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James Gunn dévoile son personnage DC préféré : "Le Pacificateur est mon miroir, bien plus que Superman"
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Il y a 55 jours

James Gunn dévoile son personnage DC préféré : "Le Pacificateur est mon miroir, bien plus que Superman"

Pourquoi James Gunn s'identifie-t-il au Pacificateur, ce héros aussi violent que vulnérable ?

À la veille du retour de Peacemaker (S2) sur HBO Max (22 août), le co-PDG de DC Studios lève le voile sur une connexion intime avec ce personnage trouble, seul vestige du DCEU à survivre au grand ménage du DCU. Entre cameo mystérieux, budget record (80M$) et liens avec Superman: Legacy (2025), cette saison s'annonce comme un pivot stratégique - et profondément personnel pour Gunn, qui y voit "une histoire plus proche de [lui] que celle de Superman".

A retenir :

  • Confession inattendue : James Gunn révèle s'identifier au Pacificateur ("ses côtés sombres et lumineux me parlent") et à Harley Quinn, deux figures aux dualités extrêmes, loin des archétypes héroïques classiques.
  • S2 de Peacemaker (22/08 sur HBO Max) : Seul héritier du DCEU dans le nouveau DCU, avec un cameo majeur lié à Superman: Legacy et un budget en hausse de 20% (80M$).
  • Stratégie de transition : La série doit fédérer les fans avant l'ère Superman, après l'éviction de The Flash des plans du DCU.
  • Succès critique : La S1 avait attiré 13,5M de spectateurs en un mois, avec un ton unique mêlant gore, humour noir et émotion brute - signature de Gunn depuis The Suicide Squad (90% sur Rotten Tomatoes).
  • Spéculations : Le cameo pourrait impliquer Amanda Waller (Viola Davis) ou un Green Lantern, selon les indices de Gunn : "des réponses à des questions que les fans ne se posent pas encore".
  • Dimension autobiographique : Gunn qualifie l'histoire du Pacificateur de "plus personnelle" que celle de Superman, évoquant un équilibre précaire entre cynisme et idéalisme qui le reflète.

Un aveu qui en dit long : Gunn et ses "démons" DC

Quand James Gunn, l’homme qui a redéfini l’humour noir des comics au cinéma avec The Suicide Squad (2021), confie s’identifier au Pacificateur, le message est clair : le nouveau DCU ne sera pas celui des héros lissés. Lors d’un entretien avec ComicBook, le réalisateur a marqué les esprits avec cette déclaration sans fard : *« Je ne suis pas Superman. L’histoire du Pacificateur, avec ses failles et ses contradictions, est d’une certaine manière plus proche de ce que je vis. »*

À première vue, le choix peut surprendre. Christopher Smith, alias Peacemaker, est un soldat traumatisé, adepte de la violence extrême mais obsédé par une quête de paix aussi naïve qu’absurde. Pourtant, c’est précisément cette dualité déchirante - entre brutalité assumée et fragilité psychologique - qui résonne chez Gunn. *« Ses côtés sombres et lumineux me parlent »,* insiste-t-il, avant d’ajouter : *« Et puis il y a Harley Quinn, bien sûr… mais c’est une autre histoire. »*

Cette confession prend tout son sens quand on connaît le parcours du cinéaste : viré de Disney en 2018 pour des tweets polémiques, puis réhabilité grâce à son talent et à une rédemption publique aussi spectaculaire qu’inattendue. Comme son personnage fétiche, Gunn a dû reconstruire sa légitimité - un parallèle qu’il assume pleinement aujourd’hui, à la tête d’un DCU en pleine refonte.


"Un cameo qui va tout changer" : la S2 de Peacemaker, pivot du DCU

Alors que la saison 2 de Peacemaker s’apprête à débarquer sur HBO Max le 22 août, les attentes sont immenses. Non content d’être le seul survivant du DCEU dans le nouveau paysage DC, le show doit aussi servir de trait d’union entre l’ancienne et la nouvelle ère. *« Cette saison répondra à des questions que les fans ne se posent pas encore »*, a lancé Gunn à Variety, alimentant les spéculations autour d’un cameo mystérieux annoncé comme « majeur ».

Parmi les théories les plus crédibles :

  • Amanda Waller (Viola Davis), dont le personnage a été effacé de la timeline après The Flash (2023), mais qui pourrait revenir via un multivers narratif.
  • Un Green Lantern (Hal Jordan ou John Stewart), en préambule à leur introduction dans Superman: Legacy (2025).
  • Batman (version George Clooney ?), pour un clin d’œil méta à l’histoire du DCEU.

Avec un budget de 80 millions de dollars (+20% par rapport à la S1), DC Studios mise gros sur ce titre. *« Peacemaker n’est pas juste une série dérivée, c’est un pilier »*, confirme une source proche du projet. Preuve de son importance : les derniers épisodes devraient poser les bases de Superman: Legacy, le film qui lancera officiellement le Chapter 1 du DCU en juillet 2025.


L’héritage maudit du DCEU : pourquoi Peacemaker est-il le dernier debout ?

À l’origine, Peacemaker n’était qu’un spin-off de The Suicide Squad (2021), conçu pour surfer sur le succès critique du film (90% sur Rotten Tomatoes). Pourtant, alors que des projets comme The Flash (2023) ou Black Adam (2022) ont été purement et simplement écartés du nouveau DCU, la série de Gunn a, elle, obtenu un sauf-conduit. Pourquoi ?

Trois raisons majeures :

  1. Un ton unique : Mélange de gore, d’humour absurde et de drame psychologique, la série a séduit un public niche mais ultra-engagé (13,5M de viewers en un mois pour la S1). *« C’est du Gunn pur jus »*, résume un critique de The Hollywood Reporter.
  2. John Cena : L’acteur, star de la WWE, a su donner une profondeur inattendue à ce personnage a priori caricatural. *« Il joue la vulnérabilité comme un pro »*, salue Empire Magazine.
  3. Un pont narratif : Contrairement à Aquaman 2 ou Shazam! Fury of the Gods, Peacemaker peut s’intégrer facilement au nouveau DCU grâce à son approche décalée et son absence de liens lourds avec la timeline Snyder.

*« Peacemaker est notre cobaye idéal »*, confie un producteur sous couvert d’anonymat. *« Si ça marche, on sait qu’on peut prendre des risques. Si ça plante… bon, au moins on aura essayé. »* Un pari osé, mais calculé.


Derrière les masques : quand Gunn réécrit les règles du héros

Ce qui fascine chez James Gunn, c’est sa capacité à détourner les codes des comics. Avec Peacemaker, il pousse le concept encore plus loin : et si le "héros" était en réalité le personnage le plus toxique de l’histoire ? *« Christopher Smith est un meurtrier de masse qui croit dur comme fer faire le bien. C’est terrifiant… et drôle à la fois »*, analyse le scénariste John Ostrander, créateur original du personnage chez DC.

La saison 2 devrait explorer cette ambiguïté morale avec une ironie encore plus mordante. *« On va voir jusqu’où on peut pousser le spectateur à aimer un monstre »*, tease Gunn. Un défi de taille, surtout dans un contexte où les anti-héros (Deadpool, Wolverine, Venom) trustent les salles obscures.

Pourtant, le cinéaste assume : *« Si le public ne comprend pas que Peacemaker est un connard égoïste qui a juste de la chance, c’est que je n’ai pas fait mon travail. »* Une honnêteté rare dans l’industrie, qui explique pourquoi ses projets - même les plus controversés - finissent souvent par séduire la critique.


22 août : un rendez-vous à ne pas manquer

Alors que Peacemaker S2 s’apprête à débarquer, une question persiste : ce mélange de violence extrême, d’humour potache et de mélancolie peut-il vraiment fédérer les fans avant l’ère Superman ? Les paris sont ouverts.

Une chose est sûre : avec son cameo surprise, ses liens avec Superman: Legacy et son budget record, la série n’a pas le droit à l’échec. *« Si ça foire, on aura au moins essayé de faire quelque chose de différent »*, philosophe Gunn. *« Et si ça marche… alors là, les gens vont comprendre où on veut emmener le DCU. »*

Reste à savoir si les spectateurs seront prêts à suivre un héros aussi imparfait que son créateur. Réponse le 22 août sur HBO Max.

Le 22 août marquera bien plus qu’une simple sortie de série : ce sera le test grandeur nature de la vision Gunn pour le DCU. Entre héritage du DCEU, expérimentations narratives et enjeux stratégiques pour Superman: Legacy, Peacemaker incarne à lui seul les promesses - et les risques - de cette nouvelle ère. *« On construit quelque chose de brut, d’honnête, et parfois de très laid »*, assumait récemment le réalisateur. Après tout, si le Pacificateur a survécu à l’apocalypse du DCEU, peut-être que ce chaos créatif est exactement ce dont DC avait besoin.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, *Peacemaker* S2... Le seul spin-off qui survit à l’apocalypse DC comme un cafard sous une bombe nucléaire. Gunn nous vend son "cameo qui va tout changer" comme si c’était la révélation de l’Arche d’Alliance, alors qu’on sait tous que c’est soit Waller en mode *"J’ai survécu à deux timelines, bitch"*, soit un Green Lantern qui va se prendre un raton laveur dans la gueule. Mais bon, après *The Flash*, un type qui parle à son casque en tuant des gens avec la grâce d’un éléphant en roller, c’est *fatalement* rafraîchissant. Le DCU a trouvé son mascot : un psychopathe charismatique et un budget qui fait pleurer *The Marvels*. Okey, on signe.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic