Hayden Christensen veut revenir en tant que Dark Vador : un projet sombre et ambitieux se dessine

L’Appel du Côté Obscur : Christensen, Toujours Hanté par Vader

Fan Expo Boston 2025 restera peut-être comme le moment où Hayden Christensen a officiellement relancé la machine à rêves des fans de Star Wars. « Anakin Skywalker fait partie de moi. Même après 18 ans, ce personnage me hante… dans le bon sens du terme », confie l’acteur, les yeux brillants d’une passion intacte. Pour celui qui a incarné la chute tragique du Jedi en Seigneur Sith dans La Revanche des Sith (2005), l’aventure est loin d’être terminée. Bien au contraire : Christensen voit en Darth Vader un potentiel narratif inexploité, une toile vierge où peindre les années sombres de la galaxie.

Son discours tranche avec la timidité des années post-prélogie, où les critiques avaient parfois éreinté son jeu. Aujourd’hui, fort de ses retours triomphaux dans Obi-Wan Kenobi (2022) et Ahsoka (2023), l’acteur assume pleinement son héritage. « Les fans ont grandi avec ces histoires. Moi aussi. Maintenant, c’est le moment d’aller plus loin », déclare-t-il, évoquant des projets concrets qu’il a déjà discutés avec Lucasfilm. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

Vader : L’Empire des Récits Oubliés

Si les caméos récents de Darth Vader ont électrisé les fans, Christensen pointe du doigt un manque criant : « On a vu Vader en figure secondaire, en icône… mais jamais en personnage principal d’une narration profonde ». Pour lui, la période post-Revanche des Sith regorge de trésors inexplorés :

• La consolidation de l’Empire : Comment Vader, encore marqué par sa défaite sur Mustafar, a-t-il aidé Palpatine à écraser les dernières poches de résistance ? Christensen imagine des scènes où le Seigneur Sith supervise des purges, ou négocie avec des seigneurs de guerre, dans un style proche du Godfather spatial.
• Les tensions avec Palpatine : « Vader n’est pas un simple exécutant. C’est un homme brisé, mais intelligent, qui voit à travers les manipulations de l’Empereur », explique-t-il. Des conflits de pouvoir pourraient émerger, notamment autour de la formation des Inquisiteurs ou de la gestion des Moffs.
• La traque des Jedi survivants : Bien au-delà d’Obi-Wan, des maîtres comme Kanan Jarrus ou Ezra Bridger (dans la timeline Rebels) auraient pu croiser sa route. Christensen évoque des duels psychologiques, où Vader utilise la peur comme arme.

Un film ou une série ? L’acteur pencherait pour un long-métrage, « pour l’immersion totale », mais admet qu’une série pourrait offrir plus de nuances. « Imaginez un mélange entre le réalisme d’Andor et l’épopée de Rogue One, mais centré sur Vader. Ce serait… monumental », s’enthousiasme-t-il. Les rumeurs d’un Vader: Dark Lord (projet évoqué par des insiders comme MakingStarWars) prennent soudain une tournure crédible.

"Je Veux Revoir Ewan" : La Nostalgie des Duels Légendaires

Impossible d’évoquer Christensen sans parler de ses duels au sabre laser. Son affrontement final contre Ewan McGregor dans La Revanche des Sith reste gravé dans les mémoires : 1 200 mouvements chorégraphiés, 17 jours de tournage, et une intensité dramatique rare. « Rejouer ces scènes avec Ewan serait comme retrouver un frère de combat », avoue-t-il, les yeux pétillants.

Mais l’acteur va plus loin. Il imagine :

• Un face-à-face avec Ahsoka : « Ce serait émotionnellement déchirant. Vader sait qui elle est… mais peut-il se le permettre ? » Un tel duel, déjà esquissé dans Rebels, pourrait devenir un moment culte avec les moyens d’un blockbuster.
• Des flashbacks avec Asajj Ventress : La rivale d’Anakin dans The Clone Wars mérite une réhabilitation live-action. Christensen voit là une occasion d’explorer la dualité de son personnage, entre haine et respect.
• Des chorégraphies révolutionnaires : Grâce au *volume* LED (écran géant utilisé pour The Mandalorian), les combats pourraient gagner en fluidité et en réalisme, avec des décors interactifs et des jeux de lumière dynamiques.

« Les technologies d’aujourd’hui permettent ce que nous rêvions hier », souligne-t-il, citant en exemple les séquences de combat d’Ahsoka, où les sabres lasers semblent vivants. Une chose est sûre : si un tel projet voit le jour, les standards des duels Star Wars seront repoussés.

Derrière les Coulisses : Quand Christensen a Failli Tout Quitter

Peu le savent, mais après La Revanche des Sith, Hayden Christensen a envisagé de tourner la page sur Star Wars. « Les critiques étaient dures. Je me suis dit : ‘Peut-être que ce n’est pas pour moi’ », confie-t-il aujourd’hui. Pourtant, c’est un appel de George Lucas en personne qui l’a convaincu de revenir pour Obi-Wan Kenobi. « Il m’a dit : ‘Hayden, tu es Anakin. Personne d’autre ne peut faire ça’ ».

Ce retour a été une révélation. Non seulement pour les fans, qui ont redécouvert son talent, mais aussi pour lui : « J’ai compris que ce personnage avait encore tant à offrir. Et moi aussi ». Aujourd’hui, Christensen aborde les discussions avec Lucasfilm avec une confiance nouvelle, fort du succès d’Ahsoka (92 % sur Rotten Tomatoes) et de l’enthousiasme des fans.

Un détail intrigant : selon des sources proches du projet (comme le journaliste Jeff Sneider), Christensen aurait déjà testé des costumes pour un éventuel retour. « Ce n’est pas une question de ‘si’, mais de ‘quand’ », glisse un initié. Reste à savoir si Kathleen Kennedy et son équipe oseront franchir le pas…

Lucasfilm Face au Dilemme : Oser ou Décevoir ?

Le succès d’Ahsoka a prouvé une chose : les fans veulent plus de profondeur, plus de noirceur, et surtout, plus de Vader. Pourtant, Lucasfilm semble hésiter. D’un côté, les risques financiers sont énormes : un projet centré sur Vader coûterait cher (budget estimé à 150-200M$ pour un film). De l’autre, les enjeux narratifs sont colossaux : comment concilier le canon existant avec de nouvelles histoires ?

Certains critiques, comme Mike Zeroh (Star Wars Theory), mettent en garde : « Si Lucasfilm se contente d’un fan-service sans substance, ce sera un désastre ». Christensen, lui, veut éviter ce piège. « Il ne s’agit pas de faire plaisir aux fans à tout prix, mais de raconter une histoire qui compte », insiste-t-il.

Alors, que faire ? Voici les options sur la table :

• Un film événement : Dans la veine d’Rogue One, mais avec Vader en protagoniste absolu. Scénario possible : sa mission pour récupérer les plans de l’Étoile de la Mort, avec des flashbacks sur son passé.
• Une mini-série : Format idéal pour explorer sa relation avec les Inquisiteurs ou ses conflits internes. Modèle : The Last of Us, mais en plus sombre.
• Un projet hybride : Mélange de live-action et d’animation (comme Rebels), pour lier les timelines. Christensen serait partant pour prêter sa voix.

Le temps presse : avec l’annonce des nouveaux films Star Wars par James Mangold et Dave Filoni, la fenêtre pour un projet Vader pourrait se refermer. « J’espère qu’ils comprendront que c’est maintenant ou jamais », conclut Christensen, le regard déterminé.