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Liam Neeson contre un virus fongique :
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Un mélange détonant d'horreur et d'humour, avec Liam Neeson en tête d'affiche
A retenir :
- Cold Storage : Une comédie horrifique audacieuse où un virus fongique transforme humains et animaux en monstres grotesques, entre gore et humour noir.
- Liam Neeson, habitué aux thrillers d'action, incarne un expert en bioterrorisme dans un registre inédit, entre Shaun of the Dead et Zombieland.
- Un trio créatif explosif : Jonny Campbell (Dracula, 2020) à la réalisation, David Koepp (Jurassic Park, Mission Impossible) au scénario, et un casting incluant Joe Keery (Stranger Things) et Georgina Campbell (Barbarian).
- Des effets pratiques pour les infectés, une rareté dans les comédies horrifiques récentes, renforçant l'aspect viscéral du film.
- Un équilibre subtil entre horreur et autodérision, inspiré par des succès cultes du genre.
Imaginez un monde où un champignon muté transforme les humains en créatures difformes, où le sang coule à flots… mais où l’on rit aussi aux éclats. Bienvenue dans Cold Storage, la nouvelle comédie horrifique avec Liam Neeson, qui promet de bousculer les codes du genre. Le premier trailer, dévoilé le 13 novembre 2025, a déjà suscité l’enthousiasme des fans : entre gore assumé et humour décalé, le film mise sur un scénario aussi absurde que terrifiant.
Un virus fongique, mais pas celui de The Last of Us
À première vue, Cold Storage pourrait évoquer The Last of Us : un virus se propageant via des champignons, une épidémie incontrôlable, des créatures monstrueuses. Pourtant, là où la série HBO mise sur le réalisme et le drame, ce film opte pour une approche résolument parodique. Ici, pas de mélancolie post-apocalyptique, mais des séquences visuellement impressionnantes, où l’horreur côtoie l’autodérision. Les premiers extraits rappellent même le dynamisme des zombies de Zombieland, avec une touche d’absurdité proche de Shaun of the Dead.
Le virus, bien que mortel, devient prétexte à des situations ubuesques. Les infectés, aux mouvements fluides et aux designs grotesques, semblent tout droit sortis d’un cauchemar… mais d’un cauchemar qui ferait rire. Un pari audacieux, qui pourrait séduire autant les amateurs de frissons que ceux d’humour noir.
Liam Neeson en terrain inconnu : du bioterrorisme à la comédie macabre
Habitué aux rôles de justicier impitoyable ou d’espion aguerri, Liam Neeson surprend ici en incarnant Robert Quinn, un expert en bioterrorisme confronté à une menace aussi inattendue que ridicule. Loins des Taken et autres Unknown, le comédien explore un registre inédit, où l’action le dispute à la comédie. Son personnage, sérieux et méthodique, se retrouve plongé dans un chaos où le grotesque le dispute à l’horreur.
Le défi ? Garder une certaine gravité tout en naviguant dans un univers où les répliques cinglantes et les situations absurdes sont légion. Un exercice d’équilibriste que Neeson semble maîtriser, si l’on en croit les premiers retours. Après tout, qui mieux que lui pour incarner un homme confronté à l’inexplicable… avec un sourire en coin ?
Derrière la caméra : un trio créatif qui promet des étincelles
Cold Storage bénéficie d’une équipe de choc. À la réalisation, Jonny Campbell, connu pour son travail sur Dracula (2020), apporte une touche visuelle soignée, entre tension et esthétique décalée. Le scénario, signé David Koepp (Jurassic Park, Mission Impossible), mélange habilement suspense et humour. Quant au casting, il est tout aussi éclectique :
- Joe Keery (Stranger Things), en technicien débordé, apporte une touche geek et déjantée.
- Georgina Campbell (Barbarian), en collègue pragmatique, équilibre le tout avec une intensité dramatique.
Cerise sur le gâteau : le tournage a privilégié les effets pratiques pour les infectés, une rareté dans les comédies horrifiques récentes, souvent dépendantes du numérique. Un choix qui devrait renforcer l’aspect viscéral du film, tout en lui donnant une identité visuelle unique.
Entre hommages et innovation : un film qui joue avec les codes
Cold Storage ne cache pas ses influences. Entre Shaun of the Dead (pour l’humour britannique) et Zombieland (pour le rythme effréné), le film puise dans les grands noms de la comédie horrifique. Pourtant, il évite l’écueil de la simple copie grâce à son scénario original et son ton résolument moderne.
Les créateurs ont d’ailleurs insisté sur un point : l’équilibre entre horreur et comédie. Trop gore, et le public rit jaune. Trop drôle, et la tension s’évapore. Le défi ? Faire en sorte que chaque scène fasse à la fois frissonner et sourire. Un pari risqué, mais qui, s’il est réussi, pourrait bien faire de Cold Storage un futur culte du genre.
Et si tout cela partait en champignons ?
Bien sûr, certains pourraient craindre que le mélange des genres ne tourne au fiasco. Après tout, marier l’horreur et la comédie n’est pas une mince affaire. Certains critiques, comme ceux du site Bloody Disgusting, soulignent déjà le risque : "Un ton trop inégal pourrait nuire à l’immersion, surtout si les gags éclipseront les moments de tension."
Mais c’est justement ce déséquilibre assumé qui pourrait faire la force du film. Comme le rappelle David Koepp : "Nous voulions un film où le public ne sache jamais s’il doit rire ou crier. Et parfois, les deux en même temps." Un défi ambitieux, mais qui, s’il est relevé, pourrait bien marquer les esprits.
Un tournage sous le signe de l’improvisation (et des champignons)
Petite anecdote de plateau : pour préparer leurs rôles, les acteurs ont dû suivre un stage… de mycologie. Liam Neeson a même avoué avoir développé une fascination pour les champignons, au point d’en cultiver chez lui ! "Je ne regarde plus une forêt de la même manière", a-t-il confié en riant lors d’une interview.
Autre détail savoureux : certaines scènes d’action ont été tournées dans un entrepôt frigorifique réel, où les températures avoisinaient les -10°C. De quoi donner une touche de réalisme aux frissons des acteurs… et du public.
Avec Cold Storage, Liam Neeson et son équipe prennent un risque calculé : celui de mêler horreur et comédie sans tomber dans la parodie facile. Entre effets pratiques audacieux, casting éclectique et scénario déjanté, le film a tout pour surprendre. Reste à voir si le public adhérera à ce mélange explosif. Une chose est sûre : dans un paysage cinématographique souvent prévisible, une telle originalité mérite d’être saluée.
Sortie prévue en 2026 – à suivre de près, donc.

