Il y a 51 jours
Fallout : La saison 2 sur Amazon Prime Video dévoile son affiche et ses mystères – New Vegas sous les projecteurs
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La saison 2 de Fallout se dévoile avec une affiche riche en détails et en promesses
Amazon Prime Video lève un coin du voile sur sa très attendue **saison 2 de *Fallout***, prévue pour **décembre 2025**, avec une affiche qui place **New Vegas** au cœur de l’intrigue. **Lucy (Ella Purnell)**, **le Ghoul (Walton Goggins)** et **Maximus (Aaron Moten)** y dominent, sous le néon emblématique du *Strip*, tandis que des éléments comme la veste de la **Confrérie de l’Acier** ou la présence discrète de **CX404** laissent entrevoir des évolutions majeures. Entre **fidélité au jeu original** et **libertés narratives**, cette saison promet d’explorer les factions cultes (*NCR*, *Légion de César*) et de résoudre – ou créer – de nouveaux mystères, comme l’absence intrigante du *Courrier*. Avec une **saison 3 déjà confirmée**, Amazon mise sur une saga ambitieuse pour conquérir les fans.A retenir :
- L’affiche officielle de la saison 2 de *Fallout* révèle un retour triomphal à New Vegas, avec Lucy, le Ghoul et Maximus sous les néons du *Strip*, pour une sortie prévue en décembre 2025.
- CX404, le robot au sarcasme légendaire, et la veste de Confrérie de l’Acier de Maximus annoncent des nouvelles alliances et des clins d’œil aux jeux.
- Les factions emblématiques (*NCR*, *Légion de César*) pourraient refaire surface, mais quel canon sera retenu parmi les multiples fins de *New Vegas* ?
- L’absence du Courrier (*Courier*) sur l’affiche alimente les théories : stratégie narrative ou simple leurre ? Les fans spéculent déjà.
- Avec une saison 3 d’ores et déjà commandée, Amazon Prime Video confirme son ambition de faire de *Fallout* une série phare du catalogue.
Il y a des images qui, en un clin d’œil, font vibrer toute une communauté. Celle de l’affiche officielle de la saison 2 de *Fallout*, dévoilée en exclusivité par IGN, en fait partie. Après une première saison acclamée pour son équilibre entre hommage aux jeux et audace narrative, Amazon Prime Video confirme son retour dans l’univers post-apocalyptique le plus culte du jeu vidéo : **New Vegas**. Et cette fois, c’est sous les néons du *Strip*, ce cœur battant de débauche et de pouvoir, que les enjeux se précisent.
New Vegas, enfin à l’écran : quand l’affiche devient un manifeste visuel
L’affiche est un concentré de promesses. Au premier plan, **Lucy (Ella Purnell)**, **le Ghoul (Walton Goggins)** et **Maximus (Aaron Moten)** se tiennent dos à la ville, comme s’ils en avaient déjà trop vu – ou qu’ils s’apprêtaient à plonger dans ses abîmes. Derrière eux, le *New Vegas Strip* s’étale dans toute sa gloire rétro-futuriste, ses enseignes lumineuses légèrement érodées par le temps, un détail qui renforce l’immersion dans ce monde ravagé par la guerre nucléaire. Les puristes noteront avec plaisir que le design reprend presque à l’identique celui du jeu *Fallout: New Vegas* (2010), avec cependant une patine plus marquée, comme si la série avait laissé le temps faire son œuvre sur les décors.
Mais c’est dans les détails que se niche la magie. **Maximus**, par exemple, arbore une veste de bombardier évoquant celles de la Confrérie de l’Acier dans *Fallout 4* – un choix vestimentaire qui ne doit rien au hasard. Serait-ce un indice sur son passé militaire ou un futur rattachement à la faction ? Les théoriciens s’empressent déjà de disséquer chaque pixel. Autre élément intrigant : la présence discrète mais stratégique de CX404, le robot au sarcasme mordant, en arrière-plan. Son rôle, jusqu’ici secondaire, pourrait bien prendre de l’ampleur, à l’image de Codsworth dans *Fallout 4*, dont l’humour et la loyauté avaient marqué les joueurs.
Enfin, l’absence frappante du Courrier (*Courier*), personnage central du jeu, interroge. Est-ce un simple choix esthétique, ou l’annonce d’un coup de théâtre narratif ? Les showrunners, Jonathan Nolan (co-créateur de *Westworld*) et Geneva Robertson-Dworet, aiment jouer avec les attentes du public. Rappelons que dans *Game of Thrones*, la "disparition" de Jon Snow en saison 5 avait déclenché une avalanche de théories… avant son retour triomphal. De quoi alimenter les spéculations jusqu’en 2025.
"On ne trahit pas l’esprit du jeu" : le défi des showrunners
Adapter *Fallout: New Vegas* à l’écran est un exercice périlleux. Le jeu, sorti en 2010 et développé par Obsidian Entertainment, est célèbre pour son scénario non linéaire, ses choix moraux complexes et ses multiples fins. Comment transposer cette richesse sans frustrer les fans ? Les créateurs de la série semblent avoir trouvé une piste : s’inspirer sans copier.
Dans un entretien accordé à *Variety*, Jonathan Nolan a expliqué : *"Nous voulons que les joueurs reconnaissent leur univers, mais nous devons aussi surprendre. New Vegas est une ville de contradictions – glamour et décadence, ordre et chaos. C’est cette dualité que nous voulons explorer."* Une approche qui rappelle celle de *The Witcher* (Netflix), où les libertés prises avec les livres de Sapkowski ont parfois divisé, mais toujours stimulé le débat.
Parmi les défis majeurs : le traitement des factions. Dans le jeu, le *New Vegas Strip* est un terrain de lutte entre la NCR (Nouvelle République de Californie, démocratie fragile), la Légion de César (régime totalitaire inspiré de Rome antique) et Mr. House (le tyran technocrate qui règne sur la ville). Quelle voie la série choisira-t-elle ? Les rumeurs évoquent un équilibre instable, où aucune faction ne dominerait clairement – une situation idéale pour alimenter les tensions dramatiques.
Autre question brûlante : quel canon sera retenu ? *New Vegas* offre pas moins de quatre fins principales, selon les alliances du joueur. Les showrunners pourraient opter pour une voie médiane, ou au contraire, surprendre en fusionnant des éléments de plusieurs scénarios. Une chose est sûre : avec une saison 3 déjà commandée, ils ont la latitude pour développer une intrigue ambitieuse.
Derrière l’affiche : les coulisses d’un tournage sous haute tension
Tourner une série comme *Fallout*, c’est un peu comme reconstruire un monde après l’apocalypse : chaque détail compte. Selon des sources proches de la production, le plateau de *New Vegas* a été reconstruit à l’identique dans des studios de Budapest, avec des décors modulables pour permettre des prises de vue à 360°. Les néons, en particulier, ont fait l’objet d’une attention minutieuse : *"Nous voulions qu’ils aient cette lueur légèrement instable, comme s’ils pouvaient s’éteindre à tout moment"*, confie un membre de l’équipe technique.
Côté casting, les acteurs ont dû s’immerger dans l’univers bien particulier de *Fallout*. Ella Purnell (Lucy) a avoué avoir rejoué des parties du jeu pour mieux cerner son personnage : *"Lucy est une survivante, mais pas une guerrière. Elle doit apprendre à naviguer dans un monde où la violence est la règle."* Walton Goggins, lui, a travaillé avec un coach vocal pour affiner le rire caractéristique du Ghoul, un mélange de désespoir et de folie qui avait marqué les joueurs.
Un anecdote révélatrice : lors du tournage d’une scène dans un casino du *Strip*, l’équipe a improvisé une partie de blackjack avec des jetons fabriqués pour l’occasion, inspirés de ceux du jeu. *"On voulait que même les accessoires racontent une histoire"*, explique un accessoiriste. Ces petits riens, invisibles à l’écran, contribuent à créer une atmosphère immersive – et à fidéliser les fans les plus exigeants.
2025, année charnière : entre attentes folles et risques de déception
Avec une sortie prévue pour décembre 2025, la saison 2 de *Fallout* arrive dans un contexte particulier. D’un côté, les attentes des fans sont immenses : après le succès de la première saison (plus de 65 millions d’heures visionnées en une semaine sur Prime Video), la barre est haute. De l’autre, les risques de déception sont réels, comme l’a montré la réception mitigée de *The Last of Us* saison 2, critiquée pour ses écarts avec le jeu.
Pourtant, plusieurs éléments jouent en faveur de la série :
- Un budget conséquent : selon The Hollywood Reporter, Amazon aurait alloué un budget 20% supérieur à celui de la saison 1, permettant des effets spéciaux plus ambitieux et des décors encore plus travaillés.
- Une équipe créative rodée : Nolan et Robertson-Dworet ont prouvé avec *Westworld* leur capacité à mêler profondeur philosophique et spectacle.
- Un univers suffisamment riche pour explorer de nouvelles pistes, comme les origines de la Grande Guerre ou les expériences des Vaults non dévoilées dans les jeux.
Reste la question des fans les plus puristes. Certains, comme le youtubeur Oxhorn (spécialiste de l’univers *Fallout*), s’interrogent déjà : *"Si la série prend trop de libertés avec le lore, les joueurs risquent de décrocher."* À l’inverse, d’autres, comme la journaliste Jessica Conditt (*Engadget*), estiment que *"Fallout a toujours été un univers en évolution – la série a le droit d’écrire sa propre histoire."*
Un débat qui promet de faire rage jusqu’à la sortie. En attendant, une chose est sûre : avec son mélange de nostalgie, de mystères et de promesses narratives, la saison 2 de *Fallout* a déjà réussi son premier pari – faire battre le cœur des fans un peu plus vite.