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Marvel Zombies : Pourquoi Blade a un nouveau visage (et ce que ça révèle sur la stratégie Marvel)
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Il y a 49 jours

Marvel Zombies : Pourquoi Blade a un nouveau visage (et ce que ça révèle sur la stratégie Marvel)

Un Blade inattendu et une plongée sanglante dans le MCU

Alors que Marvel Zombies débarque le 24 septembre 2025 sur Disney+, la série animée surprend en confiant le rôle de Blade à Todd Williams (*The Last of Us*), et non à Mahershala Ali, pourtant attaché au projet live-action. Ce choix stratégique, couplé à un casting vocal 5 étoiles (Elizabeth Olsen, Simu Liu, Iman Vellani) et une esthétique gore assumée, marque une rupture avec le MCU traditionnel. Entre expérimentation narrative et laboratoire créatif, cette mini-série en 4 épisodes interroge : Marvel teste-t-elle des idées pour son Blade cinématographique, toujours en développement ? Décryptage d’un projet qui bouscule les codes, entre zombies voraces, designs revisités et stratégie d’attente calculée.

A retenir :

  • Double identité pour Blade : Todd Williams (et non Mahershala Ali) incarne le chasseur de vampires dans Marvel Zombies, une distinction volontaire entre les univers animé et live-action.
  • Un MCU dévoré par les zombies : Shang-Chi, Wanda et Ms. Marvel infectés, une esthétique ultra-violente inspirée des comics de Kirkman, et seulement 4 épisodes pour une immersion radicale.
  • Casting vocal exceptionnel : Olsen, Liu, Vellani et Thorne reprennent leurs rôles, mais dans des versions corrompues et désespérées – un défi d’interprétation inédit.
  • Le film Blade en stand-by : Scénario repensé pour plus d’"ambition", rumeurs d’une armure techno-organique, et une sortie toujours indéterminée...
  • Stratégie Marvel décryptée : L’animation comme terrain d’expérimentation avant le live-action ? Un pari risqué face à l’impatience des fans.

Blade 2.0 : Pourquoi Marvel a choisi un autre visage pour ses zombies

Imaginez la scène : un Blade aux prises avec des hordes de zombies assoiffés de sang, dans un New York ravagé où même les super-héros sont devenus des proies. Sauf que ce n’est pas Mahershala Ali, l’acteur officiellement annoncé pour le film live-action, qui manie l’épée dans Marvel Zombies. À la place, c’est Todd Williams – connu pour ses rôles dans The Last of Us et The Punisher – qui prête sa voix au chasseur de vampires. Un choix qui en dit long sur la stratégie de distinction de Marvel entre ses projets animés et ses blockbusters.

Pourquoi ce dédoublement ? Les raisons sont à la fois créatives et marketing :

  • Deux univers, deux tons : Le Marvel Zombies s’inscrit dans une continuité alternative et adulte, où la violence et le désespoir dominent. Un terrain de jeu idéal pour explorer des facettes plus sombres de Blade, loin des contraintes du MCU grand public.
  • Éviter la confusion : En associant Ali uniquement au film, Marvel préserve la mystère autour de son projet cinématographique, tout en offrant une version libre et expérimentale en animation.
  • Flexibilité créative : Todd Williams, habitué aux rôles intenses et physiques, apporte une interprétation plus brute, adaptée à l’esthétique gore de la série.

Résultat ? Une double exposition pour Blade, qui profite à la fois de la hype autour du film à venir et de l’audace d’un projet animé sans limites. Mais attention : ce parti pris pourrait aussi dilué l’identité du personnage aux yeux du public...


"Ce n’est pas le Blade que vous connaissez. C’est un survivant dans un monde où même les héros sont devenus des monstres." — Bryan Andrews, réalisateur de la série.

Marvel Zombies : Quand les héros deviennent des proies (et vice versa)

Si Blade est le personnage central de la série, Marvel Zombies mise sur un quatuor de survivants pour porter son récit apocalyptique. Au casting :

  • Elizabeth Olsen (Wanda Maximoff) : La Sorcière Rouge, déjà familiarisée avec l’animation via What If...?, incarne ici une version déchirée entre folie et survie.
  • Simu Liu (Shang-Chi) : Le maître des arts martiaux, transformé en machine à tuer zombie, offre un contraste saisissant avec son personnage MCU.
  • Iman Vellani (Ms. Marvel) : Kamala Khan, habituellement optimiste, doit affronter un monde où l’héroïsme a un goût de cendres.
  • Dominique Thorne (Ironheart) : Riri Williams, ingénieure géniale, devient la dernière espoir technologique d’un monde en décomposition.

Ce qui frappe, c’est la cohérence entre les acteurs et leurs personnages : tous ont déjà incarné leurs rôles au cinéma, mais aucun (sauf Olsen) n’avait exploré l’animation Marvel. Un défi de taille, comme l’explique Simu Liu : "Jouez un héros, c’est une chose. Jouez un héros qui se bat contre l’envie de dévorer ses amis, c’en est une autre."

Côté réalisation, Bryan Andrews (What If...?) promet une esthétique sans concession :

  • Inspiration directe des comics de Robert Kirkman (*The Walking Dead*), avec des scènes de démembrement et de cannibalisme.
  • Un design des zombies qui évolue au fil des épisodes, reflétant leur dégradation physique et mentale.
  • Des combats chorégraphiés comme des danses macabres, où chaque coup d’épée de Blade est une question de survie.

Mais au-delà du spectacle, Marvel Zombies pose une question philosophique : que reste-t-il d’un héros quand tout est perdu ? Une thématique qui résonne particulièrement avec Blade, éternel outsider même parmi les survivants.


Le saviez-vous ? Les comics Marvel Zombies (2005) étaient à l’origine une parodie horrifique des événements Ultimate. Leur succès a poussé Marvel à en faire un univers à part entière, avec des crossovers inattendus (comme Marvel Zombies vs. The Army of Darkness).

Blade live-action : Un film en quête d’identité (et de scénario)

Alors que Marvel Zombies se prépare à déferler sur Disney+, le projet live-action de Blade, avec Mahershala Ali, reste en suspens. Dernière nouvelle en date : le tournage, initialement prévu pour 2023, a été repoussé pour retravailler un scénario jugé "pas assez ambitieux" par Kevin Feige. Une décision qui contraste avec la rapidité de la branche animation, capable de produire une série aussi complexe en un temps record.

Plusieurs hypothèses circulent pour expliquer ce retard :

  • Un scénario trop proche des versions précédentes : Marvel veut éviter de répéter la formule du Blade des années 2000 (avec Wesley Snipes), tout en intégrant le personnage dans le MCU moderne.
  • Des enjeux narratifs complexes : Blade doit s’insérer dans la Phase 5, déjà chargée avec les Avengers: The Kang Dynasty et Secret Wars. Trouver sa place sans surcharger l’univers est un casse-tête.
  • Un design en mutation : Les rumeurs évoquent une armure "techno-organique", mélange de technologie et de biologie vampirique, loin du cuir noir iconique. Un choix qui divise les fans.

Pourtant, ce retard pourrait cacher une stratégie : et si Marvel utilisait Zombies comme un laboratoire pour tester des idées ? Todd Williams pourrait ainsi préfigurer certains aspects du Blade d’Ali, comme son côté impitoyable ou son humour noir. Une hypothèse renforcée par les propos de Feige : "Nous voulons un film qui soit à la fois fidèle à l’esprit de Blade et inoubliable pour les fans du MCU."

Mais l’attente a un prix : les fans, habitués aux reports à répétition (cf. Fantastic Four, Deadpool 3), pourraient perdre patience. D’autant que Mahershala Ali, Oscar du meilleur second rôle pour Green Book, est un atout majeur pour le projet. Son interprétation de Blade, entre charisme et menace contenue, est très attendue...


Comparaison saisissante : Dans les comics, Blade a porté plusieurs designs, du trench-coat classique à l’armure high-tech des années 2010. Le film pourrait s’inspirer de sa version Ultimate (2000), où il arbore des lames rétractables et un masque tactique.

Zombies vs. Live-action : Deux visions de Blade qui s’affrontent

À y regarder de plus près, Marvel Zombies et le film Blade incarnent deux visages opposés du MCU :

Marvel Zombies (2025) Blade live-action (date TBD) Ton : Horreur pure, désespoir, violence graphique. Ton : Action sombre, mais avec des enjeux MCU (multivers, liens avec les Avengers). Blade : Survivant solitaire, prêt à tout pour éliminer les zombies. Blade : Chasseur de vampires intégré à l’univers Marvel, avec des alliances possibles. Public : Adultes, fans de comics et d’horreur. Public : Grand public, avec une classification PG-13 probable. Influence : Expérimentation narrative, sans impact sur le MCU principal. Influence : Film pivot pour la Phase 5, avec des répercussions sur Avengers: Secret Wars.

Cette dualité n’est pas un hasard : Marvel utilise de plus en plus l’animation pour explorer des chemins alternatifs, comme avec What If...? ou X-Men '97. Mais Zombies va plus loin en détruisant littéralement ses héros, une approche qui aurait été impensable dans un film live.

Pour les fans, c’est une aubaine : deux Blade pour le prix d’un, avec des styles radicalement différents. Mais pour Marvel, c’est aussi un risque : et si le Blade animé, plus libre et violent, éclipsait la version live-action avant même sa sortie ?


Fun Fact : Dans l’univers Marvel Zombies, Blade est l’un des rares personnages immunisés contre le virus zombie, grâce à son ADN de vampire. Une ironie du sort pour un chasseur qui passe sa vie à traquer les créatures qu’il méprise...

Derrière les coulisses : Comment Marvel a ressuscité ses zombies

L’histoire de Marvel Zombies est celle d’un projet maudit devenu culte. À l’origine, en 2005, les comics étaient une blague interne chez Marvel : "Et si nos héros devenaient des zombies ?" Personne ne s’attendait à ce que cette idée, née lors d’un brainstorming désinvolte, devienne l’un des crossovers les plus populaires de la décennie.

Le secret de ce succès ? Une équipe créative audacieuse :

  • Robert Kirkman (*The Walking Dead*), scénariste, a imposé une règle : "Pas de happy end. Personne n’est en sécurité."
  • Sean Phillips, dessinateur, a créé un style visuel unique, mélange de détails horrifiques et de dynamisme superheroïque.
  • Les éditeurs ont laissé carte blanche, à condition que la série reste autonome (pas de liens avec la continuité principale).

Vingt ans plus tard, l’adaptation animée reprend cette philosophie :

  • Bryan Andrews a insisté pour garder l’esprit "punk" des comics, avec des scènes improvisées en motion capture.
  • Le budget, bien que modeste comparé à un film MCU, a été entièrement alloué à l’animation fluide et aux effets gore.
  • Les acteurs ont enregistré leurs dialogues ensemble, une rareté pour une série animée, afin de capturer la chimie entre survivants.

Mais le plus surprenant ? L’influence inverse : selon des sources proches du projet, certaines idées de Zombies (comme le design des vampires) pourraient inspirer le film Blade. Une première dans l’histoire de Marvel, où c’est généralement le cinéma qui influence l’animation.


Confession d’un insider : "Quand on a montré les premiers storyboards à Kevin Feige, il a ri et dit : 'Bon sang, on ne pourrait jamais faire ça dans un film !'... avant d’ajouter : 'Mais peut-être qu’on peut s’en inspirer.'"

Blade, les zombies et nous : Pourquoi cette série va marquer 2025

Au-delà de son côté spectaculaire, Marvel Zombies arrive à un moment charnière pour le MCU :

  • Une réponse à la lassitude : Après des années de films formulaires, Marvel mise sur l’originalité avec un projet adulte et risqué.
  • Un test pour l’avenir : Si la série marche, d’autres projets R-rated (comme Deadpool 3) pourraient bénéficier de plus de libertés.
  • Un miroir des peurs modernes : Les zombies ne sont plus seulement des monstres, mais des métaphores de la pandémie, des réseaux sociaux, ou de la perte d’humanité.

Pour Blade, c’est aussi une renaissance :

  • Le personnage, absent des écrans depuis 2004 (avec Blade: Trinity), revient en force.
  • Son dualité (mi-humain, mi-vampire) en fait un miroir parfait pour les thèmes de la série : Jusqu’où iriez-vous pour survivre ?
  • Son rôle central dans Zombies pourrait relancer l’intérêt pour le film live, à condition que Marvel communique mieux sur ses projets.

Enfin, Marvel Zombies est un symptôme d’une tendance plus large : l’animation n’est plus un parent pauvre chez Marvel. Avec X-Men '97, What If...? et maintenant Zombies, le studio prouve qu’elle peut être un terrain d’innovation, là où le live-action est parfois paralysé par son propre succès.

Reste une question : après avoir vu Blade décapiter des zombies à l’écran, les fans voudront-ils encore d’un film plus sage ? La réponse en 2025...

Avec Marvel Zombies, le MCU ose enfin jouer avec le feu – ou plutôt, avec les boyaux et le sang. En confiant Blade à Todd Williams, Marvel trace une frontière claire entre ses univers animés et live, tout en offrant une expérience horrifique inédite. Pourtant, ce choix soulève une question : et si la version zombie, plus libre et violente, volait la vedette au film tant attendu avec Mahershala Ali ?

Une chose est sûre : entre un scénario live en chantiers, des rumeurs de design révolutionnaire et une série qui promet de réinventer l’horreur superheroïque, Blade n’a jamais été aussi vivant – même au milieu des morts-vivants. 24 septembre 2025 : à marquer d’une croix (sanglante) dans vos agendas.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Deux Blade pour le prix d’un ?"* Marvel nous prend pour des *zombies* en manque de contenu. **Todd Williams** en version gore animée ? *Top*. Mais **Mahershala Ali** en live-action, c’est comme attendre *GTA 6* après *Cyberpunk 2077* : on nous promet un chef-d’œuvre, mais on se retrouve avec des *bugs* de scénario. **Blade en armure techno-organique** ? *"C’est pas une armure, c’est un pyjama de supermarché après minuit."* (© *OSS 117*). **Marvel Zombies** a l’air fun, mais si le film se plante, on aura droit à un *"On a essayé, c’est tout ce qui compte"* façon *Fast & Furious 10*. **Verdict** : L’animation sauve l’honneur. Le live-action ? *"On verra… comme d’hab."* 🔪🧛♂️

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen