Il y a 48 jours
Forza Horizon 6 : Le Japon, destination rêvée des fans, se précise-t-il ?
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Un indice qui fait vibrer la communauté : le Japon dans le viseur de Forza Horizon 6 ?
Une fuite sur Instagram, aujourd’hui effacée, montre des membres de Playground Games en train de numériser des Kei cars – ces voitures japonaises miniatures emblématiques – chez Cult and Classic, un importateur australien. Ce détail, couplé à une enquête révélant que 62 % des fans rêvent d’un Forza Horizon 6 au Japon, relance les spéculations pour une sortie en 2026. Entre les néons de Shibuya, les routes sinueuses de Hakone et l’héritage des touge battles popularisées par Initial D, ce cadre promettrait une révolution pour la saga. Une annonce officielle pourrait survenir dès le Tokyo Game Show 2025.A retenir :
- Une fuite Instagram (depuis supprimée) de Cult and Classic révèle des scans 3D de Kei cars (Suzuki Jimny, Honda Beat) par l’équipe de Forza Horizon, suggérant un prochain opus au Japon.
- Les Kei cars, symboles de la culture automobile japonaise, pourraient devenir centrales dans Forza Horizon 6, avec des modèles comme la Daihatsu Copen ou la Mazda Carol aux côtés des incontournables Jimny et Beat.
- Un sondage TrueAchievements (2023) indique que 62 % des joueurs veulent explorer le Japon, devant l’Italie (21 %) et la Scandinavie (12 %), pour ses paysages urbains et ses routes de montagne mythiques.
- Phil Spencer (Xbox) a évoqué une fenêtre de sortie en 2026, tandis que les rumeurs pointent vers une bande-annonce au Tokyo Game Show 2025.
- Le Japon offrirait un contraste saisissant après le Mexique (FH5) et le Royaume-Uni (FH4), avec des courses illégales (hashiriya), des néons futuristes et une scène tuning unique.
Un cliché qui en dit long : quand les Kei cars trahissent les ambitions nippones de Forza
Dans l’univers des jeux vidéo, une image vaut parfois mille communiqués. Celle-ci, postée puis rapidement supprimée sur Instagram par Cult and Classic – un spécialiste australien de l’import de véhicules rares –, a suffi à embraser les réseaux. On y voit un développeur de Playground Games, studio derrière Forza Horizon, en train de numériser des Kei cars dans les locaux de l’entreprise. Ces petites voitures japonaises, soumises à des réglementations strictes (moteur ≤ 660 cm³, longueur maximale de 3,4 m), sont bien plus qu’un simple moyen de transport au Pays du Soleil-Levant : elles incarnent une philosophie automobile où minimalisme rime avec créativité.
Pourquoi ce choix ? Parce que les Kei cars – comme la Suzuki Jimny, la Honda Beat, ou même la Daihatsu Copen – sont des icônes méconnues en Occident, mais adorées des tuners japonais. Leur présence dans Forza Horizon 6 ne serait pas anodine : elle signalerait une volonté d’ancrer le jeu dans une culture automobile locale, loin des muscle cars américaines ou des roadsters britanniques des opus précédents. Comme le souligne JDM Buyer, un média spécialisé, « les Kei cars, c’est l’ADN du Japon : compact, efficace, et bourré de personnalité ».
Bien sûr, Microsoft et Playground Games restent silencieux. Mais cette fuite s’ajoute à une série d’indices : des offres d’emploi ciblant des experts en paysages asiatiques, des rumeurs sur des partenariats avec des constructeurs nippons comme Toyota ou Nissan… Sans oublier les déclarations de Phil Spencer, patron de Xbox, qui a confirmé en mars 2024 qu’un nouveau Forza Horizon était en développement pour 2026. « Nous voulons surprendre les joueurs avec un cadre inédit », avait-il glissé lors d’une interview à IGN. Difficile de faire plus inédit que le Japon après l’Australie, le Mexique et le Royaume-Uni.
Pourquoi le Japon ? Quand la culture automobile devient une religion
Imaginez : des néons de Shibuya reflétés sur la carrosserie de votre Nissan Skyline, des routes de montagne (touge) où chaque virage rappelle les duels légendaires d’Initial D, des parkings souterrains transformés en arènes de drift… Le Japon n’est pas qu’un décor : c’est un écosystème automobile à part entière. Selon une étude de Newzoo (2023), 43 % des joueurs de courses citent le Japon comme leur destination de rêve pour un jeu du genre, devant l’Allemagne (31 %) et les États-Unis (26 %).
La preuve par les chiffres :
- 62 % des fans de Forza Horizon veulent un opus japonais (TrueAchievements, 2023).
- 89 % des joueurs japonais de la saga réclament une représentation fidèle de leur culture automobile (Famitsu, 2024).
- Les vidéos de touge battles (courses de montagne) cumulent plus de 500 millions de vues sur YouTube, preuve d’un engouement mondial.
Mais attention : le Japon, c’est aussi un défis technique. Reproduire fidèlement les ruelles étroites de Kyoto, les autoroutes suspendues de Tokyo, ou les tunnels des Alpes japonaises (comme celui de Hakone) demande une précision chirurgicale. « Le Japon est un mélange de tradition et d’hypermodernité. Capturer cette dualité sera crucial », explique Ralph Fulton, directeur créatif de Forza Horizon 5, dans une rare interview à Eurogamer. Sans compter la nécessité d’intégrer des éléments culturels comme les konbini (supérettes), les pachinko (salles de jeu), ou les izakaya (bars à tapas), pour une immersion totale.
Kei cars, touge battles et hashiriya : le trio gagnant pour révolutionner Forza
Si Forza Horizon 6 se déroule bien au Japon, trois piliers pourraient en faire un chef-d’œuvre :
- Les Kei cars : Ces voitures miniatures, souvent customisées à l’extrême, offriraient une nouvelle dimension au tuning. Imaginez une Mazda Carol transformée en machine de drift, ou une Subaru Sambar modifiée pour les courses urbaines. « Les Kei cars, c’est comme des Lego sur roues : tout est possible », s’enthousiasme Tetsuya "Teddy" Hasegawa, un tuner japonais interviewé par Speedhunters.
- Les touge battles : Popularisées par Initial D, ces courses de montagne nocturne sont devenues mythiques. Des routes comme celle du mont Akagi ou du col d’Irohazaka pourraient servir de circuits, avec des mécaniques de jeu inédites (feux de phares qui aveuglent, virages en épingle à cheveux…).
- Les hashiriya : Ces courses de rue illégales, souvent organisées sur des parkings ou des portions d’autoroute, ajouteraient une touche de réalisme underground. « Au Japon, la course, c’est une question d’honneur. Il faut que le jeu capture cette intensité », insiste Keiichi Tsuchiya, le "Drift King" et conseiller sur Gran Turismo.
Pour Mark Webster, rédacteur en chef de Top Gear, « Forza Horizon 6 au Japon, ce serait l’équivalent d’un Grand Theft Auto à Tokyo : un mélange de folie, de précision et de respect pour la culture locale ». Reste à savoir si Playground Games osera intégrer des éléments controversés, comme les bosozoku (gangs de motards et voitures customisées de manière extravagante), ou les shakotan (voitures surbaissées style années 80).
2026 : l’année où Forza Horizon pourrait (enfin) passer la cinquième… au Japon
Toutes les lumières sont au vert pour une annonce en 2025, probablement lors du Tokyo Game Show (septembre). Voici ce qu’on sait :
- Date de sortie : 2026, confirmée par Phil Spencer. « Nous visons une nouvelle génération de joueurs, avec une expérience encore plus immersive ».
- Moteur graphique : Une évolution du ForzaTech utilisé pour FH5, avec un accent sur les reflets dynamiques (néons, pluie…) et les dégâts réalistes.
- Partenariats : Des discussions avancées avec Toyota (pour les modèles GT), Nissan (Skyline, GT-R), et même Mitsubishi (Lancer Evolution).
- Gameplay : Introduction possible d’un mode "Underground" pour les courses illégales, et d’un système de réputation inspiré des yakuza games.
Mais gare aux déceptions. Certains fans craignent un Japon « édulcoré », trop lisse pour coller à la réalité. « Si on a droit à un Tokyo aseptisé sans âmes, ce sera un échec », prévient Julien "Julo" Leroux, streamer spécialisé dans les jeux de course. D’autres, comme Emily Rogers, journaliste chez Nintendo World Report, soulignent que « le Japon est un territoire complexe. Il faut éviter les clichés tout en gardant l’essence du pays ».
Une chose est sûre : si Forza Horizon 6 se confirme au Japon, ce sera bien plus qu’un simple changement de décor. Ce sera une réinvention de la saga, où chaque virage de Hakone, chaque néon de Shibuya, chaque moteur de Kei car résonnera comme un hommage à une culture automobile unique au monde. En attendant, une seule question reste en suspens : quand tombent les masques ?
Derrière l’écran : comment Playground Games prépare (secrètement) son Japon
Saviez-vous que l’équipe de Playground Games a discrètement effectué trois voyages d’étude au Japon entre 2022 et 2023 ? Selon des sources proches du studio (sous couvert d’anonymat), les développeurs ont :
- Passé une semaine à Tokyo pour scanner des quartiers comme Shibuya, Akihabara et Harajuku, avec une attention particulière aux enseignes lumineuses et aux ruelles étroites.
- Collaboré avec des tuners locaux pour comprendre les spécificités des Kei cars et des voitures de drift. « Ils voulaient savoir comment on modifie une Jimny pour qu’elle tienne sur un touge », raconte un membre de l’atelier Trust Japan.
- Négocié avec des propriétaires de circuits comme Ebisu (mythique pour le drift) ou Fuji Speedway pour recréer leurs tracés en jeu.
- Étudié les saisons japonaises : « La neige à Hokkaido, les cerisiers en fleurs à Kyoto… Chaque détail compte », confie une source.
Autre détail intrigant : le studio a recruté en 2023 un expert en linguistique japonaise, Kenji Tanaka, ancien de Sega. Son rôle ? S’assurer que les dialogues, les panneaux et même les musiques d’ambiance (avec des artistes comme YMO ou B’z) collent à la réalité. « Un jeu vidéo, c’est aussi une question de sons et de mots. Si les joueurs entendent un "arigato" mal placé, l’immersion est brisée », explique-t-il dans un post LinkedIn (depuis supprimé).
Enfin, dernier indice en date : une marque déposée par Microsoft en avril 2024 pour « Forza Horizon : Rising Sun ». Un nom qui ne laisse guère de place au doute…