Il y a 56 jours
Monster Hunter Wilds : Le patch 1.021 bloque les joueurs, Capcom sous pression
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Un patch catastrophique et des ventes en chute libre : *Monster Hunter Wilds* dans la tourmente
Le **patch 1.021** de *Monster Hunter Wilds* (Capcom) a **empiré les problèmes techniques**, provoquant des **freezes systématiques** sur **PC, PS5 et Xbox Series X|S** lors des retours au camp, sans solution immédiate. Pire, les **ventes accusent un retard de 30 %** par rapport à *Monster Hunter Rise*, poussant Capcom à **avancer le contenu final** dans l’urgence – une décision risquée qui pourrait aggraver les bugs. Entre **colère des joueurs**, **harcèlement des développeurs** (comme pour *Cyberpunk 2077*) et **performances PC désastreuses** (crashs sur RTX 4080/Ryzen 9), le studio est dos au mur : le prochain patch sera **décisif** pour sauver *Wilds* d’un échec cuisant.A retenir :
- Le **patch 1.021** introduit un **bug critique** : des freezes à répétition sur toutes les plateformes (PC/PS5/Xbox) lors des retours au camp après un évanouissement.
- Aucune solution temporaire n’est proposée par Capcom, et la correction (1.021.01.00) n’a pas de date – les joueurs en ligne devront redémarrer leur session manuellement.
- Les ventes chutent de 30 % vs *Monster Hunter Rise* (source interne), forçant Capcom à précipiter le contenu final – au risque d’ajouter de nouveaux bugs.
- La communauté, exaspérée, harcele des développeurs (comme pour *Cyberpunk 2077*), tandis que des joueurs qualifient *Wilds* de **"bêta payante"** sur Steam et Reddit.
- Les performances PC restent catastrophiques : crashs et FPS instables même sur RTX 4080/9 et Ryzen 9, malgré des notes initiales élevées (85/100 Metacritic).
- Le prochain patch sera scruté comme jamais : Capcom a peu de marge d’erreur pour éviter un désastre similaire à *Anthem* ou *Battlefield 2042*.
Un patch qui transforme l’expérience en cauchemar
C’était censé être la mise à jour salvatrice. Après des semaines de plaintes sur les bugs persistants et les chutes de FPS, Capcom déployait enfin le patch 1.021 pour *Monster Hunter Wilds*, promettant des corrections majeures. Las, le remède s’est révélé pire que le mal : depuis son installation, des milliers de joueurs rapportent des freezes systématiques lors des retours au camp après un évanouissement – un problème qui touche toutes les plateformes, du PC aux consoles next-gen (PS5 et Xbox Series X|S).
Le pire ? Capcom n’a aucune parade. Aucun contour possible, aucune solution temporaire. La correction, identifiée sous le numéro 1.021.01.00, n’a même pas de date de sortie officielle. Les joueurs en ligne, eux, devront redémarrer leur session manuellement une fois le patch déployé – une contrainte exceptionnelle pour une mise à jour mineure, qui en dit long sur l’ampleur du problème. Sur les forums, les témoignages pleuvent : *"Le jeu plante toutes les 10 minutes"*, *"Impossible de finir une quête sans crash"*, ou encore *"J’ai perdu 3 heures de progression à cause de ce bug"*.
Une situation d’autant plus frustrante que *Monster Hunter Wilds* était attendu comme le grand retour de la licence après le succès de *Monster Hunter Rise* (2021). Avec un 85/100 sur Metacritic à sa sortie, les critiques louaient son monde ouvert ambitieux et ses combats dynamiques. Mais derrière ces notes flatteuses se cachaient déjà des problèmes techniques récurrents, surtout sur PC, où les joueurs subissaient des baisses de FPS inexplicables et des crashs aléatoires – y compris sur des configurations haut de gamme (RTX 4080, Ryzen 9).
"On dirait une bêta payante. Capcom a sorti le jeu trop tôt, et maintenant, on paie pour leurs tests." – Extrait d’un commentaire Steam (1 200 likes)
Des ventes en berne, une communauté en ébullition
Les chiffres, bien que non officiels, sont sans appel : *Monster Hunter Wilds* aurait vendu 30 % de moins que *Monster Hunter Rise* sur la même période post-lancement, selon des sources internes relayées par Bloomberg. Un écart qui s’explique en partie par les problèmes techniques, mais aussi par un manque criant de contenu en fin de partie. Les joueurs qui atteignent le palier 50 se retrouvent souvent sans objectifs clairs, avec des quêtes répétitives et peu de récompenses à la clé.
Face à ce constat, Capcom a annoncé avancer la sortie du contenu final, initialement prévu pour plus tard dans l’année. Une décision qui divise : certains y voient une volonté de rattraper le retard, tandis que d’autres craignent un développement précipité, synonyme de nouveaux bugs. La comparaison avec *Monster Hunter World* (2018) est dévastatrice : ce dernier avait su fédérer sa communauté grâce à des mises à jour stables et régulières, là où *Wilds* enchaîne les correctifs ratés.
Pendant ce temps, la colère monte. Sur Steam et Reddit, les retours sont acerbes : *"Capcom nous prend pour des cobayes"*, *"J’ai payé 60 € pour un jeu inachevé"*, ou encore *"C’est pire que *No Man’s Sky* au lancement"*. Certains n’hésitent pas à qualifier le titre de "bêta payante", un terme qui résonne comme un aveu d’échec pour un studio habitué à l’excellence technique.
"Les joueurs ont raison d’être en colère. Quand tu paies un jeu plein prix, tu t’attends à ce qu’il fonctionne. Là, on a l’impression d’être des testeurs non rémunérés." – Extrait d’un thread Reddit (3 500 upvotes)
Quand la frustration vire au harcèlement : l’ombre de *Cyberpunk 2077*
La colère a franchi une ligne rouge. Selon des témoignages relayés par Kotaku et Eurogamer, certains joueurs, excédés par les problèmes récurrents, en sont venus à harceler des membres de l’équipe de Capcom sur les réseaux sociaux. Des messages insultants, des menaces, des demandes de remboursement agressives… Une dérive qui rappelle les excès de 2020, lorsque la communauté de *Cyberpunk 2077* s’en était prise aux développeurs de CD Projekt Red après le lancement désastreux du jeu.
Capcom a réagi en renforçant la modération sur ses canaux officiels et en accélérant les correctifs, mais la tâche s’annonce ardue. D’autant que les joueurs les plus investis, ceux qui passent des dizaines (voire centaines) d’heures sur la licence, se sentent trahis. *"On a soutenu Capcom depuis *Monster Hunter Freedom* sur PSP, et aujourd’hui, on se fait traiter comme des porte-monnaie"*, résume un joueur sur le subreddit dédié.
La question qui se pose désormais est simple : Capcom peut-il encore sauver *Wilds* ? Le studio a déjà prouvé par le passé qu’il savait rebondir après un mauvais départ (cf. *Monster Hunter World* et ses extensions réussies). Mais cette fois, le contexte est différent :
- La concurrence est féroce : *Dragon’s Dogma 2* et *Black Myth: Wukong* attirent les fans d’action-RPG.
- Les joueurs sont moins patients : après *Cyberpunk*, *Battlefield 2042* et *The Day Before*, les tolérance pour les jeux buggés est au plus bas.
- Les attentes étaient immenses : *Wilds* était présenté comme le Monster Hunter ultime, avec un monde ouvert et des mécaniques révolutionnaires.
"Si le prochain patch ne règle pas les freezes et n’apporte pas de contenu solide, je pense que *Wilds* sera un échec commercial. Et ça, pour une licence comme Monster Hunter, ce serait historique." – Analyste chez NPD Group (sous couvert d’anonymat)
Derrière les bugs : un développement sous pression ?
Comment en est-on arrivé là ? D’après des rumeurs internes (relayées par ResetEra), le développement de *Monster Hunter Wilds* aurait été marqué par des changements de direction tardifs. À l’origine, le jeu devait être une évolution naturelle de *World*, avec un monde ouvert plus vaste mais des mécaniques similaires. Mais en 2022, Capcom aurait décidé de repenser entièrement l’approche, intégrant des éléments de survie et un système de craft plus poussé – des ajouts qui auraient déstabilisé la production.
Résultat : une version finale expédiée trop tôt, avec des bugs non résolus et un contenu final incomplet. *"Ils ont dû couper des quêtes et des monstres pour tenir la date de sortie"*, confie une source proche du projet. Une hypothèse qui expliquerait pourquoi le contenu post-game semble si léger comparé aux précédents opus.
Autre facteur aggravant : l’optimisation PC. Contrairement à *Monster Hunter World*, qui bénéficiait d’un partenariat avec Nvidia pour des drivers dédiés, *Wilds* aurait été délaissé par les fabricants de GPU, laissant Capcom seul face aux problèmes de performances. *"On a l’impression que le jeu a été développé pour les consoles et adapté à la va-vite sur PC"*, critique un testeur technique sur Twitter.
"Le vrai problème, c’est que Capcom a sous-estimé l’ampleur des changements. Ils voulaient un *Monster Hunter* révolutionnaire, mais sans prendre le temps de le polir. Maintenant, ils paient le prix." – Développeur anonyme (ancien employé de Capcom)
Et maintenant ? Le prochain patch fera-t-il la différence ?
Tout repose désormais sur la prochaine mise à jour. Capcom a promis une "correction prioritaire" pour les freezes, ainsi qu’un "contenu additionnel substantiel" d’ici la fin du mois. Mais après autant de déceptions, les joueurs restent sceptiques. *"Ils disent la même chose depuis deux mois. À quel moment on peut les croire ?"*, interroge un streamer Twitch spécialisé dans la licence.
Pour regagner la confiance, Capcom devra :
- Stabiliser le jeu : plus de freezes, plus de crashs, des FPS constants sur PC.
- Livrer du contenu de qualité : des monstres inédits, des quêtes épiques, des récompenses motivantes.
- Communiquer clairement : des roadmaps précises, des dates respectées, une transparence sur les problèmes.
Sinon, *Monster Hunter Wilds* risque de rejoindre la liste noire des lancements ratés, aux côtés de *Anthem*, *Fallout 76* ou *Marvel’s Avengers*. Un scénario catastrophe pour une licence qui, jusqu’ici, incarnait l’excellence du jeu d’action japonais.
Une chose est sûre : les prochaines semaines seront déterminantes. Soit Capcom parvient à redresser la barre, soit *Wilds* deviendra le symbole d’une génération de jeux sortis trop tôt, sacrifiés sur l’autel du "live service" et des mises à jour chaotiques.