Actualité

James Gunn lie explicitement *The Peacemaker* saison 2 à *Man of Tomorrow* : une précurseur stratégique pour la DCU
Actualité

Il y a 33 jours

James Gunn lie explicitement *The Peacemaker* saison 2 à *Man of Tomorrow* : une précurseur stratégique pour la DCU

La saison 2 de *The Peacemaker* s’impose comme la pierre angulaire du futur *Man of Tomorrow*, selon James Gunn. Le réalisateur, architecte de la DCU, confirme que cette série HBO Max n’est autre qu’une **"préquelle directe"** du film attendu pour juillet 2027, révélant une stratégie narrative audacieuse. Entre apparitions des *Justice Gang* et indices sur la rivalité Superman/Lex Luthor, cette annonce redéfinit les attentes pour un univers cinématographique en pleine reconstruction.

A retenir :

  • Préquelle officielle : James Gunn qualifie la saison 2 de *The Peacemaker* de **"préquelle directe"** de *Man of Tomorrow*, un lien narratif sans précédent dans la DCU.
  • Stratégie chronologique : Malgré les sorties intermédiaires (*Supergirl*, *Lanterns*), Gunn insiste sur le caractère **"direct"** de cette connexion, défiant les attentes des fans.
  • Lex Luthor en armure : Les images promocionales suggèrent un alliance forcée entre Superman et son ennemi juré contre une menace commune, relançant les spéculations sur le titre *Man of Tomorrow*.
  • Succès commercial : *Superman* (2025) a franchi les 600M$ au box-office, validant la vision de Gunn et posant des bases solides pour la *Saga de Superman*.
  • Justice Gang en embuscade : Des membres clés de l’équipe, comme Amanda Waller, pourraient jouer un rôle pivot dans la transition vers *Man of Tomorrow*.

Une révélation qui bouscule la timeline de la DCU

Quand James Gunn a pris les rênes de DC Studios en 2022, peu imaginaient que *The Peacemaker* — une série dérivée de *Suicide Squad* (2021) centrée sur un anti-héros marginal — deviendrait un maillon essentiel de la relance cinématographique. Pourtant, le 13 février 2025, le réalisateur a créé la surprise en annonçant sur Instagram que la saison 2 de *The Peacemaker*, diffusée ce même jour sur HBO Max, servirait de **"préquelle directe"** à *Man of Tomorrow*, son prochain film Superman prévu pour le 9 juillet 2027. Une déclaration qui a immédiatement suscité des questions : comment une série comique et violente, centrée sur Christopher Smith (interprété par John Cena), peut-elle préparer le terrain pour un blockbuster aussi ambitieux ?

La réponse réside dans l’architecture narrative de la DCU. Contrairement à Marvel, qui privilégie des connexions linéaires, Gunn et son coéquipier Peter Safran misent sur des ponts thématiques. La saison 1 de *The Peacemaker* introduisait déjà des éléments clés du lore DC, comme les Butterflies (des parasites extraterrestres) ou les références à Project Starfish. La saison 2, elle, promet d’aller plus loin en intégrant des personnages liés à la Justice Gang — l’équipe qui, dans les comics, précède la Justice League. Des rumeurs évoquent même l’apparition de Mister Terrific ou de Doctor Fate, deux figures majeures du mythe Superman.

Mais c’est surtout la rivalité Superman/Lex Luthor qui semble au cœur de cette transition. Les images promocionales de *Man of Tomorrow* montrent les deux hommes côte à côte, vêtus d’armures futuristes, suggérant une alliance contre nature. Une dynamique qui rappelle *Batman v Superman* (2016), mais avec une approche plus nuancée, comme l’explique un proche de la production : *"Gunn veut explorer l’idée que Luthor, malgré son ego, pourrait être le seul capable de sauver Metropolis… à condition que Superman accepte de partager le pouvoir."* Une thématique déjà effleurée dans *Superman* (2025), où Luthor (interprété par Nicholas Hoult) était présenté comme un génie méprisé plutôt qu’un vilain caricatural.


Entre *Supergirl* et *Lanterns* : une timeline sous tension

L’annonce de Gunn soulève une question cruciale : comment concilier cette précurseur avec les autres projets DCU prévus d’ici 2027 ? En 2026, pas moins de trois productions majeures doivent sortir : *Supergirl* (avec Sasha Calle), *Lanterns* (une série HBO Max centrée sur Hal Jordan et John Stewart), et *Clayface* (un film d’horreur). Des œuvres qui, a priori, n’ont aucun lien direct avec *Man of Tomorrow*. Pourtant, Gunn a répondu avec fermeté à un fan sceptique : *"Directement."*

Plusieurs hypothèses émergent pour expliquer cette apparente contradiction. La première : l’utilisation de flashbacks ou de récits non linéaires. *Man of Tomorrow* pourrait s’ouvrir sur des scènes issues de *The Peacemaker* saison 2, comme ce fut le cas pour *WandaVision* et *Doctor Strange in the Multiverse of Madness*. Une technique qui permettrait de créer un sentiment de continuité sans alourdir le scénario. La seconde hypothèse, plus audacieuse, suggère que *The Peacemaker* saison 2 se déroulerait en réalité après les événements de *Man of Tomorrow*, utilisant des retours en arrière pour éclairer le passé. Une structure narrative proche de *Dark* (Netflix), mais inédite pour un univers super-héroïque.

Un élément clé pourrait être le personnage d’Amanda Waller (Viola Davis), présente dans *The Peacemaker* et dont le rôle dans la DCU s’annonce central. Selon des fuites, Waller manipulerait les événements de *Man of Tomorrow* depuis l’ombre, utilisant Luthor comme pion. Une théorie renforcée par les propos de Gunn lors d’une interview pour Variety : *"Waller est la seule à voir le tableau d’ensemble. Elle sait que pour sauver le monde, il faut parfois sacrifier des héros."* Une phrase qui résonne étrangement avec le titre *Man of Tomorrow* — et si le "homme de demain" n’était pas Superman, mais bien Luthor ?


Lex Luthor : de l’ennemi juré au sauveur ambigu

Les images promocionales de *Man of Tomorrow* ont marqué les esprits : Superman et Lex Luthor, côte à côte, vêtus d’armures high-tech, faisant face à une menace invisible. Un visuel qui contraste avec les représentations traditionnelles du duo, où Luthor incarne le mal absolu. Pourtant, cette évolution n’est pas sans précédent. Dans les comics, notamment dans *Superman: Red Son* (2003) ou *Injustice* (2013), Luthor a déjà endossé le rôle de sauveur malgré lui, souvent par pragmatisme plutôt que par altruisme.

Pour *Man of Tomorrow*, Gunn semble s’inspirer de ces récits alternatifs. Les rumeurs évoquent une intrusion extraterrestre — peut-être liée aux New Gods de Jack Kirby — qui forcerait les deux hommes à collaborer. Une dynamique que le réalisateur a déjà explorée dans *Guardians of the Galaxy Vol. 3* (2023), où des ennemis historiques (comme Rocket et le High Evolutionary) devaient s’allier pour survivre. *"Gunn adore les duos improbables"*, confirme un scénariste ayant travaillé sur *The Suicide Squad*. *"Il voit en Luthor un miroir déformé de Superman : même intelligence, même détermination, mais une morale inversée."*

Cette approche pourrait aussi répondre à une critique récurrente des films Superman : leur manque de complexité morale. Depuis *Man of Steel* (2013), les adaptations peinent à donner à Luthor une profondeur psychologique. Nicholas Hoult, qui incarne le personnage depuis *Superman* (2025), a d’ailleurs évoqué cette dimension dans une interview pour Empire : *"Lex n’est pas un méchant qui veut détruire le monde. Il veut le contrôler, parce qu’il pense être le seul capable de le faire tourner rond."* Une nuance qui, si elle est creusée dans *Man of Tomorrow*, pourrait offrir une nouvelle lecture du mythe.

Reste une question : quel sera le coût de cette alliance ? Les comics regorgent d’exemples où Luthor trahit ses alliés (comme dans *Superman: Secret Origin*). Une trahison qui, si elle intervenait dans *Man of Tomorrow*, pourrait servir de catalyseur pour la *Saga de Superman* — un arc narratif que Gunn a évoqué comme une **"épopée en cinq actes"**, incluant *Supergirl* et un potentiel *Justice League*.


La *Saga de Superman* : une reconstruction méthodique

Avec *Man of Tomorrow*, James Gunn clôt ce qu’il appelle la **"première phase"** de sa *Saga de Superman*, lancée avec le film *Superman* en 2025. Un projet qui, rappelons-le, a sauvé la DCU d’un effondrement critique. Après l’échec de *The Flash* (2023) et les polémiques autour d’*Aquaman 2*, *Superman* a non seulement rapporté 600M$, mais aussi redéfini les attentes. *"On nous avait dit que les super-héros étaient morts au cinéma. On a prouvé le contraire"*, déclarait Gunn lors de la CinemaCon 2025.

Pourtant, le succès de *Superman* repose sur un paradoxe : il a ignoré les attentes des fans. Pas de Krypton en flammes, pas de combat contre Zod, mais une histoire centrée sur l’humanité de Clark Kent. Une approche que *Man of Tomorrow* semble prolonger, en misant sur des enjeux terre-à-terre malgré son titre évocateur. *"Ce n’est pas une histoire sur le futur, mais sur ce qu’on est prêt à sacrifier pour y arriver"*, expliquait un membre de l’équipe créative sous couvert d’anonymat.

Cette philosophie se retrouve dans le choix des acteurs. Henry Cavill, icône du rôle, a été remplacé par David Corenswet, un inconnu relatif. Un risque calculé, comme le souligne l’analyste Jeff Bock (Exhibitor Relations) : *"Gunn a compris que pour relancer Superman, il fallait casser les codes. Corenswet incarne un Clark plus vulnérable, plus proche de nous."* Une vulnérabilité qui pourrait être poussée à son paroxysme dans *Man of Tomorrow*, si l’on en croit les spéculations sur un twist majeur : et si le "homme de demain" n’était pas Superman, mais son fils, Jon Kent ?

Une hypothèse étayée par les comics récents, où Jon Kent a pris la relève de son père. *"Gunn adore les héritages compliqués"*, rappelle un ancien collaborateur de Marvel. *"Regardez *The Suicide Squad* : chaque personnage porte le poids de ses erreurs. Superman ne fera pas exception."* Si cette piste se confirme, *Man of Tomorrow* pourrait bien être le premier film à explorer la transmission du manteau de Superman — un thème jamais abordé au cinéma.


HBO Max et DCU : une symbiose nécessaire

La décision de faire de *The Peacemaker* saison 2 une précurseur de *Man of Tomorrow* illustre une stratégie plus large : l’intégration totale entre cinéma et séries. Depuis le rachat de Warner Bros. par Discovery, la synergie entre HBO Max et DCU est devenue une priorité. *"On ne peut plus se permettre de traiter le cinéma et la télé comme deux mondes séparés"*, déclarait David Zaslav, PDG de Warner Bros. Discovery, en 2024.

Cette approche a déjà porté ses fruits. *The Peacemaker* saison 1 avait relancé l’intérêt pour *Suicide Squad*, tandis que *Superman* (2025) a bénéficié d’une campagne marketing incluant des épisodes spéciaux de *Titans* et *Doom Patrol*. Pour *Man of Tomorrow*, la logique est poussée plus loin : la série prépare activement le film, avec des scènes clés qui pourraient être réutilisées dans les bandes-annonces. *"Imaginez un épisode de *The Peacemaker* qui se termine sur un cliffhanger lié à Luthor, puis la bande-annonce de *Man of Tomorrow* qui révèle la suite. C’est du marketing intelligent"*, analyse Paula Parisi, experte en stratégies transmedia.

Reste à savoir si les spectateurs suivront. Les séries DC sur HBO Max ont des audiences inégales : *Titans* a séduit, mais *Doom Patrol* a peiné à fidéliser. *The Peacemaker* saison 1, avec son ton décalé, a divisé — un risque que la saison 2 devra surmonter pour jouer son rôle de précurseur. *"Gunn mise sur l’audace, mais il faut que le public suive"*, prévient Mark Hughes, journaliste pour Forbes. *"Si la saison 2 déçoit, *Man of Tomorrow* partira avec un handicap."*

Un défi de taille, mais que Gunn semble prêt à relever. Lors d’une récente conférence, il a comparé sa méthode à celle de Kevin Feige chez Marvel : *"On construit un univers, pas juste des films. Chaque pièce doit avoir sa place, même si ce n’est pas évident tout de suite."* Avec *The Peacemaker* saison 2 et *Man of Tomorrow*, la DCU franchit une étape décisive — celle où les séries ne sont plus des spin-offs, mais des fondations.

La confirmation de James Gunn transforme *The Peacemaker* saison 2 en un objet cinématographique à part entière, bien au-delà de son statut de série. En liant explicitement cette œuvre à *Man of Tomorrow*, le réalisateur réaffirme sa volonté de réinventer la DCU par des connexions audacieuses, où chaque projet — qu’il soit sur grand ou petit écran — participe à une narration cohérente. Avec un Lex Luthor plus ambigu que jamais, une Amanda Waller tirant les ficelles, et un Superman confronté à son héritage, *Man of Tomorrow* s’annonce comme bien plus qu’un simple blockbuster : une réflexion sur le sacrifice et la transmission.

Pour les fans, l’enjeu est double : découvrir comment *The Peacemaker* prépare ce terrain, et surtout, accepter une vision de Superman qui bouscule les conventions. Après le succès critique et commercial de *Superman* (2025), Gunn a les moyens de ses ambitions. Mais le pari reste risqué : et si le public, habitué aux récits manichéens, ne suivait pas cette complexité ? Une question qui trouvera sa réponse le 9 juillet 2027 — et d’ici là, chaque épisode de *The Peacemaker* sera scruté comme jamais.

Une chose est sûre : avec cette annonce, la DCU entre dans une nouvelle ère, où séries et films ne font plus qu’un. Une stratégie qui, si elle réussit, pourrait bien redéfinir les règles du cinéma de super-héros pour les années à venir.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, la DCU qui joue aux Lego avec sa timeline... *The Peacemaker* S2 en précurseur de *Man of Tomorrow* ? **Okey**, Gunn, on te suit. Mais attention à ne pas transformer ton *utopie* de franchise cohérente en un puzzle où même Amanda Waller perdrait ses notes. Parce que si Luthor devient le héros malgré lui, on va finir par croire que la vraie menace, c’est les scénaristes qui ont trop regardé *Dark* en buvant du Red Bull. *"Parfois, pour sauver le monde, il faut sacrifier des héros"* – ou juste un peu de logique narrative, Waller.

Ils en parlent aussi

Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic