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Kit Harington et Sophie Turner : quand les "frère et sœur" de
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Il y a 12 heures

Kit Harington et Sophie Turner : quand les "frère et sœur" de

De Jon Snow à l’amant maudit : comment Kit Harington et Sophie Turner ont transformé leur alchimie fraternelle de Game of Thrones en une relation passionnée (et déstabilisante) à l’écran dans The Dreadful, leur nouveau film d’horreur gothique inspiré de la Guerre des Roses.

A retenir :

  • The Dreadful : le film d’horreur gothique où Kit Harington et Sophie Turner passent des rôles de frère et sœur dans Game of Thrones à ceux d’amants maudits, un choix audacieux qui a provoqué un "choc culturel" sur le plateau.
  • "Monter sur une caisse pour l’embrasser, c’était… particulier" : Kit Harington révèle les coulisses techniques (et inconfortables) du tournage, avec une différence de taille de 30 cm entre les deux acteurs.
  • Inspiré par la Guerre des Roses (XVe siècle), le film transpose le duo dans une intrigue historique sombre, où leur complicité réelle a rendu les scènes intimes encore plus surréalistes : "Un moment, j’ai réalisé : ‘Attends, c’est mon frère !’", confie Sophie Turner.
  • Entre rire et gêne : comment les deux acteurs ont géré ce virage à 180 degrés, entre ajustements physiques improbables et souvenirs de leur passé à Westeros.
  • Date de sortie toujours secrète : pourquoi ce projet mystérieux pourrait bien marquer un tournant dans la carrière post-Game of Thrones des deux stars.

Quand la fiction dépasse la réalité : le défi "inceste" de Kit Harington et Sophie Turner

Imaginez un instant : après huit saisons à incarner des frères et sœurs unis (et parfois divisés) par le sang dans Game of Thrones, Kit Harington et Sophie Turner se retrouvent soudain propulsés dans une histoire d’amour torride, où leurs personnages s’embrassent, se déchirent et finissent par sceller leur destin dans une malédiction gothique. C’est le pari osé de The Dreadful, un film d’horreur historique qui joue avec les codes du mélodrame et du surnaturel, tout en poussant ses acteurs dans une zone de confort… pour le moins inattendue.

Pour Kit Harington, connu mondialement pour son rôle de Jon Snow – personnage stoïque et souvent mal à l’aise avec les démonstrations d’affection –, ce changement de registre était un défi à la fois artistique et psychologique. "Passer de ‘tu es ma sœur’ à ‘tu es l’amour de ma vie’ en l’espace de quelques mois, c’était… déstabilisant", a-t-il confié lors d’une interview récente. Une transition d’autant plus complexe que leur alchimie à l’écran dans Game of Thrones reposait sur une relation fraternelle profonde, presque sacrée pour les fans.

"Monter sur une caisse pour l’embrasser" : les coulisses (très) physiques du tournage

Mais le malaise ne venait pas seulement du scénario. Une différence de taille de 30 centimètres entre Kit Harington (1,73 m) et Sophie Turner (1,65 m) a imposé des solutions techniques pour le moins… créatives. "Il a fallu bricoler des caisses en bois, ajuster les angles de caméra, et parfois, je me suis retrouvé perché comme un enfant sur un tabouret pour que nos visages soient au même niveau", raconte l’acteur avec un rire gêné. Une anecdote qui, malgré son côté comique, souligne l’absurdité des contraintes physiques au cinéma – surtout quand il s’agit de tourner des scènes censées être passionnées.

Sophie Turner, de son côté, a évoqué un "choc culturel" en découvrant l’ampleur des scènes intimes écrites dans le script. "Je me souviens avoir feuilleté les pages en me disant : ‘Mais… on est censés faire TOUT ça ?’", a-t-elle confié à Vogue UK. Le plus surprenant ? Leur complicité hors écran, forgée pendant près d’une décennie sur les plateaux de Game of Thrones, a paradoxalement rendu ces moments encore plus étranges. "À un moment, j’ai regardé Kit et j’ai pensé : ‘Attends, c’est mon frère. On est en train de faire un truc… très bizarre.’"


Ironie du sort, le film s’inspire directement de la Guerre des Roses (XVe siècle), un conflit dynastique où les alliances et les trahisons familiales rappellent étrangement l’univers de Westeros. Dans The Dreadful, leurs personnages sont deux amants maudits, liés par un destin bien plus sombre que les querelles de pouvoir des Stark. Un clin d’œil involontaire (ou pas) à leur passé commun, qui n’a pas échappé aux acteurs. "C’était comme si l’Histoire nous jouait un tour", plaisante Harington.

Entre rire et gêne : comment ils ont (vraiment) vécu ce tournage

Alors, comment survit-on à un tel bouleversement ? Pour Sophie Turner, la clé était de dédramatiser. "On a fini par en rire, parce que sinon, on aurait craqué. Entre les caisses en bois, les regards gênés de l’équipe technique et nos éclats de rire nerveux, c’était… un mélange de tragédie et de comédie." Kit Harington, lui, avoue avoir puisé dans son expérience théâtrale pour "désactiver" son cerveau. "Il fallait se dire : ‘OK, là, je ne suis plus Jon Snow, ni le frère de Sansa. Je suis un autre personnage, dans une autre époque.’ Mais bon, parfois, la réalité rattrapait la fiction."

Leur réalisateur, dont le nom reste encore confidentiel, aurait d’ailleurs encouragé cette ambiguïté. Selon une source proche du tournage, il leur aurait même suggéré d’utiliser leur passé commun comme carburant dramatique : "Il nous a dit : ‘Votre gêne, c’est de l’or pour le film. Ne la cachez pas, assumez-la.’" Une approche qui, si elle a pu sembler risquée, a finalement donné naissance à des scènes chargées d’une tension palpable – entre désir et culpabilité.

Pourquoi The Dreadful pourrait bien être LE projet qui les libère de Game of Thrones

Au-delà de l’anecdote, ce film représente bien plus qu’un simple divertissement gothique. Pour deux acteurs souvent réduits à leurs rôles dans Game of Thrones, c’est une occasion de prouver leur étendue – et de casser les attentes du public. Kit Harington, en particulier, en a assez des clichés du "héros silencieux". "Je veux jouer des personnages qui tremblent, qui mentent, qui aiment de manière destructrice. Pas juste des gars avec une épée et un regard sombre."

Quant à Sophie Turner, après des rôles dans des blockbusters (X-Men, Josie and the Pussycats) et une incursion dans la comédie (Do Revenge), ce film marque un retour à un cinéma plus artisanal, où l’émotion prime sur les effets spéciaux. "C’était rafraîchissant de tourner quelque chose où tout repose sur les regards, les silences, la chimie entre les acteurs. Pas sur des explosions ou des dragons."


Reste une question : le public sera-t-il prêt à les voir sous un jour aussi différent ? Les premières rumeurs autour du film suggèrent une ambiance à mi-chemin entre Crimson Peak (Guillermo del Toro) et Rebecca (Alfred Hitchcock), avec une touche de folie shakespearienne. Si la date de sortie reste secrète, une chose est sûre : The Dreadful a déjà accompli son premier exploit – transformer deux "frère et sœur" en amants maudits, sans que personne ne s’y attende.

"On a cassé un tabou" : la réaction des fans et l’avenir du duo

Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Certains fans de Game of Thrones avouent leur malaise : "Je ne pourrai jamais les voir autrement que comme Jon et Sansa, c’est trop bizarre !", écrit un utilisateur sur Twitter. D’autres, au contraire, saluent leur audace. "Enfin ! Ils prouvent qu’ils sont des acteurs, pas juste des visages de la pop culture."

Kit Harington et Sophie Turner, eux, semblent avoir tourné la page. Interrogés sur une éventuelle suite ou une nouvelle collaboration, ils restent évasifs, mais pas fermés. "Never say never", glisse Turner avec un sourire. Quant à Harington, il préfère en rire : "La prochaine fois, on fera un film où on joue père et fille. Comme ça, on aura fait le tour des dynamiques familiales !"

Une chose est certaine : avec The Dreadful, ils ont marqué un coup d’éclat. Et si le film tient ses promesses, il pourrait bien devenir culte – ne serait-ce que pour avoir osé là où personne n’aurait imaginé.

The Dreadful n’est pas qu’un film d’horreur gothique de plus. C’est une expérience limite, où Kit Harington et Sophie Turner ont choisi de jouer avec le feu – celui des attentes du public, des tabous cinématographiques, et de leur propre histoire à l’écran. Entre caisses en bois, éclats de rire nerveux et scènes chargées d’une tension presque incestueuse, leur performance promet d’être aussi fascinante que dérangeante. Maintenant, une seule question reste en suspens : le public osera-t-il les suivre dans cette descente aux enfers ?
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Kit Harington et Sophie Turner, de Jon Snow et Sansa à amants maudits ? C'est un saut de l'ange, mais ils l'ont fait avec classe. Leur alchimie à l'écran, même dans des rôles aussi différents, reste palpable. Un défi artistique qui pourrait bien les libérer de Game of Thrones.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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