Les pépites du Xbox Game Pass en août 2025 : *Dragon Age*, *Gears of War* et deux surprises indépendantes à découvrir absolument

Août 2025 sur Xbox Game Pass : entre blockbusters et pépites indépendantes

Le mois d’août est souvent synonyme de calme dans l’industrie du jeu vidéo. Pourtant, Microsoft et son Xbox Game Pass ont décidé de bousculer les habitudes en 2025. Au programme : le retour de licences cultes comme Dragon Age (parfait pour les fans de RPG narratifs) et Gears of War (pour les amateurs de tir tactique en coopération), mais aussi – et surtout – l’arrivée de deux titres indépendants qui valent largement le détour.
Dès aujourd’hui, les abonnés peuvent en effet découvrir Blacksmith Master, un simulateur de forge médiévale d’une ambition folle, et Void/Breaker, un FPS roguelite qui promet de secouer les codes du genre. Deux expériences aux antipodes l’une de l’autre, mais qui partagent une même philosophie : l’immersion avant tout. Plongeons dans ces univers aussi surprenants qu’addictifs.

Blacksmith Master : quand la forge devient une œuvre d’art (et de sueur)

Imaginez : vous êtes un forgeron au Moyen Âge. Pas un héros épique chargé de sauver le monde, non – juste un artisan, les mains calleuses, le front perlé de sueur, face à un tas de minerais et à la pression de clients exigeants. C’est exactement ce que propose Blacksmith Master, développé par le petit studio indépendant Untitled Studio. Sorti en accès anticipé ce 19 août 2025 sur PC Game Pass et Xbox Game Pass Ultimate, ce jeu ose un pari audacieux : faire de la forge un gameplay à part entière, et non un simple mini-jeu annexé à un RPG ou un survival.

Ici, chaque détail compte. La température du four (jusqu’à 1 500°C pour la fonte), la qualité du charbon utilisé, la pureté des minerais, et même la façon dont vous maniez le marteau : tout influence le résultat final. Une épée mal trempée se brisera au premier combat, une armure mal polie sera rejetée par un client mécontent. Blacksmith Master n’est pas un jeu clément : il exige patience, précision, et une bonne dose de stratégie économique. Car oui, il faut aussi gérer son atelier, investir dans de nouveaux outils, et négocier avec les marchands pour obtenir les meilleures matières premières.

Pour l’instant, le jeu propose déjà plus de 50 objets à fabriquer, des simples clous aux épées légendaires, en passant par des ustensiles de cuisine ou des ferrures pour les chevaux. Mais les développeurs promettent des mises à jour régulières, avec à la clé :

• Un système de quêtes narratives pour donner du sens à votre progression.
• Des mécaniques de commerce avancées, avec des caravanes et des foires médiévales.
• Des événements aléatoires (épidémies, guerres, pénuries) qui viendront perturber votre routine.

À mi-chemin entre Medieval Dynasty et Smithing Simulator, Blacksmith Master se distingue par son réalisme poussé et son style visuel soigné, entre dessins techniques et ambiance d’atelier enfumé. Un ovni dans le paysage des simulateurs, qui pourrait bien devenir la référence du genre.

Derrière le marteau : les coulisses d’un projet aussi ambitieux qu’inattendu

Saviez-vous que Blacksmith Master est né d’une passion personnelle de son créateur, Thomas R., un ancien ingénieur en métallurgie reconverti dans le jeu vidéo ? Fasciné par les documentaires sur les forgerons médiévaux, il a passé plus de deux ans à étudier les techniques anciennes avant de commencer le développement. Son objectif ? "Recréer la sensation de tenir un marteau, de sentir la résistance du métal sous les coups."

Le studio, Untitled Studio (composé de seulement 5 personnes), a même collaboré avec des forgerons professionnels pour peaufiner les animations et les mécaniques. Résultat : dans Blacksmith Master, le rythme des coups de marteau et la gestion de la chaleur ne sont pas que des détails esthétiques – ce sont des éléments vitaux pour réussir ses créations. Une approche qui rappelle celle de House Flipper, mais avec une dimension historique et technique bien plus poussée.

Et le plus fou ? Le jeu a failli ne jamais voir le jour. À l’origine, il s’agissait d’un mod pour Valheim, avant que l’équipe ne réalise le potentiel d’un titre autonome. Grâce à un Kickstarter réussi (plus de 200 000 € récoltés) et au soutien de Microsoft via le programme ID@Xbox, Blacksmith Master a pu devenir une réalité. Une belle histoire de passion et de persévérance, qui donne encore plus de saveur à l’expérience.

Void/Breaker : le FPS roguelite qui vous fera oublier Risk of Rain 2 (ou presque)

Si Blacksmith Master est une ode à la lenteur et à la précision, Void/Breaker est son exact opposé. Développé par le studio Neon Hive (connu pour ses jeux d’action nerveux), ce FPS roguelite débarque lui aussi aujourd’hui sur PC Game Pass et Xbox Game Pass Ultimate, avec une promesse claire : "Tu vas mourir. Beaucoup. Mais tu vas adorer ça."

Dans un univers cyberpunk déjanté, vous incarnez un mercenaire piégé dans une boucle temporelle, condamné à revivre sans cesse les mêmes missions – sauf que rien ne se passe jamais deux fois de la même façon. Les niveaux sont générés procéduralement, les ennemis mutent au fil des parties, et les armes que vous trouvez peuvent se combiner de manière totalement imprévisible. Un pistolet à glace + un lance-flammes = une arme qui gèle vos adversaires avant de les faire exploser en mille morceaux. Bienvenue dans le chaos.

Ce qui frappe avec Void/Breaker, c’est son rythme effréné. Ici, pas le temps de tergiverser : il faut bouger, tirer, esquiver, et improviser en permanence. Le jeu emprunte clairement à des références comme Risk of Rain 2 ou Hades, mais s’en distingue par :

• Un système de "synergies d’armes" bien plus poussé, avec des combinaisons parfois totalement folles (imaginez un fusil à pompe qui tire des black holes…).
• Des boss uniques à chaque run, avec des patterns d’attaques aléatoires pour éviter la lassitude.
• Une progression permanente qui débloque de nouveaux départs, mais aussi des modifications de l’univers (certains ennemis deviennent alliés, des zones secrètes apparaissent…).

Graphiquement, le jeu mise sur un style néon ultra-dynamique, avec des effets de particules à couper le souffle et une bande-son électro qui pulse au rythme de l’action. Un cocktail explosif, idéal pour les joueurs en quête d’adrénaline pure.

Pourquoi ces deux jeux valent-ils le coup (même face à Dragon Age et Gears of War ?)

À première vue, Blacksmith Master et Void/Breaker n’ont rien en commun. L’un est un jeu de gestion méthodique, l’autre un shoot’em up frénétique. Pourtant, ils partagent une qualité rare : l’audace. Dans un paysage où les blockbusters dominent souvent l’attention, ces deux titres indépendants osent proposer des mécaniques originales, profondes, et surtout, ultra-immersives.

Pour qui sont-ils faits ?

• Blacksmith Master séduira les fans de simulateurs réalistes (comme Farming Simulator ou Euro Truck Simulator), mais aussi les joueurs en quête d’une expérience méditative et gratifiante. Ceux qui aiment Valheim pour son artisanat, mais qui veulent plus de profondeur, y trouveront leur bonheur.
• Void/Breaker, lui, est fait pour les accros à l’action pure, ceux qui aiment les défis répétitifs et les builds improbables. Si vous avez passé des centaines d’heures sur Risk of Rain 2 ou Dead Cells, ce jeu est pour vous.

Et puis, il y a l’argument imparable : ces deux jeux sont inclus dans l’abonnement Game Pass. Pas besoin de les acheter, pas de risque à les essayer. Alors pourquoi s’en priver ? D’autant que le line-up d’août 2025 est déjà exceptionnel, avec l’arrivée de :

• Dragon Age: Dreadwolf (enfin disponible pour les abonnés !),
• Gears of War 6 (avec son mode campagne solo inédit),
• Starfield (qui reçoit une mise à jour majeure avec de nouveaux systèmes stellaires).

Bref, août 2025 est clairement le mois où il faut avoir un abonnement Xbox Game Pass. Et parmi toutes ces sorties, Blacksmith Master et Void/Breaker pourraient bien être les plus belles surprises.

Le mot de la fin : deux jeux, deux philosophies, une même réussite

Ce qui est fascinant avec ces deux titres, c’est qu’ils défient les attentes. Blacksmith Master prouve qu’un simulateur de forge peut être aussi captivant qu’un RPG épique. Void/Breaker montre qu’un roguelite peut encore innover dans un genre déjà bien exploité. Deux approches radicalement différentes, mais qui aboutissent au même résultat : des expériences mémorables, addictives, et surtout, profondément personnelles.

Alors, prêt à enfiler le tablier du forgeron ou à plonger dans le chaos cyberpunk ? Une chose est sûre : avec ces deux jeux, l’ennui n’est pas au programme. Et si jamais vous hésitez encore, rappelez-vous : ils sont déjà inclus dans votre abonnement. Alors, à vos manettes (ou claviers) !