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Final Fantasy VII Remake Part 3 & Kingdom Hearts 4 : Les révélations de Tetsuya Nomura et les défis à venir
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Il y a 30 jours

Final Fantasy VII Remake Part 3 & Kingdom Hearts 4 : Les révélations de Tetsuya Nomura et les défis à venir

Entre certitudes et mystères : ce qu’il faut retenir des annonces de Tetsuya Nomura

Final Fantasy VII Remake Part 3 avance à pas mesurés : Tetsuya Nomura a confirmé que la date de sortie est déjà arrêtée, bien que Square Enix garde un silence stratégique sur les détails. Avec un scénario finalisé depuis début 2024 et un développement lancé en juin 2022, le studio vise une sortie autour de 2027, mais les fans s’interrogent sur l’étendue du contenu – ce troisième volet couvrira-t-il l’intégralité de l’arc original ou laissera-t-il des zones d’ombre ? Parallèlement, Kingdom Hearts 4 se dévoile timidement, avec des rumeurs persistantes sur un passage à Unreal Engine 5 et une possible exclusivité PlayStation prolongée. Entre budgets pharaoniques (plus de 100M$ pour la trilogie FF7) et attentes démesurées, Square Enix joue serré… au risque de frustrer une communauté en mal de transparence.

A retenir :

  • Date de sortie fixée, mais secrète : Nomura confirme que FF7 Remake Part 3 a une date officielle, sans la révéler. Une stratégie pour éviter les déceptions à la Final Fantasy XV ?
  • Scénario bouclé = moins de risques de retards ? Contrairement à Rebirth, dont le développement avait accusé des retards narratifs, ce troisième opus part avec un avantage majeur.
  • 2027 ou 2028 ? Les fuites sur ResetEra évoquent un possible report, mais Nomura maintient le cap. Comparaison : FF7 Rebirth (2024) a nécessité 5 ans de production.
  • Kingdom Hearts 4 : le grand saut technologique ? Des indices suggèrent un abandon du moteur propriétaire au profit d’Unreal Engine 5, avec des conséquences sur le gameplay.
  • Budget et pression : Avec plus de 100 millions de dollars investis dans la trilogie FF7, Square Enix doit livrer un chef-d’œuvre… ou justifier un étalement controversé.
  • Communication minimaliste : Contrairement à Hideo Kojima ou CD Projekt Red, Nomura privilégie le silence. Une tactique risquée à l’ère des fuites et des attentes instantanées.
  • L’énigme du contenu : FF7 Remake (2020) couvrait seulement Midgar, Rebirth s’arrêtait à 40% de l’histoire originale… Que restera-t-il pour le dernier acte ?

Un développement sous haute surveillance : ce que cache le silence de Square Enix

Quand Tetsuya Nomura prend la parole, chaque mot est pesé. Lors d’une récente intervention, le directeur créatif de Square Enix a glissé une information cruciale : la date de sortie de Final Fantasy VII Remake Part 3 est déjà fixée. Une déclaration qui, en apparence, devrait rassurer. Pourtant, l’absence de précisions – pas même une année cible – laisse planer un doute tenace. Pourquoi tant de mystère autour d’un projet aussi attendu ?

Le développement a officiellement débuté en juin 2022, avec une roadmap interne visant 2027. Un calendrier ambitieux, mais réaliste si l’on se base sur les précédents : Final Fantasy VII Remake (2020) et Rebirth (2024) ont chacun requis près de cinq ans de production. La différence ? Cette fois, l’équipe part avec un scénario finalisé dès 2024, un atout majeur pour éviter les dérapages narratifs qui avaient émaillé le développement de Rebirth. *"Tout avance comme prévu"*, répète Nomura, une phrase qui sonne comme un mantra… ou une incantation pour conjurer les mauvais sorts.

Mais derrière cette façade sereine, les défis sont colossaux. Le budget de la trilogie dépasserait les 100 millions de dollars selon des sources industrielles, une somme qui place FF7 Remake Part 3 dans la cour des blockbusters AAA les plus chers de l’histoire. À titre de comparaison, Cyberpunk 2077 (CD Projekt Red) avait coûté environ 330 millions, mais avec un scope bien plus large. Ici, la pression est d’autant plus forte que Square Enix doit concilier innovation et fidélité à l’œuvre originale, tout en évitant l’écueil d’un étalement excessif – un reproche déjà formulé par les puristes après Rebirth, qui ne couvrait que 40% de l’histoire de 1997.

Un autre élément intrigue : l’absence totale de teasers ou de gameplay. Alors que des titres comme The Last of Us Part III (Naughty Dog) ou Starfield (Bethesda) ont bénéficié de bandes-annonces précoces, Square Enix semble jouer la carte du "less is more". Une stratégie risquée, comme l’a montré l’exemple de Skull & Bones (Ubisoft), dont les reports à répétition ont finis par lasser les joueurs. *"Les fans veulent des nouvelles, mais nous préférons éviter les annonces prématurées"*, aurait confié une source proche du projet. Un équilibre délicat, surtout quand les rumeurs enflent sur 4chan ou ResetEra, où certains évoquent un possible report en 2028.


"Square Enix a appris de ses erreurs avec Final Fantasy XV. À l’époque, le jeu avait été annoncé trop tôt sous le nom Versus XIII, créant une attente impossible à gérer. Aujourd’hui, ils attendent d’être sûrs à 100% avant de communiquer."Analyste anonyme du secteur, cité par Famitsu.

Kingdom Hearts 4 : la révolution technologique qui pourrait tout changer

Si Final Fantasy VII Remake Part 3 accapare l’attention, un autre projet de Nomura fait parler de lui : Kingdom Hearts 4. Annoncé en avril 2022 via une bande-annonce énigmatique, le jeu semble marquer un tournant radical pour la série. Les indices s’accumulent : selon Gematsu, Square Enix aurait abandonné son moteur propriétaire (utilisé depuis Kingdom Hearts III) au profit d’Unreal Engine 5. Une décision qui, si elle se confirme, pourrait révolutionner les combats et l’exploration.

Les implications sont multiples :

  • Graphismes et fluidité : L’UE5 permettrait des environnements plus vastes et détaillés, avec un éclairage dynamique digne des derniers action-RPG comme Final Fantasy XVI.
  • Gameplay repensé : Les rumeurs évoquent un système de combat plus axé sur l’action pure, s’éloignant partiellement du côté "menu-driven" des opus précédents.
  • Exclusivité PlayStation en question : Alors que KH3 était sorti sur PS4 et Xbox One, des bruits de couloir suggèrent une période d’exclusivité prolongée pour la PS5, voire un partenariat avec Disney+ pour du contenu lié.

Mais ce changement technique n’est pas sans risques. Le passage à un nouveau moteur peut entraîner des retards imprévus, comme l’a montré le développement chaotique de Final Fantasy XV. *"Nomura adore les défis technologiques, mais il sous-estime souvent le temps nécessaire pour les maîtriser"*, confie un ancien employé de Square Enix sous couvert d’anonymat. Preuve de cette ambition démesurée : la bande-annonce de KH4 montrait un Sora redessiné dans un style semi-réaliste, une direction artistique qui divise déjà les fans.


"Kingdom Hearts a toujours été une série hybride, mélangeant l’univers Disney et les mécaniques de RPG japonais. Avec l’UE5, Nomura pourrait enfin réaliser sa vision : un monde ouvert où chaque combat ressemble à une scène de film."Jason Schreier, journaliste chez Bloomberg.

Le casse-tête de la communication : entre prudence et frustration

Square Enix se retrouve face à un dilemme : communiquer trop tôt et risquer la désillusion (comme avec FFVersus XIII), ou garder le silence et alimenter les spéculations. Tetsuya Nomura, maître ès annonces cryptiques, semble pencher pour la seconde option. Pourtant, cette stratégie a un coût : l’engouement des fans, aussi fidèle soit-il, n’est pas inépuisable.

Preuve en est : les réactions mitigées autour de Final Fantasy VII Ever Crisis, le mobile game censé combler l’attente. Malgré des mises à jour régulières, le titre peine à convaincre, en partie à cause de son modèle free-to-play agressif. *"Ever Crisis est une rustine, pas une solution"*, résume un joueur sur Reddit. Un aveu implicite que Square Enix a du mal à gérer la transition entre les opus principaux et les spin-offs.

À l’inverse, des studios comme CD Projekt Red (malgré les polémiques) ou FromSoftware (avec Elden Ring) ont su trouver un équilibre entre transparence et mystère. *"Les joueurs veulent se sentir impliqués, pas tenus à l’écart"*, explique Céline Trébuil, consultante en marketing vidéo-ludique. Pour FF7 Remake Part 3, la marge de manœuvre se rétrécit : si aucune nouvelle concrète n’est dévoilée d’ici fin 2024, la frustration pourrait tourner à l’exaspération.

Et puis, il y a la question des attentes démesurées. Après Rebirth, salué pour son système de combat hybride et sa narration audacieuse, les joueurs espèrent un final à la hauteur. Mais avec un scénario qui devra conclure une trilogie étalée sur près de 10 ans, le risque de déception est réel. *"Nomura a le don pour les cliffhangers, mais il doit maintenant livrer une conclusion satisfaisante. Pas évident quand on sait que l’original (FF7 de 1997) tenait en un seul jeu"*, note un critique de JeuxVideo.com.

Derrière les coulisses : les défis humains et créatifs

Peut-être plus que les contraintes techniques, ce sont les enjeux humains qui pèsent sur ces projets. Tetsuya Nomura, figure emblématique de Square Enix, cumule les responsabilités : directeur créatif sur FF7 Remake, Kingdom Hearts 4, et même des projets annexes comme The World Ends With You. Une charge de travail qui, selon des proches, commence à se faire sentir.

