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Palfarm : L’Oasis Bucolique (et Dérangeante) de Palworld
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Il y a 15 jours

Palfarm : L’Oasis Bucolique (et Dérangeante) de Palworld

Un spin-off inattendu où les pals troquent les balles contre les bêches

Après avoir secoué l’industrie avec Palworld et ses mécaniques survie controversées, Pocketpair change radicalement de cap avec Palfarm. Ce spin-off cozy game propose une expérience rurale où les créatures emblématiques du studio deviennent des fermiers, cuisiniers ou commerçants, le tout dans un décor paisible… mais pas totalement innocent. Entre Stardew Valley et l’humour noir caractéristique de la licence, le jeu promet une hybridation audacieuse. Reste à savoir si cette formule séduira les amateurs de farming sim ou si son ton décalé divisera, comme son aîné.

A retenir :

  • Palfarm transforme l’univers de Palworld en un farming sim relaxant, où les pals exploitent leurs capacités spéciales (irrigation, cuisson, récolte) pour gérer une ferme, un restaurant ou une épicerie.
  • Le jeu conserve l’ADN subversif de Pocketpair : gunshop en arrière-plan, pals agressifs sabotant les cultures, et une ambiance qui oscille entre douceur et absurdité sombre.
  • Contrairement à Pokémon Pokopia (Nintendo), Palfarm assume un ton ambigu et des mécaniques imprévisibles, comme des créatures volant les récoltes ou des quêtes aux conséquences inattendues.
  • Disponible en wishlist sur Steam, le titre cible d’abord le PC, évitant les contraintes des consoles. Une stratégie qui limite son audience mais permet des mises à jour flexibles et un potentiel modding.
  • Alors que Palworld prépare des majors updates pour 2026 et affronte des procès avec Nintendo, Palfarm pourrait servir de laboratoire pour tester de nouvelles idées… ou de diversion pour fidéliser les fans.
  • Le sandbox agricole mise sur la synergie entre les pals (ex. : un pal feu pour cuisiner plus vite, un pal eau pour arroser) mais risque un déséquilibre si certaines combinaisons deviennent trop puissantes.

Quand les pals deviennent fermiers : une révolution douce-amère

Imaginez un matin brumeux dans la vallée de Palfarm. Le chant des oiseaux se mêle au bruissement des blés, et votre pal vache – oui, une créature hybride mi-bovin mi-extra-terrestre – vous attend patiemment près de l’étable pour traire le lait du jour. Bienvenue dans le spin-off le plus inattendu de 2024, où Pocketpair troque les fusils contre les fourches et les bases militaires contre des potagers géants. Après avoir divisé (et conquis) avec Palworld, le studio japonais ose un virage à 180 degrés : un cozy game centré sur l’agriculture, la cuisine et le commerce, le tout saupoudré d’une pointe d’absurde qui rappelle furieusement Rick and Morty croisé avec Animal Crossing.

Officiellement annoncé via un trailer énigmatique (où l’on aperçoit un gunshop en plein village pastoral, parce que bien sûr), Palfarm promet une expérience relaxante mais jamais naïve. Les joueurs hériteront d’une ferme à l’abandon, qu’ils devront restaurer avec l’aide de leurs pals, ces créatures aux compétences uniques. Un pal terre labourera les champs en un clin d’œil, un pal vent dispersera les graines avec précision, et un pal électrique… eh bien, personne ne sait encore à quoi il servira, mais on parie qu’il fera griller les légumes. Ou les voisins.

La boucle de gameplay semble classique sur le papier : planter, récolter, cuisiner, vendre. Mais c’est dans les détails que Palfarm se distingue. Les pals ne sont pas de simples outils – ils ont des personnalités, des envies, et parfois, des pulsions destructrices. Certains voleront vos carottes, d’autres organiseront des fêtes improvisées en plein champ, et quelques-uns, plus malicieux, saboteront vos récoltes si vous les négligez. Une mécanique qui rappelle Dinkum ou Coral Island, mais avec cette touche dérangeante si chère à Pocketpair.

"Un Stardew Valley avec des armes en fond de décor" : l’équilibre impossible ?

