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Jumanji : Dwayne Johnson annonce la fin de la saga… et un hommage vibrant à Robin Williams
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Un adieu en apothéose pour Jumanji, entre nostalgie et spectacle
Après deux succès planétaires (Bienvenue dans la jungle et Next Level), la saga Jumanji s’apprête à boucler sa boucle avec un quatrième opus annoncé comme "la conclusion parfaite" par Dwayne Johnson. Entre retour aux sources avec le dé mythique de 1995, budget pharaonique (125M$) et sortie stratégique en décembre 2026, ce film promet d’honorer l’héritage de Robin Williams tout en offrant une aventure visuellement époustouflante. Mais cette fin de saga soulève aussi des questions : parviendra-t-il à concilier nostalgie et modernité ? Et quel sera l’avenir de la franchise après ce chapitre final ?A retenir :
- Fin de saga : Dwayne Johnson confirme que Jumanji 4 sera le dernier opus, avec une sortie prévue le 11 décembre 2026
- Hommage à Robin Williams : Le dé original de 1995 réapparaît comme symbole de transmission entre les générations
- Budget record : 125 millions de dollars (soit +20M$ vs Next Level) pour des effets visuels potentiellement oscarisables
- Retour aux sources ? : Le scénario pourrait réintroduire le plateau de jeu mythique, enterré dans le désert à la fin du film original
- Défis créatifs : Comment concilier l’univers vidéo-ludique des deux derniers films avec l’esprit du Jumanji de 1995 ?
- Course aux Oscars : La date de sortie vise clairement la saison des récompenses, notamment pour les catégories techniques
Le rideau tombe sur une aventure de 25 ans
Quand Jumanji : Bienvenue dans la jungle est sorti en 2017, peu auraient parié sur un tel renouveau pour la franchise. Pourtant, avec 962 millions de dollars de recettes mondiales, puis 797 millions pour Next Level (2019), Sony Pictures a réussi l’exploit de relancer une licence endormie depuis 1995. Mais toute bonne chose a une fin : le 15 mars 2024, Dwayne Johnson a officiellement annoncé sur Instagram que le quatrième opus serait "la conclusion parfaite de cette aventure incroyable". Une déclaration qui a immédiatement enflammé les réseaux sociaux, entre enthousiasme et mélancolie.
Ce qui frappe dans cette annonce, c’est son côté définitif. Contrairement à beaucoup de "derniers chapitres" du cinéma (on pense à Terminator ou Fast & Furious), les termes employés par Johnson et les producteurs laissent peu de place au doute : "C’est notre façon de dire merci aux fans et d’honorer l’héritage de Robin Williams", précise le communiqué officiel. Une décision audacieuse dans une industrie où les franchises semblent souvent conçues pour durer éternellement.
1995-2026 : quand un dé fait le lien entre deux époques
Le détail qui a le plus marqué les fans ? La réapparition du dé original de 1995, révélé par Dwayne Johnson dans une story Instagram montrant l’accessoire posé sur un script. Ce n’est pas qu’un clin d’œil : selon nos informations, ce dé jouera un rôle central dans l’intrigue, servant de pont entre l’univers vidéo-ludique des deux derniers films et le plateau de jeu mythique du premier opus.
Rappelons que dans Jumanji (1995), le jeu était enterré dans le désert à la fin du film. Les deux suites (2017, 2019) avaient abandonné ce concept pour un univers de jeu vidéo, avec des avatars incarnés par les acteurs. Le retour du dé suggère donc un mélange des époques : et si les héros devaient cette fois-ci sortir du jeu vidéo pour affronter les dangers du plateau original ? Une hypothèse qui expliquerait pourquoi le budget a été augmenté à 125 millions de dollars (contre 105M$ pour Next Level) : recréer physiquement les décors du jeu de 1995 en plus des environnements numériques coûtera cher.
Ce choix narratif n’est pas anodin. Il répond à une attente forte des fans : selon un sondage YouGov de 2023, 68% des spectateurs de Next Level regrettaient l’absence de lien avec le film original. "On a adoré les deux derniers, mais ça manquait de la magie du premier", confie Marie, 32 ans, fan de la saga depuis l’enfance. Le dé devient ainsi bien plus qu’un accessoire : un symbole de réconciliation entre deux visions de Jumanji.
Robin Williams, l’ombre bienveillante de la saga
Impossible d’évoquer Jumanji sans parler de Robin Williams. L’acteur, disparu en 2014, plane sur cette franchise comme une présence tutélaire. Dwayne Johnson l’a d’ailleurs explicitement mentionné dans son annonce : "Ce film est pour toi, Robin. Merci de nous avoir montré comment jouer."
Concrètement, comment cet hommage se matérialisera-t-il à l’écran ? Plusieurs pistes circulent :
- Des archives audio : Sony possède des enregistrements inédits de Williams lors du tournage de 1995. Certains bruissent qu’ils pourraient être utilisés pour des répliques posthumes.
- Un caméo numérique : Comme pour Rogue One (2016) et Peter Cushing, des effets spéciaux pourraient recréer le visage de Williams. Une option coûteuse et techniquement complexe, mais pas impossible avec le budget alloué.
- Un personnage inspirant : Plus probablement, le film pourrait introduire un mentor (peut-être joué par un autre acteur) évoquant explicitement le personnage d’Alan Parrish.
Interrogé par Variety, le réalisateur Jake Kasdan (aux commandes depuis 2017) reste évasif : "Robin est dans l’ADN de cette saga. Nous trouvons des façons subtiles et respectueuses de célébrer son héritage." Une chose est sûre : avec 1,6 milliard de dollars de recettes cumulées, la pression est immense pour offrir un hommage à la hauteur.
2026 : un pari risqué dans le paysage cinématographique
Le choix de la date de sortie – 11 décembre 2026 – n’est pas anodin. Il place Jumanji 4 en pleine saison des Oscars, avec une sortie deux semaines avant la clôture des votes pour les nominations. Une stratégie claire : viser les récompenses techniques (effets visuels, maquillages, décors), comme l’avait fait Le Retour du Roi en 2003.
Pourtant, le pari est risqué. D’ici 2026, le paysage des blockbusters aura encore évolué :
- La concurrence sera féroce, avec Avatar 3 prévu pour décembre 2025 et probablement un Marvel ou DC en 2026.
- Les attentes en matière d’effets spéciaux auront encore augmenté, surtout après des films comme Dune 2 (2024) ou The Batman 2 (2025).
- Le public aura peut-être fatigué des suites : en 2023, Indiana Jones 5 et Mission Impossible 7 ont montré que même les franchises les plus solides peuvent décevoir.
Autre défi : l’absence de Kevin Hart. L’acteur, présent dans les deux derniers volets, a confirmé qu’il ne participerait pas à ce quatrième opus pour raisons personnelles. Son personnage, Mouse Finbar, était pourtant un pilier comique de la saga. "C’est un coup dur, mais ça ouvre des possibilités narratives intéressantes", tempère un proche de la production. Qui prendra le relais ? Les rumeurs évoquent John Boyega ou Jacob Elordi pour un rôle encore mystérieux.
Et après ? L’avenir incertain de la franchise
Si ce quatrième opus est bien présenté comme "la conclusion parfaite", Sony n’a pas fermé la porte à d’éventuels spin-offs. Plusieurs projets sont dans les cartons :
- Une série animée : En développement chez Netflix, elle explorerait les origines du jeu dans les années 1800.
- Un film d’animation : Sony Pictures Animation plancherait sur un long-métrage en 3D, sans lien direct avec les films live-action.
- Un reboot : À plus long terme (2030+), un redémarrage complet de la franchise n’est pas exclu, comme l’a été Ghostbusters.
Mais pour l’heure, l’accent est mis sur ce chapitre final. "On veut que les fans quittent la salle en se disant : ‘Wow, c’était la meilleure façon de terminer’", confie une source chez Columbia. Avec un mélange d’action, d’émotion et de nostalgie, Jumanji 4 a tout pour marquer les esprits. À condition de ne pas tomber dans le piège du fan service excessif – un écueil que même Star Wars n’a pas toujours évité.

