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Fallout Saison 2 : New Vegas en ligne de mire, un Ghoul en pleine lumière et une créature qui fait frémir
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Il y a 49 jours

Fallout Saison 2 : New Vegas en ligne de mire, un Ghoul en pleine lumière et une créature qui fait frémir

La saison 2 de *Fallout* débarque **le 17 décembre 2025** sur Prime Video, avec une ambition démesurée : transposer **New Vegas** à l’écran, ses factions légendaires (NCR, Légion de César) et un **Ghoul** (Walton Goggins) enfin au cœur de l’intrigue. Entre **Deathclaws**, un **mutant mystérieux** lié aux expériences Vault-Tec, et les secrets pré-Guerre de Hank MacLean, la série mise sur un budget en hausse et une fidélité visuelle inégalée pour **réinventer l’adaptation de jeu vidéo**. Un pari audacieux, porté par l’alchimie entre Ella Purnell et Goggins, et la promesse d’un **choc culturel post-apocalyptique**.

A retenir :

  • **Date officielle** : La saison 2 de *Fallout* sortira **le 17 décembre 2025** sur Prime Video, annoncée lors de la *Gamescom Opening Night Live 2024*.
  • **New Vegas, enfin** : La série explore la cité des sables, épargnée par les bombes, avec ses factions iconiques (**NCR**, **Légion de César**) et l’énigmatique **Mr. House** en ligne de mire.
  • **Le Ghoul s’impose** : Walton Goggins, absent une grande partie de la saison 1, devient un **pilier narratif**, aux côtés de Lucy MacLean (Ella Purnell) et de son père, Hank (Kyle MacLachlan).
  • **Créatures légendaires** : Un **Deathclaw** fait son apparition, tandis qu’un **mutant inédit** (lié au **Virus FEV** ?) suggère des liens avec les expériences secrètes de Vault-Tec.
  • **Budget et ambition** : +20 % d’investissement pour des décors *retro-futuristes* signés *Obsidian*, des effets spéciaux par *Framestore* (*The Witcher*), et une **fidélité visuelle sans compromis**.
  • **Un passé qui explose** : Les flashbacks de Hank MacLean pourraient révéler des **connexions pré-Guerre** avec Vault-Tec, menaçant l’équilibre de la série.
  • **Réussite critique** : Après un premier opus à **94 % sur Rotten Tomatoes** et **65 millions d’heures visionnées** en une semaine, la pression est maximale.

New Vegas : Le choix qui change tout

Quand *Prime Video* a annoncé que la saison 2 de *Fallout* se déroulerait à **New Vegas**, les fans ont retenu leur souffle. Pas seulement parce que la ville, **épargnée par les bombes atomiques**, est un joyau de la licence depuis *Fallout: New Vegas* (2010). Mais parce qu’elle représente un **carrefour politique, moral et narratif** où s’affrontent idéologies et survivants. La Nouvelle République de Californie (NCR), avec son drapeau à l’ours, incarne un espoir de démocratie fragile. Face à elle, la Légion de César, armée fanatique inspirée de Rome antique, impose sa loi par le fer et le feu. Entre les deux ? **Mr. House**, le tycoon immortel qui règne sur la ville depuis son penthouse du *Lucky 38*, et dont l’ombre plane sur la bande-annonce.

« New Vegas n’est pas une destination, c’est un personnage. », confiait en 2023 Jonathan Nolan, showrunner de la série, à *Vanity Fair*. Un choix audacieux, car la ville exige une **reconstruction méticuleuse** : ses casinos décadents (*The Tops*, *Gomorrah*), ses ruelles poussiéreuses, et cette lumière dorée qui filtre à travers les nuages de poussière radioactive. Pour y parvenir, l’équipe a collaboré avec Obsidian Entertainment (développeur du jeu original) et investi dans des **décors physiques** plutôt que des écrans verts. Résultat ? Une esthétique *retro-futuriste* qui **respire la chaleur du désert**, loin des teintes bleutées de la saison 1 en Californie.

Mais New Vegas, c’est aussi un **piège narratif**. Comment équilibrer l’humour noir des jeux (les dialogues cinglants de *Mr. House*, les quêtes absurdes comme *Ring-a-Ding-Ding!*) avec le ton plus sombre de la série ? Les showrunners misent sur l’ambivalence morale : la NCR, souvent présentée comme "les gentils", est corrompue et bureaucratique ; la Légion, bien que monstrueuse, attire des fidèles désillusionnés. Lucy MacLean (Ella Purnell), idéaliste mais pragmatique, pourrait bien se retrouver déchirée entre ces forces. Sans compter l’arrivée du **Ghoul** (Walton Goggins), dont le charisme venimeux promet de **dynamiter les alliances**.