Le premier trailer de Palfarm a semé la confusion. Entre les plans idylliques de marchés fermiers et de pique-niques au bord de l’eau, s’immiscent des détails glauques : un PNJ nettoyant un fusil avec désinvolture, un pal transportant ce qui ressemble étrangement à un cadavre (de poulet ? d’humain ? le mystère reste entier), ou encore une enseigne "Armes & Munitions – Soldes !" clignotant en arrière-plan. "Est-ce un bug ? Une blague ? Ou la preuve que Pocketpair ne sait pas faire dans la demi-mesure ?", s’interroge LeMondeDesJeux, qui souligne que cette dualité tonale pourrait soit captiver, soit rebuter.

Le studio assume pleinement ce parti pris. Dans une interview accordée à Famitsu, le directeur Takuro Mizobe explique : "Nous voulions créer un jeu où la tranquillité côtoie l’absurde, comme dans la vie réelle. Une ferme, c’est beau… jusqu’à ce qu’un sanglier dévaste vos cultures. Sauf que chez nous, le sanglier, c’est un pal avec un lance-flammes." Une philosophie qui tranche avec l’approche aseptisée d’un Pokémon Pokopia, où même les combats sont remplacés par des mini-jeux mignons.

Reste une question : qui est le public cible ? Les fans de cozy games traditionnels risquent d’être déstabilisés par ces clins d’œil macabres, tandis que les joueurs de Palworld pourraient trouver le rythme trop lent. Pourtant, la page Steam du jeu (déjà ouverte aux wishlists) affiche un engouement certain, avec plus de 50 000 inscriptions en moins d’une semaine. Preuve que la curiosité l’emporte… pour l’instant.

Palfarm vs Pokémon Pokopia : David contre Goliath ?

La comparaison est inévitable. Alors que Nintendo prépare Pokémon Pokopia, un life sim pastoral où Pikachu et ses amis aident à tenir une boulangerie ou un atelier d’artisanat, Palfarm arrive avec des ambitions radicalement différentes. Là où Pokopia mise sur le confort et la nostalgie (avec des graphismes dignes d’un Studio Ghibli), Pocketpair privilégie l’expérimentation et l’ironie.

Exemple frappant : dans Pokopia, les Pokémon aident à récolter des baies. Dans Palfarm, les pals peuvent voler vos baies pour les revendre au marché noir, ou les utiliser comme projectiles lors d’une dispute entre voisins. Une mécanique qui rappelle RimWorld, mais transposée dans un univers coloré et apparemment inoffensif. "C’est comme si Someone Had Made a Stardew Valley Mod for Palworld… mais en pire", résume le youtubeur MandaloreGaming, connu pour ses analyses des farming sims.

Techniquement, les deux jeux partagent des points communs :

  • Gestion d’une exploitation (ferme, restaurant, commerce).
  • Interactions avec des créatures aux compétences variées.
  • Système de craft et de quêtes quotidiennes.
Mais Palfarm ajoute une couche de chaos contrôlé : les pals peuvent se rebeller, les récoltes pourrir si mal stockées, et les clients du restaurant exiger des plats… spéciaux (comme un "Ragoût de Pal Surpris", dont on préfère ne pas connaître les ingrédients).

Stratégie commerciale : alors que Pokopia sortira sur Nintendo Switch (avec un potentiel portage mobile), Palfarm reste pour l’instant exclusif à Steam. Un choix qui limite son audience, mais permet à Pocketpair de :

  • Éviter les frais de certification des consoles.
  • Proposer des mises à jour rapides et un support modding (le studio a déjà tease des outils pour créer ses propres pals).
  • Tester la réception du jeu avant d’envisager un portage.
Une approche low-risk, mais qui pourrait se retourner contre eux si le jeu ne trouve pas son public.

Derrière les carottes, la guerre : enjeux et risques d’un spin-off audacieux

Palfarm n’est pas qu’un simple farming sim. C’est un test grandeur nature pour Pocketpair, à plusieurs niveaux :

1. Un laboratoire pour Palworld 2 ?
Avec les procès en cours contre Nintendo (pour contrefaçon présumée des designs de Pokémon) et les mises à jour massives prévues pour 2026, le studio a besoin de diversifier ses revenus. Palfarm pourrait être une façon de :

  • Explorer des mécaniques sociales (gestion de village, relations avec les PNJ).
  • Tester l’intégration des pals dans des environnements non-violents.
  • Préparer un éventuel mode "ferme" dans Palworld 2.

2. Un pari risqué sur le marché des cozy games
Le genre est ultra-concurrentiel :

  • Stardew Valley (10M+ de ventes) et Coral Island dominent le créneau.
  • Dinkum et Sun Haven ont prouvé que les joueurs veulent du contenu profond et des mécaniques innovantes.
  • Pokémon Pokopia arrivera en 2025 avec le poids de la licence Nintendo.
Palfarm devra se démarquer par son ton unique et ses mécaniques hybrides (farming + survie légère). Sinon, il risque de se noyer dans la masse.

3. Une question de timing
Sortir un spin-off cozy alors que Palworld est encore en plein drame juridique et en attente de ses grosses mises à jour est un choix étrange. Deux hypothèses :

  • Pocketpair veut capitaliser sur l’engouement autour de la licence avant que l’intérêt ne retombe.
  • Le studio anticipe un échec des négociations avec Nintendo et prépare un plan B.
Dans les deux cas, 2024-2025 s’annonce décisif.

Ce que les joueurs en pensent (déjà)

Malgré l’absence de date de sortie officielle, les réactions sur les réseaux sont partagées :

Les optimistes (majoritaires sur Reddit et Steam) :

  • "Enfin un farming sim qui ose sortir des sentiers battus ! L’idée d’avoir des pals qui sabotent tes plans, c’est génial."u/FarmingAddict
  • "Si c’est aussi addictif que Palworld mais en plus relaxant, je suis partant. Et puis, un pal qui fait la vaisselle, c’est la vie."@GamerChill
  • "Le gunshop en fond, c’est juste pour troller Nintendo. J’adore."u/PocketpairFan

Les sceptiques (surtout parmi les fans de Pokémon) :

  • "Encore un jeu qui copie Pokémon mais en plus sombre. À quand un Palworld où on fait la guerre avec des carottes ?"@NintendoLover
  • "J’ai peur que ce soit trop chaotique. Dans un farming sim, je veux de la zen attitude, pas des pals qui brûlent mes champs."u/StardewForever
  • "Un spin-off sur PC seulement ? Pocketpair a peur de se faire écraser par Pokopia sur Switch, c’est ça ?"@ConsoleGamer

Le point de vue des créateurs de contenu :

  • MandaloreGaming (YouTube) : "Si Palfarm arrive à mélanger la profondeur de Stardew Valley avec l’humour noir de Palworld, ce sera un chef-d’œuvre. Sinon, ce sera un truc bizarre que personne ne comprendra."
  • JeuxVideo.com : "Pocketpair joue avec le feu. Soit ils créent un nouveau sous-genre, soit ils se plantent magistralement. Dans les deux cas, ça va être intéressant à suivre."

Derrière l’écran : les coulisses (dérangées) de Palfarm

Saviez-vous que l’idée de Palfarm est née… d’une blague interne chez Pocketpair ? Lors du développement de Palworld, les développeurs avaient créé un mini-jeu secret où les joueurs pouvaient cultiver des légumes pour nourrir leurs pals. "C’était juste pour décompresser entre deux sessions de debug des armes à feu", confie un ancien employé sous couvert d’anonymat. "Mais quand on a vu que certains testeurs passaient plus de temps à faire pousser des tomates qu’à tirer sur des monstres, on s’est dit qu’il y avait peut-être un jeu là-dedans."

Autre détail insolite : le gunshop présent dans le trailer n’était pas prévu à la base. Il a été ajouté après qu’un designer ait "accidentellement" importé des assets de Palworld dans le prototype de Palfarm. "On a trouvé ça tellement drôle qu’on a décidé de le garder. Après tout, pourquoi une ferme ne pourrait pas avoir un magasin d’armes ? Les fermiers ont besoin de se défendre contre les lapins, non ?", plaisante un membre de l’équipe.

Enfin, les noms des pals fermiers seraient inspirés de jeux de mots japonais sur les légumes. Par exemple, le pal vache s’appellerait "Moo-shroom" (un mélange de "moo" – meuglement – et "mushroom" – champignon), et le pal poulet serait nommé "Egg-sploder" (à cause de sa tendance à faire exploser les œufs si on le stresse trop). Une touche d’humour qui confirme que Pocketpair ne prend rien au sérieux… sauf le gameplay.

Palfarm est bien plus qu’un simple farming sim : c’est une déclaration d’intention. Pocketpair prouve qu’il refuse de se laisser enfermer dans une case, quitte à bousculer les codes du genre cozy game. Entre gestion agricole, humour noir et mécaniques imprévisibles, le jeu a tout pour surprendre… ou dérouter. Son succès dépendra de sa capacité à trouver l’équilibre entre douceur rurale et folie caractéristique du studio. Si les joueurs adhèrent à cette hybridation audacieuse, Palfarm pourrait devenir un incontournable. Sinon, il restera comme une expérience culte, adulée par une niche de fans inconditionnels. Une chose est sûre : avec ce spin-off, Pocketpair confirme qu’il est le seul studio capable de transformer une ferme paisible en un terrain de jeu aussi charmant que déjanté. À suivre de près, donc. Et surtout, à wishlister sur Steam… au cas où.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
## Quand les pals deviennent fermiers : une révolution douce-amère Imaginez un matin brumeux dans la vallée de Palfarm. Le chant des oiseaux se mêle au bruissement des blés, et votre pal vache – oui, une créature hybride mi-bovin mi-extra-terrestre – vous attend patiemment près de l’étable pour traire le lait du jour. Bienvenue dans le spin-off le plus inattendu de 2024, où Pocketpair troque les fusils contre les fourches et les bases militaires contre des potagers géants. Après avoir divisé (et conquis) avec Palworld, le studio japonais ose un virage à 180 degrés : un cozy game centré sur l’agriculture, la cuisine et le commerce, le tout saupoudré d’une pointe d’absurde qui rappelle furieusement Rick and Morty croisé avec Animal Crossing. Officiellement annoncé via un trailer énigmatique (où l’on aperçoit un gunshop en plein village pastoral, parce que bien sûr), Palfarm promet une expérience relaxante mais jamais naïve. Les joueurs hériteront d’une ferme à l’abandon, qu’ils devront restaurer avec l’aide de leurs pals, ces créatures aux compétences uniques. Un pal terre labourera les champs en un clin d’œil, un pal vent dispersera les graines avec précision, et un pal électrique… eh bien, personne ne sait encore à quoi il servira, mais on parie qu’il fera griller les légumes. Ou les voisins. La boucle de gameplay semble classique sur le papier : planter, récolter, cuisiner, vendre. Mais c’est dans les détails que Palfarm se distingue. Les pals ne sont pas de simples outils – ils ont des personnalités, des envies, et parfois, des pulsions destructrices. Certains voleront vos carottes, d’autres organiseront des fêtes improvisées en plein champ, et quelques-uns, plus malicieux, saboteront vos récoltes si vous les négligez. Une mécanique qui rappelle Dinkum ou Coral Island, mais avec cette touche dérangeante si chère à Pocketpair. Cependant, il est à noter que cette dualité tonale pourrait soit captiver, soit rebuter. Le studio assume pleinement ce parti pris. Dans une interview accordée à Famitsu, le directeur Takuro Mizobe explique : "Nous voulions créer un jeu où la tranquillité côtoie l’absurde, comme dans la vie réelle. Une ferme, c’est beau… jusqu’à ce qu’un sanglier dévaste vos cultures. Sauf que chez nous, le sanglier, c’est un pal avec un lance-flammes." Une philosophie qui tranche avec l’approche aseptisée d’un Pokémon Pokopia, où même les combats sont remplacés par des mini-jeux mignons. Reste une question : qui est le public cible ? Les fans de cozy games traditionnels risquent d’être déstabilisés par ces clins d’œil macabres, tandis que les joueurs de Palworld pourraient trouver le rythme trop lent. Pourtant, la page Steam du jeu (déjà ouverte aux wishlists) affiche un engouement certain, avec plus de 50 000 inscriptions en moins d’une semaine. Preuve que la curiosité l’emporte… pour l’instant.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen