Il y a 38 jours
Heroes of Might and Magic: Olden Era – Les Schism, une faction lovecraftienne qui défie les lois du genre
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Les Schism, une révolution lovecraftienne dans Heroes of Might and Magic: Olden Era
Dévoilée lors de la gamescom 2025, cette faction inédite plonge l’univers du jeu dans une horreur cosmique inédite, avec des unités comme les Dévoreurs d’Âmes ou les Abominations à tentacules, et des mécaniques asymétriques (invocations, corruption) qui promettent de bouleverser le multijoueur. Leur capitale, Glacis des Abysses, introduit un système de sacrifices inspirés des Cultes d’Age of Wonders: Planetfall, tandis que les tests en early access (fin 2025) révéleront si cette approche casse les métas ou s’intègre avec brio. Un pari audacieux qui pourrait redéfinir les standards du turn-based strategy.
A retenir :
- Une faction lovecraftienne inédite : Les Schism mélangent horreur cosmique et dark fantasy, avec des unités comme les Acolytes aux yeux vitreux ou les Hérauts du Néant, révélées à la gamescom 2025.
- Des mécaniques révolutionnaires : Corruption via sacrifices, invocations d’Ombres éphémères, et une gestion asymétrique des combats, inspirée des Cultes d’Age of Wonders: Planetfall.
- Un impact potentiel sur le multijoueur : Leur style désorganisé mais redoutable pourrait contrer les stratégies classiques (ex. : rushes de Cavaliers Noirs) et rééquilibrer les parties.
- Early access fin 2025 : Les joueurs testeront bientôt si les Schism cassent les métas ou s’intègrent naturellement, avec une transparence inédite sur les statistiques des créatures dès l’annonce.
- Un décor à couper le souffle : Leur capitale, Glacis des Abysses, est une citadelle glacée aux architectures torturées, évoquant les cités maudites de Darkest Dungeon.
Quand Cthulhu rencontre Heroes : une alliance inattendue
Imaginez un instant : les plaines ensoleillées d’Erathia ou les forêts enchantées d’AvLee, soudain plongées dans les ténèbres gluantes d’un mythe lovecraftien. C’est le choc culturel que propose Heroes of Might and Magic: Olden Era avec sa nouvelle faction, les Schism. Dévoilée en grande pompe lors de la gamescom 2025, cette annonce a fait l’effet d’une onde de choc parmi les fans. Pourquoi ? Parce que les Schism ne se contentent pas d’ajouter une énième race au bestiaire du jeu : ils réinventent les règles.
Le trailer, réalisé par le studio Unfrozen (connu pour son travail sur Battlerite), ne laisse aucun doute : ici, pas de chevaliers en armure étincelante ni de mages aux robes chatoyantes. À la place, des tentacules suintants, des yeux globuleux qui clignent dans le vide, et une ambiance sonore où les chuchotements se mêlent aux cris étouffés. Même la capitale des Schism, Glacis des Abysses, est une cathédrale de glace noire, comme figée dans un cauchemar éveillé. "On voulait une faction qui donne l’impression de jouer avec des forces qu’on ne maîtrise pas vraiment", confie un développeur sous couvert d’anonymat. Mission accomplie.
Mais au-delà de l’esthétique, c’est la philosophie de gameplay qui intrigue. Les Schism ne sont pas une simple reskin des factions existantes (comme la Nécropole ou le Temple). Leurs unités, leurs bâtiments, et même leur économie fonctionnent selon une logique chaotique mais calculée. Par exemple, leurs Acolytes aux yeux vitreux (des fanatiques aux regards vides) peuvent sacrifier des alliés pour booster temporairement leurs stats – un mécanisme qui rappelle les pacts faustiens des récits d’horreur. "C’est comme si on jouait avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête", résume Jérémie "Krokmou", streamer spécialisé dans la série.
Glacis des Abysses : une capitale qui vous regarde en retour
Si les factions classiques de Heroes ont des capitales fonctionnelles et harmonieuses (comme le Château des Chevaliers ou la Forteresse des Nains), Glacis des Abysses est une anomalie architecturale. Imaginez un mélange entre la citadelle de Winterfell (dans Game of Thrones) et les ruines cyclopéennes de Bloodborne : des tours penchées, des ponts de glace fissurés, et des autels où des liquides non identifiés s’écoulent en permanence. "On a voulu que chaque bâtiment raconte une histoire, comme si la ville elle-même était vivante… et affamée", explique Lena Voss, directrice artistique chez Limestone Games.
Le clou du spectacle ? Le système de corruption. Contrairement aux factions traditionnelles où les ressources s’accumulent passivement, ici, tout est question de sacrifice. Par exemple :
- Les Dévoreurs d’Âmes (12 pts de dégâts magiques) peuvent absorber des unités alliées pour gagner un bonus de +20% en dégâts pendant 3 tours.
- Les Hérauts du Néant invoquent des Ombres éphémères (des unités fantômes) dont la puissance dépend du nombre de sacrifices effectués précédemment.
- La Pyramide Noire (bâtiment de niveau 6) permet de corrompre une unité ennemie par tour, la transformant en zombie lovecraftien sous votre contrôle.
Ce système n’est pas sans risque : une corruption mal gérée peut affaiblir votre armée ou même faire se retourner vos propres unités contre vous. "C’est comme jouer avec le feu… sauf que le feu, ici, c’est une entité cosmique qui murmure des promesses dans votre tête", s’amuse Thomas "Elrond", modérateur du forum Heroes.fr.
Autre détail marquant : la transparence des stats. Pour la première fois dans l’histoire de la licence, les développeurs ont partagé les données complètes des unités dès l’annonce. Une décision qui ravit les théoriciens et les compétiteurs, mais qui soulève des questions : "Est-ce que ça va tuer la surprise ? Ou au contraire, ça va permettre aux joueurs de préparer des contre-stratégies plus fines ?", s’interroge Marine Dupont, commentatrice eSport pour OGaming.
Le multijoueur en émoi : une révolution ou un coup d’épée dans l’eau ?
Dans l’univers compétitif de Heroes, certaines stratégies dominent depuis des années. Les rushs de Cavaliers Noirs (faction Nécropole), les combos de sorts élémentaires (faction Tour), ou les armées de Golems (faction Forteresse) sont des classiques indétrônables. Mais les Schism pourraient bien chambouler tout ça.
Prenons un exemple concret : leur unité Abomination à Tentacules (niveau 4) a une capacité appelée "Emprise du Vide". Chaque tour, elle réduit la résistance magique des ennemis à portée, les rendant vulnérables aux sorts. "Contre une armée de Mages ou de Druides, ça peut être dévastateur", analyse Luc "MageNoir", joueur pro et double champion de France. "Sauf que… si tu rates ton timing, tu te retrouves avec une unité lente et chère qui ne sert à rien. C’est ça, la beauté des Schism : ils récompensent l’audace, mais ils punissent l’improvisation."
Les retours des alpha testeurs (qui ont pu essayer la faction en avant-première) sont partagés :
- Les optimistes : "Enfin une faction qui casse la routine ! Les parties contre les Schism sont imprévisibles et stressantes… dans le bon sens du terme." – Alexandre, 28 ans, joueur depuis Heroes III.
- Les sceptiques : "C’est trop aléatoire. Dans un jeu où la stratégie doit primer, avoir des mécaniques qui dépendent de sacrifices ou de malédictions, c’est contre-productif." – Sophie, 34 ans, ancienne joueuse pro.
- Les pragmatiques : "Ça va dépendre de l’équilibrage final. Si les Schism sont trop forts, tout le monde va les jouer. S’ils sont trop faibles, personne ne les touchera. Le vrai test, ce sera l’early access." – Nicolas, modérateur sur Reddit.
Un point fait cependant l’unanimité : les Schism forcent à repenser sa façon de jouer. Fini les builds optimisés et les stratégies rodées – ici, il faut s’adapter en temps réel, comme dans un roguelike. "C’est presque comme si on jouait à un autre jeu", résume Krokmou.
Derrière les tentacules : les secrets d’un développement audacieux
Comment une franchise aussi ancrée dans le heroic fantasy que Heroes of Might and Magic en arrive-t-elle à intégrer une faction inspirée de H.P. Lovecraft ? La réponse tient en trois mots : prise de risque.
Selon des sources internes, l’idée des Schism est née lors d’un brainstorming "sans limites" en 2023. "On voulait quelque chose qui fasse peur, vraiment peur. Pas juste des morts-vivants ou des démons, mais une horreur primordiale, qui donne l’impression que les lois de la physique ne s’appliquent plus", révèle un ancien employé. Le défi ? Rester fidèle à l’esprit Heroes tout en explorant un territoire inconnu.
Les inspirations sont multiples :
- Littéraires : Les Montagnes hallucinées et L’Appel de Cthulhu pour l’ambiance, mais aussi La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski pour l’idée d’une architecture vivante.
- Ludiques : Les Cultes d’Age of Wonders: Planetfall (pour la mécanique de corruption), les Démons de Heroes V (pour l’asymétrie), et les Afflictions de Darkest Dungeon (pour le côté horreur psychologique).
- Cinématographiques : Annihilation (2018) pour les mutations organiques, et The Void (2016) pour les entités innommables.
Un autre détail fascinant : les noms des unités ont été travaillés avec un linguiste spécialisé en langues construites. Les Acolytes aux yeux vitreux s’appellent en réalité "Vh’thun Zor" dans leur langue d’origine, ce qui signifie "ceux qui voient au-delà du voile". "On voulait que même les noms aient une résonance occulte", précise Lena Voss.
Enfin, saviez-vous que la musique de la faction a été composée en utilisant des instruments modifiés ? Les cordes des violons ont été enduites de résine pour produire des sons dissonants, et les chœurs ont été enregistrés avec des technique de chant diphonique (comme dans la musique mongole), pour donner une impression de voix inhumaines.
Early access et beyond : ce qui nous attend en 2025
Les Schism ne seront pas jouables immédiatement : leur arrivée est prévue pour fin 2025, via un early access réservé aux précommandes et aux possesseurs de l’édition Deluxe. Voici ce qu’on sait déjà :
- Deux campagnes solo centrées sur leur lore, où le joueur incarnera un Prophète des Abysses cherchant à réveiller une entité endormie.
- Un mode "Corruption" en multijoueur, où les joueurs devront gérer une jauge de folie qui influence leurs décisions (plus elle est haute, plus les invocations sont puissantes… mais plus le risque de perdre le contrôle est grand).
- Des événements communautaires : les développeurs promettent des défis mensuels où les joueurs devront affronter des boss lovecraftiens en coopération.
Côté équilibrage, l’équipe de Limestone Games a déjà prévenu : "Les Schism ne seront pas une faction pour débutants. Ils demandent une compréhension fine des mécaniques et une capacité à gérer l’imprévu." Une déclaration qui a fait réagir la communauté, certains y voyant une barrière à l’entrée, d’autres une opportunité de renouer avec la complexité des anciens Heroes.
Enfin, une rumeur persiste : et si les Schism n’étaient que la première étape d’une intrusion plus large des horreurs cosmiques dans l’univers de Heroes ? Certains fichiers de données mentionnent une "Faction Oubliée" et un "Réveil des Anciens"… À suivre.
Avec les Schism, Heroes of Might and Magic: Olden Era ne se contente pas d’ajouter une faction : il repousse les limites du genre. Entre mécaniques asymétriques, esthétique lovecraftienne, et une philosophie de gameplay qui récompense l’audace, cette annonce marque un tournant. Reste à voir si les joueurs sauront dompter ces horreurs tentaculaires… ou si ce sont elles qui les domineront.
Une chose est sûre : quand les portes de Glacis des Abysses s’ouvriront en early access, le paysage du turn-based strategy ne sera plus jamais le même.