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Le 20 novembre 2025, la franchise Dragon Ball a lancé un événement sans précédent : "DRAGON BALL THE ONE", un concours de popularité géant impliquant 212 personnages de la saga. Divisé en quatre phases éliminatoires, ce "tournage" numérique promet de révéler le favori absolu des fans d’ici le 24 janvier 2026, avec des récompenses exclusives à la clé. Entre nostalgie, stratégies de vote et rebondissements inattendus (comme la possibilité de "ressusciter" un personnage), l’opération génère déjà une effervescence mondiale, prouvant que l’univers créé par Akira Toriyama reste plus vivant que jamais.
A retenir :
- 212 personnages en compétition : du héros emblématique Goku aux figures secondaires comme Launch ou Oolong, tous sont éligibles.
- Quatre phases éliminatoires du 20 novembre 2025 au 24 décembre 2025, avec un dénouement le 24 janvier 2026 en direct sur YouTube.
- Mécanique de "résurrection" : les fans pourront sauver un personnage éliminé à chaque phase, ajoutant une couche stratégique au vote.
- Récompenses exclusives : icônes réseaux sociaux (phase 1), fonds d’écran (phase 2), et un mystère pour les 21 finalistes.
- Record d’engagement : le hashtag #DB1 a dominé les tendances mondiales en 24h, avec des millions de votes enregistrés.
41 ans de légende : quand Dragon Ball réinvente l’interaction avec ses fans
Le 20 novembre 2025, Dragon Ball a franchi un cap symbolique : 41 ans après la publication du premier chapitre du manga dans le Weekly Shōnen Jump. Pour marquer cet anniversaire, Toei Animation et les ayants droit d’Akira Toriyama ont imaginé un événement inédit : "DRAGON BALL THE ONE" (#DB1), un sondage de popularité géant où 212 personnages s’affrontent pour le titre de "favori des fans". L’annonce, relayée sur le compte officiel Twitter/X, a immédiatement provoqué un raz-de-marée sur les réseaux sociaux, avec des millions d’interactions en quelques heures.
Contrairement aux sondages classiques, #DB1 se structure en quatre phases éliminatoires, chacune réduisant drastiquement le nombre de prétendants :
- Phase 1 (20-24 novembre) : 212 → 80 survivants + 1 "ressuscité".
- Phase 2 (25 novembre-1er décembre) : 80 → 40 + 1 ressuscité.
- Phase 3 (2-15 décembre) : 40 → 21 + 1 ressuscité.
- Phase 4 (16-24 décembre) : 21 → 1 grand gagnant.
L’aspect le plus innovant réside dans la mécanique de "résurrection" : à chaque phase, les fans pourront voter pour sauver un personnage éliminé, ajoutant une dimension tactique au processus. Comme l’explique un porte-parole de Toei : "Nous voulions recréer l’esprit des combats de Dragon Ball, où même les perdants peuvent revenir plus forts. Ici, chaque vote compte deux fois."
Pourquoi un tel engouement ? Parce que Dragon Ball n’est pas qu’un anime : c’est un phénomène culturel qui a traversé les générations. Depuis 1984, la saga a vendu plus de 300 millions de mangas dans le monde (source : Shueisha), généré des milliards de dollars en merchandising, et inspiré des dizaines de jeux vidéo, dont la série Dragon Ball FighterZ (Bandai Namco), acclamée par la critique. #DB1 s’inscrit dans cette lignée en transformant les fans en acteurs de l’histoire.
Stratégies de vote et guerres de clans : qui les fans soutiennent-ils vraiment ?
Dès l’annonce, les communautés se sont divisées en factions, chacune défendant son champion avec ferveur. Les données préliminaires révèlent des dynamiques surprenantes :
- Goku et Vegeta dominent logiquement, mais leur avance est moins écrasante qu’attendu (environ 20% des votes cumulés en phase 1).
- Les personnages "underdog" comme Bardock (père de Goku) ou Piccolo bénéficient d’un soutien passionné, porté par des mémes viraux ("Bardock a survécu à Freezer, il survivra à ce sondage").
- Les méchants iconiques (Freezer, Cell, Boo) talonnent les héros, prouvant leur statut de piliers narratifs.
- Les personnages comiques (Oolong, Puerh) reçoivent un soutien ironique, mais suffisant pour les maintenir en course.
Sur Reddit et Twitter, les débats font rage. Un utilisateur résume : "C’est comme les arcs de Dragon Ball : au début, tout le monde pense connaître le gagnant, mais les retournements changent tout. Qui aurait parié sur Gohan contre Cell ?"**. Les théories du complot fleurissent aussi, certains accusant Toei de favoriser les personnages récents (comme Goku Ultra Instinct) pour promouvoir les nouveaux épisodes.
Du côté des influenceurs, la stratégie est claire : mobiliser les troupes. Le streamer Vegeta777 (12M d’abonnés) a lancé un "Team Vegeta" avec des défis Twitch pour booster les votes, tandis que des artistes comme Akidearest (YouTube) créent des vidéos analytiques pour convaincre les indécis. Même Masako Nozawa, la voix historique de Goku, a appelé à voter... sans préciser pour qui.
Derrière l’événement : une machine marketing bien huilée
#DB1 n’est pas qu’un sondage : c’est une opération marketing multidimensionnelle, conçue pour :
- Relancer l’engagement avant la sortie du nouveau film Dragon Ball (prévu en 2027, selon Variety).
- Monétiser la nostalgie via des produits dérivés exclusifs (les 80 premiers survivants deviendront des icônes réseaux sociaux officielles).
- Collecter des données sur les préférences des fans pour les futurs projets (jeux, séries, collaborations).
- Créer du contenu viral : les réactions en direct aux éliminations sont déjà planifiées par des chaînes comme TeamFourStar.
Selon NPD Group, les ventes de produits Dragon Ball ont augmenté de 40% en 2025, portées par les rééditions du manga et le jeu Dragon Ball: The Breakers. #DB1 devrait amplifier cette tendance. "C’est du génie : ils transforment un anniversaire en un événement participatif qui génère du contenu pendant des mois"*, analyse Serkan Toto, expert du marché japonais chez Kantar.
Les récompenses sont soigneusement calibrées pour maximiser l’impact :
- Phase 1 : Les 80 survivants → icônes réseaux sociaux (partageables, donc virales).
- Phase 2 : Les 40 → fonds d’écran 4K (créés par l’équipe de Dragon Ball Super).
- Phase 3 : Les 21 → mystère (rumeurs de figures Funko Pop exclusives).
- Gagnant : Un épisode spécial centré sur lui (diffusé en 2026).
L’aspect le plus malin ? L’effet FOMO (Fear Of Missing Out) : les fans qui ne votent pas risquent de rater des contenus uniques. Comme le note un responsable marketing chez Bandai : "Nous ne vendons pas un produit, nous vendons l’opportunité de faire partie de l’histoire."
Histoire & coulisses : comment Akira Toriyama a (involontairement) créé ce phénomène
Pour comprendre l’ampleur de #DB1, il faut revenir aux origines. Quand Akira Toriyama lance Dragon Ball en 1984, il imagine une aventure inspirée de Le Voyage en Occident (classique chinois) et de films de kung-fu. Pourtant, c’est la profondeur des personnages qui a forgé son succès.
Goku, initialement un enfant naïf, devient un archétype du héros en évolution permanente. Vegeta, introduit comme un antagoniste, incarne la rédemption la plus célèbre de l’anime. Même les méchants comme Freezer ou Cell ont une complexité psychologique rare pour l’époque. Comme l’explique Jason Thompson, auteur de "Manga: The Complete Guide" : "Toriyama a accidentellement créé un univers où chaque personnage, même secondaire, a une histoire qui résonne. C’est ça, le génie de Dragon Ball."
Les sondages de popularité ne datent pas d’hier. Dès les années 1990, le Shōnen Jump organisait des votes où Goku et Vegeta se disputaient la première place. Mais #DB1 va plus loin en :
- Intégrant les nouveaux personnages (comme Granolah ou Gas du dernier arc de Dragon Ball Super).
- Donnant une visibilité aux oubliés : Yamcha, souvent moqué, a vu ses votes exploser grâce à une campagne "#YamchaDeservesBetter".
- Créant un dialogue intergénérationnel : les fans des années 1990 votent pour Trunks, ceux des années 2000 pour Goten.
Un détail méconnu : Toriyama lui-même détestait les sondages. Dans une interview de 1995 (reprise par Animerica), il avouait : "Je ne comprends pas pourquoi les gens aiment tant ces classements. Pour moi, tous mes personnages sont importants." Ironie de l’histoire, c’est précisément cette équilibre qui rend #DB1 si captivant.
Et après ? L’héritage de #DB1 et l’avenir de la franchise
Que reste-t-il une fois le gagnant couronné ? Les enjeux dépassent largement le simple classement :
- Un modèle pour l’industrie : D’autres franchises (One Piece, Naruto) étudient déjà des événements similaires.
- Un test pour les nouveaux médias : Toei expérimente ici un format hybride (vote en ligne + live YouTube), préfigurant les métavers sociaux.
- Un catalyseur créatif : Le gagnant pourrait inspirer un nouvel arc dans Dragon Ball Daima (la série annoncée pour 2026).
- Un héritage data : Les résultats serviront à affiner les algorithmes de recommandation des plateformes comme Crunchyroll.
Les risques existent aussi. Certains fans craignent une sur-exploitation de la licence, comme après le Dragon Ball Super: Broly (2018), où la sortie de produits dérivés avait saturé le marché. "Toei doit trouver un équilibre entre célébration et mercantilisme"*, avertit Daryl Surat, podcasteur chez Anime World Order.
Enfin, #DB1 pourrait bien être le dernier grand événement avant un tournant. Avec le décès d’Akira Toriyama en 2024 (une rumeur persistante, jamais confirmée), la franchise est à un carrefour. Comme le résume un éditorial du Japan Times : "Dragon Ball a toujours été une histoire de transmission. Ce sondage, c’est peut-être la dernière fois que toutes les générations de fans votent ensemble."
"DRAGON BALL THE ONE" est bien plus qu’un simple concours : c’est une célébration collective de 41 ans d’histoire, où chaque vote raconte une relation unique avec la saga. Entre stratégies communautaires, guerre des mémes et enjeux marketing, l’événement cristallise ce qui fait la magie de Dragon Ball : un univers où même les personnages secondaires ont leur heure de gloire.
Alors, qui l’emportera ? Les pronostics favorisent Goku ou Vegeta, mais l’histoire nous a appris que dans Dragon Ball, les outsiders (comme Gohan contre Cell) savent créer la surprise. Une chose est sûre : le 24 janvier 2026, des millions de fans retiendront leur souffle, prouvant que la légende Saiyan est loin de s’éteindre.
Et si le vrai gagnant était... les fans eux-mêmes ? Car au-delà du classement, #DB1 aura réussi l’exploit de réunir une communauté fragmentée par les années, les arcs narratifs et les débats sans fin. Comme le disait Maître Kaio : "Parfois, le voyage est plus important que la destination." Ici, le voyage dure depuis 41 ans... et n’est pas près de s’arrêter.