*"Nomura est un perfectionniste. Il passe des nuits entières à peaufiner des détails que personne ne remarquera. Le problème, c’est que cette obsession du détail peut paralyser les équipes."*, révèle une source interne. Un trait de caractère qui explique peut-être les retards récurrents dans ses projets. Pour FF7 Remake Part 3, le studio aurait d’ailleurs renforcé les équipes avec des vétérans de Final Fantasy XVI, afin d’éviter les goulets d’étranglement.

Autre défi : la gestion des talents. Square Enix a perdu plusieurs piliers ces dernières années, comme Hajime Tabata (parti après FFXV) ou Yoshinori Kitase (moins impliqué depuis FFVII Remake). *"Les jeunes développeurs sont brillants, mais ils manquent d’expérience sur des projets de cette envergure"*, confie un ancien producteur. Une situation qui oblige Nomura à superviser de près chaque aspect, au risque de ralentir la production.

Enfin, il y a la question des partenariats externes. Pour Kingdom Hearts 4, les négociations avec Disney seraient particulièrement complexes, notamment sur l’utilisation des nouveaux personnages (comme ceux de Encanto ou Strange World). *"Disney impose des contraintes créatives très strictes. Par exemple, certains mondes doivent être validés par leurs équipes marketing avant même que le design ne commence"*, explique un développeur ayant travaillé sur KH3.

2027 : une année charnière pour Square Enix

Si l’on en croit les plans de Square Enix, 2027 pourrait être l’année où la firme japonaise redéfinit son avenir. Avec Final Fantasy VII Remake Part 3 et Kingdom Hearts 4 (potentiellement) au programme, le studio a une opportunité unique de consolider sa domination sur le marché des RPG narratifs. Mais le succès n’est pas garanti.

D’un côté, les ventes de Rebirth (plus de 5 millions d’exemplaires en trois mois) prouvent que l’appétit pour FF7 reste intact. De l’autre, la concurrence s’intensifie : Final Fantasy XVI (2023) a divisé les fans, tandis que des titres comme Baldur’s Gate 3 (Larian Studios) ou Starfield (Bethesda) ont élevé le niveau d’exigence des joueurs. *"Square Enix doit innover sans trahir son ADN. Un équilibre presque impossible"*, estime un analyste de Niko Partners.

Pour Kingdom Hearts 4, les paris sont encore plus risqués. La série, bien que culte, a toujours eu un public niche. Avec un possible virage vers l’open-world et des mécaniques plus action, Nomura prend le risque de dérouter les puristes… ou d’attirer de nouveaux joueurs. *"Si KH4 réussit à captiver les fans de Disney ET les amateurs de RPG hardcore, ce sera un coup de maître. Sinon, ce pourrait être le dernier opus de la saga"*, prédit un éditorialiste de Dexerto.

Enfin, il y a la question des plateformes. Alors que FF7 Remake était une exclusivité PlayStation avant d’arriver sur PC, KH4 pourrait suivre le même chemin… ou opter pour une sortie multiplateforme dès le lancement. Une décision qui dépendra en grande partie des accords avec Sony et Microsoft, mais aussi de la volonté de Square Enix d’élargir son audience.

Entre dates de sortie secrètes, budgets stratosphériques et attentes démesurées, Square Enix navigue en eaux troubles. Final Fantasy VII Remake Part 3 et Kingdom Hearts 4 représentent bien plus que deux jeux : ce sont des paris sur l’avenir d’un studio qui a souvent brillé par son audace, mais aussi par ses excès. Tetsuya Nomura, en équilibriste, doit désormais concilier vision artistique, contraintes techniques et pression financière.

Pour les fans, l’attente se prolonge, entre espoir (un final épique pour Cloud et Sephiroth) et crainte (un étalement qui diluerait l’impact émotionnel). Une chose est sûre : les prochains mois seront cruciaux. Si Square Enix veut éviter le sort de Final Fantasy XV – un jeu magnifique, mais sorti dans un climat de désillusion –, elle devra trouver le bon moment pour lever le voile. En attendant, les joueurs n’ont plus qu’à se rabattre sur Ever Crisis… ou à relire les théories les plus folles sur ResetEra.

Et si 2027 marque vraiment la fin d’une ère pour FF7, une question persiste : quel sera le prochain projet fou de Nomura ? Un Final Fantasy X Remake ? Un nouveau Versus ? Ou peut-être, enfin, un peu de repos pour l’un des créateurs les plus prolifiques (et surmenés) du jeu vidéo japonais.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"2027 ?! On a le temps de finir The Witcher 3 deux fois avant ça !"* Nomura joue les mystérieux, mais entre les budgets pharaoniques et les retards légendaires, **FF7R Part 3** sent le *"on vous promet la lune… en 2030"*. Kingdom Hearts 4 en UE5 ? Soit c’est génial, soit c’est *"on refait tout depuis zéro, comme d’hab"*. **Square Enix, arrêtez de nous faire le coup du "tout va bien" alors qu’on voit les devs en PLS sur Twitter.** 😤

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen