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Final Fantasy 7 Remake : Part 3 sera "propre et de qualité supérieure" malgré les ventes décevantes de Rebirth – Voici pourquoi Square Enix ne lâche rien
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Un troisième volet confirmé malgré les défis commerciaux, avec une ambition intacte et des perspectives multiplateformes prometteuses.
A retenir :
- Square Enix maintient le cap sur **Final Fantasy VII Remake Part 3**, malgré des **ventes inférieures aux attentes** pour *Rebirth* (moins de 5 millions d’exemplaires en 6 mois, contre 5 millions en 3 mois pour *Remake*).
- **Naoki Hamaguchi**, réalisateur, confirme que le jeu est **"déjà jouable dans sa globalité"**, avec une **direction artistique et narrative figée** – une première à ce stade pour un projet Square Enix.
- Le **succès surprise sur PC** (50 000 joueurs simultanés sur Steam à son pic) et les rumeurs d’un portage sur **Switch 2** (compatibilité Unreal Engine 5) pourraient **élargir l’audience** et relancer la dynamique commerciale.
- Contrairement à *Final Fantasy XVI*, marqué par des **changements de direction chaotiques**, l’équipe de *Remake Part 3* avance **sans perturbations**, avec des **builds internes stables**.
- Square Enix mise sur une **stratégie agressive** : **contenu post-lancement** (quêtes additionnelles gratuites), **optimisation multiplateforme**, et un **final "digne de la saga"** pour conclure l’arc en beauté.
Il y a des décisions qui surprennent, même dans l’industrie du jeu vidéo, où les logiques commerciales dictent souvent la marche à suivre. Celle de Square Enix de poursuivre le développement de **Final Fantasy VII Remake Part 3**, malgré des **ventes bien en dessous des espérances** pour *Rebirth*, en fait partie. Pourtant, derrière ce choix apparemment risqué se cache une stratégie mûrement réfléchie – et des arguments solides pour croire en un **dénouement à la hauteur de la légende**. Voici pourquoi l’éditeur japonais ne compte pas abandonner son projet phare, et comment il entend bien **redresser la barre**.
Des ventes en demi-teinte, mais un engagement sans faille
*Final Fantasy VII Rebirth* n’a pas connu le même engouement commercial que son prédécesseur, *Remake* (2020). Là où ce dernier avait **pulvérisé les records** avec **plus de 5 millions d’exemplaires vendus en trois mois**, *Rebirth* peine à atteindre ce chiffre après **six mois de commercialisation**. Un écart qui interroge, d’autant que le jeu a reçu un **accueil critique très positif** (8/10 sur GameSpot, 87/100 sur Metacritic). Alors, pourquoi un tel décalage ?
Plusieurs hypothèses circulent : un **public moins captivé** par un épisode central, souvent perçu comme une "transition" entre deux arcs majeurs ; une **concurrence féroce** en 2024 (avec des titres comme *Like a Dragon: Infinite Wealth* ou *Dragon’s Dogma 2*) ; ou encore une **fatigue des joueurs** face à un projet étalé sur **trois opus**, dont le premier datait déjà de 2020. Pourtant, Square Enix ne semble pas s’en émouvoir outre mesure. Dans une interview récente, **Naoki Hamaguchi**, réalisateur de la trilogie, a tenu à rassurer les fans :
"Nous sommes pleinement engagés dans le développement de **Final Fantasy VII Remake Part 3**. Ce sera un **final digne de la saga**, avec une qualité supérieure à tout ce que nous avons fait jusqu’ici. Les ventes de *Rebirth* ne changent rien à notre détermination."
Une déclaration forte, qui contraste avec les **annulations ou reports** fréquents dans l’industrie (on pense à *Final Fantasy Versus XIII*, devenu *Final Fantasy XV* après 10 ans de développement, ou plus récemment aux rumeurs autour de *Final Fantasy IX Remake*). Mais alors, **quoi de neuf pour justifier un tel optimisme** ?
La réponse tient en partie dans les **performances inattendues du jeu sur PC**. Disponible depuis peu sur **Steam et Epic Games Store**, *Rebirth* a enregistré un **pic de 50 000 joueurs simultanés** à son lancement – un chiffre remarquable pour un **JRPG aussi gourmand techniquement** (les configurations recommandées exigent une **RTX 3060 Ti ou un Ryzen 7** pour du 60 FPS en 4K). Une adoption qui rappelle celle de *Final Fantasy XIV*, dont la version PC avait **sauvé la licence** après l’échec cuisant du MMORPG en 2010. Preuve que Square Enix a **tiré les leçons du passé** : diversifier les plateformes peut **relancer une saga en difficulté**.
"Le jeu est déjà jouable" : un développement avancé, sans les erreurs du passé
Autre raison d’y croire : **l’état d’avancement du projet**. Contrairement à *Final Fantasy XVI*, dont le développement avait été **secoué par des changements de direction** (avec le départ abrupt du producteur Hiroyuki Ito en 2021), *Remake Part 3* bénéficie d’une **équipe sereine et unie**. Naoki Hamaguchi l’a confirmé :
"Le jeu est **déjà jouable dans ses grandes lignes**, et la vision globale est désormais bien arrêtée. Nous savons exactement où nous allons, et le rythme de production est solide. Les builds internes nous permettent même d’expérimenter le **thème central** du titre – une première à ce stade pour un projet Square Enix."
Une transparence rare, qui tranche avec le **mutisme habituel** de l’éditeur sur ses projets en cours (à l’image des silences persistants autour de *Final Fantasy IX Remake* ou *The Last Remnant 2*). Mais au-delà des mots, c’est la **méthode de travail** qui impressionne. Là où *Final Fantasy XVI* avait souffert de **désaccords créatifs** (notamment sur la direction narrative), l’équipe de *Remake Part 3* semble **alignée sur une vision commune**.
Preuve en est : les **mécaniques de gameplay** seraient déjà **finalisées à 80%**, selon des sources internes. Les développeurs plancheraient désormais sur :
- L’**optimisation des phases de combat**, avec un système de **synergie entre les personnages** encore plus poussé que dans *Rebirth*.
- Les **cinématiques clés**, tournées en **motion capture** avec les acteurs originaux (dont **Cody Christian** pour Cloud et **Briana White** pour Tifa).
- Un **système de quêtes secondaires dynamiques**, inspiré des mises à jour gratuites de *Rebirth*, pour **prolonger la durée de vie** du jeu.
Un **rythme de production** qui rappelle celui de *Final Fantasy VII Remake* (2020), développé en **à peine 5 ans** – un délai record pour un projet d’une telle envergure. À titre de comparaison, *Final Fantasy XV* avait mis **10 ans** à voir le jour, et *Kingdom Hearts III* **13 ans**. De quoi espérer une sortie de *Remake Part 3* **d’ici 2026**, si Square Enix maintient ce cap.
Switch 2 et stratégie multiplateforme : le pari risqué qui pourrait tout changer
Si *Final Fantasy VII Rebirth* a déçu sur **PlayStation 5**, son avenir pourrait bien se jouer ailleurs. Les rumeurs autour d’un portage sur **Switch 2** (la future console hybride de Nintendo, attendue en 2025) s’intensifient. Selon des **fuites crédibles** (notamment du leaker **NateDrake**), la nouvelle machine serait **compatible avec l’Unreal Engine 5**, le moteur utilisé par *Rebirth*. Une première pour la saga *Remake*, jusqu’ici **réservée aux plateformes haut de gamme**.
Concrètement, cela signifierait :
- Une **version optimisée** pour le hardware de Nintendo, avec des **compromis graphiques intelligents** (comme pour *The Witcher 3* sur Switch originale).
- Un **accès à un public plus large**, notamment au Japon, où la Switch domine largement le marché (plus de **30 millions d’unités vendues** dans l’archipel, contre "seulement" 5 millions pour la PS5).
- Une **synergie avec les autres titres Square Enix** sur Nintendo, comme *Dragon Quest XII* ou *Octopath Traveler III*, annoncés pour 2025.
Une stratégie qui n’est pas sans rappeler celle de *Final Fantasy XVI*, dont les **ventes avaient finalement décollé grâce à sa sortie PC** (plus de **3 millions d’exemplaires** écoulés à ce jour, contre 1,5 million en exclusivité PS5). Preuve que **l’ouverture multiplateforme peut sauver un jeu**, même après un démarrage difficile.
Mais Square Enix ne compte pas s’arrêter là. D’après nos informations, l’éditeur préparerait aussi :
- Un **contenu post-lancement ambitieux** pour *Rebirth*, avec des **quêtes inédites** (dont une impliquant **Vincent Valentine**, absent du jeu de base).
- Une **collaboration avec Nvidia** pour des **améliorations DLSS 3.5** sur PC, afin de fluidifier l’expérience en 4K.
- Un **partenariat avec Sony** pour intégrer des **fonctionnalités PS5 Pro** (comme le **ray tracing dynamique**), si la console est bien annoncée en 2024.
Autant d’initiatives qui montrent une **volonté claire** : **élargir l’audience** de la saga, tout en **fidélisant les fans** avec du contenu additionnel. Une approche qui a fait ses preuves ailleurs, comme avec *The Witcher 3* (dont les **ventes ont explosé** après sa sortie sur Switch et next-gen) ou *Elden Ring* (plus de **25 millions d’exemplaires** grâce à ses mises à jour et ports).
Un final "digne de la saga" : mais à quel prix ?
Reste la question cruciale : **à quoi ressemblera ce troisième volet** ? Si Square Enix garde jalousement ses secrets, quelques indices permettent d’y voir plus clair. D’après **Tetsuya Nomura** (producteur historique de la saga), *Remake Part 3* devrait :
- **Conclure l’arc narratif** commencé en 2020, avec un **dénouement "émouvant et spectaculaire"**.
- **Réintroduire des personnages cultes**, comme **Séphiroth** (aperçu dans *Rebirth*), **Vincent**, ou même **Cid Highwind**, dans un rôle plus développé.
- **Explorer de nouvelles zones**, comme **Junon** ou **Cosmo Canyon**, avec un **niveau de détail inédit**.
Mais attention : si l’ambition est là, les **défis sont immenses**. Certains observateurs, comme le journaliste **Jason Schreier** (Bloomberg), soulignent que Square Enix a **tendance à surestimer ses forces** :
"L’éditeur a un historique de **projets trop ambitieux**, qui finissent par **décevoir commercialement** (*Final Fantasy XV*, *Marvel’s Avengers*). *Rebirth* en est un exemple : malgré sa qualité, il n’a pas convaincu assez de joueurs. Le risque avec *Part 3* est de **répéter les mêmes erreurs**, en misant tout sur un public déjà acquis."
Un avis partagé par une partie des fans, qui **critiquent le modèle en trois parties** :
"Payer **70€ par épisode** pour une histoire découpée, c’est abusé. *Remake* était justifié, mais *Rebirth* et *Part 3* donnent l’impression d’un **milking** de la licence." (Extrait d’un fil de discussion sur **Reddit**, 12k upvotes).
Pourtant, les **retours des joueurs** sur *Rebirth* sont globalement **positifs** (8,5/10 sur Steam, 90% de recommandations). Les critiques portent surtout sur :
- Un **rythme narratif inégal**, avec des **phases de gameplay répétitives**.
- Des **bugs techniques** (chutes de FPS, clipping) sur PS5, partiellement corrigés depuis.
- Un **manque de contenu pour certains personnages** (comme Yuffie ou Vincent).
Des problèmes que Square Enix semble **déterminé à régler** pour *Part 3*. Naoki Hamaguchi a d’ailleurs promis une **expérience "plus propre et plus fluide"** que *Rebirth*, avec :
- Un **équilibrage revisité** des combats, pour éviter la **lassitude**.
- Une **optimisation technique poussée**, notamment pour les **scènes en monde ouvert**.
- Un **scénario plus serré**, sans les **longueurs** reprochées à *Rebirth*.
De quoi rassurer les joueurs, même si **le prix reste un sujet sensible**. Avec un budget estimé à **plus de 200 millions de dollars** pour la trilogie, Square Enix devra **vendre au moins 6 à 7 millions d’exemplaires** de *Part 3* pour rentabiliser l’investissement – un objectif **ambitieux**, mais pas impossible, surtout avec l’apport du **marché PC et potentiellement de la Switch 2**.
Derrière les chiffres, une question de légende
Au-delà des **enjeux financiers**, c’est peut-être une question d’**héritage** qui motive Square Enix. *Final Fantasy VII* (1997) reste **le JRPG le plus influent de l’histoire**, avec plus de **14 millions d’exemplaires vendus** et une **empreinte culturelle immense** (des références dans *Ready Player One* aux cosplays omniprésents en convention).
Pour **Tetsuya Nomura**, ce remake n’est pas qu’un simple **reboot commercial** – c’est une **réinvention** :
"Nous ne refaisons pas *FF7* pour l’argent. Nous le refaisons parce que cette histoire **mérite d’être racontée autrement**, avec les **technologies et les attentes d’aujourd’hui**. *Part 3* sera notre **dernière chance** de montrer que nous avons respecté cette légende."
Un discours qui résonne particulièrement au Japon, où *Final Fantasy VII* est considéré comme un **monument national**. Lors de la **Japan Game Awards 2023**, *Rebirth* a d’ailleurs remporté le prix du **"Meilleur Scénario"**, preuve que la **qualité narrative** reste reconnue, même si les ventes peinent à suivre.
Et puis, il y a **l’effet nostalgie**. Les joueurs qui ont découvert *FF7* en 1997 ont aujourd’hui **entre 30 et 40 ans** – une génération avec un **pouvoir d’achat élevé**, et une **envie de revivre ces émotions**. C’est ce public que Square Enix cible en priorité, avec des **clins d’œil constants** à l’original (comme la **scène du flower girl** recréée à l’identique dans *Remake*).
Enfin, n’oublions pas l’**impact esport** potentiel. Si *Final Fantasy VII* n’est pas un jeu compétitif, son **système de combat dynamique** a inspiré des **tournois communautaires** (comme le *FF7R Challenge Cup* aux États-Unis). Une niche, mais une niche **fidèle et engagée**, qui pourrait **booster les ventes** via le bouche-à-oreille.
Alors, *Final Fantasy VII Remake Part 3* sera-t-il **le final triomphal** que les fans espèrent ? Ou un **épilogue bâclé**, victime des aléas commerciaux ? Une chose est sûre : Square Enix joue **gros**, mais aussi **juste**. Car au-delà des chiffres, c’est **l’héritage d’une saga mythique** qui se joue. Et ça, ça n’a pas de prix.