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Nintendo dévoile les premières images officielles de
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Hyrule s’invite au cinéma : les premières images du tournage de The Legend of Zelda révèlent un casting prometteur et des costumes fidèles aux jeux. Avec Benjamin Evan Ainsworth en Link et Bo Bragason en Zelda, sous l’œil attentif de Shigeru Miyamoto, le film s’annonce comme l’adaptation la plus ambitieuse d’un jeu vidéo, portée par un scénario signé Derek Connolly (Jurassic World, Detective Pikachu) et un budget pharaonique de 150 millions de dollars. Tour d’horizon d’un projet qui pourrait marquer l’histoire du cinéma fantastique.
A retenir :
- Premières images officielles : Link et Zelda en costumes inspirés de Breath of the Wild et Twilight Princess, avec des acteurs confirmés pour incarner les héros.
- Un trio mystérieux : Dichen Lachman pressentie pour jouer Impa, aux côtés des deux protagonistes, dans un casting qui mêle nostalgie et modernité.
- Un scénario entre mains expertes : Derek Connolly (Detective Pikachu) à l’écriture, supervisé par Shigeru Miyamoto et produit par Avi Arad (Spider-Man, X-Men).
- Un budget et des paysages à couper le souffle : 150 millions de dollars et des décors néo-zélandais pour recréer Hyrule, pour une sortie prévue le 7 mai 2027.
- Une révolution pour les adaptations de jeux vidéo ? La collaboration entre Nintendo et Arad Productions pourrait bien redéfinir le genre.
Hyrule s’éveille : quand le mythe devient réalité
C’est un moment historique pour les fans de The Legend of Zelda : les premières images officielles du tournage du film live-action viennent d’être dévoilées, et elles promettent une fidélité visuelle à couper le souffle. Link, vêtu d’une tunique verte sombre évoquant Twilight Princess, et Zelda, parée d’une robe rappelant Breath of the Wild, prennent vie sous les traits de Benjamin Evan Ainsworth (connu pour The Haunting of Bly Manor) et de Bo Bragason, mannequin islandaise à la présence magnétique. Ces clichés, partagés par Nintendo Today, marquent le début officiel de la production en Nouvelle-Zélande, un choix stratégique pour recréer les paysages grandioses d’Hyrule.
Derrière ce projet titanesque, deux noms résonnent comme une promesse de qualité : Shigeru Miyamoto, le père de la saga, en tant que producteur exécutif, et Avi Arad, le producteur derrière des blockbusters comme Spider-Man ou X-Men. Leur collaboration, annoncée dès 2023, avait déjà fait naître l’espoir d’une adaptation à la hauteur de l’univers riche et complexe des jeux. Avec une date de sortie fixée au 7 mai 2027, les équipes disposent de près de quatre ans pour peaufiner chaque détail – un luxe rare dans l’industrie cinématographique, qui laisse augurer un résultat à la hauteur des attentes.
Mais au-delà des noms et des dates, c’est l’émotion qui prime. Voir Link et Zelda sortir enfin de l’écran pour incarner des personnages en chair et en os, après plus de 35 ans d’histoire vidéoludique, est un choc pour des millions de joueurs. Comme l’a confié un fan sur Reddit : *« C’est comme si on passait d’un rêve à la réalité. J’ai l’impression de revoir mes 10 ans, quand j’ai découvert Ocarina of Time pour la première fois. »* Un sentiment partagé par toute une génération, pour qui The Legend of Zelda n’est pas qu’un jeu, mais une part d’enfance.
Un casting qui fait déjà parler : entre rumeurs et confirmations
Si Benjamin Evan Ainsworth et Bo Bragason sont désormais officiellement associés aux rôles de Link et Zelda, une troisième silhouette attire tous les regards : celle de Dichen Lachman, aperçue sur le plateau de tournage. L’actrice, connue pour son rôle dans Separation (2021) ou la série Agents of S.H.I.E.L.D., serait pressentie pour incarner Impa, la mystérieuse gardienne de la princesse. Bien que Nintendo n’ait pas encore confirmé cette information, les indices s’accumulent : son apparence, entre sagesse et détermination, rappelle étrangement les versions du personnage dans Skyward Sword et Breath of the Wild.
Les fans, toujours à l’affût, ont d’ailleurs déjà commencé à disséquer chaque détail. Sur les réseaux sociaux, les comparaisons vont bon train : *« Regardez ses yeux, c’est exactement le regard protecteur d’Impa dans Tears of the Kingdom ! »*, s’enthousiasme un utilisateur Twitter. D’autres soulignent son expérience dans des rôles à la fois mystérieux et charismatiques, comme dans Altered Carbon, où elle incarnait une figure tout aussi énigmatique. Une chose est sûre : si la rumeur se confirme, Dichen Lachman pourrait bien voler la vedette à nos deux héros.
Mais le casting ne s’arrête pas là. Des bruits de couloir évoquent également la présence d’acteurs néo-zélandais pour incarner les Gorons, les Zoras, ou encore Ganon, le grand méchant de la saga. Si rien n’est officiel, l’idée de voir ces créatures mythiques prendre vie grâce à des effets spéciaux dernier cri – et pourquoi pas, à des prothèses et du maquillage – donne le vertige. Après tout, avec un budget estimé à 150 millions de dollars par Variety, les moyens ne manqueront pas pour donner corps à ce bestiaire légendaire.
Derrière l’écran : un scénario entre fidélité et innovation
Confier l’écriture du scénario à Derek Connolly n’est pas un hasard. Le scénariste, connu pour avoir coécrit Jurassic World (2015) et Detective Pikachu (2019), a déjà fait ses preuves dans l’adaptation de franchises cultes. Son approche, à la fois respectueuse de l’univers source et ouverte à des libertés créatives, rassure les puristes comme les néophytes. *« Nous voulons que les fans reconnaissent l’âme de The Legend of Zelda, mais aussi qu’ils soient surpris par des éléments inédits »*, avait-il déclaré lors d’une interview pour The Hollywood Reporter.
Mais comment concilier 35 ans d’histoire en un seul film ? Le défi est de taille. La saga The Legend of Zelda compte en effet plusieurs chronologies, des dizaines de personnages récurrents, et une mythologie complexe. Selon des sources proches du projet, le scénario s’inspirerait principalement de Breath of the Wild et Tears of the Kingdom, les deux opus les plus récents et acclamés par la critique. Une décision logique, ces jeux offrant un équilibre parfait entre aventure épique, exploration, et profondeur narrative. Pourtant, des clins d’œil à des classiques comme Ocarina of Time ou Majora’s Mask sont également à prévoir, pour satisfaire les fans de la première heure.
Côté ton, Shigeru Miyamoto a insisté pour que le film conserve *« l’équilibre entre lumière et ombre »* qui caractérise la saga. *« The Legend of Zelda n’est pas qu’une histoire de héros et de princesses, c’est aussi une quête initiatique, une réflexion sur le courage et le sacrifice »*, avait-il expliqué lors d’une conférence de presse. Une philosophie qui transparaît déjà dans le choix des décors : les paysages néo-zélandais, entre montagnes escarpées et forêts luxuriantes, devraient offrir une toile de fond idéale pour cette aventure. *« Imaginez les plaines d’Hyrule filmées comme les terres du Milieu dans Le Seigneur des Anneaux, mais avec une touche plus onirique »*, confie un membre de l’équipe technique sous couvert d’anonymat.
Nouvelle-Zélande, terre d’Hyrule : un tournage à la hauteur du mythe
Le choix de la Nouvelle-Zélande comme lieu de tournage n’est pas anodin. Déjà plébiscitée pour des sagas comme Le Seigneur des Anneaux ou Avatar, l’île offre des paysages d’une diversité rare, capables d’incarner les différents biomes d’Hyrule : des volcans pour la Montagne de la Mort, des lacs cristallins pour le Lac Hylia, et des forêts denses pour la Forêt Kokiri. *« Nous cherchions un endroit où la nature elle-même raconte une partie de l’histoire »*, a expliqué un porte-parole de la production.
Mais tourner en extérieur comporte aussi son lot de défis. Les conditions météo changeantes, les contraintes logistiques pour les scènes d’action, ou encore la préservation des sites naturels sont autant d’obstacles à surmonter. Heureusement, l’équipe peut compter sur l’expertise des studios néo-zélandais, rompus aux tournages de blockbusters. *« Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités locales pour minimiser notre impact environnemental »*, précise-t-on du côté d’Arad Productions. Une démarche responsable qui contraste avec certains tournages hollywoodiens, souvent critiqués pour leur empreinte écologique.
Côté effets spéciaux, le film devrait mêler prises de vues réelles et images de synthèse, une approche hybride qui a fait ses preuves dans des films comme The Witcher ou Game of Thrones. *« Nous voulons que les créatures d’Hyrule, comme les Lynels ou les Guardians, aient une présence physique tangible »*, explique une source proche des effets visuels. Pour cela, des animatroniques et des costumes prothétiques seront utilisés en complément des images générées par ordinateur. *« L’idée est de donner aux spectateurs l’impression que ces êtres pourraient exister dans notre monde »*, ajoute-t-elle.
Un budget pharaonique et des enjeux colossaux
Avec un budget estimé à 150 millions de dollars, le film The Legend of Zelda se place d’emblée parmi les adaptations de jeux vidéo les plus chères de l’histoire, aux côtés de Uncharted (120M$) ou Assassin’s Creed (125M$). Une somme colossale, mais justifiée par l’ampleur du projet. *« Ce n’est pas juste un film, c’est une immersion totale dans un univers que les fans chérissent depuis des décennies »*, souligne un analyste d’Hollywood.
Pour Nintendo, l’enjeu est double : séduire les joueurs tout en conquérant un public plus large. Les adaptations de jeux vidéo ont souvent déçu (on se souvient du Super Mario Bros. de 1993 ou du Doom de 2005), mais des succès récents comme Sonic the Hedgehog (2020) ou The Last of Us (2023) ont prouvé que la formule pouvait fonctionner. *« Le secret ? Respecter l’esprit du jeu sans en faire une copie conforme »*, estime Avi Arad, fort de son expérience avec les adaptations de comics Marvel.
Reste une question cruciale : le film parviendra-t-il à capturer la magie des jeux ? Car The Legend of Zelda, c’est avant tout une expérience interactive, où le joueur incarne Link et explore Hyrule à son rythme. *« Le risque, c’est de perdre cette liberté qui fait toute la beauté de la saga »*, s’inquiète un critique du site JeuxVideo.com. Pour y remédier, l’équipe envisage des séquences *« immersives »*, où la caméra adopterait le point de vue du héros, comme dans un jeu en vue subjective. *« Nous voulons que le spectateur ait l’impression de tenir l’épée de Link »*, tease un membre de l’équipe.
2027 : une date qui fait déjà vibrer les fans
Avec une sortie prévue pour le 7 mai 2027, le film a encore du temps devant lui. Pourtant, l’excitation est déjà à son comble. Les réseaux sociaux s’embrasent à chaque nouvelle rumeur, et les théories vont bon train : quel sera le rôle de Ganon ? Verra-t-on Epona, la fidèle monture de Link ? Et surtout, quelle sera la bande originale ? Les fans espèrent un retour des mélodies iconiques de la saga, comme la *« Ballade des Vents »* ou le *« Thème de Zelda »*, réorchestrées pour l’occasion.
Du côté des critiques, les attentes sont mitigées. *« Nintendo a tout pour réussir : l’univers, les moyens, et une équipe talentueuse. Mais les adaptations de jeux vidéo restent un exercice périlleux »*, tempère Thomas Veillet, journaliste pour Écran Large. *« Le vrai défi sera de transcender le matériel source pour en faire une œuvre cinématographique à part entière. »* Un avis partagé par Julie Delpy, réalisatrice et actrice, qui souligne l’importance de *« ne pas tomber dans le piège du fan service stérile »*.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : ce film marque un tournant. *« Si The Legend of Zelda réussit, cela ouvrira la voie à d’autres adaptations ambitieuses, comme Metroid ou Star Fox »*, prédit un producteur hollywoodien. Pour Nintendo, c’est aussi l’occasion de diversifier son empire, au-delà des consoles et des jeux. *« Nous ne voulons pas juste faire un film. Nous voulons créer un nouveau chapitre de la légende »*, résume Shigeru Miyamoto. Et si l’on en juge par les premières images, ce chapitre s’annonce déjà épique.

