ses 4 Oscars.
  • L’ironie du sort : Ses regrets contrastent avec ses triomphes ultérieurs dans le doublage (Shrek, Mulan).
  • Ces refus posent une question fascinante : Comment sa carrière aurait-elle évolué avec ces rôles ?

"Ghostbusters" : Le rôle qui aurait fait de Murphy une légende du fantastique

En 1984, Eddie Murphy avait le choix entre deux scénarios prometteurs : Beverly Hills Cop, une comédie policière taillée pour son charisme, et Ghostbusters, un projet hybride mêlant humour et surnaturel. Il opte pour le premier, un pari gagnant avec 316 millions de dollars de recettes mondiales et une consécration comme star comique. Pourtant, des décennies plus tard, l’acteur admet que Ghostbusters aurait pu offrir une trajectoire radicalement différente.

Sorti la même année sous la direction d’Ivan Reitman, le film est devenu bien plus qu’un succès : une institution culturelle. Avec ses chasseurs de fantômes iconiques, son mélange unique de comédie et de science-fiction, et une franchise toujours active aujourd’hui (films, séries, jeux vidéo), Ghostbusters a transcendé les générations. Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis y ont forgé des personnages inoubliables – un trio que Murphy aurait pu rejoindre.

L’acteur confie dans une interview récente : *"Je me demande parfois comment aurait été ma carrière si j’avais dit oui. Beverly Hills Cop a été énorme, mais Ghostbusters… c’est un phénomène qui dure encore. C’est le genre de rôle qui vous colle à la peau pour toujours."* Une réflexion qui souligne l’impact durable de certains films, bien au-delà des chiffres du box-office.


Et si Murphy avait incarné Winston Zeddemore, le quatrième Ghostbuster ? Son énergie comique et son timing unique auraient sans doute apporté une dimension supplémentaire au film. Une occasion manquée de devenir une figure majeure du cinéma fantastique, un genre où les acteurs noirs étaient (et restent) sous-représentés.

"Rush Hour" : Le duo explosif qui aurait pu être le sien

En 1998, Rush Hour débarque sur les écrans et devient un phénomène planétaire : 244 millions de dollars de recettes, une alchimie électrique entre Jackie Chan et Chris Tucker, et le début d’une saga culte. Pourtant, le scénario avait initialement été envisagé pour… Eddie Murphy.

À l’époque, Murphy était le roi incontesté de la comédie d’action, avec des duos mémorables dans 48 Heures (aux côtés de Nick Nolte) ou Un flic à la maternelle. Le projet Rush Hour, centré sur un flic américain et un inspecteur hongkongais, semblait taillé pour lui. Mais les producteurs ont finalement retravaillé le script pour coller au style de Chris Tucker, dont la verve et l’énergie ont séduit le public.

Murphy reconnaît aujourd’hui que ce rôle aurait pu être *"un nouveau chapitre excitant"* dans sa carrière. *"Jackie et Chris ont créé quelque chose de magique, avoue-t-il. Moi, j’aurais apporté une touche différente, peut-être plus sarcastique, plus ‘street’. Mais bon, le public a adoré leur version, et c’est ça qui compte."*


Une question persiste : et si Murphy avait accepté ? Aurait-il pu rivaliser avec l’alchimie Chan-Tucker ? Ou aurait-il imposé un style encore plus déjanté, proche de ses performances dans Le Professeur foldingue ? Une chose est sûre : Rush Hour a prouvé que les duos interculturels pouvaient cartonner, une leçon que Hollywood a mise du temps à retenir.

"Qui veut la peau de Roger Rabbit" : Quand le génie comique sous-estime l’absurde

En 1988, Robert Zemeckis propose à Eddie Murphy un rôle dans Qui veut la peau de Roger Rabbit, un film audacieux mélangeant prise de vues réelles et animation. Le concept ? Un monde où humains et toons cohabitent, avec Bob Hoskins en détective désabusé et Charles Fleischer dans le rôle de Benny le taxi, un personnage animé. Murphy, après lecture du script, juge le projet *"trop absurde pour marcher"*.

Erreur. Le film devient un triomphe critique et commercial : 329 millions de dollars de recettes, 4 Oscars (dont celui des meilleurs effets visuels), et une place dans l’histoire du cinéma comme une œuvre révolutionnaire. *"Je n’ai pas vu le potentiel, admet Murphy aujourd’hui. J’étais jeune, je cherchais des rôles plus ‘réalistes’. Mais ce film a repoussé les limites de ce qu’on pouvait faire au cinéma. C’est un classique."*

Le rôle de Benny le taxi aurait offert à Murphy une opportunité rare : jouer aux côtés de personnages animés avec une interaction crédible, un défi technique et artistique. Ironiquement, c’est finalement via le doublage qu’il a conquis ce terrain, avec des rôles marquants comme l’Âne dans Shrek ou Mushu dans Mulan – des performances qui lui ont valu une nouvelle reconnaissance.


Ce refus illustre un paradoxe : Murphy, maître de la comédie débridée, a sous-estimé un projet qui reposait précisément sur l’audace et l’imagination. Un choix qui rappelle que même les plus grands talents peuvent se tromper… et que l’"absurde" peut parfois devenir génial.

Et si… ? Les carrières parallèles d’Eddie Murphy

Ces trois refus posent une question fascinante : comment la carrière d’Eddie Murphy aurait-elle évolué s’il avait dit "oui" ? Imaginons un instant :

  • Avec Ghostbusters : Il aurait pu devenir une icône du fantastique, aux côtés de Bill Murray, et peut-être éviter le déclin des années 2000 en diversifiant ses rôles.
  • Avec Rush Hour : Une collaboration avec Jackie Chan aurait pu lancer une nouvelle vague de films d’action comiques, avec des duos interculturels plus fréquents.
  • Avec Roger Rabbit : Il aurait été pionnier dans l’interaction homme/animation, bien avant que le doublage ne devienne sa spécialité.

Pourtant, ces regrets ne doivent pas éclipser ses succès. Beverly Hills Cop, Le Professeur foldingue, Shrek… Murphy a marqué le cinéma à sa manière. Mais ces "et si" rappellent une vérité universelle : les choix artistiques sont des paris, et parfois, les plus grands triomphes naissent de risques qu’on n’a pas osé prendre.


D’ailleurs, l’acteur semble avoir tiré une leçon de ces expériences. Dans une interview pour Vanity Fair, il confie : *"Aujourd’hui, je lis un script et je me dis : ‘Est-ce que ça me fait vibrer ?’ Pas seulement ‘Est-ce que ça va marcher ?’. Parce que parfois, les projets les plus fous sont ceux qui changent tout."* Une philosophie qui explique peut-être son retour en grâce récente, avec des rôles plus audacieux (Dolemite Is My Name, Coming 2 America).

L’héritage des refus : quand les erreurs deviennent des leçons

Ces regrets ne sont pas uniques à Eddie Murphy. Beaucoup d’acteurs ont refusé des rôles devenus cultes : Will Smith a dit non à Matrix pour faire Wild Wild West ; Leonardo DiCaprio a hésité sur American Psycho. Mais ce qui rend le cas de Murphy intéressant, c’est la nature des projets qu’il a déclinés : des films qui ont redéfini des genres ou créé des phénomènes culturels.

Pourtant, son parcours montre aussi que les "échecs" relatifs (comme ses refus) peuvent ouvrir d’autres portes. Sans Beverly Hills Cop, pas de suite en 1987. Sans son expérience dans la comédie, pas de transition réussie vers le doublage. Et sans ces regrets, peut-être n’aurait-il pas développé cette humilité qui transparaît aujourd’hui dans ses interviews.

Son histoire rappelle une vérité souvent oubliée : une carrière se construit autant par ses choix que par ses renoncements. Et parfois, ce sont les chemins non empruntés qui éclairent le plus brillamment celui qu’on a finalement pris.

Aujourd’hui, Eddie Murphy incarne une forme de sagesse hollywoodienne : celle d’un acteur qui a connu les sommets, essuyé des critiques, et appris à regarder son parcours avec lucidité. Ses regrets ne sont pas des lamentations, mais des marqueurs d’une évolution. Ils rappellent que le cinéma, comme la vie, est fait de hasards, d’audaces et de secondes chances – et que parfois, les plus grandes histoires sont celles qu’on n’a pas vécues… mais qui nous ont quand même façonnés.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Murphy aurait pu être un Ghostbuster légendaire, mais il a préféré Beverly Hills Cop. Un choix qui a fait de lui une star, mais qui a peut-être manqué une chance de devenir une icône du fantastique.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

Ils en parlent aussi