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Ninja Gaiden 4 : Date de Sortie, Précommandes et Tout ce qu’il Faut Savoir sur le Retour de Ryu Hayabusa
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Le mythe renaît de ses cendres : Ninja Gaiden 4 s’apprête à redéfinir les standards du genre avec un mélange audacieux de tradition et d’innovation. Prévu pour le 21 octobre 2024, ce nouvel opus signé Team Ninja et PlatinumGames mise sur un duo de protagonistes aux styles radicalement opposés, une difficulté enfin adaptable, et une accessibilité repensée pour séduire tant les vétérans que les nouveaux venus. Disponible dès le lancement sur Xbox Game Pass, le jeu promet aussi des bonus exclusifs pour les précommandes, dont une édition Deluxe à 90 $ qui rappelle les stratégies premium de Bayonetta 3. Une sortie mondiale étalée sur deux jours, des tailles de téléchargement optimisées par plateforme, et une collaboration technique qui s’annonce explosive : voici tout ce qu’il faut savoir avant de replonger dans l’univers impitoyable de Ryu Hayabusa.
A retenir :
- Sortie mondiale le 21 octobre 2024 : Déblocage à 20h (EST) le 20 octobre pour les États-Unis et minuit pour l’Europe, avec des tailles de téléchargement variables (23,55 Go sur PS5, 36,82 Go sur Xbox Series X|S, 54,9 Go sur PC).
- Deux héros, deux visions du combat : Ryu Hayabusa, icône intemporelle de la saga, et Yakumo, nouveau personnage au gameplay fluide et dynamique, explorent ensemble les bas-fonds de Tokyo dans un mélange inédit d’action frénétique et d’infiltration tactique.
- Difficulté modulable et accessibilité : Inspiré par des titres comme Sekiro: Shadows Die Twice, le jeu propose des options pour ajuster la courbe de progression, une première pour une série réputée pour son exigence impitoyable.
- Précommandes et édition Deluxe : Une version premium à 90 $ avec des contenus exclusifs, dans la lignée des stratégies adoptées par Bayonetta 3, ainsi qu’une disponibilité immédiate sur Xbox Game Pass.
- Collaboration explosive : L’alliance entre Team Ninja (maîtres du combat technique) et PlatinumGames (rois du gameplay fluide) promet des standards techniques élevés, avec des animations et des textures adaptées à chaque plateforme.
Un retour attendu depuis plus d’une décennie
Après 12 ans d’absence – depuis Ninja Gaiden 3: Razor’s Edge en 2012 –, la saga culte de Team Ninja revient enfin avec un quatrième opus qui s’annonce comme un électrochoc pour le genre. Ninja Gaiden 4 n’est pas seulement une suite : c’est une renaissance, portée par une collaboration inattendue avec PlatinumGames, studio derrière des chefs-d’œuvre comme Bayonetta ou NieR: Automata. Un mariage qui, sur le papier, semble parfait : d’un côté, l’expertise légendaire de Team Ninja en matière de combat technique et de rythme effréné ; de l’autre, le génie de Platinum pour des mécaniques fluides et des narrations audacieuses.
Mais pourquoi un tel silence depuis 2012 ? Les rumeurs évoquent des problèmes de développement sur Ninja Gaiden 3, critiqué pour son manque de profondeur, ainsi qu’une volonté de repartir de zéro plutôt que de bricoler une suite. Cette fois, les développeurs semblent avoir pris leur temps pour écouter la communauté : les retours sur la difficulté abrasive des précédents opus, l’absence de contenu post-lancement, ou encore le manque d’innovation narrative ont visiblement été entendus. Résultat : un Ninja Gaiden 4 qui ose bousculer les codes tout en restant fidèle à son ADN.
Une sortie mondiale minutieusement orchestrée
La date de sortie a été soigneusement choisie pour maximiser l’impact : le 21 octobre 2024, en pleine période de rentabilité pour les jeux AAA. Mais attention aux fuseaux horaires ! Les joueurs américains pourront lancer le jeu dès le 20 octobre à 20h (heure de la côte Est), tandis que l’Europe devra attendre minuit pour le déblocage officiel. Une stratégie classique pour éviter la saturation des serveurs, mais qui rappelle aussi les lancements chaotiques de certains titres Capcom ou FromSoftware, où les joueurs asiatiques ou océaniens se retrouvaient souvent lésés.
Côté technique, les tailles de téléchargement reflètent une optimisation différenciée selon les plateformes :
- PS5 : 23,55 Go – une compression agressive pour privilégier les performances.
- Xbox Series X|S : 36,82 Go – un équilibre entre qualité visuelle et fluidité.
- PC : jusqu’à 54,9 Go – des textures ultra-haute définition et des options graphiques poussées.
"Deux âmes, un seul destin" : Ryu et Yakumo, le duo explosif
Grande première de la série : Ninja Gaiden 4 ne se contente pas de mettre en scène Ryu Hayabusa, mais introduit un second protagoniste jouable : Yakumo, un ninja mystérieux aux mécaniques de combat radicalement différentes. Là où Ryu incarne la précision chirurgicale et la maîtrise technique (avec ses enchaînements de coups mortels et son arsenal traditionnel), Yakumo mise sur la vitesse pure et l’improvisation, avec des mouvements inspirés du parkour urbain et des attaques plus "instinctives".
Ce choix narratif n’est pas anodin : le jeu se déroule dans les bas-fonds de Tokyo, un cadre moderne et sombre qui contraste avec les décors historiques des précédents opus. Les développeurs ont d’ailleurs confirmé que l’histoire explorera les liens entre ces deux ninjas que tout oppose, dans une intrigue où trahisons et alliances forcées semblent jouer un rôle central. « Yakumo représente la nouvelle génération, tandis que Ryu est l’héritage. Leur rencontre est au cœur de notre récit », confie Atsushi Inaba, producteur chez PlatinumGames, à IGN Japan.
Côté gameplay, cette dualité se traduit par des sections dédiées à chaque personnage, avec des phases d’infiltration inédites pour la série. Imaginez des séquences où Yakumo escalade des gratte-ciels en évitant les drones de surveillance, tandis que Ryu affronte des vagues d’ennemis dans des arènes fermées… Un mélange qui rappelle Metal Gear Rising: Revengeance (autre collaboration Platinum/Konami), mais avec une identité visuelle bien plus sombre, proche de Ghost of Tsushima dans ses ambiances nocturnes.
La fin d’un mythe ? La difficulté modulable qui divise
Voici LA grande révolution de Ninja Gaiden 4 : la difficulté n’est plus une fatalité. Exit les combats où un seul faux pas vous renvoyait au dernier checkpoint après 20 minutes d’efforts. Cette fois, les développeurs proposent un système de modulation complet, avec :
- Un mode "Histoire" (pour les joueurs souhaitant profiter du scénario sans frustration).
- Un mode "Action" (équilibré, inspiré de Sekiro).
- Un mode "Maître Ninja" (réservé aux puristes, avec une IA ennemie encore plus agressive).
- Des options d’accessibilité (réduction des dégâts subis, ralentissement du temps, etc.).
Pourtant, cette annonce a divisé la communauté. Certains y voient une trahison de l’esprit originel de la saga, réputée pour son exigence impitoyable. « Ninja Gaiden sans souffrance, c’est comme un steak sans viande », ironise @NinjaGod24, un joueur historique, sur Twitter. D’autres, comme le streamer LobosJr, saluent au contraire une démocratisation bienvenue : « Enfin, je pourrai montrer ce jeu à mes potes sans qu’ils me détestent après 10 minutes ! ».
Pour rassurer les puristes, Team Ninja a précisé que le système de notation (les fameuses notes S/A/B après chaque combat) resterait inchangé dans les modes difficiles, et que les récompenses exclusives (armures, armes légendaires) seraient réservées aux joueurs osant braver le mode "Maître Ninja". Une façon de dire : « On ouvre les portes, mais le vrai défi est toujours là pour ceux qui le veulent. »
Précommandes et éditions : une stratégie premium inspirée de Bayonetta 3
Les précommandes sont ouvertes depuis le 15 septembre, avec plusieurs options :
- Édition Standard : 69,99 $ (jeu de base + un skin exclusif pour Ryu).
- Édition Deluxe : 89,99 $, incluant :
- Un pass de saison (3 DLC prévus, dont un mode "Survie" et des costumes rétro).
- Un artbook numérique de 100 pages.
- La bande originale composée par Keiichi Okabe (NieR, Tekken).
- Un accès anticipé de 48h (dès le 19 octobre pour les détenteurs de cette édition).
Petit détail qui a son importance : contrairement à Starfield ou Forza Horizon 5, Ninja Gaiden 4 ne sera pas exclusif à Microsoft. Une décision qui s’explique par l’héritage multiplateforme de la saga, mais aussi par la volonté de Team Ninja (détenu par Koei Tecmo) de maximiser les ventes sur tous les fronts.
Derrière les coulisses : quand deux géants s’allient
La collaboration entre Team Ninja et PlatinumGames est née d’une rencontre improbable lors du Tokyo Game Show 2021. Yosuke Hayashi (Team Ninja) et Atsushi Inaba (Platinum) discutaient des défis du genre "action" quand l’idée a germé : « Et si on combinait nos forces ? Votre maîtrise du combat technique et notre approche narrative et cinétique ? ». Deux ans plus tard, le projet était lancé, avec une équipe de 120 développeurs répartis entre Osaka (siège de Platinum) et Tokyo (Team Ninja).
Mais cette alliance n’a pas été sans tensions. Les deux studios ont des philosophies opposées :
- Team Ninja : « La difficulté forge l’expérience. »
- PlatinumGames : « Le gameplay doit être fun avant tout. »
Autre anecdote révélatrice : le design de Yakumo a failli être abandonné à mi-développement. Trop proche de Raidou Kuzunoha (personnage de la série Devil May Cry), il a dû être retravaillé pour éviter les comparaisons. « On voulait qu’il ait sa propre identité, pas qu’on dise "c’est le DMC de Ninja Gaiden" », explique un artiste 3D du projet.
Enfin, saviez-vous que le thème principal du jeu a été composé en une seule nuit par Keiichi Okabe ? Le compositeur, connu pour son travail sur NieR, aurait été inspiré par une session de jeu improvisée où il a enchaîné les combats en mode "Maître Ninja" jusqu’à l’aube. « La mélodie est née de cette adrenaline, de cette tension constante. C’est la bande-son d’un combat sans fin. »
Reste une question : cette difficulté modulable, saluée par certains et critiquée par d’autres, parviendra-t-elle à préserver l’âme de Ninja Gaiden ? La réponse le 21 octobre, quand les lames de Ryu et Yakumo trancheront enfin dans le vif. En attendant, une chose est sûre : après 12 ans de silence, le ninja le plus célèbre du jeu vidéo est de retour… et il n’a pas l’intention de faire dans la demi-mesure.

