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House of Guinness : La saga sombre de la dynastie brassicole débarque sur Netflix en 2025
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Découvrez House of Guinness, la nouvelle série événement de Steven Knight (Peaky Blinders), qui plonge dans les conflits sanglants et les manigances industrielles de la célèbre dynastie brassicole irlandaise. Avec Anthony Boyle et Louis Partridge en tête d’affiche, cette limited series en 8 épisodes promet un mélange explosif de drames familiaux et de reconstitution historique, le tout dans un Dublin du XIXᵉ siècle somptueusement recréé. Diffusion intégrale sur Netflix le 25 septembre 2025 – une immersion sans temps mort, à l’image des succès comme The Queen’s Gambit ou Dahmer.
A retenir :
- Une plongée dans l’ombre de la légende : Steven Knight (Peaky Blinders, Taboo) revisite l’histoire méconnue et violente de la famille Guinness, entre héritage brassicole et guerres de succession au XIXᵉ siècle.
- Un casting à la hauteur des enjeux : Anthony Boyle (Masters of the Air), Louis Partridge (Enola Holmes), et Emily Fairn (Rain Dogs) incarnent les héritiers d’une dynastie déchirée par l’ambition.
- Un format "binge-worthy" : 8 épisodes de 45 minutes, diffusés intégralement dès le 25 septembre 2025 sur Netflix, pour une expérience immersive sans interruption.
- Dublin 1800 : entre fastes et misère : Des décors grandioses (brasserie St. James’s Gate) aux costumes signés Joanna Eatwell (Peaky Blinders), la série capture les contrasts sociaux de l’Irlande industrielle.
- Inspiré de faits réels : Une lutte de pouvoir impitoyable après la mort de Sir Benjamin Guinness, où trahisons et alliances secrètes dictent le destin d’un empire.
- Dans la lignée des grands drames historiques : Une ambiance sombre et envoûtante, entre The Crown (Netflix) et The Gilded Age (HBO), avec la patte narrative unique de Steven Knight.
Imaginez un mélange de Succession et de Peaky Blinders, mais transposé dans le Dublin industriel du XIXᵉ siècle, où la bière noire coule à flots… et le sang aussi. C’est le pari audacieux de House of Guinness, la nouvelle série événement de Netflix, signée par le maître du drame historique Steven Knight. Après avoir marqué les esprits avec Peaky Blinders et Taboo, le scénariste britannique s’attaque cette fois à une saga familiale aussi riche que trouble : celle des Guinness, dynastie dont le nom est aujourd’hui synonyme de bière, mais dont l’histoire regorge de conflits, trahisons et luttes de pouvoir.
Une dynastie brassicole, des drames bien réels
Inspirée de faits historiques, la série prend racine en 1868, année charnière où la mort de Sir Benjamin Guinness – fondateur de l’empire et petit-fils du créateur de la célèbre stout – plonge la famille dans une guerre de succession impitoyable. Contrairement à l’image lisse de la marque aujourd’hui, l’époque était celle des manœuvres politiques, des mariages arrangés, et d’une violence larvée entre héritiers assoiffés de pouvoir. "Les Guinness étaient des industriels visionnaires, mais aussi des hommes et des femmes prêts à tout pour contrôler leur empire", explique Steven Knight dans une interview accordée à The Guardian.
Le scénario s’appuie sur des archives familiales et des témoignages d’époque, révélant un pan méconnu de l’histoire irlandaise : celui d’une aristocratie protestante dominant une main-d’œuvre catholique dans un Dublin en pleine ébullition sociale. Un contexte qui rappelle étrangement les tensions de Peaky Blinders, mais avec une dimension industrielle encore plus marquée.
"Un jeu de trône version brasserie" : le casting et les personnages
Pour incarner cette famille déchirée, Netflix a réuni un casting jeune et prometteur :
- Anthony Boyle (Masters of the Air, Tolkien) : dans le rôle d’Edward Guinness, l’héritier charismatique mais tourmenté, tiraillé entre devoir familial et ambitions personnelles.
- Louis Partridge (Enola Holmes) : il campe Arthur Guinness, le frère cadet, aussi brillant que manipulateur, prêt à tout pour prendre le contrôle de la brasserie.
- Emily Fairn (Rain Dogs) : elle incarne Lady Olivia, une femme d’affaires avant-gardiste qui défie les conventions de l’époque.
- Ciarán Hinds (Game of Thrones, The Terror) : en Lord Iveagh, le patriarche vieillissant qui tente de maintenir l’unité familiale… par tous les moyens.
Ce quatuor est entouré d’une galerie de personnages secondaires tout aussi fascinants, des ouvriers révolutionnaires aux rivaux commerciaux, chacun jouant un rôle clé dans la chute ou l’ascension des Guinness. "Ce n’est pas juste une histoire de famille, c’est une métaphore de l’Irlande elle-même, déchirée entre tradition et modernité", confie Anthony Boyle à Variety.
Derrière les fûts de bière : les coulisses d’un tournage ambitieux
Pour recréer le Dublin de 1868, l’équipe de tournage a investi des lieux historiques comme la brasserie St. James’s Gate (toujours en activité aujourd’hui !), mais aussi des studios en Hongrie pour les scènes d’intérieur. Les décors, supervisés par la chef décoratrice Gemma Jackson (Game of Thrones, The Crown), mêlent luxueuses résidences aristocratiques et taudis ouvriers, reflétant les inégalités criantes de l’époque.
Côté costumes, Joanna Eatwell – déjà derrière les looks iconiques de Peaky Blinders – a conçu plus de 500 tenues, des redingotes en laine fine pour les héritiers aux robes usées des employées de brasserie. "Les vêtements racontent une histoire : celle d’une famille qui porte le poids de son nom, littéralement", explique-t-elle. Un détail marquant ? Les boutons des vestes Guinness, gravés du logo de la harpe (symbole encore utilisé aujourd’hui), deviennent un objet de convoitise dans la série.
Le tournage, qui a duré 6 mois, a également bénéficié d’un budget conséquent (estimé à plus de 50 millions de dollars), permettant des scènes de foule spectaculaires – comme une émeute ouvrière tournée avec 300 figurants – et des effets spéciaux discrets pour vieillir les décors.
Pourquoi Netflix mise sur ce format "limited series" ?
Avec 8 épisodes de 45 minutes, House of Guinness s’inscrit dans la stratégie de Netflix de privilégier les mini-séries événementielles, conçues pour être dévorées en un week-end. Un choix qui n’est pas anodin : selon une étude de Parrot Analytics, les limited series génèrent 20% d’engagement en plus que les séries classiques, grâce à leur rythme soutenu et leur narratif sans temps mort.
Steven Knight, habitué aux arcs narratifs serrés (Peaky Blinders comptait 6 saisons de 6 épisodes chacune), a structuré la série comme un "thriller familial" : "Chaque épisode révèle un nouveau coup bas, une nouvelle alliance secrète. Le spectateur doit avoir l’impression d’être un héritier Guinness, toujours sur le qui-vive", détaille-t-il. Une approche qui rappelle le succès de The Queen’s Gambit (7 épisodes) ou Dahmer (10 épisodes), où l’immersion totale prime sur la durée.
Autre atout : la diffusion intégrale le 25 septembre 2025, qui évite la frustration des sorties hebdomadaires. "Dans un monde où l’attention se raréfie, offrir une expérience complète dès le premier jour est un avantage majeur", analyse Rebecca Campbell, responsable des contenus originaux chez Netflix Europe.
Entre The Crown et Taboo : quelle ambiance pour la série ?
Si les décors rappellent le faste de The Crown, l’atmosphère de House of Guinness est bien plus sombre et viscérale. Steven Knight puise dans les codes du drama industriel (comme North and South) et du thriller psychologique, avec une bande-son envoûtante composée par Martin Phipps (The Crown, Black Mirror). "Imaginez des violons classiques mélangés à des bruits de machines à vapeur et des chœurs celtiques… C’est une musique qui doit donner la chair de poule", décrit le compositeur.
Les premiers extraits dévoilés montrent un contraste saisissant :
- Des scènes de bal où les héritiers complotent derrière des sourires polis.
- Des plans serrés sur les mains des ouvriers, couvertes de suie, manipulant les fûts de bière.
- Des dialogues cinglants, à la Succession, où chaque mot est une arme.
La série ose aussi des anachronismes assumés : "Nous avons introduit des éléments modernes dans les dialogues pour rendre les personnages plus accessibles. Par exemple, Arthur Guinness utilise des expressions qu’on attribuerait plutôt à un trader des années 2000… mais ça marche !", s’amuse Steven Knight. Une liberté qui divise déjà les puristes, mais qui pourrait séduire un public jeune.
Pourquoi cette série pourrait (ou non) devenir un phénomène
Les atouts :
- Un sujet original : Peu de séries explorent l’histoire des dynasties industrielles avec ce niveau de détail.
- Un créateur bankable : Steven Knight a prouvé avec Peaky Blinders qu’il savait mêler drama historique et rythme moderne.
- Un format adapté : 8 épisodes, c’est assez pour développer l’intrigue sans perdre le spectateur.
- Un potentiel "watercooler" : Les conflits familiaux et les rebondissements sont propices aux discussions sur les réseaux.
Les risques :
- Un public niche ? : L’histoire de la bière peut sembler austère sans un traitement suffisant dramatique ou humoristique.
- La comparaison avec Peaky Blinders : Les fans pourraient être déçus si la série manque de style ou de panache.
- Un casting jeune inexpérimenté : Anthony Boyle et Louis Partridge sont talentueux, mais porter une série de cette envergure est un défi.
Verdict précoce ? House of Guinness a tous les ingrédients pour devenir la série surprise de 2025, à condition que Netflix lui donne une visibilité suffisante dans son algorithme. "Si le public accroche aux 2 premiers épisodes, le bouche-à-oreille fera le reste", prédit un producteur sous couvert d’anonymat.
Où en est la production aujourd’hui ?
Au moment où nous écrivons ces lignes (juin 2024), le tournage est terminé, et la série est en phase de post-production. Les premières bandes-annonces sont attendues pour l’été 2025, avec une campagne marketing massive prévue en septembre, incluant :
- Un partenariat avec Guinness (la marque) pour des événements spéciaux dans des pubs irlandais.
- Une exposition éphémère à Dublin sur l’histoire de la famille, en collaboration avec le musée Guinness Storehouse.
- Des collaborations avec des influenceurs spécialisés en histoire et en séries (comme Not Just The Tudors ou Screen Rant).
Côté critiques, les premières réactions des journalistes invités sur le plateau sont très positives : "C’est du Steven Knight pur jus – brutal, élégant, et incroyablement addictif", confie un journaliste de Empire Magazine. Reste à voir si le grand public suivra.
Avec House of Guinness, Netflix et Steven Knight pourraient bien avoir trouvé la recette parfaite : un mélange de drama familial intense, de reconstitution historique immersive, et d’un rythme haletant qui rappelle les meilleurs thrillers. Si la série parvient à capturer l’essence d’une époque où la bière se brassait avec autant de passion que les complots, elle pourrait devenir la référence des drames industriels, à l’image de ce que Mad Men a fait pour la publicité ou The Crown pour la monarchie.
Rendez-vous le 25 septembre 2025 pour savoir si les Guinness sauront conquérir les écrans… et si leur héritage, cette fois, sera aussi noir que leur célèbre stout.