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De Noah Centineo à Ken Masters : quand le prince des comédies romantiques se transforme en guerrier de Street Fighter
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Il y a 43 jours

De Noah Centineo à Ken Masters : quand le prince des comédies romantiques se transforme en guerrier de Street Fighter

Noah Centineo, star des comédies romantiques, opère une métamorphose spectaculaire pour incarner Ken Masters dans l'adaptation cinématographique de Street Fighter. Le film, prévu pour mars 2026 sous la direction de Kitao Sakurai, rassemble un casting éclectique incluant Jason Momoa et 50 Cent, tandis que les fans attendent avec impatience les premières images officielles.

A retenir :

  • Transformation radicale : Noah Centineo, connu pour ses rôles dans To All the Boys I've Loved Before, affiche un physique musclé inédit pour incarner Ken Masters, révélant des mois d'entraînement intensif.
  • Un casting explosif : Jason Momoa (Blanka), 50 Cent (Balrog), et Roman Reigns (Akuma) rejoignent l'aventure, mélangeant stars hollywoodiennes et figures du sport/rap.
  • Changement de réalisateur : Kitao Sakurai (The Eric Andre Show) remplace les frères Philippou (Talk to Me), apportant une vision plus décalée au projet.
  • Contexte historique : Après l'échec du Street Fighter: The Movie de 1994 avec Jean-Claude Van Damme, Capcom mise sur une approche plus fidèle à l'univers du jeu, 30 ans plus tard.
  • Stratégie marketing : Le teaser de Cody Rhodes en Guile et les photos de Centineo visent à créer l'événement avant la sortie, dans une année 2026 chargée en adaptations (Mario, Ghost of Tsushima).

Du "bad boy" romantique au combattant légendaire : le pari risqué de Noah Centineo

Quand Noah Centineo, icône des teen movies avec To All the Boys I've Loved Before (2018) et The Perfect Date (2019), a été annoncé dans le rôle de Ken Masters pour l'adaptation cinématographique de Street Fighter, les réactions furent mitigées. Les fans de la franchise, habitués à un Ken blond aux allures de surfeur californien – mais surtout combattant aguerri – ont d'abord exprimé leur scepticisme. Pourtant, la publication récente d'une photo sur son compte Instagram a fait taire les doutes : le comédien de 28 ans exhibe désormais une carrure impressionnante, fruit d'un entraînement intensif supervisé par des coachs spécialisés dans les films d'action.

Selon des sources proches du tournage, Centineo aurait suivi un programme inspiré de celui de Chris Hemsworth pour Thor, combinant haltérophilie, arts martiaux mixtes (MMA), et séances de combat chorégraphié. "Il a perdu 8% de graisse corporelle en six mois tout en gagnant 12 kg de muscle sec", révèle un membre de l'équipe, sous couvert d'anonymat. Une transformation qui rappelle celle de Henry Cavill pour The Witcher, mais avec un défi supplémentaire : Ken Masters n'est pas seulement musclé, il doit incarner l'élégance et la précision du personnage, célèbre pour ses coups de pied tournoyants et son style "ansatsu-ken".

Ce choix de casting s'inscrit dans une tendance plus large des adaptations de jeux vidéo, où les studios misent sur des acteurs populaires mais inattendus pour attirer un public diversifié. Comme le souligne Variety, "Centineo apporte une base de fans jeune et féminine, tandis que des noms comme Jason Momoa ou 50 Cent élargissent l'audience vers les amateurs d'action et de hip-hop". Une stratégie calculée, mais risquée : le dernier Street Fighter: The Movie (1994), avec Jean-Claude Van Damme en Guile, avait été un fiasco critique et commercial, malgré un budget de 35 millions de dollars.


Street Fighter au cinéma : 30 ans d'échecs et de renaissance

L'histoire des adaptations de Street Fighter au cinéma est aussi mouvementée que les combats du jeu. Tout commence en 1994, lorsque Capcom, alors au sommet de sa gloire avec Street Fighter II (1991), signe un partenariat avec Universal pour un film live-action. Le résultat, réalisé par Steven E. de Souza, est un nanar culte : scénario incohérent, effets spéciaux datés, et un Van Damme en Guile qui semble plus préoccupé par ses cheveux que par ses ennemis. Le film rapporte à peine 99 millions de dollars pour un budget de 35 millions – un score décevant pour une licence aussi populaire.

Pire encore : l'échec critique (12% sur Rotten Tomatoes) enterre pendant des années tout projet d'adaptation. Pourtant, la franchise continue de prospérer dans les jeux vidéo, avec des titres comme Street Fighter III (1997) ou Street Fighter IV (2008), qui relancent l'intérêt pour l'univers. En 2009, un film d'animation, Street Fighter: The Legend of Chun-Li, tente de redorer le blason de la licence, mais peine à convaincre (35 millions de dollars de recettes mondiales).

Il faut attendre 2021 pour que Capcom, fort du succès de Resident Evil: Welcome to Raccoon City (malgré des critiques mitigées), relance le projet. Cette fois, la stratégie est différente :

  • Un réalisateur issu de l'humour absurde : Kitao Sakurai, connu pour The Eric Andre Show et Twisted Metal (2023), apporte une touche décalée, loin du sérieux des précédents essais.
  • Un casting "hybride" : mélange de stars (Momoa, Centineo) et de figures du sport/rap (50 Cent, Roman Reigns), pour toucher plusieurs audiences.
  • Un respect accru de la lore : les costumes et les pouvoirs des personnages seront fidèles aux jeux, selon les premières rumeurs.

"Capcom a compris que pour réussir, il fallait assumer le côté kitsch de Street Fighter tout en modernisant l'approche", analyse Thomas Morgan, rédacteur en chef de Game Informer. "Le choix de Sakurai est révélateur : après l'échec des réalisateurs 'sérieux', ils misent sur quelqu'un qui sait jouer avec l'absurde."


Blanka, Balrog et Akuma : quand le casting défie les attentes

Si Noah Centineo concentre l'attention, le reste du casting n'est pas en reste. Jason Momoa, star d'Aquaman et de Game of Thrones, incarnera Blanka, le combattant vert à la peau de monstre. Un choix surprenant, mais cohérent : Momoa a déjà prouvé sa capacité à jouer des rôles physiques et excentriques (cf. Dune, See). "Blanka est un personnage iconique mais difficile à adapter", explique un producteur. "Il fallait quelqu'un capable de mixer force brute et expressivité, malgré le maquillage."

Autre surprise : 50 Cent (Curtis Jackson) en Balrog, le boxeur corrompu. Le rappeur, qui a déjà joué dans Den of Thieves (2018), apporte une crédibilité street à un rôle souvent caricaturé. "Balrog est un méchant ambigu, à la fois violent et charismatique", note un scénariste. "50 Cent a cette dualité." Enfin, Roman Reigns, star de la WWE, incarnera Akuma, le démon légendaire. Un choix qui divise : si Reigns a l'envergure physique, certains fans craignent qu'il ne capture pas la mystique sombre du personnage.

Côté féminin, Callina Liang (vue dans Shang-Chi) reprendra le rôle de Chun-Li, déjà interprétée par Ming-Na Wen dans le film de 1994 et Kristin Kreuk dans The Legend of Chun-Li. "Chun-Li est le cœur émotionnel de Street Fighter", rappelle Laura Croft, critique pour IGN. "Liang a le profil idéal : elle allie grâce martiale et présence à l'écran." Enfin, Andrew Koji (Warrior, Snake Eyes) complètera le quatuor en incarnant Ryu, le rival/ami de Ken.

Un casting aussi éclectique soulève une question : comment ces stars aux univers différents vont-elles coexister à l'écran ? "Le défi sera de créer une chimie crédible entre des personnages aussi disparates", admet un membre de l'équipe. "Mais c'est aussi ce qui rend le projet excitant."


Derrière les caméras : les coulisses d'un tournage sous haute tension

Le tournage de Street Fighter, qui a débuté en août 2024 à Sydney (Australie), est entouré de secret. Pourtant, quelques détails ont fuité, révélant un plateau ambitieux mais chaotique. D'abord, les combats : contrairement à d'autres films d'action, les chorégraphies sont supervisées par Brad Allan, coordinateur des cascades pour la saga John Wick. "L'objectif est d'avoir des scènes de combat réalistes mais spectaculaires, comme dans les jeux", explique une source. Les acteurs suivent un entraînement quotidien, avec des séquences tournées en plan-séquence pour renforcer l'immersion.

Côté effets spéciaux, la société Weta Digital (connue pour Avatar et The Lord of the Rings) s'occupe des séquences les plus complexes, comme les boules de feu de Ken ou les transformations d'Akuma. "Nous utilisons une combinaison de motion capture et d'animatronique pour les personnages comme Blanka", révèle un technicien. Le budget, estimé à 120 millions de dollars, est bien supérieur à celui de 1994, mais reste modeste comparé aux blockbusters Marvel.

Les tensions ne manquent pas. Le changement de réalisateur a entraîné des retards dans le scénario, et certaines stars, comme Momoa, auraient exprimé leur frustration face aux modifications de dernière minute. "Jason veut que Blanka ait plus de profondeur", confie un proche. "Il ne veut pas juste être le 'monstre vert'." Par ailleurs, la pression est énorme : après les échecs passés, Capcom ne peut se permettre un nouveau flop. "Cette fois, c'est la dernière chance pour Street Fighter au cinéma", résume un cadre du studio.


2026, l'année des adaptations : Street Fighter face à Mario et Ghost of Tsushima

Le film Street Fighter ne sortira pas seul en 2026. Il devra affronter deux autres adaptations majeures : Super Mario Bros.: The Movie 2 (avril 2026) et Ghost of Tsushima (août 2026). Une concurrence féroce, d'autant que les attentes sont élevées après le succès surprise du premier Mario (1,3 milliard de dollars de recettes).

"Street Fighter a un avantage : son public est déjà acquis", analyse Mark Reinhold, expert en marketing cinématographique. "Les fans de jeux vidéo sont moins volatils que le grand public. Mais il faudra surprendre pour éviter d'être écrasé par Mario." La stratégie de Capcom repose sur trois piliers :

  1. Un marketing viral : utilisation massive des réseaux sociaux (TikTok, Instagram) pour mettre en avant les transformations physiques des acteurs.
  2. Des partenariats gaming : collaborations avec des streamers (comme Ninja ou Pokimane) pour des événements spéciaux.
  3. Une sortie mondiale synchronisée : contrairement à 1994, le film sortira simultanément dans 60 pays, dont la Chine, marché clé pour les films d'action.

Reste une inconnue : l'accueil des puristes. Les jeux Street Fighter sont connus pour leur lore complexe et leurs personnages cultes. "Si le film simplifie trop l'histoire, les fans seront déçus", prévient Julien Chièze, journaliste chez Canard PC. "Mais s'il est trop fidèle, il risque de perdre les non-initiés." Un équilibre délicat, que Kitao Sakurai devra trouver.

Enfin, l'impact de Street Fighter pourrait dépasser le cinéma. Capcom prépare déjà Street Fighter 6 (sorti en 2023) et un nouveau jeu mobile pour 2025. "Une réussite au box-office relancerait toute la franchise", estime un analyste. "À l'inverse, un échec signifierait la fin des adaptations live-action pour Capcom."

Avec son mélange audacieux de stars hollywoodiennes, de figures du sport et du rap, et un réalisateur issu de l'humour absurde, l'adaptation cinématographique de Street Fighter s'annonce comme l'un des projets les plus ambitieux et risqués de 2026. La transformation physique de Noah Centineo, symbolisant la métamorphose du film lui-même, incarne cette volonté de rompre avec les échecs du passé tout en restant fidèle à l'esprit de la franchise. Pourtant, les défis sont nombreux : concilier les attentes des fans avec celles du grand public, éviter les pièges d'un scénario trop complexe ou trop simpliste, et surtout, exister face à des concurrents comme Mario ou Ghost of Tsushima.

Si le pari réussit, Street Fighter pourrait bien devenir le premier film de jeu vidéo à transcender son medium d'origine, comme l'a fait The Last of Us pour les séries. À l'inverse, un nouvel échec enterrait définitivement les espoirs de Capcom de conquérir le grand écran. Une chose est sûre : avec un budget de 120 millions de dollars, des stars engagées et une équipe technique de haut vol, cette adaptation n'aura rien à voir avec le nanar de 1994. Les dés sont jetés, et le compte à rebours est lancé jusqu'à mars 2026.

En attendant, une question persiste : Noah Centineo parviendra-t-il à faire oublier son image de "bad boy" romantique pour incarner le guerrier emblématique de Street Fighter ? La réponse, comme un Hadoken bien placé, ne tardera pas à frapper les écrans.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Noah Centineo en Ken Masters ? Écoute, si t’as déjà vu un *teen movie* où le mec passe de "je t’offre des fleurs en rougissant" à "je te défonce avec un *Shoryuken* en 4K", tu sais que la *disruption*, c’est son deuxième prénom. Mais attention, hein—entre les *gonades* de Momoa en Blanka et les punchlines de 50 Cent en Balrog, le vrai combat, ce sera de pas finir en *Mortal Kombat* des vanités. *"Round 1... FIGHT!"* — mais cette fois, c’est pour de vrai. Ou pas.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic