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PlayStation Plus en novembre 2025 : GTA V fait son grand retour, accompagné de pépites narratives et philosophiques
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Un mois de novembre 2025 chargé en émotions pour les abonnés PlayStation Plus : entre nostalgie avec le retour surprise de GTA V, frissons garantis avec l’horreur psychologique de Still Wakes the Deep, et défis cérébraux avec The Talos Principle 2, Sony mise sur un mélange explosif de blockbusters et de pépites indépendantes. Une stratégie qui interroge, entre relance commerciale et préparation de l’arrivée de GTA VI.
A retenir :
- GTA V fait son retour dans le catalogue PlayStation Plus Extra en novembre 2025, une décision qui sent le coup marketing à l’approche de GTA VI (prévu pour novembre 2026). Un moyen de relancer l’engouement autour de la licence tout en comblant l’attente des fans.
- Still Wakes the Deep, le nouveau jeu d’horreur narrative signé The Chinese Room (Everybody’s Gone to the Rapture), débarque le 5 novembre avec une ambiance oppressante inspirée des plateformes pétrolières des années 1970. Un titre qui promet de marquer les esprits, entre tension psychologique et réalisme industriel.
- The Talos Principle 2 arrive sur PS Plus Extra avec plus de 100 énigmes et une réflexion métaphysique poussée, le tout en 4K/60 FPS sur PS5. Un puzzle-game contemplatif qui s’inscrit dans la lignée de Portal et The Witness, mais avec une identité philosophique unique.
- Sony et Take-Two jouent la carte de la nostalgie en remettant GTA V sous les projecteurs, alors que son successeur accumule les reports. Une manœuvre qui divise : relance commerciale ou simple coup de poker pour maintenir l’intérêt des joueurs ?
- Still Wakes the Deep évite les clichés du genre en misant sur une tension narrative plutôt que sur des jump scares, s’inspirant de SOMA (Frictional Games) tout en cultivant une esthétique réaliste et immersive.
- Avec The Talos Principle 2, les abonnés PS Plus auront droit à une expérience à la fois cérébrale et visuellement époustouflante, idéale pour les amateurs de défis logiques et de questionnements existentiels.
GTA V : Le retour qui fait parler, entre nostalgie et stratégie commerciale
Novembre 2025 marquera un tournant inattendu pour les abonnés PlayStation Plus Extra : Grand Theft Auto V, le monument de Rockstar Games, fera son grand retour dans le catalogue. Une décision qui ne doit rien au hasard. Alors que GTA VI se fait désirer – sa sortie est désormais officielle pour le 19 novembre 2026 –, Sony et Take-Two semblent jouer une partition bien rodée. Relancer GTA V, sorti en 2013 et toujours aussi populaire avec plus de 190 millions d’exemplaires vendus, c’est à la fois rappeler l’héritage de la licence et maintenir l’engouement des joueurs en attendant la suite.
Mais ce retour soulève des questions. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas une version remasterisée, comme ce fut le cas pour GTA: The Trilogy – The Definitive Edition ? Certains y voient une manœuvre purement commerciale, d’autres une façon de préparer le terrain pour GTA VI, dont les reports successifs ont fini par lasser une partie des fans. Une chose est sûre : en réintégrant GTA V à PS Plus Extra, Sony s’assure un coup médiatique garanti, tout en offrant aux nouveaux abonnés une chance de découvrir (ou redécouvrir) un titre qui a marqué l’histoire du jeu vidéo.
Et puis, il y a GTA Online, toujours aussi actif. Avec ses mises à jour régulières et sa communauté fidèle, le mode multijoueur de GTA V reste un argument de poids. Une façon pour Rockstar de fidéliser les joueurs en attendant le prochain opus, tout en générant des revenus via les microtransactions. Un cercle vertueux qui explique, en partie, pourquoi GTA V reste d’actualité, même douze ans après sa sortie.
Reste une question : ce retour suffira-t-il à calmer l’impatience des fans, ou au contraire, attisera-t-il leur frustration face aux reports de GTA VI ? Une chose est certaine, novembre 2025 s’annonce comme un mois chargé en émotions pour les amateurs de la licence.
Still Wakes the Deep : Quand l’horreur psychologique rencontre le réalisme industriel
Si GTA V trustera sans doute les projecteurs, c’est bien Still Wakes the Deep qui pourrait voler la vedette aux yeux des amateurs de jeux narratifs. Développé par The Chinese Room – le studio derrière le poétique Everybody’s Gone to the Rapture –, ce titre plonge le joueur dans une ambiance cauchemardesque, sur une plateforme pétrolière écossaise des années 1970. Ici, pas de monstres surgissant de l’ombre, mais une tension sourde, une angoisse qui monte crescendo, portée par une direction artistique léchée et une bande-son hypnotique.
Le jeu mise sur une approche narrative plutôt que sur des jump scares faciles, une philosophie qui rappelle SOMA (Frictional Games), mais avec une identité visuelle bien distincte. Les décors, inspirés des plateformes pétrolières de la mer du Nord, sont d’un réalisme saisissant, tandis que l’histoire, centrée sur un drame humain autant que surnaturel, promet de hanter le joueur bien après la fin de la partie. Disponible dès le 5 novembre, Still Wakes the Deep s’annonce comme l’un des titres les plus immersifs et angoissants de l’année.
Pour Dan Pinchbeck, directeur créatif de The Chinese Room, l’objectif était clair : "Créer une expérience où l’horreur naît de l’atmosphère, des choix du joueur, et non de mécaniques artificielles. Nous voulions que les joueurs ressentent la peur, mais aussi l’empathie pour les personnages, pris dans une situation qui les dépasse." Un pari audacieux, qui pourrait bien payer, à en juger par les premières réactions de la presse spécialisée, déjà conquise par l’ambiance unique du jeu.
À l’heure où les jeux d’horreur se multiplient, Still Wakes the Deep se distingue par son refus des clichés et son ancrage réaliste. Un titre qui pourrait bien devenir une référence du genre, à l’instar de Amnesia: The Dark Descent ou Outlast, mais avec une touche narrative et visuelle bien à lui.
Le mystère des abysses : Les coulisses troublantes de Still Wakes the Deep
Saviez-vous que l’inspiration derrière Still Wakes the Deep remonte à un fait divers réel ? En 1988, la plateforme pétrolière Piper Alpha, en mer du Nord, a été ravagée par une explosion, faisant 167 morts. Un drame qui a marqué les esprits et servi de point de départ aux développeurs. "Nous voulions explorer la peur liée à l’isolement, à l’environnement hostile, mais aussi à la pression psychologique que subissent les travailleurs de ces plateformes", explique Dan Pinchbeck.
Le jeu s’appuie sur des témoignages réels d’anciens employés, ainsi que sur des archives photographiques des années 1970, pour recréer une ambiance authentique et glaçante. Même les dialogues ont été travaillés pour refléter le jargon technique de l’époque, ajoutant une couche supplémentaire de réalisme. "Nous avons passé des mois à étudier les conditions de vie sur ces plateformes, les routines, les dangers… Tout cela pour que le joueur se sente vraiment immergé, comme s’il y était."
Autre détail fascinant : la bande-son a été enregistrée avec des instruments d’époque, et les bruits ambiants (vent, vagues, machines) ont été captés sur des plateformes encore en activité. Résultat ? Une atmosphère sonore d’une précision rare, qui renforce l’immersion. Still Wakes the Deep n’est pas qu’un jeu d’horreur : c’est une plongée dans un monde oublié, où chaque détail compte.
The Talos Principle 2 : Quand la philosophie rencontre le puzzle-game
Après Still Wakes the Deep, place à un changement de registre radical avec The Talos Principle 2, la suite du puzzle-game acclamé de Croteam. Sorti simultanément sur PS5 et PS4, ce titre en première personne pousse plus loin les réflexions métaphysiques et logiques de son prédécesseur, tout en introduisant de nouveaux mécanismes de gameplay. Avec plus de 100 énigmes réparties dans des environnements variés, le jeu s’adresse aux amateurs de défis cérébraux, à mi-chemin entre Portal et The Witness, mais avec une approche plus contemplative.
Ce qui frappe dans The Talos Principle 2, c’est sa capacité à mêler gameplay et narration. Chaque puzzle n’est pas qu’un casse-tête à résoudre : il est aussi une métaphore philosophique, invitant le joueur à réfléchir sur des thèmes comme la conscience, l’intelligence artificielle ou la nature de la réalité. Les graphismes, entièrement repensés pour tirer parti des capacités de la PS5 (avec un mode 4K/60 FPS), ajoutent une dimension visuelle époustouflante, où chaque environnement semble vivant et organique.
Pour Tom Juros, directeur du jeu chez Croteam, "The Talos Principle 2 n’est pas qu’un jeu : c’est une expérience. Nous voulions que les joueurs ressortent de leur aventure avec plus de questions que de réponses, qu’ils aient envie de discuter, de débattre, de chercher des sens cachés." Une ambition qui transparaît dans chaque détail, des dialogues profonds aux énigmes complexes, en passant par une bande-son envoûtante signée Damjan Mravunac.
Si le premier opus était déjà une réussite, cette suite promet d’aller encore plus loin, tant sur le plan ludique que narratif. Un titre qui devrait séduire les abonnés PS Plus Extra en quête de profondeur et d’originalité.
Novembre 2025 sur PS Plus : Une stratégie à double tranchant ?
En proposant un mélange de blockbuster rétro (GTA V), de pépite narrative (Still Wakes the Deep) et de jeu philosophique (The Talos Principle 2), Sony semble jouer sur plusieurs tableaux. D’un côté, fidéliser les abonnés avec des titres variés ; de l’autre, préparer le terrain pour les sorties à venir, comme GTA VI. Mais cette stratégie n’est pas sans risques.
Certains joueurs pourraient voir d’un mauvais œil le retour de GTA V, déjà disponible à de multiples reprises (notamment via le PS Plus Collection sur PS5). "Pourquoi repayer pour un jeu que j’ai déjà ?", pourrait-on entendre. À l’inverse, les nouveautés comme Still Wakes the Deep et The Talos Principle 2 pourraient séduire un public plus niche, mais moins médiatisé.
Reste une question : cette sélection suffira-t-elle à justifier l’abonnement PS Plus pour les joueurs hésitants ? Avec des titres aussi variés, Sony mise sur la diversité, mais aussi sur l’effet surprise. Novembre 2025 s’annonce en tout cas comme un mois riche en découvertes, entre nostalgie, frissons et réflexion.

