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De la télévision allemande au streaming : comment Knossi a transformé ses débuts dans Richterin Barbara Salesch en un phénomène Twitch
A retenir :
- Un live exceptionnel de 24h avec RTL où Knossi a dévoilé les coulisses de Richterin Barbara Salesch, l'émission judiciaire qui a lancé sa carrière médiatique.
- Des archives inédites de 2009 révèlent son jeu d'acteur face à Barbara Salesch et Bernd Römer, avec des anecdotes sur la pression des tournages.
- Entre scripts notés et attente de 3 mois pour réapparaître, Knossi compare la rigueur TV à ses défis actuels comme 7 vs. Wild.
- Un événement caritatif qui a permis de collecter des dons, tout en montrant comment son expérience télévisuelle influence encore son succès sur Twitch (3,5M d'abonnés).
Des débuts télévisés qui ont tout changé
Avant de devenir le roi des streams casino sur Twitch, Jens "Knossi" Knossalla a fait ses armes dans un décor bien différent : le tribunal fictif de Richterin Barbara Salesch. Cette émission judiciaire allemande, diffusée de 1999 à 2012 puis relancée en 2022 sous le nom Barbara Salesch – Das Strafgericht, était un mélange unique de fiction et de réalité. Les acteurs amateurs y incarnaient accusés, témoins ou avocats, avec des scripts inspirés de vrais cas juridiques. Pour Knossi, alors âgé d’une vingtaine d’années, cette expérience a été bien plus qu’un simple rôle : "C’était ma vie", a-t-il confié lors d’un live récent.
Le format exigeait une préparation minutieuse. Les participants recevaient leurs textes trois semaines à l’avance, avec l’obligation de les maîtriser parfaitement. Chaque prestation était évaluée, et il fallait attendre trois mois avant de pouvoir revenir à l’écran. Une discipline qui a marqué Knossi : "J’avais toujours peur de mal faire, mais c’était incroyable d’apprendre à gérer la pression". Une pression qu’il retrouve aujourd’hui, mais sous une autre forme, face à des milliers de viewers en direct.
Ce qui rend cette période encore plus mémorable, ce sont les rencontres. Barbara Salesch, la juge emblématique, et Bernd Römer, figure juridique de l’émission, ont joué un rôle clé dans son apprentissage. Leur collaboration a dépassé le cadre professionnel : lors du live du 20 novembre 2025, les trois se sont retrouvés dans le bureau de la juge pour visionner des archives de 2009. On y voit un Knossi jeune, déjà intense dans ses rôles, alternant entre accusé, témoin ou plaignant avec une énergie qui annonçait déjà son futur succès.
"On tournait 12 épisodes par jour" : les coulisses d’un tournage marathon
Ce que peu de gens savent, c’est l’envers du décor de Richterin Barbara Salesch. Contrairement aux séries classiques, l’émission fonctionnait comme une usine à épisodes : 12 affaires étaient tournées en une seule journée. Les acteurs enchaînaient les scènes sans répit, avec des costumes changés à la hâte entre deux prises. Knossi se souvient : "On avait à peine le temps de souffler. Un jour, j’ai joué un voleur le matin et un avocat l’après-midi !"
Cette cadence infernale avait un but : recréer l’atmosphère d’un vrai tribunal, où les affaires s’enchaînent sans temps mort. Les décors, inspirés de salles d’audience réelles, et les scripts basés sur des cas juridiques authentiques, donnaient une impression de réalisme qui a séduit des millions de téléspectateurs. Pour Knossi, cette immersion forcée a été une école de polyvalence : "Apprendre à switcher d’un personnage à l’autre en quelques minutes, c’est ce qui m’a le plus servi plus tard, quand j’ai dû gérer des streams improvisés".
Un détail surprenant ? Les "juges" comme Barbara Salesch n’avaient aucun script. Leur réaction devait être spontanée, comme dans un vrai procès. Une méthode qui ajoutait une dose d’imprévu, forçant les acteurs à rester sur le qui-vive. "Parfois, elle nous faisait répéter une scène parce qu’elle voulait une réaction plus naturelle. Ça m’a appris à ne jamais me reposer sur mes lauriers", explique Knossi, visiblement marqué par cette exigence.
Du tribunal fictif aux défis extrêmes : comment Knossi réinvente son héritage TV
Le live du 20 novembre 2025 n’était pas qu’une plongée dans le passé. Organisé en partenariat avec RTL, il a aussi été l’occasion de collecter des dons pour des associations caritatives – une dimension chère à Knossi, connu pour ses engagements (tournois solidaires, collaborations avec des ONG). Pendant 24 heures, il a alterné entre révélations sur Richterin Barbara Salesch, interactions avec son public, et moments de nostalgie partagée avec Barbara Salesch et Bernd Römer.
Ce qui frappe, c’est le contraste entre cette époque et ses projets actuels. Là où Richterin Barbara Salesch imposait une structure rigide (scripts, notes, attente), ses émissions aujourd’hui, comme l’adaptation extrême de 7 vs. Wild, misent sur l’improvisation et le chaos contrôlé. Le principe ? Enfermer des candidats dans un container pendant des jours, avec des défis de survie diffusés en direct. "Avant, je devais suivre un texte à la lettre. Maintenant, je crée des concepts où tout peut déraper – et c’est ça qui plaît aux viewers", résume-t-il.
Pourtant, malgré ces différences, Knossi voit un fil conducteur : la gestion du stress. Que ce soit face à une juge exigeante ou devant 50 000 spectateurs en ligne, la pression reste la même. La différence ? "À la télé, une erreur pouvait me coûter mon rôle. Aujourd’hui, une erreur peut devenir virale… et c’est souvent positif !" Une philosophie qui explique pourquoi il ose des formats aussi risqués que 7 vs. Wild, où l’imprévu est roi.
Barbara Salesch, Bernd Römer et Knossi : une alchimie qui dépasse les écrans
L’un des moments les plus émouvants du live a été la reconstitution d’une scène de 2009, où Knossi jouait un accusé face à Barbara Salesch. En revoyant les images, la juge a souligné son "présence naturelle", tandis que Bernd Römer a rigolé en se rappelant comment Knossi improvisait parfois des répliques pour relancer le débat. "Tu avais déjà ce côté provocateur qui marche si bien aujourd’hui sur Twitch !", lui a lancé Römer.
Cette complicité va au-delà de la nostalgie. Barbara Salesch, aujourd’hui retraitée des tournages, suit avec intérêt la carrière de Knossi : "Je ne comprends pas tout ce qu’il fait sur Twitch, mais je vois qu’il a gardé cette énergie qui faisait de lui un bon acteur. Le fond reste le même : captiver un public". Une analyse que partage Knossi : "Eux m’ont appris à jouer avec les émotions. Maintenant, je le fais juste avec d’autres outils : un micro, une caméra, et des viewers qui réagissent en temps réel".
Le live s’est conclu sur une promesse : celle d’une collaboration future entre les trois. Sans dévoiler de détails, Knossi a évoqué un projet mêlant "justice, improvisation et streaming". "Ce serait un mélange de ce qu’on a fait avant et de ce que je fais maintenant. Un truc hybride, comme ma carrière", a-t-il glissé, mystérieux. Une chose est sûre : après ce retour aux sources, son public attend la suite avec impatience.
Pourquoi ce live marque un tournant dans la carrière de Knossi
À première vue, revisiter Richterin Barbara Salesch pourrait sembler un simple coup de nostalgie. Mais pour Knossi, c’était bien plus : une déclaration d’intention. En montrant comment son passé télévisuel influence encore son présent, il rappelle que son succès sur Twitch n’est pas dû au hasard. La rigueur des tournages, l’adaptabilité face aux imprévus, et cette capacité à captiver un public – tout cela, il l’a appris devant les caméras de RTL.
Surtout, ce live a prouvé que Knossi n’est pas qu’un streamer : c’est un créateur de contenus hybride, capable de naviguer entre les époques et les médias. Là où d’autres influenceurs se spécialisent dans un seul domaine, lui mise sur la diversité : émissions caritatives, défis extrêmes, collaborations avec des légendes de la télé… Une stratégie qui lui permet de toucher des publics variés, des nostalgiques de Richterin Barbara Salesch aux jeunes fans de gaming.
Enfin, ce retour aux sources a aussi une dimension symbolique. À une époque où le streaming est souvent critiqué pour son côté éphémère, Knossi montre qu’on peut construire une carrière durable en s’appuyant sur des fondations solides. Comme il l’a dit lui-même : "Je ne suis pas passé de la télé au streaming par hasard. Je suis passé de la télé au streaming parce que j’avais déjà tout appris là-bas".
La suite ? Peut-être un projet inédit mêlant justice et streaming, comme il l’a suggéré. Une chose est sûre : après ce voyage dans le temps, une page se tourne… et une autre s’écrit, avec le même mélange d’audace et de rigueur qui a toujours défini Knossi.