Le Ghoul sort de l’ombre : Walton Goggins en maître du chaos

C’était la frustration majeure de la saison 1 : Walton Goggins, star annoncée, n’apparaissait que par intermittence, relégué au rôle de narrateur mystérieux. Une stratégie narrative qui a divisé – certains y voyant un coup de génie pour bâtir le suspense, d’autres une **occasion manquée**. La bande-annonce de la saison 2 balaye ces doutes : le Ghoul est au centre de l’affiche, vêtu de son trench-coat déchiré, le visage à moitié décomposé par les radiations, un sourire carnassier aux lèvres.

Qui est-il vraiment ? Les jeux *Fallout* regorgent de Ghouls mémorables (comme Marcus dans *New Vegas*), mais celui-ci semble **unique**. Les théories pullulent : un ancien scientifique de Vault-Tec ? Un soldat lié aux expériences du **Projet Purity** (mentionné dans *Fallout 3*) ? Une chose est sûre : son destin est désormais **entremêlé à celui de Lucy**. Leur dynamique, entre méfiance et fascination, rappelle les duos improbables du jeu (comme le Joueur et Lily Bowen, une Ghoul super-mutante). « Il a cette façon de parler… comme s’il savait des choses que personne d’autre ne sait », tease Ella Purnell dans une interview à *Empire*.

Goggins, lui, s’est immergé dans l’univers pour préparer son rôle. Il a joué aux jeux, étudié les comics *Fallout*, et même visité des **sites nucléaires désaffectés** pour comprendre la psychologie d’un survivant irradié. « Un Ghoul, c’est quelqu’un qui a tout perdu, mais qui refuse de mourir. Il y a une beauté tragique là-dedans », explique-t-il. Son personnage pourrait bien être **la clé des mystères de Hank MacLean** : et si leurs chemins s’étaient croisés avant la Grande Guerre ?


Créatures et expériences : Quand Vault-Tec sort de l’ombre

La bande-annonce a électrisé les fans avec **deux apparitions monstrueuses**. D’abord, le Deathclaw : cette créature, mi-reptile mi-humanoïde, est une **icône de la franchise** depuis *Fallout 2* (1998). Son design a été repensé pour la série, avec des **écailles plus organiques** et des mouvements inspirés des velociraptors de *Jurassic Park*. « On voulait qu’il fasse peur, mais aussi qu’il ait une présence presque majestueuse », détaille Jay Worth, superviseur des effets visuels, à *The Hollywood Reporter*.

Mais c’est le **second mutant** qui intrigue davantage. Aperçu furtivement dans une scène de laboratoire, il ressemble à un **hybride humain**, avec des membres déformés et une peau grise veinée de rouge. Les spéculations vont bon train :

  • Un sujet du FEV : Le Virus d’Évolution Forcée, créé par Vault-Tec, transforme les humains en super-mutants (comme dans *Fallout 2*).
  • Un cobaye de la Grande Guerre : Les expériences militaires pré-apocalyptiques pourraient avoir engendré cette abomination.
  • Un lien avec Hank : Son armure *Power Armor* et ses connaissances techniques suggèrent qu’il travaillait sur des projets classifiés.
« Ce n’est pas un simple monstre. C’est une pièce du puzzle. », glisse une source proche de la production à *IGN*.

Ces créatures ne sont pas que des *easter eggs* : elles **ancrent la série dans le lore** tout en l’enrichissant. Le Deathclaw, par exemple, pourrait être lié aux **expériences du *Mariposa Military Base*** (mentionnée dans les jeux), tandis que le mutant mystérieux évoque les **fails de Vault-Tec** – comme le *Vault 87*, où des humains étaient exposés au FEV. Hank MacLean, avec son passé trouble, serait-il impliqué ? Les flashbacks de la saison 2 pourraient révéler des scènes **chocs**, comme son travail sur des armes biologiques avant 2077.


Derrière les caméras : Le making-of d’une ambition démesurée

Tourner *Fallout* saison 2 a été un **défi logistique**. Pour recréer New Vegas, l’équipe a construit un **plateau de 12 000 m²** en Nouvelle-Zélande, avec des bâtiments inspirés des casinos des années 1950, des néons clignotants, et même une **réplique fonctionnelle du *Lucky 38***. « On a utilisé des matériaux recyclés pour les façades, et des peintures spéciales pour simuler la poussière radioactive », explique Howard Cummings, chef décorateur, à *Variety*.

Côté effets spéciaux, *Framestore* (à qui l’on doit les créatures de *The Witcher* et *Guardians of the Galaxy*) a planché sur :

  • Le **design des Ghouls**, avec des prothèses hyper-réalistes et des animations faciales capturant les **tic nerveux** des irradiés.
  • Les **combats contre les Deathclaws**, chorégraphiés comme des scènes d’action *old-school* (sans CGI excessif).
  • Les **flashbacks pré-Guerre**, tournés avec un filtre *Technicolor* pour contraster avec le désert post-apo.
Le budget, augmenté de **20 %** (soit environ **10 millions de dollars par épisode**, selon *Deadline*), se voit à l’écran. Mais attention : « Le risque, c’est de tomber dans le *fan service* », avertit Todd Howard, directeur de Bethesda, dans une rare interview. « Fallout, c’est l’équilibre entre hommage et innovation. »

Un équilibre que la saison 2 devra trouver, d’autant que les attentes sont **immenses**. Après le succès critique de la saison 1 (94 % sur Rotten Tomatoes, **65 millions d’heures visionnées** en une semaine), Prime Video mise sur *Fallout* pour **conquérir le trône des adaptations de jeux vidéo**. Face à des concurrents comme *The Last of Us* (HBO) ou *The Witcher* (Netflix), la série a un atout : **son univers unique**, où humour noir, violence crue et réflexion politique coexistent. New Vegas sera-t-elle à la hauteur ? Réponse dans six mois.


Pourquoi cette saison pourrait tout changer

La saison 1 de *Fallout* a posé les bases : un **monde crédible**, des personnages attachants (malgré quelques clichés), et une **fidélité visuelle** saluée. Mais c’est avec New Vegas que la série pourrait **devenir légendaire**. Pourquoi ?

  • Un enjeu narratif plus grand : Les factions (NCR, Légion) offrent un **conflit idéologique profond**, bien loin des querelles locales de la saison 1.
  • Des personnages plus ambivalents : Le Ghoul, Mr. House, et même Lucy vont devoir **choisir leur camp**, avec des conséquences morales lourdes.
  • Un lien plus fort avec les jeux : Les clins d’œil ne suffisent plus ; la saison 2 doit **intégrer le lore** (FEV, Vault-Tec) de manière organique.
  • Un test pour les adaptations : Si *Fallout* réussit à transposer New Vegas à l’écran, cela ouvrira la voie à des projets encore plus ambitieux (*Mass Effect*, *Dragon Age*).

Pourtant, des **risques persistent**. Certains fans craignent un **ton trop sérieux**, loin de l’absurdité des jeux (comme les quêtes *Yes Man* ou *Dead Money*). D’autres s’interrogent sur la **représentation de la Légion**, dont les thèmes (esclavage, misogynie) pourraient être **édulcorés** pour le grand public. « Fallout a toujours été subversif. Si la série lisse ces aspérités, elle perdra son âme », s’inquiète Chris Avellone, ancien scénariste d’*Obsidian*, sur Twitter.

Reste une certitude : avec son **mélange de western, de science-fiction et de satire sociale**, *Fallout* saison 2 a le potentiel pour **redéfinir les adaptations de jeux vidéo**. À condition de ne pas oublier ce qui fait la magie de la licence : **un monde où chaque choix a un prix**, et où l’humour le plus noir côtoie les tragédies les plus poignantes. Le 17 décembre 2025, nous saurons si Prime Video a relevé le défi.

Le compte à rebours est lancé : **17 décembre 2025**. D’ici là, les spéculations vont bon train. New Vegas sera-t-elle la **révélation** que les fans espèrent, ou un simple **décor de carte postale** ? Une chose est sûre : avec un Ghoul enfin libéré, des créatures terrifiantes, et des enjeux politiques explosifs, *Fallout* saison 2 a tous les ingrédients pour **marquer l’histoire des séries post-apo**. À une condition : oser **aller au bout de sa folie**, sans craindre les zones d’ombre de son univers. Parce que dans l’univers de *Fallout*, « la guerre ne change jamais »… mais les séries, si.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
New Vegas à l’écran, c’est comme si *Obsidian* et *Prime* avaient misé leur dernier jeton sur le tapis vert du *Lucky 38* : soit on gagne un chef-d’œuvre **croquignolesque** où le kitsch du désert rencontre la géopolitique en costard cravate, soit on se retrouve avec un *Freeside* trop lissé, où les Deathclaws ont plus de charisme que les dialogues. Walton Goggins en Ghoul, lui, c’est déjà la preuve que le chaos a un visage – et qu’il sent le whisky bon marché et les mauvaises décisions. *"La guerre ne change jamais."* Sauf quand elle passe à la télé, apparemment. À vos Pip-Boys, les gars.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic