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Oblivion Remastered : L'édition physique à 40$ défie le numérique et relance la saga Elder Scrolls
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Il y a 16 jours

Oblivion Remastered : L'édition physique à 40$ défie le numérique et relance la saga Elder Scrolls

Pourquoi l’édition physique d’Oblivion Remastered à 40$ est-elle une révolution pour les fans de Bethesda ?

À contre-courant des tendances du marché, The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered propose une Deluxe Edition physique à 40$ sur PS5 et Xbox Series X, sous-côtant les versions numériques (50$ en standard, 60$ en Deluxe). Cette édition inclut les extensions mythiques Shivering Isles et Knights of the Nine, un artbook digital, la bande-son officielle, et des équipements exclusifs comme les Weapons of Order et Cataclysm. Pendant ce temps, Bethesda en profite pour booster ses autres licences avec des promotions exceptionnelles, comme The Skyrim Library à -58% ou le set Alduin The World Eater à moitié prix. Une stratégie qui prépare le terrain pour The Elder Scrolls VI, tout en célébrant l’héritage d’un RPG culte.

A retenir :

  • Prix choc : L’édition physique Deluxe à 40$ (PS5/Xbox Series X) est 20% moins chère que la version numérique standard (50$) et 33% moins chère que la Digital Deluxe (60$).
  • Contenu royal : Shivering Isles, Knights of the Nine, armes légendaires (Weapons of Order, Cataclysm), artbook, et bande-son inclus – identiques aux versions digitales.
  • Refonte technique : Graphismes modernisés, mais un poids de 120-130 Go (téléchargement partiel obligatoire même avec le disque).
  • Offres liées : The Skyrim Library (3 volumes) à 46,60$ (-58%) et le set Alduin The World Eater (619 pièces) à 32,49$ (-40%).
  • Stratégie Bethesda : Relance des licences avant The Elder Scrolls VI, avec un focus sur les collectionneurs et les nouveaux joueurs.

Un coup de maître : l’édition physique moins chère que le numérique

Dans un marché où les versions physiques sont souvent perçues comme un vestige du passé – voire un piège à prix surévalués –, The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered crée la surprise. Bethesda et les revendeurs proposent en effet une Deluxe Edition physique à 39,99$, soit 10$ de moins que la version numérique standard (49,99$) et 20$ de moins que la Digital Deluxe (59,99$). Une inversion des codes qui interroge : comment une édition incluant un disque Blu-ray, un boîtier collector, et des bonus physiques (même partiels) peut-elle coûter moins cher que son équivalent dématérialisé ?

La réponse tient peut-être dans la stratégie de stock : les éditeurs cherchent à écouler les invendus de supports physiques, tout en capitalisant sur la nostalgie des joueurs. Ou alors, il s’agit d’un coup marketing pour attirer l’attention sur une licence vieillissante, mais toujours adorée. Quoi qu’il en soit, le résultat est là : les plateformes comme Amazon, Walmart, ou GameStop affichent complet sur certains stocks, preuve d’un engouement immédiat.


Attention toutefois : malgré le disque, une mise à jour de 120 à 130 Go est nécessaire pour jouer. Un comble pour une édition physique, mais un mal nécessaire pour bénéficier des améliorations graphiques (textures 4K, éclairages dynamiques, modèles 3D retravaillés) et des correctifs techniques accumulés depuis la sortie originale en 2006.

Deluxe Edition : un coffre au trésor pour les fans

Que contient donc cette édition Deluxe pour justifier son appellation ? Dès l’ouverture du boîtier, les joueurs découvrent :

  • Les extensions Shivering Isles et Knights of the Nine : deux DLCs mythiques qui ont marqué l’histoire du RPG. Le premier plonge le joueur dans un royaume démentiel gouverné par Sheogorath, dieu de la folie, tandis que le second offre une quête chevaleresque autour de reliques sacrées.
  • Des équipements exclusifs : les Weapons of Order (épée et bouclier dorés) et Cataclysm (armure noire aux reflets rouges), ainsi que des harnachements pour montures inspirés des factions de Cyrodiil.
  • Un artbook digital de 50 pages, retraçant les concepts arts du jeu, des croquis de créatures aux designs de donjons.
  • La bande-son officielle, composée par Jeremy Soule, disponible en téléchargement.

À cela s’ajoute une refonte technique complète : 60 FPS en 4K, temps de chargement réduits, et une stabilité améliorée – un vrai soulagement pour ceux qui ont connu les bugs légendaires de la version originale. GameSpot lui attribue d’ailleurs un 8/10, soulignant que le jeu a "vieilli comme un bon vin, avec des mécaniques de RPG toujours aussi profondes".


Pour les puristes, cette édition est une aubaine : elle permet de posséder un objet tangible tout en profitant des avantages du numérique. Pour les nouveaux joueurs, c’est une porte d’entrée idéale dans l’univers d’Elder Scrolls, avant la sortie tant attendue de The Elder Scrolls VI.

Le paradoxe du poids : 130 Go pour un jeu de 2006

Voilà qui risque de faire grincer des dents : malgré le disque physique, Oblivion Remastered nécessite un téléchargement de 120 à 130 Go. Une aberration ? Pas vraiment. Bethesda explique ce choix par la structure hybride du jeu : le disque contient les données de base (environ 20 Go), tandis que le reste est composé de textures haute résolution, de fichiers audio non compressés, et des correctifs post-sortie.

Un joueur sur Reddit résume la situation avec humour : "J’ai acheté un disque pour éviter de tout télécharger… et je dois tout télécharger quand même. Mais bon, au moins j’ai une belle boîte sur mon étagère." Une critique récurrente, mais qui semble acceptée au vu des ventes. D’autant que les possesseurs de PS5 ou Xbox Series X ont généralement l’espace de stockage nécessaire – ou du moins, un SSD externe sous la main.


Ce "paradoxe du poids" soulève une question plus large : à l’ère du tout-numérique, les éditions physiques ont-elles encore un sens ? Pour Oblivion Remastered, la réponse est oui, ne serait-ce que pour les collectionneurs ou les joueurs souhaitant préserver leur bibliothèque malgré les aléas des serveurs en ligne.

Bethesda joue la carte de la nostalgie… et des promotions

La sortie d’Oblivion Remastered n’est pas un événement isolé. Bethesda en profite pour relancer l’intérêt autour de ses licences, avec une série de promotions ciblées :

  • The Skyrim Library : un coffret de trois livres (300 pages au total) explorant le lore de Bordeciel, réduit à 46,60$ (contre 110$ initialement) sur Amazon. Un must pour les lore-hunters.
  • Alduin The World Eater : un set de construction LEGO-like (619 pièces) représentant le dragon emblématique de Skyrim, passé de 54$ à 32,49$ chez Walmart.
  • Les jeux dérivés : Elder Scrolls Online propose des packs d’extensions à prix réduits, tandis que Blades (le RPG mobile) offre des récompenses exclusives pour les joueurs d’Oblivion.

Une stratégie qui rappelle celle de Nintendo avec ses rééditions de jeux GameCube ou N64 : capitaliser sur la nostalgie tout en préparant l’avenir. Car oui, The Elder Scrolls VI se profile à l’horizon, même si Bethesda reste discret sur sa date de sortie. En attendant, ces offres permettent de fidéliser les fans et d’attirer de nouveaux joueurs vers une saga qui a façonné le RPG moderne.


Certains y voient une manœuvre commerciale, mais les joueurs semblent ravis. Comme le note un utilisateur de ResetEra : "Si ça permet de faire découvrir Oblivion à une nouvelle génération, je suis pour. Et puis, 40$ pour une Deluxe Edition, c’est du vol organisé… mais dans le bon sens !"

Retour vers Cyrodiil : pourquoi Oblivion reste un monument du RPG

Sorti en 2006, The Elder Scrolls IV: Oblivion a marqué l’histoire du jeu vidéo. Entre Morrowind (trop niche) et Skyrim (trop grand public), il a trouvé l’équilibre parfait : un monde ouvert immense, des quêtes secondaires mémorables (qui a oublié la Guilde des Voleurs ou le Chevalier des Neuf ?), et un système de magie encore inégalé aujourd’hui.

Ce remaster arrive à point nommé. Alors que les RPG modernes misent sur le realisme (comme The Witcher 3) ou l’action pure (comme Elden Ring), Oblivion rappelle que le charme d’un jeu tient aussi à ses imperfections : des PNJ au comportement absurde, des bugs hilarants (le fameux "horse armor"), et une liberté totale qui manque parfois aux productions actuelles.


Pour les vétérans, ce remaster est une occasion de replonger dans Cyrodiil avec un confort moderne. Pour les nouveaux joueurs, c’est une leçon d’histoire du jeu vidéo. Et pour Bethesda, c’est un moyen de tester l’eau avant le prochain opus, tout en monétisant un catalogue déjà riche.

Reste une question : cette édition physique à 40$ est-elle une exception ou le début d’une tendance ? Si d’autres éditeurs suivent l’exemple, les joueurs pourraient bien voir fleurir des offres similaires pour d’autres classiques. En attendant, une chose est sûre : Oblivion Remastered a réussi son pari – réconcilier nostalgie et modernité, le tout à un prix défiant toute concurrence.

Avec une Deluxe Edition physique à 40$, des bonus exclusifs, et une refonte technique réussie, Oblivion Remastered prouve que les vieux RPG ont encore de beaux jours devant eux. Bethesda signe là un coup double : séduire les collectionneurs tout en préparant le terrain pour The Elder Scrolls VI. Entre promotions liées, contenu généreux, et un prix qui défie le numérique, cette sortie rappelle une évidence souvent oubliée – parfois, le passé mérite une seconde chance, surtout quand il est aussi bien emballé.

Pour les indécis, un conseil : si vous avez toujours rêvé de parcourir Cyrodiil sans les bugs de 2006, ou si vous cherchez un RPG profond avant la sortie du prochain Elder Scrolls, cette édition est faite pour vous. À 40$, c’est presque un vol… et cette fois, c’est le bon.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Oblivion Remastered, c'est comme si Bethesda avait trouvé la recette magique pour transformer un jeu de 2006 en un trésor numérique. 40$ pour une Deluxe Edition, c'est du délire ! Mais bon, si ça permet de faire découvrir Oblivion à une nouvelle génération, je suis pour. Et puis, 40$ pour une Deluxe Edition, c'est du vol organisé… mais dans le bon sens !"
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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