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Fallout Saison 2 : New Vegas renaît dans un trailer explosif, entre mystères familiaux et guerres de factions
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Pourquoi la saison 2 de Fallout pourrait bien devenir l’adaptation ultime de New Vegas — et au-delà
A retenir :
- New Vegas en 2296 : La série explore la ville iconique 15 ans après Fallout 4, avec un Mr. House toujours influent et des factions (Hermandad del Acero, Légion de César) en pleine recomposition. Un mélange de nostalgie pour les joueurs et de nouveautés narratives pour les spectateurs.
- Quêtes familiales vs. guerres de pouvoir : Le Ghoul (Walton Goggins) cherche sa famille disparue depuis 200 ans, tandis que Lucy (Ella Purnell) traque son père, Hank MacLean — un scientifique aussi charismatique que dangereux, inspiré des expériences de Big MT.
- Technologie et chaos : Entre la Power Armor de Maximus (Aaron Moten) face à un deathclaw, le sérum mystérieux de Thaddeus, et les manigances de RobCo Industries, la saison promet des affrontements épiques et des révélations sur les origines de la Grande Guerre.
- Nouveaux visages, enjeux géopolitiques : Kumail Nanjiani et Macaulay Culkin rejoignent un casting déjà solide, dans un conflit où la République de Nouvelle-Californie et la Légion de César se disputent l’héritage de New Vegas — avec Ron Perlman en voix off pour lier le tout.
Imaginez un monde où Elvis serait un Ghoul immortel régnant sur un casino post-apocalyptique, où des mercenaires en Power Armor affrontent des créatures mutantes sous un soleil radioactif, et où chaque flacon de "Nuka-Cola" pourrait cacher un secret capable de bouleverser l’équilibre des factions. Bienvenue dans Fallout, saison 2 — une plongée vertigineuse dans New Vegas, bien plus ambitieuse que tout ce qu’Amazon Prime Video nous avait proposé jusqu’ici.
Le dernier trailer, dévoilé lors d’un événement surprise, confirme ce que les rumeurs laissaient entendre : la série ne se contente pas d’adapter Fallout: New Vegas (2010), elle réinvente son univers en y injectant une dose de drame familial, de conflits géopolitiques et de mystères scientifiques inédits. Avec un budget revu à la hausse (la saison 1 a dépassé les 100 millions de spectateurs), les showrunners Graham Wagner et Geneva Robertson-Dworet promettent une saison "plus sombre, plus personnelle, et bien plus explosive". Mais parviendront-ils à éviter le piège de la fan service stérile pour offrir une narration autonome et captivante ?
"New Vegas n’a jamais été aussi vivante… ni aussi dangereuse"
Nous sommes en 2296, soit 15 ans après les événements de Fallout 4 (2015). New Vegas, jadis dirigée d’une main de fer par Mr. House — dont la voix synthétique résonne encore dans les couloirs du Lucky 38 —, est devenue un champ de bataille idéologique. La République de Nouvelle-Californie (NCR) y étend son influence bureaucratique, la Légion de César menace de l’envahir avec sa brutalité méthodique, et la Hermandad del Acero (Confrérie de l’Acier) planque ses technologies dans l’ombre. Sans compter les Ghouls locaux, dont certains semblent tout droit sortis d’un concert de rockabilly des années 50… mais avec des dents bien plus acérées.
Le trailer révèle une ville en ébullition : marchés clandestins sous les néons clignotants, combats de rue entre factions, et une tension palpable qui rappelle l’ambiance de Fallout: New Vegas, tout en y ajoutant une couche de réalisme cinématographique. "On a voulu montrer que le yermo n’est pas un désert figé, mais un écosystème en constante évolution", explique Geneva Robertson-Dworet dans une interview à Variety. "Les choix des personnages ont des conséquences, et New Vegas en est le cœur battant."
Parmi les détails qui ont fait bondir les fans : le retour (en hologramme) de Mr. House, dont le sourire énigmatique suggère qu’il tire toujours les ficelles depuis sa tour. Une scène montre même un écran rétro affichant son visage, avec la légende "New Vegas vous appartient… si vous pouvez vous le permettre." — une référence directe à sa philosophie capitaliste extrême dans le jeu. Mais cette fois, qui héritera de son empire ? La NCR, la Légion, ou une troisième force encore inconnue ?
Le Ghoul et Lucy : une quête familiale dans l’enfer post-nucléaire
Si la saison 1 nous avait présenté Walton Goggins en Ghoul charismatique et cynique, la saison 2 creuse son passé tragique : après 200 ans d’errance dans le yermo, il serait enfin sur la piste de sa famille disparue. Une quête qui le mène droit vers New Vegas, où les indices se cachent entre les ruelles éclairées au néon et les sous-sols interdits. "Ce n’est pas juste une histoire de survie, c’est une histoire de rédemption", confie Goggins à The Hollywood Reporter. "Mon personnage a fait des choix… discutables. Maintenant, il doit assumer."
À ses côtés, Ella Purnell incarne Lucy, une jeune femme aussi déterminée que moralement ambiguë. Son objectif ? Retrouver son père, Hank MacLean (interprété par Kyle MacLachlan), un scientifique dont les expériences rappellent les horreurs de Big MT (le complexe de recherche fou de Fallout: New Vegas). Le trailer montre Lucy brandissant un pistolet vers un homme en blouse blanche, avec cette réplique glaçante : "Tu as joué avec des vies. Maintenant, c’est à mon tour." Un dialogue qui promet des révélations choquantes sur le sérum mystérieux injecté à Thaddeus (le personnage au cou déformé), et peut-être même sur les origines de la Grande Guerre.
Leur dynamique rappelle étrangement celle de Fallout 4, où le protagoniste cherchait son enfant enlevé. Mais ici, la relation père-fille est bien plus toxique : Hank MacLean, avec son sourire de prédateur et ses manières de showman, semble prêt à sacrifier sa propre fille pour ses expériences. "Il croit que la fin justifie les moyens. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de fin en vue", résume Ella Purnell.
Maximus, la Power Armor et la guerre qui vient
Si la saison 1 nous avait habitués à des combats sanglants mais localisés, la saison 2 passe à la vitesse supérieure. La scène la plus marquante du trailer ? Maximus (Aaron Moten), vêtu d’une Power Armor de la Hermandad del Acero, affrontant un deathclaw dans une arène improvisée. "On a voulu montrer que la technologie n’est pas qu’un outil, c’est une arme politique", explique Graham Wagner. "Qui contrôle la Power Armor contrôle le yermo."
Mais cette armure, symbole de puissance, pourrait bien devenir un catalyseur de guerre. Le trailer suggère que la Hermandad del Acero (dont les membres sont reconnaissables à leurs manteaux noirs et leurs insignes en forme d’engrenage) est divisée : certains veulent protéger la technologie, d’autres l’utiliser pour dominer. Maximus, lui, semble pris entre deux feux — surtout depuis qu’il a croisé la route de Kumail Nanjiani et Macaulay Culkin, dont les rôles restent mystérieux mais promettent d’être décisifs.
Une théorie circule déjà parmi les fans : et si RobCo Industries (la mégacorporation derrière les robots et les IA du jeu) était secrètement impliquée dans le conflit ? Une scène montre un terminal informatique affichant le logo de RobCo, avec un message partiel : "Projet [ILLISIBLE]… activation dans T-12 heures." De quoi alimenter les spéculations sur un complot technologique bien plus vaste que les simples querelles de factions.
Thaddeus et le sérum maudit : le lien avec la Grande Guerre ?
Parmi les énigmes les plus intrigantes de la saison 2, il y a Thaddeus, ce personnage au cou déformé par un sérum mystérieux. Le trailer révèle que ce sérum — injecté par un certain "Docteur" aux allures de charlatan — pourrait être lié aux expériences pré-Guerre de Vault-Tec ou de RobCo. "Ce n’est pas une simple mutation. C’est une porte ouverte sur le passé", glisse un personnage dans une scène sombre, éclairée par une lampe à huile.
Les spéculations vont bon train : ce sérum serait-il une version primitive du F.E.V. (le virus de mutation de Fallout) ? Ou pire, un projet militaire classé visant à créer des supersoldats ? Une chose est sûre : Thaddeus n’est pas le seul affecté. Une scène montre un groupe de survivants aux yeux injectés de sang, suggérant une épidémie… ou une arme biologique prête à être déclenchée.
Ce fil narratif rappelle étrangement les expériences du Repère 11 (dans Fallout: New Vegas), où des scientifiques testaient des produits chimiques sur des cobayes humains. "La Grande Guerre n’a pas commencé par hasard. Quelqu’un a appuyé sur le bouton", murmure une voix off dans le trailer. Une phrase qui résonne comme un avertissement : la saison 2 ne se contentera pas de montrer des combats, elle remontera aux sources du chaos.
Nouvelles stars, vieux démons : Nanjiani et Culkin dans la mêlée
L’arrivée de Kumail Nanjiani et Macaulay Culkin — deux acteurs aux registres très différents — ajoute une couche d’incertitude à la saison. Nanjiani, connu pour son humour, incarnera-t-il un personnage comique dans ce monde sombre ? "Attendez-vous à des surprises", tease-t-il sur Twitter. Culkin, lui, pourrait jouer un rôle bien plus sinistre : une rumeur persistante le décrit comme un "marchand d’armes sans scrupules", inspiré des PNJ les plus cyniques de la saga.
Leur présence soulève une question : la série saura-t-elle équilibrer ses nouveaux visages avec ses piliers (Goggins, Purnell, Moten) ? Certains fans s’inquiètent déjà d’un déséquilibre narratif, où les stars invitée voleraient la vedette aux arcs principaux. "On a construit la saison comme un puzzle. Chaque personnage, même secondaire, a un rôle à jouer", rassure Robertson-Dworet.
Entre hommage et originalité : le défi de la saison 2
Le plus grand risque pour Fallout ? Devenir une simple illustration live-action des jeux, sans âme propre. Pourtant, les premiers retours suggèrent le contraire. La série ose détourner les attentes : là où les joueurs connaissent New Vegas comme un terrain de jeu, la saison 2 en fait un personnage à part entière, avec ses espoirs, ses trahisons et ses cicatrices.
Prenez les Ghouls : dans les jeux, ce sont des PNJ anecdotiques. Ici, ils deviennent des figures tragiques, prisonnières de leur immortalité. Ou les deathclaws : le trailer en montre un blessé, presque humain, comme si la série voulait explorer leur côté monstrueux… mais pas que. "On ne voulait pas juste recréer le jeu. On voulait en capturer l’esprit : ce mélange de désespoir, d’humour noir et de résilience", résume Wagner.
Reste la question de Ron Perlman. Sa voix iconique ("War… war never changes") ouvre et ferme le trailer, comme un sceau d’authenticité. Mais la série parviendra-t-elle à dépasser la nostalgie pour offrir une histoire inédite et marquante ? Les premiers indices sont prometteurs : entre drames familiaux, guerres de factions et mystères scientifiques, la saison 2 de Fallout a tous les atouts pour devenir l’adaptation définitive de l’univers post-apocalyptique… à condition de ne pas se perdre en route.
Entre les ruelles néon de New Vegas et les déserts radioactifs du Mojave, la saison 2 de Fallout se profile comme un tour de force narratif. Avec ses quêtes familiales déchirantes, ses conflits de factions épiques et ses énigmes scientifiques aux relents de Grande Guerre, la série dépasse le cadre du simple fan service pour s’imposer comme une œuvre à part entière.
Les défis sont immenses : équilibrer les nouveaux visages (Nanjiani, Culkin) avec les piliers de la saison 1, éviter de tomber dans la nostalgie stérile, et surtout, donner un sens à ce chaos post-apocalyptique. Mais si le trailer est un indicateur fiable, Amazon Prime Video tient là une saison qui pourrait bien redéfinir les attentes autour des adaptations de jeux vidéo. New Vegas n’a jamais été aussi vivante… et le yermo, jamais aussi imprévisible.
Rendez-vous en 2025 pour le verdict final. En attendant, une chose est sûre : "War… war never changes". Mais Fallout, lui, est en train de le faire.

